REVUE DE PRESSE DU LUNDI 11 FEVRIER 2013

11 fév 2013

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 11 FEVRIER 2013








Un
émissaire de Ban Ki-Moon à Abidjan




 





L'Inter, Nord-Sud, Le Nouveau Réveil, Le Patriote -

Le sous-secrétaire général de l'Onu aux opérations de maintien de la paix,
Edmond Mulet, est arrivé, le samedi 9 février 2013, en côte d'ivoire, où il
conduira, jusqu'au 15 février, une mission d'évaluation des nations unies (TAM).
M. Mulet a été accueilli par Bert Koenders. Les deux hommes travailleront afin
de procéder à un examen approfondi de la situation dans le pays en vue de
formuler des recommandations au secrétaire général de l'Onu sur la structure et
le rôle futurs de la mission onusienne en côte d'ivoire, dans l'accompagnement
du processus de stabilisation du pays.




 




 





L'Onuci s'installe à Aboisso




 





Nord-Sud, Le Nouveau Réveil, Le Mandat -

L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) a un nouveau bureau à
Aboisso. Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la
Côte d'Ivoire, Bert Koenders, l'a inauguré, le week-end dernier. L'ouverture de
ce bureau répond à la volonté de la mission de renforcer sa présence sur le
terrain, dans le cadre de sa politique de dé- centralisation entamée en Côte
d'Ivoire. Le préfet de Département, Kananduénatiori Touré a salué cette
initiative et marqué l'engagement des autorités et des populations à jouer leur
partition pour la réussite de la mission de l'Onuci dans leur région.




 




 




En
visite au siège de l'ONUCI, Affoussiata Bamba sollicite une collaboration




 




Le
Quotidien d'Abidjan –

La
ministre de la Communication, porte-parole adjointe du gouvernement, Affoussiata
Bamba-Lamine, a effectué une visite de courtoisie le mercredi 06 février ay
siège de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI). Elle a été
reçue par Bert Koenders, Représentant spécial du Secrétaire général de
l'Organisation des Nations unies en Côte d'Ivoire. Affoussiata Bamba a souhaité
la collaboration entre les deux institutions dans le domaine de la formation des
journalistes, de la réhabilitation et de l'équipement des locaux de certaines
institutions sous sa tutelle. Outre ces points, les questions de financement de
la communication dans les pays en situation post-crise et la création d'une
cellule commune d'harmonisation des politiques de communication ont été
évoquées. (...) Bert Koenders a pour sa part exprimé sa disponibilité à collaborer
avec le ministère de la communication.




 




 




Les
femmes s'engagent dans le processus de la réconciliation




 





Fraternité Matin –

Les
femmes de la région de San Pedro se disent prêtes à s'engager dans le processus
de réconciliation. Pour ce faire, elles demandent à être bien formées, en vue de
maîtriser les techniques de déploiement et d'occupation du terrain, dans le
cadre de la réconciliation. Elles ont exprimé ce désir, récemment, à l'occasion
d'une journée de sensibilisation des femmes au processus de réconciliation
nationale organisée par la coopérative Pathéva et l'Association des
femmes dynamiques de Séwéké (un quartier de San Pedro), avec l'appui de
Search For Commun Ground
. C'était à la salle Georges Sangaret du Rotary
club. Mme Trazié Marie Thérèse, qui parlait au nom des organisations féminines,
a traduit la volonté de ces femmes de monter en ligne, afin que s'instaure la
paix, préalable à tout développement économique et social. Devant la directrice
régionale de la Famille et de l'Enfant, représentante du préfet de région,
préfet du département de San Pedro, Coulibaly Ousmane ; la représentante de la
direction régionale des Affaires sociales et de la Solidarité, chef de division
des droits de l'homme de l'Onuci, entre autres personnalités présentes, elle a
martelé :
« Chères autorités, chers partenaires, la
réconciliation est un processus à la fois technique, intellectuel, administratif
et social. Elle requiert un savoir-être, c'est-à-dire un comportement. Sans tous
ces aspects qui constituent les fondamentaux d'une bonne formation, il nous sera
difficile d'être des actrices de la réconciliation que vous attendez de nous...
A cet effet, nous avons plus besoin d'une formation qualifiante que de discours
politiques teintés de belligérance.»




 




 




Financement
des partis de l'opposition / Le gouvernement joint l'acte à la parole. 440
millions remis vendredi, mais mystère sur la part du FPI.




 




L'Intelligent
d'Abidjan –

L'argent reste le nerf de la guerre. Depuis vendredi dernier, des
partis politiques notamment les 11 membres du Cadre Permanent de Dialogue ont
été invités à récupérer leur chèque d'un montant de 40 millions de FCFA, au
titre de l'appui de l'État à leur fonctionnement d'une part et d'autre part de
la contribution à leur participation aux élections locales dont les dates
restent encore inconnues. Les partis qui ont fait savoir qu'ils n'iront pas aux
élections locales, à savoir Lider de Mamadou Koulibaly et URD de Danièle Boni
Claverie ont également été appelés. Pour l'heure, aucune indication n'est
disponible au sujet des partis politiques qui sont effectivement passés à la
caisse, depuis vendredi. Quinze plus vingt, soit 35 millions de FCFA, voici le
montant initial qui avait été au départ proposé aux membres du CPD, qui
espéraient en avoir plutôt cent. Après des échanges, un consensus semblait
s'être dessiné autour de 50 millions de FCFA, sans que cela soit considéré comme
la seule et unique contribution pour l'année 2013. Finalement, les membres du
CPD devront se contenter de 40 millions de FCFA chacun. Quid alors du FPI ? Le
parti de Laurent Gbagbo a-t-il lui aussi perçu un chèque ? Le FPI avait lui posé
autrement le problème de son financement. A défaut d'obtenir ce qu'il
percevait auparavant au titre de financement public, puisqu'il n'existe aucune
donnée électorale actualisée en dehors du score de son candidat à la
présidentielle, il y a bientôt 3 ans ; le FPI estimait pouvoir revendiquer lui
seul, au moins plus que les autres membres du CPD réunis. Et ce, avec 440
millions de FCFA disponibles pour les 11, le FPI pourrait ajuster ses positions
sur la question, et exiger au moins 500 millions sans oublier le rappel au titre
des années 2011, 2012 et 2013.
Selon des sources proches de la primature, la
participation du FPI aux élections locales devrait entre autres, permettre
d'avoir un indicateur pour évaluer la part de financement du parti ^par l'État.
En attendant la meilleure solution à apporter au niveau de la question de la CEI
et des autres points au cœur des discussions avec le FPI et l'ensemble de
l'opposition, le gouvernement a joué une de ses partitions, au sujet des
diligences à effectuer en vue d'apaiser et de normaliser l'environnement
politique. 




 




 





Marche du pays : Ouattara rencontre Bédié, cet après-midi




 





Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil, Le Mandat -

Selon
la chargée de communication du Président Henri Konan Bédié, Président du
Pdci-Rda, l'ancien Président de la République (1993-1999) reçoit ce jour, à son
domicile de Cocody, le Président Alassane Ouattara, à 17h30mn. Conformément à
son vœu de consulter son aîné de temps à autre sur la marche de la République,
le Chef de l'Etat ivoirien a déjà rencontré Bédié à Daoukro à la veille des
législatives quand il fallait convaincre Guillaume Soro de lâcher la Primature
pour l'Assemblée nationale et à Abidjan. Les deux Présidents se rencontrent au
moment où le dialogue direct engagé par le gouvernement et le Fpi achoppent sur
l'amnistie générale qui est la condition sine qua non de ce parti pour sa
participation aux élections locales à venir. Ouattara et Bédié passeront aussi
en revue l'organisation des élections couplées municipales et régionales où leur
arbitrage semble nécessaire pour trancher sur le cas de têtes de liste Rhdp à
problèmes. Signalons que samedi dernier, le Président du Pdci-Rda a reçu en sa
résidence, à Cocody, le premier responsable de la Commission électorale
indépendante, Youssouf Bakayoko, quelques jours après la publication des
résultats des législatives partielles, au moment où il est de plus en plus
question de restructuration de ladite institution. Le numéro 1 du Pdci avait à
ses côtés son directeur de cabinet, Lenissongui Coulibaly.




 




 





Municipales et régionales / Quand le choix des candidats divise




 





Fraternité Matin –


Courroux au Rassemblement des républicains (Rdr), foudres au Parti démocratique
de Côte d'Ivoire. Ces deux partis membres de la coalition du Rassemblement des
houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) sont confrontés au même
problème pour les élections locales. Les militants et certains cadres contestent
le choix des têtes de liste dans les régions et communes. Le lundi 24 décembre
2012, ambiance surchauffée à la rue Lepic à Cocody (Abidjan) où se trouve le
siège des républicains. Venus de plusieurs communes de la ville d'Abidjan, les
militants du Rdr de la région du Hambol (Katiola, Dabakala, Fronan, Niakara et
Tafiré) s'y sont réunis pour protester contre un choix de la direction de leur
parti. C'est avec des cris d'indignation qu'ils ont pris d'assaut la grande
salle de réunion du quartier général du Rdr. La raison de cette colère a été
donnée par les députés de Dabakala et Niakara, Coulibaly Aboubakary et celui de
Niakara, Ouattara Lamine, qui ont animé conjointement la conférence de presse.
'' Nous ne pouvons accepter que quelqu'un qui n'a jamais milité au Rdr soit
le candidat de notre parti aux élections régionales (...) Nous sommes venus
rapidement ici. Car nous avons appris que nos militants ont fait une descente au
siège pour protester contre l'intention de certains de vouloir imposer
Jean-Louis Billon comme tête de la liste Rdr aux prochaines élections
régionales. Nous estimons que la tête de liste doit rester au Rdr. Nous sommes
venus donc calmer et rassurer nos militants sur notre volonté à faire respecter
leur choix (...). L'histoire du Rdr est jalonnée de souffrances. Nous n'avons
pas traversé tout cela pour qu'on vienne nous imposer quelqu'un qui n'a pas
milité à nos côtés. Le Rdr qui est ultra-majoritaire dans la région doit être
représenté par un des siens''
, ont-ils dit. Autre lieu, même mécontentement.
A Abidjan, dans la commune de Marcory, certains militants de ce parti estiment
que leur di- rection a fait un choix qui n'est pas à propos, en désignant
Coulibaly Fétigué Mariam comme la tête de liste pour les municipales. Ils
auraient préféraient l'actuel maire intérimaire, Diabagaté Lamine. S'ils n'ont
pas rejoint le candidat d'en face, ils espèrent la voir mordre la poussière,
lors de ce scrutin. De nombreuses localités et communes vivent la même
situation. Notamment Adjamé, où le maire sortant, Youssouf Sylla, est opposé à
l'un de ses adjoints, Soumahoro Farikou. Conséquence, la base est divisée. Les
partisans de Soumahoro Farikou demandent à la direction de mettre tout en œuvre
pour éviter une défaite à leur parti. A Abobo, des militants souhaitent voir le
ministre Adama Toungara passer le témoin. Ce vent de protestation ne souffle pas
que sur le parti des Républicains, même si ce n'est pas à vitesse équivalente.
Son allié, le Pdci, fait aussi face à la colère d'une frange de ses militants et
cadres. Dans la région du Bélier, les partisans d'Arthur Aloco, ancien Directeur
général de l'Agence des télécommunications de Côte d'Ivoire (Atci), lui ont
demandé de se présenter sous la bannière indépendante après la décision de leur
direction d'investir le ministre d'Etat, Jeannot Kouadio-Ahoussou. Le 17
janvier, après avoir déploré la mésentente entre cadres, il a annoncé sa
candidature. A Aboisso, le choix d'Eugène Aouélé Aka semble poser problème. Un
cadre du Pdci-Rda a expliqué que les problèmes rencontrés sont dus au manque
d'organisation des délégués communaux et départementaux sur le terrain qui n'ont
pas actualisé la liste des militants. Selon lui, lorsque survient une mésentente
dans la recherche du consensus, c'est la phase des élections primaires pour
désigner le candidat du parti qui doit primer. [...]




 




 





Municipales et régionales Rdr : attention danger !




 





Nord-Sud -

Le
Rassemblement des républicains (Rdr) pourrait davantage faire les frais de ses
mauvais choix, lors des élections locales à venir. La menace est réelle. Les
prochaines municipales et régionales pourraient bien échapper au parti du
président de la République, Alassane Ouattara. Les résultats des législatives
partielles du dimanche 3 février dernier ont largement annoncé les couleurs.
Traduisant ainsi la grande colère que ruminent les nombreux militants et
partisans de cette formation politique. Ces sentiments ne sont, en effet,
nullement ignorés par la haute direction du Rdr. Elle connaît cette situation de
grogne "permanente" née au sein de sa population militante qui n'a pourtant pas
hésité à signifier son opposition à ses responsables. Quoique convaincue,
parfois, à cent pour cent (ce n'est pas exagéré) que ses remarques ne seront pas
prises en compte. A Abobo, la base ne cache pas son malaise à sa direction. Le
choix du maire, ministre des Mines, du pétrole et de l'énergie, Adama Toungara,
« n'est pas du goût de la majorité dont l'avis doit être déterminant dans la
désignation des représentants aux différentes élections, notamment, locales
comme les municipales et régionales ». [...]




 




 




Gagnoa : Les
cadres du RDR et du PDCI font la paix




 




Le Patriote -
Le
ministre Maurice Kakou Guikahué, délégué départemental du PDCI et Alexis Zékré
du RDR font la paix. Plus de brouille entre ces deux éminents cadres du RHDP de
Gagnoa. Les deux frères de cette coalition de partis politiques qui sont se sont
attaqués dans la presse et des meetings ont fumé le calumet de la paix. Le
dimanche 10 février , ils ont décidé de marcher main dans la main en présence
des militants de ces deux partis qui sont venus rendre un dernier hommage à feu
Mema Bamba , ancien député de Gagnoa commune dans les années 1990 et fidele
compagnon du président Alassane Ouattara. Au domicile du défunt ou se sont
déroulés les cérémonies après l'inhumation au cimetière municipale. Le président
du RHDP de Gagnoa a lancé un message de rassemblement et d'union à l'endroit des
cadres de cette localité. « La mort de notre frère nous a permis de nous
rassembler ce jour.




 




Gagnoa a besoin de
paix et de cohésion. Je salue en face mon ami Guikahué qui a compris que c'est
dans la paix que nous pouvons développer cette grande région qui est dans un
état lamentable. Aux imans, je leur demande de prier d'avantage pour que Gagnoa
ne connaisse plus la violence. Nous devons nous approprier le vivre ensemble,
car c'est dans l'union que nous pourrons réaliser des exploits », a dit le
candidat du Rdr aux élections régionales prochaines. [...]




 




 





Décrispation : Un juge met fin aux poursuites contre des pro-Gbagbo




 




Le
Mandat –

Fin
des poursuites judiciaires contre des ''atomes crochus'' de l'ex-parti au
pouvoir, le Front populaire ivoirien (FPI). Simon Koudou, frère cadet de
l'ex-président Laurent Gbagbo ; Christophe Blé, médecin particulier de M.
Gbagbo ; Simone Hué Lou, ex-DGA de ''La Refondation S.A.'', société éditrice du
quotidien Notre Voie et de l'hebdo satirique 'Bol'Kotch'' ; le syndicaliste
Mahan Gahé Basile et Ballo Bi, initialement poursuivis dans le cadre de la crise
postélectorale, n'ont plus compte à rendre à la justice ivoirienne. A en croire
le site d'information ''Connectionivoirienne'', le 17 janvier dernier, le 10è
cabinet tenu par le juge d'instruction Koné Mamadou a notifié à ces
personnalités une ordonnance « aux fins de non lieu ». Signifiant clairement la
fin des poursuites contre ces pro-Gbagbo. [...]




 




 





Marie-Odette Lorougnon

(vice-présidente du
Fpi) :


«C'est parce que la justice n'est pas équitable que le Fpi
propose l'amnistie pour tous»




 





Notre Voie -

«Le Fpi n'a nullement
l'intention de promouvoir l'impunité. Bien au con- traire, nous sommes un parti
fondamentalement attaché aux droits humains, qui met un point d'honneur à la
défense et la promotion des valeurs comme la liberté et la justice. C'est parce
dans notre pays la justice ne rassure pas que nous demandons l'amnistie générale
pour aller à la réconciliation».

C'est
la précision faite, samedi dernier, par l'ex-députée Marie-Odette Lorougnon,
vice-présidente du Fpi, sur la demande d'amnistie générale formulée par son
parti dans le cadre du dialogue politique avec le gouvernement.





L'ex-parti au pouvoir a demandé une loi d'amnistie générale pour les civils et
militaires des deux camps qui se sont affrontés lors de la crise postélectorale
de 2011. Pour la vice- présidente chargée de la mobilisation du Fpi, la
proposition de son parti est loin d'être une prime à l'impunité. Elle procède,
soutient-elle, d'une évaluation objective de la situation sociopolitique du pays
et tient compte particulièrement de la justice des vainqueurs qui règne depuis
le changement de régime. Marie Odette Lourougnon estime par ailleurs que le
débat sur la loi d'amnistie concerne d'abord et avant tout le Fpi.

«C'est le Fpi qui a ses militants en prison et en exil. C'est
donc le Fpi qui est concerné par la question. Et c'est pourquoi il demande que
cette loi soit prise pour permettre d'aller à la réconciliation vraie. Il va
sans dire que, si elle est prise, la loi va largement profiter à tous les
pro-Ouattara qui ont commis des crimes en Côte d'Ivoire».




La
vice-présidente du Fpi a rappelé à toutes fins utiles que le président Laurent
Gbagbo avait en son temps pris deux lois d'amnistie pour absoudre les crimes de
la rébellion armée. Pourquoi donc ceux à qui cela a profité il y a dix ans le
refuseraient-ils aujourd'hui ?




 




 





Meeting du 16 février / Koua Justin (JFPI) aux militants: "Le premier
barrage de dozo et de FRCI que vous verrez, franchissez-le". "Le RDR n'a pas de
leçon à donner aux Ivoiriens"




 





L'Inter, LG Infos, Le Quotidien d'Abidjan, Le Temps –

Il
s'est inspiré du français Georges Clémenceau pour s'adresser aux délégués de la
Jeunesse du front populaire ivoirien (Jfpi) qu'il dirige, à la faveur d'une
réunion le samedi 9 février 2013, au Baron de Yopougon. «Nous serons sans
faiblesse, comme sans violence
», a déclaré Justin Koua, le secrétaire
national par intérim de la Jfpi, en prélude au meeting que les jeunes du parti
de Laurent Gbagbo envisagent d'organiser à la place cP1 de Yopougon Sicogi, pour
exiger la libération de l'ancien président ivoirien. Voici ce qu'il dit à ce
propos : «Les gens ont trop plaisanté avec Laurent Gbagbo, mais la
plaisanterie est finie. Nous sommes en route pour l'action. Le premier barrage
de dozo et de FRCI que vous allez voir sur votre chemin, vous avez le devoir de
le franchir pour être à la place CP1. Le 16 février, rien, absolument rien ne
doit nous arrêter sur le chemin de l'histoire. Que chacun de nous embarque dans
le train pour la libération de Laurent Gbagbo
», a-t-il lancé. Avant de
marteler: «Chacun devra venir s'engager avec Laurent Gbagbo. Nous nous
rassemblons le 16 février pour Laurent Gbagbo. Nous serons sans faiblesse, comme
sans violence. Rien ne pourra nous empêcher d'aller démontrer à la face du monde
que la légitimité et la légalité, c'est Laurent Gbagbo
». (...) Le secrétaire
national de la Jfpi a, en outre, répondu à Joël N'guessan, le porte-parole
principal du rassemblement des républicains (Rdr, le parti au pouvoir), qui lors
d'une conférence de presse, le jeudi 7 février, avait soutenu que la tenue d'un
meeting assurant que c'est une insulte aux parents des victimes de la crise
postélectorale. «Que le RDR n'axe pas les fondamentaux de sa politique sur la
mort des victimes
», a répondu Justin Koua, rappelant les crimes commis par
la rébellion «dirigée par Guillaume Soro et entretenue par Alassane
Ouattara». «Ces victimes ont des parents qui réclament aussi justice. Une
justice qui ne pourra se faire qu'avec Laurent Gbagbo. S'il y a un parti
politique qui a versé du sang, fait du tort aux Ivoiriens, armé des dozos,
défiguré le pays, c'est bien le RDR. Que Joël N'guessan ne laisse pas le sommeil
gagner sa raison. Le RDR n'a pas de leçon à donner à quelqu'un en Côte d'Ivoire
»,
a craché M. Koua, assurant qu'il ne parle pas pour les pro-Gbagbo qui «mangent
à la table du prince ivoirien
». [...]




 




 




Après l'arrêt
d'octobre 2000 de la Chambre constitutionnelle Tia Koné (ex-président de la Cour
suprême) : "Je n'ai jamais dit que Ouattara n'est pas Ivoirien"




 




Le Patriote, Le
Nouveau Réveil, Le Mandat, L'Expression, Nord-Sud -

Aveux ou repentir.
Si ce n'en n'est pas, en tout cas les propos tenus par le juge Tia Koné le
samedi dernier, dans son village y ressemblent. A l'occasion de la cérémonie
d'installation officielle du sous-préfet de Gbangbegouiné, son village natale,
l'ex-président de la Cour suprême, Tia Koné, le samedi 09 février dernier dans
son village de Gbangbegouiné, en présence des ministres chargé des Affaires
présidentielles Ibrahim Ouattara, des Eaux et Forêts, Mathieu Babaud Darret et
Albert Mabri Toikeusse, du plan et du développement est revenu sur le rejet de
la candidature du docteur Alassane Ouattara à l'élection présidentielle de 2000.
Au cours de cette cérémonie, le célèbre magistrat a fait de révélations
troublantes sur ce sombre épisode de l'histoire de la Côte d'Ivoire. Tia Koné a
apporté de précisions sur le fameux arrêt n° E 001/2000 que la Cour suprême dont
il était le président a rendu en son audience du 6 octobre 2000 pour, selon ses
propres termes, lever les malentendus que cette décision n'a pas manqué en son
temps et même aujourd'hui encore de susciter. Il a décidé de témoigner
maintenant, selon lui, pour apporter sa contribution à la réconciliation
nationale.




 




Tia Koné jure qu'il
n'a jamais été dit dans cet arrêt que le président de la République n'était pas
Ivoirien. « Cet arrêt à notre grand regret a causé un grand tort au concerné, à
sa famille et à bien d'autre Ivoiriens », reconnait-il. C'est pourquoi, il a
tenu à s'excuser auprès de toutes ces personnes. Pour réparer définitivement
cette injustice, Tia Koné recommande « fermement » à ses pairs magistrats de
rétablir le président de la République dans son honorabilité au plan judiciaire.
Pour lui, tous les malentendus survenus sont à mettre sur le compte des
manipulations politiciennes. Tia Koné est allé plus loin dans sa démarche de
recherche de solutions à la réconciliation en dénonçant l'article 35 de notre
loi fondamentale qu'il juge absurde et vide de sens, voire incongru. Selon lui,
si l'on avait voulu faire une application stricte de son interprétation, aucun
des postulants à l'élection présidentielle de 2000 n'en auraient été digne. «
Nous avons, à défaut de pouvoir agir autrement, procédé à une transposition du
présent au passé, pour réussir à faire admettre que ceux qui habitaient ce lopin
de terre, à l'époque de la colonie française devenue par la suite la République
de Côte d'Ivoire, étaient déjà Ivoiriens », a-t-il expliqué. Tia Koné a ajouté
que les membres de la Cour suprême de l'époque ont appliqué les dispositions de
l'article 35 par devoir de juge. [...]




 




 




Après
les extraditions de Blé Goudé, d'Abéhi et de Dibopieu / Des exilés et réfugiés
ivoiriens veulent rentrer




 





Soir Info -

On ne
connaît pas encore la date de leur arrivée. Mais, une chose est sûre : des
exilés et réfugiés ivoiriens préparent leur retour en Côte d'Ivoire. Il ressort
des échanges téléphoniques que nous avons eus avec certains, en fin de semaine
dernière, une volonté manifeste de quitter au plus tôt le pays de John Dramani
Mahama. Ils disent ne plus se sentir en sécurité dans leur pays d'accueil. Nos
interlocuteurs prennent pour prétexte, l'extradition, mardi 5 février 2013, vers
Abidjan du commandant Jean- Noël Abehi et l'ex-leader estudiantin, Jean Yves
Dibopieu. Surtout qu'avant eux, c'est Charles Blé Goudé, l'ex-responsable de la
jeunesse pro-Gbagbo qui a connu le même sort, le vendredi 18 janvier 2013. Ces
derniers cas ont particulièrement troublé le sommeil des exilés et réfugiés qui
sont pour la plupart des pro-Gbagbo. Ils sont désormais méfiants. Et certains
ont pris des dispositions pour ne pas être surpris. « Si nos pays d'accueil
n'assurent plus notre sécurité, nous allons rentrer en Côte d'Ivoire, quitte à
nous faire arrêtés une fois là-bas », nous a confié, au téléphone, un
responsable d'un camp de réfugiés au Ghana qui a gardé l'anonymat. « Nous sommes
en train de nous réunir pour faire un retour en convoi en Côte d'Ivoire. Et ce
que je vous dis, concerne tous les camps de réfugiés d'ivoiriens aussi bien au
Ghana, au Togo qu'au Liberia. En plus des refugiés, des exilés, qui ne sont pas
dans des camps, vont se joindre à nous. Ça sera un mouvement collectif », a
insisté notre source. Un exilé politique, contacté lui aussi au téléphone, a dit
quasiment la même chose. « Je ne connais pas le cas des autres exilés envoyés
nuitamment à Abidjan. Mais je vous assure que Dibopieu avait sa carte de
réfugié, délivrée par le Hrc. C'est moi qui l'ai accompagné pour l'établissement
de cette carte. Alors, comment comprendre qu'il a été extradé sans même que la
Justice ne se soit prononcée », a réagi un membre de la galaxie patriotique.




C'est
pourquoi, nous trouvons que ce sont des enlèvements qui sont opérés par le
régime Ouattara. Et comme nous ne nous sentons plus en sécurité ici, nous avons
décidé de retourner chez nous malgré ce qui peut nous arriver là-bas », a-t-il
soutenu. « La psychose est telle que nous nous disons que nous pouvons être
assassinés ou enlevés ici. Il est donc mieux de rentrer de façon groupée », a
souligné cet autre exilé qui déclare soutenir cette opération de retour «
collectif ». « De toutes les façons, vous serez informés dès lors que la date et
le nombre de personnes qui veulent retourner seront sus », a assuré cette
source.




 




 




Grève
des enseignants / N'dri Kouamé Benjamin, porte-parole de l'Isef : «La grève est
suspendue. Le travail reprend ce lundi à 7h»




 




Le
Nouveau Réveil, Soir Info, Nord-Sud, Le Nouveau Courrier, Le Patriote, Le
Mandat, LG Infos, L'Expression, Le Temps -

Après
avoir rencontré les différents ministres de tutelle, le ministre du Plan et du
développement et le Premier ministre, l'Intersyndicale du secteur
Education/Formation (Isef), a décidé de suspendre son mot d'ordre de grève pour
laisser place au comité de négociation dont la mise en place a été faite par le
Premier ministre. La déclaration ci-dessous a été lue par N'dri Kouamé Benjamin,
président de l'Isef. (...)





Consécutivement à cet arrêt de travail, le samedi 09 février 2013, l'Isef a eu
une rencontre avec Monsieur le Premier ministre, ministre de l'Economie et des
finances en présence du ministre d'Etat, ministre de l'Emploi, des Affaires,
sociales, de la Solidarité et de la Formation professionnelle, du ministre de
l'Education nationale et de l'Enseignement technique et du ministre de la Santé
et de la lutte contre le Sida. Cette rencontre fait suite à celle du jeudi 07
février 2013 avec le ministre d'Etat, ministre du Plan et du développement. Au
cours de cette rencontre, le Premier ministre a décidé de la mise en place d'un
comité interministériel de négociation à l'effet d'examiner avec bienveillance
nos propositions. [...]




 




 





Mali : Un commando islamiste attaque la ville de Gao




 





L'Inter, Le Nouveau Courrier, LG Infos -

un commando islamiste a attaqué dimanche Gao, la plus grande ville du nord du
Mali, déjà frappée par deux attentats suicides en deux jours, marquant la
première attaque contre une ville récemment reprise par les soldats français et
maliens, ont constaté des journalistes de l'AFP. "Beaucoup d'islamistes"
auraient été tués lors de ces combats, selon un officier de l'armée malienne,
mais des journalistes de l'AFP sur place n'étaient pas encore en mesure de
vérifier cette information. Des échanges de tirs entre soldats et islamistes ont
éclaté en début d'après-midi au cœur même de la ville, près du commissariat
central, qui était le siège de la police islamique quand les jihadistes
occupaient Gao. "Des islamistes se sont retranchés dans le commissariat.
Quand des soldats maliens sont arrivés, ils leur ont tiré dessus. Des renforts
maliens sont arrivés, ils sont été pris à partie par des islamistes dissimulés
dans les bâtiments alentours"
, a expliqué à l'AFP un témoin qui a assisté au
déclenche- ment de l'attaque. "Après des échanges de tirs nourris, l'armée
française est intervenue
", a-t-il ajouté, affirmant avoir vu un cadavre,
"probablement un civil tué par une balle perdue
". La fusillade a vidé les
rues de Gao, contraignant les habitants à se terrer dans leurs maisons pour
éviter les balles de fusils d'assaut Kalachnikov et de mitrailleuse lourde de
calibre 14,5 mm. "Des éléments du Mujao se sont infiltrés en ville et nous
sommes en train de les déloger"
, a déclaré à l'AFP une source malienne de
sécurité, en référence au Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de
l'ouest, l'un des groupes armés qui occupait depuis des mois le nord du Mali, y
multipliant les exactions. Une autre source de sécurité a évalué à "plusieurs
dizaines
" le nombre d'assaillants. [...]




 




 





Guerre contre les terroristes au Mali : 630 soldats ivoiriens débarquent en mars




 





Nord-Sud -

Ça y
est. 630 soldats Ivoiriens débarquent en mars prochain au Mali, selon des
sources proches de l'état-major général des Forces républicaines de Côte
d'Ivoire (Frci). Ce bataillon est constitué de médecins, d'infirmiers,
d'intendants, de chauffeurs, de mécaniciens, d'éléments de l'infanterie et de la
cavalerie. Ils sont placés sous le commandement du colonel-major Chérif Moussa,
porte-parole des Frci, déjà présent à Bamako. Pour cette mission, plusieurs
centaines de treillis ont été commandées ; également des véhicules, des tentes,
des rangers et de la nourriture. Précision de taille faite par Paul Koffi Koffi,
les soldats Ivoiriens ne se battront pas face à l'en- nemi terroriste au Mali. «
On n'est pas autorisés à aller sur un théâtre d'opérations avec des armes », a
confié le ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense.
Cela est dû à l'embargo auquel est soumis le pays depuis 2004. Pendant
longtemps, la participation de la Côte d'Ivoire à l'effort de guerre au Mali
était au centre d'un débat. Dès les premières semaines de la crise, les
autorités se sont déclarées disposées à fournir des troupes pour contrer les
islamistes au Nord-Mali. Mais sous la pression de certaines nations développées
qui estiment qu'un pays sous assistance de la communauté internationale ne peut
se permettre cela, l'idée d'envoyer des troupes ivoiriennes au Mali s'est vite
éteinte.




Mais,
Alassane Ouattara qui préside aux destinées de la Communauté économique des
Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), n'a pas voulu que son pays reste les
bras croisés. D'où la décision d'envoyer en fin de compte ces 500 soldats
ivoiriens, pour prêter main-forte aux 2.300 Français et aux 830 Béninois,
Nigérians, Nigériens, Togolais déjà sur place. Les Tchadiens et les Nigériens
qui sont très attendus pour les opérations au sol, continuent de renforcer leur
présence. [...]