REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 14 JANVIER 2013

14 jan 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 14 JANVIER 2013








Le Procureurs Koffi Simplice et Fofana Ibrahim débarqués





 





Connectionivoirienne.net

(14/01/2013) - Selon nos informations, le procureur de la République de
Côte-d'Ivoire, Koffi Simplice et le procureur général Fofana Ibrahim ont
été relevés de leurs fonctions respectives. Le premier serait remplacé
par le juge Adou Richard Christophe, actuel procureur de la république
près le tribunal de première instance de Bouaké et ex adjoint à l'ancien
procureur de la république de Côte-d'Ivoire, Tchimou Raymond. Le second
cité Fofana Ibrahim, serait remplacé par le juge Ali Yéo, ancien
porte-parole et directeur de cabinet au ministère de la Justice.
Les
raisons à cette double décision de débarquements restent encore floues,
en attendant une communication officielle sur la question. Mais d'ores
et déjà, selon certaines indiscrétions, Koffi Simplice et Fofana Ibrahim
sont les nouvelles victimes de la guéguerre que se livrent Soro
Guillaume et Hamed Bakayoko pour la succession à Alassane Ouattara.
L'actuel garde des sceaux, ministre de la justice, Coulibaly Gnemena est
très souvent présenté comme proche de Soro, tandis que Koffi Simplice,
«compagnon Franc-maçon» demeure un proche de l'ex-premier ministre et
ex-garde des sceaux Ahoussou Kouadio, à son tour très lié à l'actuel
ministre de l'intérieur et de la sécurité Hamed Bakayoko.





 





 





Le parti de Gbagbo demande l'envoi de soldats ivoiriens
au Mali





 





Connectionivoirienne.net

(14/01/2013) - Relativement à l'envoi de troupes ivoiriennes au Mali
pour combattre le terrorisme : Le vendredi 11 janvier 2013, la Direction
du FPI a appris – par voie de presse – que l'armée française s'est
engagée résolument dans la défense de l'intégrité territoriale du Mali,
en mettant un coup d'arrêt à l'avancée vers le sud des islamistes et
djihadistes qui occupent depuis plus de six mois la moitié nord du
territoire de cet Etat frère.





Profondément attaché au caractère laïc, démocratique et à
la souveraineté des Etats africains, le Front Populaire Ivoirien – parti
démocratique par essence – ne saurait accepter la naissance d'un Etat
théocratique et terroriste aux frontières de la Côte d'Ivoire.





C'est pourquoi, le Front Populaire Ivoirien : approuve
pleinement toute initiative visant à freiner l'avancée des
djihadistes.
salut la décision courageuse du président français François
Hollande d'agir dans l'urgence, dans la mesure où il s'agit de lutter
contre le terrorisme et l'obscurantisme. Cependant, convaincu qu'il
appartient aux Africains de résoudre les problèmes qui se posent à
l'Afrique, le Front Populaire Ivoirien invite les organisations
régionale et sous régionale – que sont l'Union africaine (UA) et la
Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cedeao) – à se
mobiliser sans délai pour voler au secours de l'Etat frère menacé par
l'extrémisme.





En conséquence, le Front Populaire Ivoirien appuie
fermement la récente décision de la Cedeao – qui préconise « l'envoi
immédiat des troupes sur le terrain dans le cadre de la MISMA (Force
internationale de soutien au Mali)... » – et invite instamment le
président de cette organisation sous régionale, M. Alassane Ouattara à
fournir immédiatement des troupes pour aider l'armée malienne à
stabiliser la partie libre et à reconquérir la partie occupée.





Enfin, le Front Populaire Ivoirien apporte son soutien
plein et entier au peuple frère du Mali en cette période difficile et
lui demande de garder espoir. [...]





 





 





Guerre au Mali : Après Dioncounda, le Capitaine Sanogo
remercie la France, Licorne envoie des renforts





 





Koaci.com

(12/01/2013) - Après le président par intérim Dioncounda Traoré,
KOACI.COM apprend en exclusivité de plusieurs sources concordantes de
proches du Capitaine Amadou Aya Sanogo que ce dernier aurait également
remercié vendredi soir la France et François Hollande pour l'entrée en
guerre contre les islamistes aux côtés de l'armée malienne. Selon nos
informations, impossible à cette heure de confirmer si celles reçues
allant dans le sens d'un appel téléphonique, évoqué par plusieurs
sources, de Sanogo à Hollande, sont fondées. Aucune information
officielle à cette heure sur le rôle exact de Sanogo même si nos sources
affirment que le Capitaine est au front à Konna à la tête du
commandement de l'armée malienne. Rappelons que le Capitaine Amadou Aya
Sanogo a toujours milité en faveur d'une action contre les islamistes et
ce pour recouvrer l'intégrité territoriale du Mali.





 





Par ailleurs de sources en provenance de notre équipe à
Abidjan, la force française Licorne, stationnée dans la capitale
économique ivoirienne, aurait procédé à un envoi de renfort au Mali. Un
important dispositif aurait pris la route du nord, en direction du Mali
pour renforcer l'opération Serval. Selon nos informations, une trentaine
d'engins blindés seraient transportés par voie terrestre. Des sources de
confrères à Ndjamena au Tchad indiquent que des renforts français, dont
des légionnaires, initialement basés dans la capitale du pays d'Idriss
Déby, seraient également en direction du Mali. Ils auraient quitté la
base d'Ndjamena depuis 15h gmt apprend t'on de nos sources sur place.





 





 





Guerre au Mali : La France frappe à Gao et fait reculer
les islamistes





 





Koaci.com

(13/01/2013) - De sources jointes sur place, KOACI.COM apprend que des
avions français ont attaqué les positions islamistes dans la cité de Gao
(nord mali) ce dimanche après midi. Les frappes ont causé, selon les
premiers témoignages, d'importants dégâts dans les rangs d'Ansar Dine et
du Mujao. Des pick up sont détruits, de nombreux corps de djihadistes
explosés sur des positions anti aériennes également détruites.





 





Des témoins affirment que des combattants islamistes ont
fuit la ville en direction du nord à l'aide de pick up, certains autres
se seraient même enfuit à pied. L'armée française a également bombardé
des cibles logistiques islamistes initialement localisées dans les
régions de Kidal et Léré. Des sources sécuritaires ont par ailleurs
révélé à KOACI.COM ce samedi soir, qu'un ravitaillement islamiste
s'opérerait à la frontière algérienne à hauteur de la localité de Bordj
Mokhtar (extrême sud de l'Algérie). Selon les informations reçues des
mouvements ont été observés dans cette région du sud de l'Algérie qui
fait frontière avec le Mali. D'autres évoquent des tentatives de
repliements tactiques de djihadistes à l'est en direction de la
Mauritanie.





 





Par ailleurs, tout indique à cette heure qu'une opération
de frappe aérienne se prépare sur Tombouctou, l'autre ville clé du nord
occupée par les islamistes depuis la chute du régime d'ATT en mars
dernier. Grâce aux opérations militaires françaises, l'armée malienne à
quant à elle, au sol, progressé depuis samedi. Les militaires sont,
selon nos sources, en direction de Gao et Tombouctou.





 





Rappelons que la France a courageusement pris la
décision, sous mandat de l'Onu, de répondre à l'aide du Mali en rentrant
officiellement en guerre au côté de l'armée de ce dernier depuis
vendredi. L'objectif de l'opération Serval, qui compte désormais près de
550 soldats, réitéré ce samedi soir par le président Hollande est
d'éradiquer les mouvements islamistes et recouvrer l'intégrité
territoriale du pays.  [...]





 





 





Mali : un sommet extraordinaire de la Cedeao aura lieu
samedi à Abidjan





 





Le Point.fr

(14/01/2013) - La Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest
envisage de former une force d'intervention contre les islamistes
occupant le nord du Mali. Un sommet extraordinaire de la Communauté
économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), qui doivent former
une force d'intervention contre les islamistes occupant le nord du Mali,
aura lieu samedi prochain à Abidjan, a indiqué un porte-parole dimanche
à Lagos. Ce sommet était initialement prévu le mercredi 16 janvier. Il
intervient alors que les premiers renforts promis par des pays
ouest-africains étaient attendus dimanche au Mali pour se joindre aux
forces maliennes. Ces dernières, avec le soutien aérien de la France,
ont repoussé depuis vendredi l'avancée des combattants islamistes vers
le sud.





"C'est un sommet extraordinaire. Il sera uniquement
consacré au Mali", a déclaré Sunny Ugoh, porte-parole de la Cedeao, une
organisation de 15 pays. Les chefs d'état-major de la région doivent
aussi se réunir dans les prochains jours, mais le porte-parole n'avait
pas de précision à ce sujet. Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté en
décembre une résolution créant une force africaine de 3 300 hommes pour
aider le Mali à reprendre le Nord aux groupes islamistes.





Des militaires africains déjà sur place





Le Nigeria, principale puissance militaire au sein de la
Cedeao, doit dépêcher 600 hommes au Mali, soit le contingent africain le
plus important. Le Burkina Faso, le Niger et le Sénégal se sont
également engagés à participer à la force africaine en envoyant chacun
500 hommes. Les groupes islamistes ont envahi le nord du Mali, un
territoire grand comme la France, au lendemain du coup d'État du 22 mars
de l'année dernière qui avait renversé le président malien
démocratiquement élu Amadou Toumani Touré. Des personnels militaires des
pays d'Afrique de l'Ouest sont d'ores et déjà arrivés au Mali, notamment
une équipe de l'armée de l'Air du Nigeria ainsi que le commandant de la
future force africaine, le général Shesu Usman Abdulkadir.





"L'objectif est de reprendre le Nord" (Cedeao)





Le Burkina Faso, le Niger et le Sénégal se sont engagés à
participer à la force africaine en envoyant chacun 500 hommes en soutien
aux quelque 5 000 soldats maliens pour reconquérir le nord du Mali.
"L'objectif est de reprendre le Nord et de repousser" les groupes
islamistes, a encore dit le porte-parole, précisant que cette opération
ne visait pas seulement le Mali. [...]