Guillaume Soro élu président de l'Assemblée nationale ivoirienne

 

Le
Monde.fr, AFP -

L`ex-Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a été élu lundi à Yamoussoukro
(centre), sans surprise et à l`unanimité, nouveau président de l`Assemblée
nationale, une première depuis dix ans en Côte d`Ivoire. M. Guillaume Soro, élu
de la circonscription de Ferkéssédougou (nord), était le seul candidat en lice.
Un remaniement ministériel est prévu dans les prochains jours, après la
démission jeudi de M. Soro et de son gouvernement intervenu trois mois après les
législatives de fin 2011. (...). Selon un communiqué de la Commission électorale
indépendante (CEI) proclamant les résultats définitifs, le Rassemblement des
républicains (RDR) de M. Ouattara a obtenu 138 des 253 sièges, soit 54,54%. (...)
Le nouveau président de l`Assemblée nationale est le deuxième personnage de
l`Etat et dauphin constitutionnel.

 

Ivory Coast's
Soro elected head of parliament

 

Source: Reuters
World Service Date: March 12, 2012

ABIDJAN, March
12 (Reuters) -
Ivory Coast's ex-rebel chief Guillaume Soro was elected head of the West African
state's new parliament on Monday, four days after resigning as prime minister.
The move will allow Soro to retain a high profile in Ivorian politics while
letting President Alassane Ouattara keep a campaign promise of naming a prime
minister from the PDCI party of Henri Konan Bedie, which backed him in the 2010
elections.

Soro was the
only candidate nominated for the job, regarded as Ivory Coast's second most
powerful behind that of president, giving him significant influence on the shape
of bills to be signed into law. Ouattara is expected to name his new prime
minister and government shortly, one of the last steps in returning the country
to normalcy after a post-election civil war last year that killed 3,000 people.

Soro, 39, had
held the position of prime minister for five years, initially under a unity
government headed by ousted leader
Laurent Gbagbo.
He had previously led rebel fighters from Ivory Coast's north, the group that
ultimately toppled Gbagbo last April with U.N. and French backing. Soro won the
legislative vote in the capital Yamoussoukro with 236 out of 249 votes.

(Reporting by
Loucoumane Coulibaly; Writing by Richard Valdmanis; Editing by Karolina Tagaris)

RWviaNewsEdge

 

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Côte
d'Ivoire: élection attendue de Guillaume Soro à la présidence du Parlement

 

Pressafrik.com/ RFI
online -
L'élection de Guillaume Soro à la présidence de l'Assemblée
nationale devrait être une formalité. L'ex-chef rebelle ne veut pas seulement
être porté à la tête du Parlement par la majorité de ses pairs, il vise un
véritable plébiscite. Arrivé à Yamoussouro dès vendredi, Guillaume Soro a été
reçu par l'ancien chef de l'Etat Henri Konan Bédié, pour s'assurer du vote en sa
faveur des députés du PDCI, le principal parti allié du RDR. Il s'est aussi
entretenu avec la haute direction du RDR. Une façon de s'assurer que tous les
députés du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie ont accepté
l'idée de l'arrivée au perchoir d'un élu fraichement admis par un membre de la
famille houphouétiste et qui n'a pas encore 40 ans, ce que la Constitution
ivoirienne interdit. Guillame Soro soufflera ses quarante bougies début mai,
d'ici deux mois... Mais pour faire passer la pilule et éviter toute grogne, le
chef de l'Etat, Alassane Ouattara, a dû prendre une décision qui précise que les
conditions appliquées lors de la présidentielle de 2010, ayant permis à Henri
Konan Bédié de se présenter alors qu'il avait dépassé l'âge maximum prévu par la
Constitution, étaient applicables pour l'élection du président de l'Assemblée
nationale, seulement pour le début de cette législature. Ce qui permet donc à
Guillaume Soro, qui n'a pas encore atteint l'âge minimum prévu par le texte
fondamental, de briguer la présidence de l'Assemblée nationale. Il a commencé à
s'y préparer dès le mois de décembre, avec l'accord d'Alassane Ouattara.

 

Soro
sans obstacle pour la présidence de l'assemblée nationale?

 

Koaci.com -
Même s'il n'a pas encore 40 ans, Guillaume Soro apparait plus que jamais soutenu
par Bédié et Ouattara dans le marigot politique ivoirien.

Ca ne sera pas une surprise pour les observateurs de la scène
politique ivoirienne, Guillaume Soro file tout droit et sans obstacle vers ma
présidence de l'Assemblée Nationale. En effet à l'en croire nos différentes
sources toutes tendances confondues qui se sont livrées à KOACI depuis ce jeudi,
le fraichement député RDR de Ferkessedougou sera, à moins d'un scénario de
dernière minute, sacré dauphin constitutionnel d'Alassane Ouattara ce lundi à
Yamoussoukro lors du vote des députés rassemblés en session extraordinaire dans
la capitale ivoirienne pour élire les président et vice président de la nouvelle
assemblée nationale. Certains auraient pensé à d'éventuels obstacles dans cette
ascension vers le sommet constitutionnel ivoirien, en l'occurrence une
opposition, il n'en serait rien, Soro irait, grâce à l'onction d'Henri Konan
Bédié, tout droit vers un véritable plébiscite. C'est en substance le message
que relaient les proches de Soro, transformés pour l'occasion en VRP de campagne
auprès des députés, Bédié, Ado et le RHDP ont donné le mot d'ordre, Soro
président de l'Assemblée nationale. Cette information nous a été confirmée entre
ce vendredi et ce samedi matin par quatre députés dont un du RDR, deux du PDCI
et un indépendant. Notons dans le cas du dernier, l'indépendant, qui gagnera
Yamoussoukro ce dimanche, nombreux sont ceux qui espèrent une "récompense" du
généreux Guillaume Soro. Tout indique selon nos informations à cette heure que
des enveloppes seront discrètement distribuées à l'hôtel président le lundi
prochain. Compensation bienvenue dans un contexte de vache maigre même pour les
élus. Tout indique aussi pour finir que le premier ministre, Ahoussou en toute
vraisemblance, sera annoncé une fois seulement Soro élu à la présidence de
l'Assemblée Nationale. Au delà de la question de l'âge légal constitutionnel
minimum de 40 ans qui fait débat chez les détracteurs de l'ancien secrétaire
général des forces nouvelles pour ce poste, Soro ne les aura qu'en mai de cette
année 2012, la principale interrogation des observateurs à cette heure est celle
du scénario de la primature en cas de non élection de Soro à la tête de
l'Assemblée nationale qui pourrait remettre tous les schémas en cause. Selon nos
informations Soro aurait exercé un chantage en ce sens, tel un saint Thomas,
être d'abord élu avant de nommer un premier ministre.

 

Côte
d`Ivoire: le président de l`Assemblée nationale élu lundi

 

AFP -
Les députés ivoiriens vont élire lundi prochain à Yamoussoukro (centre) leur
nouveau président, une première depuis dix ans en Côte d`Ivoire, en raison de la
crise politique qui a secoué ce pays phare d`Afrique de l`ouest, a-t-on appris
samedi de source officielle. "Les 253 nouveaux députés sont convoqués lundi avec
pour seul point à l`ordre jour: l`élection du président et du vice-président" a
affirmé à l`AFP, Gaston Ouassenan Koné, le président de séance. "Nous allons
ouvrir la séance en ma qualité de doyen d`age, assisté des deux plus jeunes
députés" a précisé, M. Ouassenan élu du Parti démocratique de Côte d`Ivoire
(PDCI). "C`est une cérémonie importante (...) Nous pensons que l`élection du
nouveau président (de l`Assemble nationale) va mettre en place le dernier
maillon de nos institutions", a-t-il souligné. L`organisation fin février des
législatives partielles après le premier scrutin du 11 décembre 2011, vise à
mettre en place une nouvelle Assemblée nationale en Côte d`Ivoire, destinée à
clore la crise postélectorale de 2010-2011, qui a fait quelque 3.000 morts.
Vendredi, l`Opération des Nations unies dans le pays (Onuci) a "certifié" ces
législatives ivoiriennes, les jugeant "libres, ouvertes et transparentes" après
que la Commission électorale indépendante (CEI) eut confirmé, la veille, la
victoire du parti du président ivoirien Alassane Ouattara. Le scrutin a été
boycotté par le camp de l`ancien chef d`Etat Laurent Gbagbo. Selon un communiqué
proclamant les résultats définitifs, le Rassemblement des républicains (RDR) de
M. Ouattara a obtenu 138 des 253 sièges, soit 54,54%. Le nombre total de sièges
à pourvoir est de 253 au lieu des 255 prévus en raison de violences dans deux
circonscriptions. Le PDCI de son allié, l`ancien président Henri Konan Bédié,
remporte 86 sièges (34%). Les candidats indépendants arrivent en troisième
position en détenant 17 sièges (6,72%). Guillaume Soro, élu député de la
circonscription électorale de Ferkessédougou (nord), qui a démissionné jeudi de
son poste de Premier ministre ivoirien, pourrait se présenter à cette élection,
selon une source politique. Le président de l`Assemblée nationale ivoirienne est
le deuxième personnage de l`Etat et dauphin constitutionnel.

 

Le
nouveau départ de Guillaume Soro

 

Le Pays, LeFaso.net
- Guillaume Soro a finalement rendu sa démission de son poste de Premier
ministre. Il permet ainsi au président Alassane Dramane Ouattara de mettre en
œuvre son accord de gouvernement conclu avec le PDCI-RDA de Henri Konan Bédié.
Une nouvelle page s'ouvre donc dans la trajectoire politique de l'ancien chef
des Forces nouvelles (FN) qui, depuis 2002, est omniprésent dans le landerneau
politique ivoirien, incontournable jusque-là dans le règlement de la crise
ivoirienne. Si les informations se confirment, l'homme troquera aujourd'hui même
son costume de Premier ministre contre celui de président de l'Assemblée
nationale, devenant ainsi le dauphin constitutionnel du président. Ce poste,
s'il l'obtient, renforcera l'équilibre dans la gestion du pouvoir entre les
trois forces qui ont remporté les élections de 2011 : le RDR, Le PDCI et les FN.
Quoiqu'ayant été élu sous les couleurs du RDR, il sera difficile aujourd'hui de
gommer dans l'esprit de l'opinion publique ivoirienne que Soro n'incarne plus
l'image des Forces nouvelles, une force qui, progressivement, va s'installer
comme un courant politique à l'intérieur du RDR.  Cette mue a commencé juste
après les élections et elle se renforcera au fur et à mesure que les
institutions républicaines prendront leur vitesse de croisière. De ce nouveau
piédestal, le député de Ferkessédougou pourrait aller chercher le fauteuil
présidentiel le moment venu. On lui en prête l'intention. A l'ombre d'ADO, cet
élève déjà doué politiquement n'a plus grand chose à apprendre, sinon que la
patience. Pour lui, il s'agira d'attendre son heure, d'éviter les coups bas
aussi bien de ses adversaires que de ses partisans.  C'est maintenant qu'il doit
se forger une nouvelle image, celle d'un homme d'Etat et dire adieu à cette
image de chef d'une rébellion armée. On ne peut s'empêcher d'avoir en mémoire
cette image du chef politique de cette rébellion au moment même où la Cour
pénale internationale (CPI) a décidé d'élargir jusqu'à 2002 ses investigations
sur les crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis en Côte d'Ivoire.
Ses détracteurs le verraient bien en train de rejoindre Laurent Gbagbo à La
Haye, en vue de répondre de ses responsabilités sur certains faits.  On en est
encore loin. Car si ce poste de dauphin constitutionnel se confirmait, il
servirait de fait comme un bouclier à Guillaume Soro, lui conférant une sorte
d'immunité, si tant est que celle-ci soit valable en cas de convocation ou
d'inculpation devant la CPI. Même si ce poste devait lui échapper, on imagine
bien que le pouvoir en place lui trouverait une couverture et cela, tant que ce
sera la lune de miel entre ADO et Soro.  Ce qui est le cas actuellement. [...]

 

Côte
d'Ivoire : les rois et chefs traditionnels appelés à s'impliquer dans la
réconciliation nationale

 

Afriquinfos.com -
Lors d'une rencontre dimanche à Yamoussoukro (centre, 260 km d'Abidjan), Charles
Konan Banny, a estimé que "ce sont les rois et chefs traditionnels qui sont près
du peuple et qui font tous les jours de la médiation", d'où leur sollicitation à
ses côtés. Il les a invités d'abord à participer au lancement d'une période de
deuil national et de purification pour conjurer les mauvais esprits et purifier
la terre souillée pendant plusieurs années de crise exacerbée par la crise
post-électorale. "Le  lancement de cette période qui va durer un mois à partir
du 17 mars se fera samedi au palais de la Culture de Treichville (à Abidjan)",
a-t-il annoncé invitant tous les chefs traditionnels à être au rendez-vous. En
retour, Désiré Tanoé, roi des N'Zima-Kotoko (Bassam, au sud d'Abidjan), a dit,
au nom de ses pairs, la volonté d'appuyer M. Banny dans sa mission. "Soucieux du
retour de la cohésion sociale, de la concorde et de la paix dans notre pays,
nous, rois et chefs traditionnels de Côte d'Ivoire, réunis en la résidence du
président Félix Houphouët-Boigny, à Yamoussoukro, à l'invitation de la CDVR
prenons l'engagement solennel, en ce lieu de mémoire où repose Félix
Houphouët-Boigny (premier président ivoirien), qui fut un des nôtres, de nous
inscrire résolument dans la réalisation des objectifs assignés à la CDVR et
d'appeler tous les enfants de Côte d'Ivoire à en faire de même", a-t-il promis.

 

Burkina Faso - Côte d'Ivoire : l'union retrouvée

 

Jeuneafrique.com
- Anciens et forts, les liens entre le Burkina Faso et la Côte
d'Ivoire ont pâti d'une décennie de crise politique. Depuis le retour au calme
et l'arrivée au pouvoir de Ouattara, proche de Compaoré, ils retrouvent leur
vigueur.
« La
crise est derrière nous, explique Patiendé Arthur Kafando, ministre



burkinabè
de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat. On a rétabli de solides échanges
avec notre voisin


ivoirien.
La ligne de chemin de fer entre les deux pays fonctionne à plein régime, le
transport routier a complètement repris, même si les transporteurs sont encore
victimes de tracasseries policières. Nous discutons avec les autorités à Abidjan
pour lever ces contraintes et améliorer le réseau routier transfrontalier. » Une
nouvelle ère de coopération s'ouvre. Le 18 novembre, les présidents



Blaise Compaoré et Alassane Ouattara
ont animé un Conseil des ministres conjoint à Ouagadougou, avec au menu la
diplomatie, la sécurité, les infrastructures, les mines, l'énergie, le foncier
rural... Les deux États ont passé en revue les acquis et se sont engagés à
développer plus encore un partenariat qui date d'avant la colonisation. [...]