REVUE DE PRESSE DU LUNDI 25 MARS 2013

25 mar 2013

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 25 MARS 2013








Intégration des femmes : Un atelier s'ouvre demain




 





Fraternité Matin, L'Inter -

Le Conseil national de sécurité (Cns), en collaboration avec l'Opération des
Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), organise, les 26 et 27 mars 2013, un
atelier de restitution des conclusions d'une enquête menée sur l'intégration des
femmes dans l'armée et la gendarmerie au Sénégal. La mission a eu lieu du 04 au
10 décembre 2012. En Côte d'Ivoire, dans le cadre de la Réforme du secteur de
l'armée (Rss), les autorités envisagent de tenir compte du genre. L'atelier qui
s'ouvre dès demain permettra donc à toutes les parties prenantes de partager
l'expérience de ce pays, mais aussi celles d'ailleurs. Ainsi, en plus des
communications suivies de discussions prévues, il y aura des séances de
projection de films et l'approche retenue en Côte d'Ivoire pour l'intégration du
genre dans les forces de défense. S'en suivront à la fin de cet atelier, des
recommandations et propositions d'actions jugées prioritaires. Il est attendu à
ce séminaire très important la sur réforme de l'armée ivoirienne, des
interventions de représentants du Cns, de l'Onuci, de consultants, de l'armée,
de la gendarmerie, de la police nationale, du ministère des Forces armées du
Sénégal et bien des personnes-ressources, etc.




 




 





Les assaillants ont encore attaqué l'Ouest : 6 morts à Petit-Guiglo




 





Nord-Sud, L'Expression, Le Nouveau Réveil  -

Alors
qu'elles étaient en plein ratissage à Tiobly (Toulepleu) où une attaque a été
déjouée mercredi, les Forces républicaines de Côte d'Ivoire ont été alertées par
la présence d'assaillants dans un village de Bloléquin. Le sang a encore coulé
dans la région du Cavally, notamment dans la zone frontalière ivoiro-libérienne.
Le village de Petit-Guiglo dans la sous-préfecture de Diboké, département de
Bloléquin, a été le week-end dernier le théâtre d'une autre attaque des
déstabilisateurs de l'ouest de la Côte d'Ivoire. Selon un officier des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire, c'est dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23
mars dernier, aux environs de 3 heures du matin, que des individus lourdement
armés se sont attaqués au campement de Petit-Guiglo, à environ quarante
kilomètres de Bloléquin et à cinq kilomètres de la frontière ivoiro-libérienne.
Sans crier gare, ces individus se sont mis à tirer dans tous les sens, tuant un
ressortissant burkinabé sur le coup. Heureusement, les hommes du commandant
Losséni Fofana étaient en patrouille dans les parages. Leur riposte ne s'est pas
faite attendre. Les échanges de tirs entre éléments du Bataillon de sécurisation
de l'Ouest (Bso) et les assaillants se sont soldés par la mort de trois
assaillants. Au nombre des assaillants tués, on dénombre Tako Oulaï, un
redoutable chef de guerre, réputé pour avoir pris part à plusieurs attaques
enregistrées dans la région, depuis la chute du régime de Laurent Gbagbo. Dans
leur débandade, les assaillants ont mis le feu à quelques cases du village. Dans
la journée de samedi, entre 13 heures et 14 heures, des tirs ont à nouveau été
entendus près de la bourgade de Petit Guiglo. [...]




 




 





Après l'attaque de petit-Guiglo : Le commando mystérieux prévient : "c'était un
avertissement". "Des actions d'envergure sont en route"




 





L'Inter -

"Mouvement
ivoirien des Wê pour le retour à l'Ouest (MIWRO): déclaration 3
''. Ainsi est
intitulé le document dont copie nous est parvenue hier dimanche 24 mars. Il est
encore une fois signé du dénommé ''général'' Guei Flavien, le commandant
du Miwro qui revendique les attaques de l'ouest depuis plus de dix jours. Dans
cette troisième déclaration, ce commando mystérieux de l'ouest se présente
encore comme l'auteur de l'attaque du samedi dernier contre la localité de
petit-Guiglo. ce mouvement, qui souligne toujours sa détermination à poursuivre
«son combat» tant qu'une suite favorable n'est pas donnée à leur requête,
prévient que l'attaque de petit-Guiglo était un avertissement et que des actions
plus vigoureuses seraient en vue. «C'est pour rappeler notre présence
effective, notre détermination et notre sérieux que nous avons lancé
l'expédition de Petit-Guiglo, dans la sous-préfecture de Tinhou. Et malgré le
succès de celle-ci, nous tenons à indiquer que c'était une expédition
d'avertissement. Celles d'envergure sont en route, mais il est encore temps de
prendre le problème des Wê et Dan à bras le corps, même s'il reste peu de temps
avant le grand déluge
», écrit Guei Flavien, précisant qu'aucun cerveau de
leur mouvement n'a été arrêté après l'épisode de Tiobly, comme annoncé dans la
presse. (...) Il invite donc le régime Ouattara et la communauté internationale à
se tourner résolument vers les problèmes de l'ouest, afin d'éviter à cette
partie de la côte d'ivoire, une déflagration générale de la situation
sécuritaire. «Au lieu de vous distraire dans l'arrestation d'innocents
Ivoiriens ou Libériens, ces derniers étant nombreux dans la zone du fait de la
proximité de la frontière et de l'appartenance sociologique, et non parce qu'ils
seraient des mercenaires, faites libérer notre région ou préparez-vous au combat
»,
a conclu le commandant en chef du Miwro.






 




 






Le Tarzan de l'ouest tué par les FRCI






 






Le Patriote

 – Fin de parcours pour le sulfureux Oulaï Kouho Anderson, alias Oulaï
Tako ou encore, « le Tarzan de l'ouest ». Le cerveau des attaques dans l'ouest
ivoirien a péri samedi lors d'un combat engagé avec les Forces républicaines de
Côte d'Ivoire dans le village de petit Guiglo. En effet, selon une source sur
place, des miliciens lourdement armés ont attaqué tôt le matin du samedi ce
village en tuant 3 personnes dont 2 civils et un dozo. Poursuivant leur
offensive, la troupe de « tarzan » de l'ouest, très active ces derniers temps, a
incendié des habitations, avant de mettre le cap sur un autre village. La
riposte des FRCI a été fatale au « commandant » des miliciens. Oulaï Kouho
Anderson grièvement blessé lors des échanges de tirs avec les militaires a
succombé à ses blessures dans le village de petit-Duékoué. L'information donnée
par le lieutenant Zoulou, comme une trainée de poudre, a fait le tour du
département de Bloléquin et de toute la région. Outre le Tarzan de l'ouest, 3
autres assaillants ont été tués. Bilan de l'attaque contrée vaillamment par les
forces ivoiriennes sur le pied de guerre face aux attaques d'hommes armés (trois
attaques en 10 jours) : 8 personnes tuées dont 4 civils et 4 assaillants. (...)
Des autochtones, renseigne notre source, ont vendu 200 hectares de forêts à des
allogènes à 12 millions de FCFA. Aujourd'hui réfugiés au Liberia, ces
autochtones appuyés par les hommes politiques mal intentionnés actionnent les
groupes armés opérant à l'ouest pour tuer les allogènes. En tout cas, les
éléments de l'ONUCI qui se sont rendus dans le village attaqué ont pu se rendre
constater que les habitations des burkinabè ont été toutes incendiées après
l'attaque. Ce qui confirme la thèse d'une chasse aux allogènes installés dans
l'ouest ivoirien. (...) Mais c'est eux qui disent aux autorités que nous les
rackettons, que nous leur arrachons des campements, des plantations et que nous
les traumatisons, alors que tout cela est faux » Ensuite, il a ajouté : »comme
c'est ainsi qu'ils veulent nous traiter, nous allons prendre des dispositions
pratiques », a menacé « le milliardaire du mont Péko ». A ses hommes, Ouérémi a
tenu ce langage de guerre : « tenez-vous prêts. S'ils veulent nous chasser, nous
allons réagir sans état d'âme. Si les Frci nous attaquent, nous frapperons fort
», a dit celui qui, au moyen des armes, s'est rendu « propriétaire » du Mont
Péko. (...)  





 





 





Les FRCI s'attaquent aux populations autochtones




 





Notre Voie -

« Un
jeune du nom de Papus, menuisier de son état et originaire de Blédy dans la
commune de Bloléquin était sur sa moto dans la ville, un jeune dioula a dit aux
FRCI que ce dernier a fait la guerre en 2010- 2011. C'est ainsi qu'ils l'ont
poursuivi, maîtrisé et battu à sang avant de l'envoyer dans leur camp militaire
»,


raconte un habitant de Bloléquin joint par téléphone samedi en fin de journée.





C'était peu après l'attaque de Petit Guiglo (canton Boo) à la frontière
ivoiro-libérienne par des individus armés non identifiés dans la nuit du
vendredi 22 à samedi 23 mars dernier à 4h du matin. Une attaque ayant fait au
moins 5 morts. Comme ce jeune du village de Blédy, plusieurs jeunes de la
localité, particulièrement de la ville de Bloléquin, ont été la cible hier des
FRCI. « Les FRCI prennent systématiquement les jeunes Guéré pendant leurs
rafles, sous prétexte qu'ils sont de mèche avec les assaillants de Petit Guiglo.
Ils les déportent dans leur camp et les battent, les torturent. Les heureux sont
relâchés moyennant une rançon financière de la part de leurs parents »
, ont
témoigné hier en fin d'après-midi, plusieurs habitants de Bloléquin, joints sur
place par téléphone.




La
population apeurée, a bien du mal à comprendre la logique des FRCI qui consiste
à rechercher des autochtones sur leur base.




 




 






Depuis son fief du Mont Péko. Amdou Ouérémi menace les Frci : « Si vous
attaquez, nous allons frapper fort »






 






Soir Info

– Frère d'armes, je vous demande de vous abstenir de toute action contre nous...Si
vous attaquez, nous allons frapper très fort ». Ces phrases, plus que des
menaces ouvertes, mais une déclaration de guerre, selon des sources dignes de
foi, sont de l'homme fort du Mont-Péko, Amadé Ouérémi, un ex-supplétif des
Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) qui veut retourner ses armes contre
celles-ci. Le jeudi 21 mars, il a battu le rappel de ses « chef de guerre » et
de nombreux soldats, disséminés dans les forêts classées du Mont-Péko et de
Gouin-Debé, dans le cadre de ce qui apparaît, clairement comme un « conseil de
guerre ». De ce fait, Amadè Ouérémi et ses hommes qui cntrôle le parc du Mont
Péko, n'ont pas du tout apprécié la sortie des populations de Gohouo le 10 mars
dernier lors de la visite du préfet dans cette localité. Le jeudi 21 mars, après
la rencontre entre le préfet et les populations, Amadé Ouérémi, en personne,
aurait convoqué tous ses hommes à une réunion dans son quartier général (Qg)
basé sur les hauteurs de ce parc national. (...)




 




 





Blé Guirao au Rdr: "arrêtez de nous intimider"




 





L'Inter -

Le
secrétaire général adjoint de l'union pour la démocratie et la paix en côte
d'ivoire





(Udpci), Jean Blé Guirao a invité, sans le nommer, le rassemblement des
républicains (Rdr) à la retenue. C'était au cours d'un point-presse qu'il a
animé le samedi 23 mars 2013 à Cocody. «Arrêtez de nous menacer et de nous
intimider car nous tous, nous sommes au RHDP pour l'application du programme du
président Ouattara et de la consolidation de son pouvoir
», a lancé celui qui
figure sur la liste du ministre Dagobert Banzio, tête de liste du parti
démocratique de côte d'ivoire (Pdci) pour les régionales dans le Guémon. «Tous,
du ministre Banzio qui a vu son village et sa résidence incendiés, sa résidence
détruite à Abidjan, autant que nous-mêmes (résidence incendiée et quatre parents
tués) où tous les autres frères et sœurs de la région, nous avons perdu beaucoup
pour ce pouvoir pour qu'on veuille nous présenter, à ce jour, comme des
anti-Ouattara
», a martelé le conférencier, qui dit refuser ''cet état de
fait et dénonce cette manière malsaine de faire la politique dans sa région. «Quant
aux commanditaires de cette propagande de campagne, nous leur recommandons de
trouver de vrais thèmes de campagne dans une région meurtrie qui n'en manque pas
au lieu de surfer sur les souffrances des populations qui savent ce que chacun a
fait pour elles
», a- t-il soutenu. Avant d'exhorter tous les fils et filles
de la région et tous ceux qui s'y intéressent, à contribuer à la réconciliation
et à la paix dans le Cavally et au respect strict des lois et règlements de la
côte d'ivoire. «Nous voulons des élections apaisées dans cette région qui a
déjà trop souffert pour aider le chef de l'Etat à nous aider à avoir le
développement
», a indiqué Blé Guirao. Par ailleurs, il s'est élevé contre la
présence de deux de leurs militants sur la liste du Rdr aux régionales.  [...]






 






 





Municipales à Port-Bouët : Le camp Emmou craint une fraude




 




Le
Mandat –

« Il
nous revient de manière récurrente, et avérée que Madame le maire sortant, maire
depuis trente trois (33) ans, se propose encore de loger les deux (2) CEI
locales préalablement logées lors des Présidentielles et des Législatives dans
les locaux loués chez des particuliers, dans des locaux gérés par la mairie.
Nous nous opposons vivement à cet état de fait», a dénoncé Fulbert Lokougnan,
responsable de la cellule scientifique du Mouvement des enfants de Port-Bouët
qui soutient Dr Emmou Ackah Georges Sylvestre, candidat aux Municipales dans la
commune. C'était le samedi 23 mars dernier à Port-Bouët lors d'une rencontre
avec les médias. Selon, M. Lokougnan, les commissions locales 1 et 2 de la CEI
seraient délocalisées respectivement au service technique de la mairie et au
centre polyvalent de Vridi. Deux locaux gérés par la mairie de Port-Bouët.
Pourquoi ce changement à 3 semaines des élections ? Nos sources révèlent que la
CEI n'aurait pas les moyens financiers pour payer le loyer. Info ou intox ? Nos
tentatives de joindre la CEI, hier, ont été vaines. Le Mouvement des enfants de
Port-Bouët trouve inadmissible que le maire sortant, Mme Hortense Aka-Anghui,
candidate, loge l'organe qui gère le scrutin auquel elle-même prendra part. «
Elle ne peut donc être juge et partie, car, il n'y a que deux candidats en lice
: Emmou Akah Georges Sylvestre et Mme Dadié épouse Aka Anghui »
, a réfuté M.
Lokougnan. A en croire, le conférencier, Dr Emmou Ackah Georges Sylvestre avait
été également victime de cette technologie électorale en 2000. « Mme
Henriette Diabaté en a fait les frais en 1995 et en 2000. Marcel Bilé, Kacou
Théodore, pour ne citer que ceux-là, en ont fait les frais »,
a-t-il argué.
«Ça suffit ! », a martelé Fulbert Lokougnan, s'opposant avec la dernière
énergie à ce projet suspect de relocalisation de la CEI. « C'est une
suspicion légitime »
, a-t-il rétorqué. Le Mouvement des enfants de
Port-Bouët a pris à témoin la CEI nationale, le gouvernement et l'ONUCI face aux
conséquences fâcheuses et non souhaitables d'un tel projet.






 






 






Élections municipales : De grosses inquiétudes à Adjamé





 






Le Quotidien d'Abidjan
– Adjamé va enregistrer le plus grand nombre de candidats jamais
atteint aux élections municipales dans la commune. A quelques jours de
l'ouverture de la campagne, des rumeurs de menaces de morts de certains
candidats sont récurrentes. Le Ministère de l'Intérieur doit veiller à la
sécurité des candidats s'il veut des élections, qui à défaut d'être
démocratiques et ouvertes à tous, soient pour le moins paisibles.




 




 





Togo : Des émissaires de Ouattara rassurent les réfugiés ivoiriens




 





L'Inter -

C'est
une forte délégation conduite par l'ambassadeur de côte d'ivoire au Ghana et au
Togo, SE Ehui Bernard, qui est allée à la rencontre des réfugiés ivoiriens de
Lomé et dans le camp d'Avépozo, le jeudi 21 mars dernier. Avec lui, le
conseiller spécial du président de la république, et directeur général de
l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (Addr),
Fidèle Sarassoro, et le jeune député à l'Assemblée nationale, Alphonse Soro. Il
y avait également les représentants du Haut commissariat aux réfugiés (Hcr) du
Togo et de la côte d'ivoire, ainsi que celui du ministre togolais de la sécurité
et la protection civile. Objectif, donner les assurances à ces réfugiés
ivoiriens qu'ils n'ont pas été oubliés par les autorités de leur pays.
L'ambassadeur Ehui Bernard a notamment informé les réfugiés que sur ordre du
président de la république, toutes les dispositions sont prises pour garantir
leur retour en sécurité et dans la dignité en côte d'ivoire. le directeur
général de l'Addr a, pour sa part, donné les détails techniques des dispositions
prises pour ce retour, qui concerne aussi bien les militaires, les étudiants,
les ex-miliciens que tous les autres ivoiriens présents dans le pays de Faure
Gnassingbé, depuis la crise postélectorale. Quant au député Alphonse Soro, il
dira être venu au nom du chef de l'état pour rassurer les jeunes à revenir
prendre leur place dans le processus de reconstruction du pays. «La guerre
qui nous a opposés est finie, désormais nous sommes des partenaires pour relever
les défis du pays et de notre génération. Les volontaires au retour sont lucides
et éclairés et non des traites comme le chantent des irréductibles, les
conditions que vous réclamiez à cor et à cris depuis sont désormais réunies et
la balle est dans votre camp
», a-t-il dit. «Le président Alassane
Ouattara, notre père à tous vous appelle, il vous réclame au pays, ne restez pas
ici dans la faim et la dèche, il y a à manger et à travailler au pays, venez
voir la Côte d'Ivoire qui fait désormais rêver. Je m'engage à parrainer tous les
jeunes volontaires au retour
», a-t-il ajouté. [...]




 




 




Pr
SéryBaily (président de la Commission heuristique de la Cdvr)


"
Nous cherchons les causes profondes de la crise"




 





Fraternité Matin -


Elargir le champ de ré- flexion, pour débusquer les causes profondes de la crise
qui secoue la Côte d'Ivoire depuis des décennies. C'est la mission de la
Commission heuristique telle que résumée par le Pr. Séry Bailly. Aussi, cette
préoccupation a-t-elle guidée cette commission spécialisée de la Cdvr dans
l'orientation de son travail. Lequel a été séquencé en trois étapes au dire de
son président. «Il faut élargir la réflexion et aboutir, si possible, à une
sorte de consensus sur les origines de la crise
», a indiqué Séry Bailly.
Dans un premier temps, il a été mis sur pied, sept sous-commissions, à l'effet
de réfléchir en interne sur les facteurs susceptibles d'avoir causé cette crise.
Ses sous-commissions ne se sont pas contentées d'un travail de portée uniquement
intellectuelle. Elles ont fait égale- ment des enquêtes de terrain pour
confronter leurs analyses au vécu des populations. Après quoi, elles ont produit
des rapports préliminaires dont la restitution a fait l'objet d'un séminaire
critique. Les sous-commissions ont, par la suite, enrichi leurs travaux de
critiques pour la rédaction des rapports définitifs. La deuxième étape qui
s'ouvre avec le séminaire des 26 et 27 mars veux élargir davantage le champ des
investigations. Elle consistera à rencontrer diverses organisations afin que
celles-ci donnent, à leur tour, leurs points de vue pour leur prise en compte.
Des personnes-ressources seront appelées également à dire des conférences sur
diverses thématiques. Il est même envisagé d'associer des hommes de média aux
travaux, afin que ceux-ci éclairent la Commission heuristique sur la meilleure
façon de communiquer sur sa mission. Le but de ce large tour d'horizon étant de
dégager, rappelle le Pr. Séry Bailly, un consensus sur les origines de la crise.
L'ultime étape sera la tenue d'un colloque, dirigé par une personnalité qui ne
sera pas membre de la Cdvr, et ceci pour bien montrer que le consensus recherché
n'est pas seulement celui de seule Commission, mais le diagnostic que les
Ivoiriens ont fait de la crise qui les divise depuis tant d'années. [...]




 




 





Mamadou Koulibaly formel : «Le foncier est la source des conflits en Côte
d'Ivoire»




 





Nord-Sud -

Les
problèmes agraires, selon Mamadou Koulibaly, expliquent en partie les combats
sanglants entre les communautés vivantes en Côte d'Ivoire. Lors du ''vendredi de
la Cerap'', une tribune d'échanges avec les étudiants, le professeur agrégé
d'économie a soutenu que la propriété privée relative à la terre n'existe pas.
Une situation qui pousse malheureusement bien des communautés, selon
lui,          à s'affronter pour garder «ce qu'elles appellent leur patrimoine».
«En Côte d'Ivoire, la propriété privée est inexistante. Cela fait que par
exemple, dans le Sud-ouest, à Tabou, les kroumen et les Lobis se battent pour un
lopin de terre. Le drame, c'est qu'aucun d'entre eux, ne possède véritablement
de titre foncier sur les terres qu'ils disent être leur bien. Pour ma part,
aujourd'hui le problème foncier est la source des conflits récurrents dans notre
pays. N'allons pas chercher ailleurs les causes des fréquents heurts entre les
populations », a-t-il expliqué, précisant que cette situation est plus ressentie
à l'Ouest et dans un degré moindre dans le sud-Ouest de la Côte d'Ivoire. Pour
lui donc, la réforme foncière est plus qu'une nécessité, si les autorités
veulent que les autochtones et allogènes se supportent et acceptent de vivre en
parfaite symbiose. « Dès le départ, si chacun sait qu'une telle chose est ma
propriété. Et que l'autre n'a pas le droit d'y toucher sans ma permission, il
n'y aura jamais de différends entre nous », a-t-il argué par la suite. [...]




 




 





Les chefs d'état-major de la CEDEAO se réunissent finalement à Yakro




 





L'Inter, Nord-Sud -

La réunion extraordinaire du comité des chefs d'état-major des pays membres de
la communauté économique des états de l'Afrique de l'ouest (CCEM), prévue pour
se tenir à Abidjan, aura finalement lieu à l'hôtel président de Yamoussoukro, la
capitale politique ivoirienne. Selon un communiqué du Bureau d'informations et
presse des armées (Bipa), la cérémonie d'ouverture de cette rencontre se fera ce
lundi 25 mars 2013 à 15 h.




 




 





Nkosazana Dlamini-Zuma est à Abidjan




 




Le
Mandat, Le Quotidien d'Abidjan -

La présidente de la Commission de l'Union africaine (UA), la Sud-Africaine
Nkosazana Dlamini-Zuma, est arrivée le samedi 23 mars à Abidjan pour participer,
aujourd'hui, à la 6ème réunion annuelle conjointe des ministres de l'Economie,
des Finances de l'Union Africaine et de la planification et du développement de
la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA). Cette rencontre
annuelle est placée sous le thème « l'industrialisation au service de
l'émergence de l'Afrique ». Initialement prévue le week-end dernier, l'audience
de Dlamini-Zuma avec le Chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara a été
reportée à, aujourd'hui, lundi 25 mars.