REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 11 FEVRIER 2013

11 fév 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 11 FEVRIER 2013









Côte d'Ivoire / Des pro-Gbagbo bénéficient d'un non-lieu




 





(Connectionivoirienne.net – 10/02/2013) -

Les
poursuites engagées contre les pro-Gbagbo par le régime Ouattara, suite à la
crise postélectorale, vont continuer pour la majorité des personnalités mises en
cause. Cependant, certains prisonniers politiques ont bénéficié d'un non
lieu.
Des pro-Gbagbo dont Simon Koudou, frère cadet du Président Laurent Gbagbo
; Christophe Blé, médecin particulier de M. Gbagbo ; Simone Hué Lou, ex-DGA de
La Refondation S.A (société éditrice du quotidien Notre Voie et de l'hebdo
satirique Bol'Kotch) ; le syndicaliste Mahan Gahé Basile et Ballo Bi,
initialement poursuivis dans le cadre de la crise postélectorale et en liberté
provisoire, ont bénéficié d'un non lieu. Le 17 janvier 2013, le 10e cabinet tenu
par le juge d'instruction Koné Mamadou leur a notifié une ordonnance «aux fins
de non lieu». Ce qui signifie que les poursuites s'arrêtent, en ce qui concerne
ces personnalités qui, par voie de conséquence, recouvrent la pleine liberté.
Contrairement à plusieurs autres pro-Gbagbo en liberté provisoire qui ont plutôt
reçu une ordonnance de notification «aux fins de non lieu partiel». Le cabinet
du juge Koné Mamadou leur a expliqué qu'un certain nombre de faits n'étaient pas
établis à leur égard. C'est le cas du journaliste Armand Bohui, de Jean Martin
Dassé, responsable administratif du siège du Fpi, etc. Le juge estime qu'au
terme de la première phase d'instruction, les faits de coalition de
fonctionnaires et d'usurpation de fonction ne peuvent être retenus contre eux.
Mais en revanche, leur dossier a été transféré au procureur général près la Cour
d'Appel pour d'autres infractions estimées établies. Il s'agit d'atteinte à la
défense nationale, attentat ou complot contre l'autorité de l'Etat, constitution
de bandes armées, direction ou participation à une bande armée, participation à
un mouvement insurrectionnel, atteint à l'ordre public, rébellion, tribalisme et
xénophobie. Notre confère Armand Bohui et ses ex-codétenus des villes du nord
sont ainsi inculpés et devront répondre de ces faits. Les premières comparutions
ont eu lieu le 17 janvier dernier. A partir de cette date, plusieurs pro-Gbagbo
notamment l'ambassadeur Koné Boubakar, l'ex-ministre Ettien Amoakon, Kata Kéké,
Chantal Leba, Serges Boguet, Germain Guézé, Jean Jacques Béchio... ont comparu.




 




 




Explosion à l'aube à
Gao au lendemain des combats




 




(Liberation.fr,
L'Express.fr – 11/02/2013) -

Une explosion a
retenti lundi avant l'aube à Gao, la grande ville du nord du Mali, reprise par
les soldats français et maliens, déjà cible de deux attentats suicides en
48 heures et d'attaques répétées des islamistes notamment dimanche où un
commando a affronté des soldats maliens.




Des soldats maliens
ont estimé que l'explosion, qui a retenti vers 4 heures locales (5 heures en
France), semblait venir du nord de la ville, «peut-être du check-point sur la
route de Bouren»
qui avait été attaqué vendredi matin par un kamikaze
islamiste, puis de nouveau samedi soir, également par un kamikaze. L'attaque de
ce poste de contrôle survenue samedi soir aurait permis l'infiltration du
commando qui a harcelé les troupes maliennes dimanche.




La sécurité du poste
de contrôle avait été fortement renforcée depuis qu'un homme portant un uniforme
de le gendarmerie malienne s'était fait exploser vendredi à proximité, dans le
premier attentat-suicide enregistré au Mali et revendiqué par le Mujao. Par
ailleurs en ville, les combats se sont interrompus à la tombée de la nuit
dimanche, les forces françaises et maliennes ayant a priori éliminé le groupe
islamiste qui les harcelait dans le centre de Gao.




 




Des sources
françaises et maliennes ont toutefois confié leur crainte de la poursuite de la
présence de francs-tireurs dans la ville. Les islamistes armés, pilonnés par des
frappes aériennes françaises, chassés quasiment sans combats des villes du nord
du Mali qu'ils occupaient depuis près de dix mois, multiplient depuis plusieurs
jours les actions de guérilla. Les échanges de tirs entre soldats maliens et
islamistes ont éclaté dimanche en début d'après-midi au cœur même de la ville,
près du commissariat central, qui était le siège de la police islamique quand
les jihadistes occupaient Gao. L'attaque a été revendiquée par le Mouvement pour
l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest [...].




 




 




Guerre
au Mali : Le contingent ghanéen entre en action ce lundi




 





(Koaci.com – 10/02/2013) -

Le
détachement des soldats des Forces Ghanéennes (GFA) qui doit participer à la
guerre de libération des zones du Nord Mali commence son déploiement au Mali dès
ce lundi et ce jusqu'au vendredi 15 février 2013. Le départ des 120 militaires
spéciaux promis par le Ghana qui iront rejoindre les forces de la Mission
Internationale de Soutien au Mali (MISMA) a été confirmé par le
Lieutenant-colonel E. Aggrey-Quashie, le Directeur des relations publiques des
GFA.




 




Selon
le plan de départ, il est prévu que le premier contingent quitte l'aéroport
Kotoka à Accra après un défilé militaire à 13 heures le lundi 11 lévrier. Le
transport vers le théâtre des opérations au Mali sera assuré par le Royal
Aircraft C17. Rappelons que le samedi 2 février dernier à l'issue d'une audience
que le Président ghanéen John Mahama a accordé au Général Sir David Richards, le
Chef d'état-major à la Défense au Royaume-Uni, il a été révélé que l'Armée
royale britannique apportera son soutien au Ghana par le transport de ses
troupes.




 




A cet
effet, le haut commandement de l'Armée du Royaume-Uni a promis de fournir un
avion militaire pour le transport des militaires ghanéens qui iront rejoindre
leurs autres collègues de la CEDEAO déjà présents sur le terrain.