REVUE DE PRESSE DU LUNDI 14 JANVIER 2013

14 jan 2013

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 14 JANVIER 2013








Sensibilisation à la réconciliation et à la cohésion
sociale / Lakota se prépare à accueillir les journées de l'ONUCI





 





Le Jour plus / AIP -

La ville de Lakota se prépare activement à accueillir l'Opération des
Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), du 15 au 18 janvier, dans le
cadre des traditionnelles journées d'échanges avec les populations
initiée à travers toute la Côte d'Ivoire pour contribuer à la
sensibilisation à la réconciliation et à la cohésion sociale.





 





Selon les conclusions d'une réunion tenue mercredi par
tous les acteurs impliquées dans l'organisation "des journées de
l'ONUCI" dans la cité du Djiboua, "les préparatifs avancent bien". Les
rapports des commissions mises sur pied indiquent qu'à l'issue de
plusieurs campagnes de sensibilisation, l'on note un certain engouement
au niveau de l'ensemble des couches socioprofessionnelles qui sont la
cible de ces journées.





 





Initiées pour contribuer à la sortie de crise en Côte
d'Ivoire, les journées de l'ONUCI se veulent une plate-forme d'échanges
entre les populations des localités visitées autour des thèmes de paix
et de réconciliation. Les journées de Lakota se tiennent sur le thème
"les populations de Lakota vivent la réconciliation nationale et
tournent le regard vers le développement". Au programme de ces journées,
des travaux en ateliers et des activités sportives et culturelles. Au
terme de ces journées, l'ONUCI réalisera par ailleurs un projet à impact
rapide (QIP) en faveur des populations locales, annonce-t-on.





 





 





Bouaflé : 443 ex-combattants réinsérés





 





Nord-Sud –


La première opération de l'Autorité pour le désarmement,
la démobilisation et la réinsertion des ex-combattants (Addr) aura donné
de bons résultats. 443 ex-combattants viennent d'achever une formation
militaire et théorique qui les rend aptes à intégrer le corps des gardes
pénitentiaires. Au cours d'une visite sur le site de la formation à
l'École des faunes et aires protégées (Efap) de Bouaflé, hier, le
directeur de l'Addr, Fidèle Sarasoro a appelé les futurs gardes
pénitentiaires à faire confiance à sa structure qui n'entend pas faillir
à sa mission. « A Bouaké, Korhogo et ailleurs, certains de vos collègues
ont des hésitations. On entend dire que les autres programmes sont venus
faire des promesses sans rien faire. Mais dans votre cas, après cette
brillante formation, soyez assurés que vous serez des fonctionnaires »,
a-t-il promis aux ex-combattants (...). L'ONUCI a pris part à cette
formation. Rappelons que l'Addr est l'unique organe chargé d'assurer
l'orientation générale, la coordination, la supervision et l'exécution
des actions de désarmement, de démobilisation et de réintégration
socio-économique des ex-combattants.





 





 





Parquet d'Abidjan : Le procureur de la République et le
procureur général débarqués





 





Le Démocrate, Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil,
L'Inter, Soir Info, Le Nouveau Courrier, Le Temps, LG Infos, Nord-Sud,
Le Patriote, Notre Voie -

Le procureur de la République, Koffi Simplice et le procureur général
d'Abidjan, Fofana Ibrahim, ont été relevés de leurs fonctions
respectives. La succession du premier serait assurée par le juge Adou
Richard Christophe, l'actuel procureur de la République près le tribunal
de première instance de Bouaké et ex adjoint à l'ancien procureur de la
République, Tchimou Raymond. Quant au second, Fofana Ibrahim, il serait
remplacé par le juge Ali Yéo, ancien porte-parole et directeur de
cabinet au ministère de la Justice. A en croire une source proche du
Parquet, cette double décision serait liée au drame de la St Sylvestre.
En effet, il est en effet reproché au procureur Koffi Simplice, de
ralentir les procédures d'enquêtes devant permettre la manifestation de
la vérité sur cette catastrophe. Dans certaines instances du pourvoir,
on juge que le procureur de la République et le procureur général,
couvrent certaines personnalités dont la responsabilité serait engagée
dans l'aggravation de ce drame. Toujours selon notre interlocuteur,
d'autres têtes tomberont les tout prochains jours à la suite des deux
procureurs, notamment celles du préfet de police et de certains proches
de Mambé Beugré, le gouverneur du District d'Abidjan, coorganisateur de
la fête de la « Lumière d'Abidjan », à l'origine de ce triste souvenir.





 





 





Justice ivoirienne : Les dessous du limogeage du
procureur de la République





 





L'Expression -

L'information est tombée hier, en début d'après-midi. Simplice Koffi
Kouadio et Fofana Ibrahim respectivement procureur de la République et
procureur général près le tribunal de première instance du Plateau ont
été relevés de leur fonction. Comme une trainée de poudre, cette
décision, qui aurait été prise la veille, a fait le tour de toutes les
chancelleries et faisait le buzz sur les réseaux sociaux. Le procureur
Simplice Koffi a été remplacé par le juge Adou Richard Christophe,
procureur de la République près le tribunal de première instance de
Bouaké et ex-adjoint à l'ancien procureur de la République, Tchimou
Raymond. Le magistrat hors-hiérarchie Ali Yéo, ancien porte-parole et
directeur de cabinet au ministère de la Justice, prend la place du
procureur général, Fofana Ibrahim. Mais pourquoi la tutelle s'est-elle
séparée de ces pions clés de la justice ivoirienne ? Sur la question,
les langues se délient difficilement. Tous les collaborateurs du
ministre Coulibaly Gnéneman avec qui nous avons échangé hier, n'ont pas
voulu se prononcer sur le sujet. Sur le plateau du JT de 20H, le
communiqué lu parle simplement d'une mesure administrative. Mais selon
certains magistrats qui ont requis l'anonymat, ce débarquement serait
lié au récent drame du Plateau dans lequel le procureur de la République
a tenu des propos qui contredisaient la version du gouvernement. Vrai ou
faux ? Les jours et heures qui suivent nous situeront sur la question.





 





 





Attaque avortée d'Agban : Voici ceux qui ont soutenu les
assaillants





 





L'Expression -

La zone de Dabou a longtemps été considérée comme la bonne cachette des
assaillants, le ministre en charge de la Défense y a fait une tournée
pour sensibiliser les populations à la paix. L'attaque du camp d'Agban
livre petit à petit ses secrets. Après sa tournée de la semaine dernière
à Adzopé, Akoupé et Affery, le ministre Paul Koffi Koffi, auprès du
président de la République chargé de la Défense, s'est rendu hier à
Dabou, Sikensi et Tiassalé. Dans cette zone, il s'est entretenu avec les
populations sur les questions de sécurité de la région. A l'étape de
Dabou, le ministre a fait une révélation de taille. Paul Koffi Koffi a
informé les populations du Leboutou que les assaillants, à la base de
l'attaque du camp d'Agban, étaient de connivence avec des jeunes qui
s'entrainent au maniement des armes dans les forêts et plantations de
Dabou qui abritent également des caches d'armes. Selon lui, ces jeunes
tapis dans les forêts du Leboutou n'attendaient que le déclanchement des
hostilités pour venir en appui aux assaillants du camp d'Agban. «
Lorsque le coup a foiré, ces jeunes gens qui attendaient impatiemment
d'être saisis se sont évanouis dans la nature et dans les villages
environnants », a-t-il situé. Occasion pour Paul Koffi Koffi d'inviter
les populations à la coopération en vue d'éradiquer l'insécurité dans
ces villes visitées qui servent encore de lieu de refuge à ceux qui
veulent renverser l'ordre établi. « Beaucoup de jeunes qu'on prend sur
le théâtre des opérations sont entrainés dans vos forêts et ceux qui ont
été pris à Agban l'ont reconnu, évoquant par moments l'implication de
pasteurs », a déclaré Paul Koffi Koffi à Dabou. Mais également à Lopou,
devant les autorités administratives, les élus et les chefs
traditionnels de Dabou. Information confirmée par le commandent
supérieur de la gendarmerie. Avant que le ministre ne lance un
avertissement aux populations : « Nous ne voulons pas prendre des
décisions contre Dabou. Mais, c'est à vous de dissuader vos enfants qui
ont mieux à faire que de s'attaquer à la République », a appelé le
ministre en charge de la Défense.





 





 





Attaques répétées : La chefferie d'Agboville propose un
nouveau pacte aux Frci





 





L'Inter, Fraternité Matin -

La chefferie d'Agboville veut asseoir de nouveaux rapports avec les
Forces républicaines de Côte d'ivoire (FRCI). Après le pacte proposé par
le ministre de l'intérieur et de la sécurité, hamed Bakayoko, au nom de
la République de Côte d'ivoire au département d'agboville, le 14
décembre 2012 dans ladite ville, c'était au tour de la chefferie du
département de proposer un pacte avec l'armée, le vendredi 11 janvier
2013, à l'occasion d'une cérémonie de présentation de vœux au préfet de
région, Bako Digbé Anatole Privat. «Nous sommes prêts à apporter
toute notre collaboration à l'armée
», a assuré Ohouochi (chef en
langue abbey) Edi N'Besso Louis, président du conseil départemental des
chefs de village d'Agboville, dans son intervention. Il a souhaité en
retour, que l'armée cesse d'avoir une attitude de «méfiance»
vis-à-vis de la chefferie et ne laisse plus prospérer cette «suspicion
permanente
» qui crée des dérapages au quotidien. Edi N'Besso Louis
s'est dit prêt dans ce nouveau pacte, à faciliter la collaboration de la
jeunesse et des administrés avec l'armée ivoirienne aussi bien en ville
que dans les villages. Il a pris cet engagement au nom de ses pairs et
sous le regard du chef de l'administration. «Nous réaffirmons notre
disponibilité devant vous
», a assuré le chef des chefs abbey.
Réagissant à cette prise de position, le préfet de région a affirmé que
ni lui ni le gouvernement n'avaient de doute sur la sincérité de la
chefferie.





Il a demandé aux gardiens des us et coutumes d'Agboville
d'agir avec toute l'autorité et la vigilance nécessaires pour faire
barrage à toutes formes de déstabilisation. Bako Privat s'est, par
ailleurs, offusqué de l'attitude des personnes qui agissent dans l'ombre
contre l'autorité des chefs de village. «On veut toujours vous
opposer au régime en place
», a-t-il déploré, parlant de mains
occultes qui refusent de voir la chefferie se réconcilier avec le
pouvoir. Le préfet d'Agboville a enfin encouragé la chefferie à aider
l'administration militaire et civile à démasquer tous ceux qui agissent
contre la République et qui exhortent la jeunesse à s'offrir en «holocauste»
aux FRCi.





 





 





Situation sécuritaire / Mamadou Koulibaly (Pdt Lider):
«Les Frci font leur propre justice»





 





Soir Info, Le Nouveau Courrier -

«Les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) font leur propre
justice », a accusé Mamadou Koulibaly, président de Liberté et
démocratie pour la République (Lider), dans une déclaration rendue
publique hier, 13 janvier 2013 sous le titre : « Côte d'Ivoire :
L'Etat-criminel sous contrôle des Frci ». Aussi, a-t-il fait remarquer
que le président de la République, après avoir simulé diverses
tentatives, s'est nommé lui-même ministre de la Défense, en plus d'être
déjà chef suprême des armées et président du Conseil supérieur de la
défense. « Il a de plus créé le Conseil supérieur de la sécurité dont il
est aussi le président. Dans la nouvelle armée, fille de la victoire des
Forces armées des forces nouvelles (Fafn), récemment renommées Frci, la
sélection ethnique est devenue la norme organisationnelle. La chaîne de
commandement est rompue et la confiance est brisée entre l'armée
ancienne, les Forces de défense et de sécurité (Fds), et la nouvelle,
les Frci. Une superposition de grades et de structures parallèles non
intégrées rend toute autorité peu fonctionnelle. Tout cela pour quel
résultat? », a interrogé l'ancien président du parlement ivoirien. De
sévères critiques que le président de Lider a formées à l'en- contre
d'une « armée de défenseurs-bourreaux ». « Les Frci répriment en douce
et très loin des regards témoins. Les populations victimes de ces
représailles n'osent pas témoigner de peur de se faire enlever et
réprimer encore plus. Ce sont les Frci qui sont maintenant devenues les
forces de répression, abandonnant leur rôle de défense du territoire
national. Elles peuvent agir ainsi sans avoir reçu d'instructions,
simplement parce qu'elles ont décidé de le faire, convaincues qu'aucune
sanction ne leur sera appliquée. En effet, l'impunité reste la règle, ce
qui fait perdre la notion du bien et du mal, du juste et de l'injuste »,
a-t-il enfoncé. Le président Koulibaly a encore accusé l'armée nationale
de voler la population, de la battre, de l'humilier, de la tuer. « Et le
commandant en chef des armées ne dit rien et ne fait rien, lui qui
prétend être le président de tous les Ivoiriens. [...]





 





 





Gendarmerie nationale : Profond malaise dans cette force
d'élite





 





Le Nouveau Courrier –

Le 11 novembre 2011 dans une lettre ouverte au chef de l'Etat, un groupe
d'officiers tirait déjà la sonnette d'alarme sur ce qui se tramait
contre cette force d'élite qu'est la gendarmerie nationale. «En effet,
que vaut une Gendarmerie où règne la Politique partisane, l'injustice –
la délation – la méfiance – les frustrations – l'humiliation – la
dictature de la hiérarchie – les décisions contraires aux règlements.
Que deviendra une Gendarmerie où l'esprit de fraternité – de solidarité
et de corps n'existe pas. Nous avons peur pour l'avenir de notre
Gendarmerie nationale, creuset de la Nation Ivoirienne depuis notre
Indépendance», relevait un groupe d'officiers de la Gendarmerie
nationale dans leur cri de cœur adressé à Ouattara en novembre 2011. Ces
derniers ne croyaient pas si bien faire. Puisque depuis plusieurs
semaines, la Gendarmerie nationale vit un profond malaise. Plusieurs
sous-officiers et officiers ont été mis arbitrairement mis aux arrêts
pour la plupart, suite à la vraie-fausse tentative d'attaque du camp
Agban, le 24 décembre dernier.





Et depuis lors, il est de plus en plus question du
«désarmement» de la Gendarmerie nationale. En tout cas, il s'agit pour
l'heure de lui retirer son armement lourd. Selon les informations en
notre possession, les chars et autres armements lourds du Groupement
d'escadron blindé (GEB), l'ex-unité d'élite commandée par le Cdt Abehi
et la plus puissante des forces ivoiriennes, basé au Camp Agban, affecté
désormais au Groupement pour la sécurité du président de la République
(GSPR). Selon la même source, il est désormais de plus en plus question
de «dépouiller» aussi une autre unité d'élite de la Gendarmerie qui
n'est autre que l'Unité d'intervention de la Gendarmerie nationale
(UIGN). Cette politique, à en croire nos informations, vise à réduire la
gendarmerie nationale – à défaut de la dissoudre – à sa simple
expression comme l'actuelle police nationale. Pendant ce temps, le
régime va favoriser la montée en puissance, de la Force spéciale créée
par Ouattara et du GSPR. Ce «dépouillement» progressif de la Gendarmerie
laisse place à une grogne de plus en plus perceptible au sein de cette
force d'élite, surtout avec les arrestations arbitraires au sein de la
Gendarmerie.





C'est dans cette atmosphère que la nouvelle du très
probable limogeage du commandant supérieur de la Gendarmerie, le Général
Gervais Kouassi, fait son chemin. Même si cela tarde à prendre forme.
Selon une source militaire, le Général Gervais Kouassi pourrait laisser
sa place dans les tout prochains jours à son adjoint, le Colonel Vako
Bamba. Pressenti à le seconder dans ses nouvelles fonctions de
commandant supérieur, au cas où l'information est officialisée, le
Lieutenant-colonel Alexandre Apalo Touré, actuel Commandant de l'Ecole
de Gendarmerie de Cocody.





 





 





Municipales et Régionales du 24 février 2013 : 2 à 3
semaines de report.





 





Le Mandat -

Sine die. A en croire des sources concordantes, les élections couplées
municipales et régionales n'auront plus lieu à l'échéance du dimanche 24
février 2013. Puisque, le délai de rigueur fixé au jeudi 10 janvier,
dernier, par la Commission électorale indépendante (CEI) pour recevoir
les candidatures n'aurait pas été respecté par les partis politiques
notamment le PDCI-RDA, le RDR, le MFA et bien d'autres formations
politiques. A cette date, «nous n'avons reçu que 49 dossiers de
candidature sur 197 pour les Municipales et aucun dossier pour les
Régionales »
, avait indiqué Inza Diomandé, porte-parole de la CEI.
Confrontée à ce non respect du délai, la CEI s'est remise au
gouvernement. Le porte-parole de l'Institution en charge des élections a
indiqué que la CEI est en pourparlers avec le gouvernement pour régler
cet imbroglio. Selon des indiscrétions, la nouvelle date des élections
couplées régionales et municipales sera connue cette semaine. « Il
aura un décalage de deux à trois semaines des élections locales. Nous
espérons que ces élections pourront se tenir certainement le 17 mars
2013 »
, a confié une source proche du gouvernement ivoirien, hier,
dimanche 13 janvier 2013 au téléphone. Ce report de la date a pour
objectif de respecter les 45 jours qui séparent l'enregistrement des
candidatures et la tenue des élections.





 





 





La Cpi annonce de nouveaux mandats d'arrêt





 





Soir Info -

La Cour pénale internationale va émettre d'autres « mandats d'arrêt » à
l'encontre de personnalités en Côte d'Ivoire, soupçonnées de crimes
contre l'humanité dans la crise post-électorale de 2010-11, selon son
porte-parole Fadi El Abdallaf. M. Fadi a accordé une interview exclusive
à l'agence de presse Alerte info. Il indique que la Cpi attend toujours
la réponse de la Côte d'Ivoire quant à la demande de transfèrement de
Simone Gbagbo.





 





 





Communication / Affoussiata  Bamba aux journalistes
étrangers : ''Accompagnez la Côte d'Ivoire dans la recherche de la paix'





 





Le Mandat, LG Infos -

Les journalistes de la presse internationale résidant en Côte d'Ivoire
ont été reçus le vendredi 11 janvier, dernier par la ministre de la
Communication dans ses locaux sis au Plateau. Ce sont entre autres, les
journalistes de la BBC, RFI, France 24, Vox Africa. Regroupés en
association, la ministre a souhaité que ce regroupement corporatiste
soit l'interface entre les autorités ivoiriennes et ses membres.
Egalement, Affoussiata Bamba a responsabilisé les journalistes
internationaux à s'engager résolument pour la paix. ''Je voudrais
vous demander d'accompagner la Côte d'Ivoire dans ses efforts de
recherche de la paix, de réconciliation nationale et cohésion sociale''
,
a-t-elle souhaité. Par ailleurs, les journalistes de la presse étrangère
au nom de leur présidente, Valérie Boni, s'est féli- citée de cette
rencontre et a relevé quelques inquiétudes. '' Nous souhaitons avoir
des accréditations aux différentes manifestations, des cartes de
journalistes plus adaptées, et surtout un numéro vert en cas de
nécessité'',
a-t-elle signifié entre-autres.





 





 





Le Fpi pour l'envoi de troupes ivoiriennes au Mali





 





Fraternité Matin, L'Inter, Soir Info, Le Nouveau
Courrier, Le Temps, LG Infos, Le Patriote, Le Quotidien d'Abidjan, Notre
Voie -

Le Front populaire ivoirien, l'ancien parti au pouvoir, demande
au Président de la République, SE. Alassane Ouattara, de fournir des
troupes pour aider l'armée malienne. C'est ce qui ressort d'un
communiqué diffusé hier après-midi. Celui-ci indique que ce parti
''appuie fermement la récente décision de la Communauté économique des
Etats de l'Afrique de l'ouest (Cedeao) qui préconise l'envoi immédiat de
troupes sur le terrain, dans le cadre de la Misma (force internationale
de soutien au Mali).''
Selon Richard Kodjo, secrétaire général par
intérim, signataire de cette note, le Fpi est ''profondément attaché
au caractère laïc, démocratique et à la souveraineté des Etats
africains''.
C'est pourquoi, dit-il, son parti approuve ''
pleinement toute initiative visant à freiner l'avancée des djihadistes.
Salue la décision courageuse du Président français, François Hollande,
d'agir dans l'urgence, dans la mesure où il s'agit de lutter contre le
terrorisme et l'obscurantisme.''
Levendredi11 janvier, le Président
de la République de France a lancé l'opération ''Serval (petit félin
du désert')
pour libérer le nord du Mali. Cette contre-offensive a
permis de récupérer la ville de Konna (700 km de Bamako, la capitale),
tombée dans l'escarcelle des terroristes et autres djihadistes, le jeudi
10 janvier. Aujourd'hui, les troupes alliées poursuivent leur marche.
Les villes de Gao et Tombouctou, occupées par les terroristes, ont été
bombardées par des avions français. Un sommet extraordinaire de la
Cedeao est prévu le 19 janvier, à Abidjan. L'organisation sous régionale
doit former une force d'intervention contre les islamistes occupant le
nord du Mali. L'Organisation des Nations unies a, dans une résolution,
approuvé la création d'une unité de 3300 soldats ouest-africains, avec
un soutien logistique occidental. Plusieurs pays ont annoncé leur
participation à cette force.





 





 





Mali / Opération ''Serval'' Les forces françaises ont
bombardé les djihadistes à Gao hier





 





L'Intelligent d'Abidjan -

L'opération Serval pour la restauration de l'intégrité territoriale du
Mali se poursuit. Hier dimanche 13 janvier 2013, 12 avions de combat
français ont bombardé des bases des djihadistes près de Gao pour la
troisième journée de l'opération serval. Ces avions ont détruit les
dispositifs militaires des djihadistes. Un habitant de Gao a fait savoir
sur Rfi que les raids français ont détruit tous les dépôts d'armes des
djihadistes qui ont perdu beaucoup d'hommes dans leurs rangs. Pendant ce
temps, des officiers supérieurs de la Cedeao se sont réunis hier, à
Bamako pour finaliser l'intervention des troupes africaines au Mali aux
côtés des soldats maliens et des forces françaises. Le Sénégal, le Bénin
et le Togo doivent chacun fournir 500 hommes qui seront placés sous le
commandement du Nigeria qui doit déployer 600 hommes au Mali. Les
rebelles avaient pris la localité de Konna situé au centre du Mali.





 





Ils ont été repoussés par les troupes françaises. C'est
depuis le samedi 12 janvier que l'armée française est entrée en action
au Mali en provenance de la Côte d'Ivoire de bases françaises en Afrique
et même de France. «Mes souhaits, quant à la mission assignée, c'est de
la réussir le plus rapidement possible, dans les meilleures conditions
possibles, avec toujours le souci de la sécurité des personnes – que ce
soit de la population malienne, de mes hommes ou de l'armée malienne»,
avait indiqué le commandant du détachement français au Mali, colonel
Paul Gèze, sur la télévision malienne. Selon des securocrates du
pouvoir, même si la demande d'envoi est d'usage international et vise à
rassurer des militants pouvant juger suspect un soutien public à une
intervention armée de la France en Afrique , le parti de l'ex-Président
ivoirien veut en réalité distraire les autorités et les inciter, par
l'envoi des troupes ivoiriennes au Mali à baisser la garde, pour céder
le terrain aux assaillants qui pourraient profiter du manque de
concentration et de la mobilisation sur le Mali pour attaquer.