REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 6 OCTOBRE 2011

6 oct 2011

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 6 OCTOBRE 2011






Alassane Ouattara en visite au Ghana pour appeler au retour des
exilés pro-Gbagbo



RFI -



(...) Après l'effondrement du régime Gbagbo, le Ghana était en
passe de devenir le cauchemar sécuritaire des nouvelles autorités ivoiriennes.
En fuite, nombre de personnalités de l'ancien pouvoir faisaient planer la menace
d'un retour en force. Depuis, des émissaires ont fait la navette entre les deux
pays et des officiers comme Boniface Konan sont revenus à Abidjan.  Selon
plusieurs sources, les exilés ivoiriens au Ghana se divisent désormais en trois
catégories. Il y a tout d'abord les seconds couteaux qui vivotent tant bien que
mal et espèrent rentrer au plus vite. Ensuite, il y a les caciques pro-Gbagbo
qui veulent revenir mais qui craignent de subir les foudres de la justice.
Enfin, il y a quelques ultras qui sont toujours dans une logique de
confrontation. « 
Ils
ne sont pas un danger pour le pouvoir mais ils peuvent encore mener des actions
de déstabilisation
 »,
assure une source militaire française. Le chef de l'Etat ivoirien devrait ainsi
lors de ce voyage appeler ses compatriotes exilés à rentrer, mais aussi demander
à son homologue de faire appliquer les mandats d'arrêt lancés contre les
personnalités de l'ancien régime installées au Ghana. D'abord emprunte de
méfiances, la relation entre Alassane Ouattara et John Atta Mills s'est
décrispée. « 
Le
chef de l'état ghanéen joue franc jeu, il a notamment permis le retour de Paul
Yao Ndré, l'ex président du conseil constitutionnel,

explique un membre de l'entourage du président ivoirien.


Le problème, c'est son prédécesseur et mentor Jerry Rawlings qui
continue de faire pression sur lui
 ».




Côte
d'Ivoire : Blé Goudé réclame le report des élections législatives




Afriscoop

- Le leader du Congrès panafricain des jeunes et des patriotes (Cojep), Charles
Blé Goudé, farouches partisans de l'ancien président Laurent Gbagbo, a réclamé
mercredi le report des prochaines élections législatives ivoiriennes prévues le
11 décembre, estimant qu'elles sont « truquées d'avance » avec une commission
électorale indépendante aux « ordres ». « C'est avec une telle Commission
électorale indépendante (Cei) aux ordres que le pouvoir Ouattara compte
organiser des élections législatives truquées d'avance dans un pays où les
kalachnikov font désormais la loi », dit Charles Blé Goudé dans un communiqué
diffusé mercredi à Abidjan, la capitale économique ivoirienne. Selon lui, la
Commission électorale n'est plus en réalité indépendante depuis l'avènement du
régime de Ouattara. « Cette Cei ne saurait garantir un scrutin juste, libre et
transparent », juge M. Blé Goudé, visé par un mandat d'arrêt international lancé
par la justice ivoirienne. Pour l'ancien ministre de la jeunesse et de l'emploi
dans le gouvernement post-électoral de Laurent Gbagbo, « Il faut une nouvelle
composition de la Commission électorale afin de la rendre véritablement
indépendante ». Charles Blé Goudé, qui aimait se présenter comme « le général de
la rue » exige aussi « le désarmement effectif » des Frci (Forces républicaines,
nouvelle armée censée fusionner ex-forces régulières et ex-rébellion) « afin de
restaurer l'autorité de l'Etat et enrayer la loi du plus fort ». Le front
populaire ivoirien (Fpi, le parti de Laurent Gbagbo) a suspendu le 22 septembre
sa participation aux activités de la Cei et fait planer la menace d'un boycott
des prochaines élections législatives dont seront issus 255 parlementaires.




Côte
d'Ivoire: législatives du 11 décembre "truquées d'avance" (Blé Goudé)




Le Figaro

- Abidjan. Charles Blé Goudé, figure de proue du régime du président ivoirien
déchu Laurent Gbagbo, a affirmé mercredi que les législatives prévues le 11
décembre étaient "truquées d`avance", et réclamé une nouvelle commission
électorale et un report du scrutin. Remaniée après l`arrivée au pouvoir du
président Alassane Ouattara à l`issue de la sanglante crise post-électorale, "la
commission électorale dite indépendante (CEI) ne l'est plus en réalité", accuse
dans un communiqué l`ex-chef des "jeunes patriotes" pro-Gbagbo, qui se présente
comme "exilé politique", sans préciser son lieu de résidence. "Cest avec une
telle commission électorale aux ordres que le pouvoir Ouattara compte organiser
des élections législatives truquées d'avance dans un pays ou les kalachnikov
font désormais la loi", poursuit-il. Jugeant que l`actuelle CEI "ne saurait
garantir un scrutin juste, libre et transparent", l`ancien ministre de la
Jeunesse de M. Gbagbo, visé par un mandat d`arrêt international lancé par la
justice ivoirienne, réclame "une nouvelle composition de la commission
électorale afin de la rendre véritablement indépendante". (...).





 





 






Dominique Ouattara, à propos de la lutte contre la pauvreté de la femme : "C'est
mon combat"




Le Post -

La Première Dame de Cote d'Ivoire, Dominique Ouattara s'est adressée aux femmes
du Grand Centre pour une cérémonie de réconciliation par des salutations en
langue baoulé « Mou agnin ooh ! ». Elle a par la suite continué par un discourt
portant sur l'importance qu'elle accorde à la situation de la femme dans son
pays : « Lutter contre la féminisation de la pauvreté doit être le combat de
toutes les femmes. C'est mon combat », a-t-elle soutenu. C'est d'ailleurs la
raison pour laquelle Dominique Ouattara a encouragé cette association des femmes
pour la réconciliation, la paix mais également pour le développement économique
et social : « Parce que vous vous êtes engagées à prendre un nouveau départ,
fondé sur le pardon et la solidarité, vous êtes arrivées à mettre sur pied votre
caisse d'épargne et de crédits qui vous permet de réaliser des activités
génératrices de revenus et d'être plus autonomes. Je vous encourage vivement à
persévérer car, c'est de cela dont je rêve pour toutes les femmes de notre beau
pays », a-t-elle expliqué. Dominique Ouattara a également salué la cohésion qui
règne au sein du peuple du Grand Centre, qu'elle aimerait étendre à tout son
pays. De ce fait, elle invita les « filles de feu Félix Houphouët-Boigny » à
être les ambassadrices de la paix auprès de leurs compatriotes : « Allez aux
quatre coins du pays partager votre expérience en matière de réconciliation avec
nos sœurs. Dites-leur combien il est bon d'être en paix avec soi-même et avec
les autres ».



Dominique Ouattara touchée
par ces femmes, leur a offert 15 millions Fcfa afin de les aider dans le
financement de leurs activités. (...)