REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 25 MARS 2013

25 mar 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 25 MARS 2013








Côte d'Ivoire: six morts dans une attaque d'hommes armés dans l'Ouest selon
l'ONU




 





(Jeuneafrique.com / AFP – 24/03/2013)

- Six
personnes, dont deux civils, ont été tuées samedi dans une nouvelle attaque
d'hommes armés dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, région troublée frontalière du
Liberia, a annoncé la mission onusienne, Onuci. Les éléments de l'Onuci qui se
sont rendus dans le village de Petit-Guiglo, attaqué au petit matin, "ont
rapporté que les assaillants ont tué deux civils et un +dozo+" (chasseur
traditionnel), a déclaré à l'AFP la porte-parole Sylvie van den Wildenberg. Les
"dozo" servent de supplétifs aux Forces républicaines (FRCI), l'armée
ivoirienne. "Trois assaillants ont été tués" par les FRCI, "qui ont repoussé les
hommes armés", a-t-elle ajouté, faisant état également de "plusieurs blessés".
"La situation est sous contrôle, le calme est revenu", a déclaré le sous-préfet
de Bloléquin, Claude Koffi.




Les
assaillants, "lourdement armés", "ont brûlé les habitations des Burkinabè"
installés en nombre dans l'Ouest, région agricole, et "les villageois on fui
dans la forêt", a rapporté un témoin. "Il n'y a plus personne à Petit-Guiglo, on
est tous réfugiés à la mairie et à la maison des jeunes de Bloléquin", localité
située à plusieurs kilomètres de ce village, a raconté un autre habitant.





L'Onuci a indiqué avoir renforcé ses "patrouilles dans la zone, terrestres et
aériennes", pour appuyer les FRCI et "protéger les civils". Sept personnes, dont
deux militaires, avaient été tuées mi-mars lors d'une attaque dans le village de
Zilébly, première attaque dans cette région après une accalmie de plusieurs
mois. [...]




 




 





Côte d'Ivoire : le bilan de l'attaque d'un commando armé s'alourdit à 8 morts




 





(Xinhua  - 24/03/2013) -

Un commando armé a attaqué samedi le village de Petit Guiglo, dans le
département de Bloléquin (ouest), faisant au moins huit morts dont quatre civils
et quatre assaillants, a appris Xinhua dimanche auprès des habitants. A en
croire ceux-ci, les inconnus armés ont tué deux civils au sein du village, et
deux autres dans la forêt. Des villageois qui fuyaient vers la ville ont affirmé
avoir vu quatre corps d'assaillants abattus par les Forces républicaines de Côte
d'Ivoire (FRCI).




 




Une
patrouille de Casques bleus qui s'était rendue sur les lieux avait fait état de
six morts, un bilan provisoire. Le village de Petit-Guiglo situé dans la zone
frontalière ivoiro-libérienne abrite de nombreux allogènes ressortissants du
Burkina Faso qui ont été la cible principale des hommes armés. Plusieurs
centaines de villageois ont ainsi trouvé refuge dans les villes de Tinhou et de
Bloléquin et sont pris en charge par les autorités locales. "L'armée est sur le
terrain, la situation est sous contrôle", a assuré le sous-préfet de Bloléquin,
Claude Koffi.




 





L'Opération des nations-Unies en Côte d'ivoire (ONUCI) affirme de son côté avoir
renforcé ses patrouilles dans la zone. Il s'agit de la troisième attaque dans
cette zone, en moins de 10 jours. [...]




 




 





Côte d'Ivoire : situation humanitaire préoccupante dans l'ouest du pays suite à
une attaque armée




 




(Xinhua.net
- 25/03/2013) - La récente attaque perpétrée par un commando armé dans le
village de Petit-Guiglo (zone frontalière ouest, département de Bloléquin) a
entraîné un déplacement massif des populations de cette zone, ont confié
dimanche des témoins à Xinhua, faisant état d'une situation humanitaire
préoccupante.




 





Fuyant les violences et dans la crainte de nouvelles attaques, plusieurs
milliers d'hommes, de femmes et d'enfants ont trouvé refuge dans les villes de
Tinhou et de Bloléquin. D'autres populations habitant des villages voisins
craignant également une incursion d'hommes armés ont aussi décidé de partir vers
des endroits plus sûrs.




 




De
manière quotidienne, le nombre de déplacés grossit, donnant du fil à retordre
aux autorités locales chargés de leur prise en charge. Selon le constat d'un
responsable d'ONG, la mairie et le foyer des jeunes de Bloléquin sont bondés de
monde, et des besoins en assainissement, en médicaments et en alimentation sont
de plus en plus accrus. [...]




 




 





Côte d'Ivoire : Le village de Petit Guiglo (Bloléquin) attaqué, une dizaine de
morts




 





(Koaci.com – 24/03/2013) -

Les «
assaillants » ont attaqué dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 mars dans le
village de Petit Guiglo à Bloléquin. L'attaque aurait été sanglante selon les
informations concordantes recueillis auprès de témoins sur place. On
dénombrerait une dizaine de morts parmi lesquels des FRCI et des civils.




 




Cette
attaque intervient juste après celle déjouée jeudi à Toulepleu (voir article
koaci.com). Les populations civiles auraient fui la zone, pour d'autres
horizons, plus calmes.




 




Selon
les témoins, les assaillants seraient restés à distance pour « pilonner » les
positions des FRCI. Surpris par des tirs de mortiers, les FRCI, n'ont pas pu
entrer dans le village comme le confirmeront les témoignages. Pour le moment les
autorités militaires n'ont pas encore communiqué sur cette troisième attaque. Le
problème de la frontière Côte d'Ivoire-Liberia devient très sérieux.




 




 




Soldiers in
Ivory Coast killed three gunmen, part of a group that raided a village near the
border with Liberia early on Saturday, senior army officials said.




 




(Reuters –
23/03/2013) -

The attack on the village of Petit Guiglo was the third raid in the past 10 days
on a village in the top cocoa producer's volatile west, a region fractured by
ethnic divisions and long-standing conflicts over land ownership. "This morning
there was an attack in Petit Guiglo at around 4 o'clock. We were forced to
launch a counter-attack," said a senior Ivorian army officer, who asked not to
be named.




"Three of the
attackers were killed, and two of our soldiers were wounded," he said, adding
that clean-up operations in the areas were continuing. Ivory Coast is emerging
from a decade of political crisis that ended with a brief civil war in 2011.
Sporadic armed violence has continued, blamed generally on President Alassane
Ouattara's exiled foes.




But an attack
on a nearby village on March 13 in which seven people died was carried out by
men dressed as "dozos", a group of mystical hunters who fought on Ouattara's
behalf during the 2011 conflict, according to an army report of the incident.
The military officials said it remained unclear who was behind Saturday's
violence. [...]




 




Notorious
Ivory Coast militia leader killed





(Un.newsedge-web.com / AP – 24/03/2013) -

A regional official says a notorious militia leader accused of enlisting child
soldiers for cross-border raids from Liberia into western Ivory Coast was
killed during fighting Saturday.




Claude Koffi
Yao Kan, sub-prefect for the western town of Blolequin, said Sunday that Oulaï
Tako, known as "Tarzan of the West," was among three assailants killed by
soldiers responding to the attack. Ivory Coast's United Nations mission
says two civilians and a traditional hunter were also killed in the attack on a
village 15 miles (25 kilometers) outside Blolequin.




A report last
year from Human Rights Watch implicated Tako in a series of raids on villages in
western Ivory Coast dating back to July 2011, with witnesses saying he
had been involved in the recruitment and training of child soldiers.