REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 3 NOVEMBRE 2011

3 nov 2011

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 3 NOVEMBRE 2011







Vers
les législatives sans le FPI ?




 




Le Pays

- Dans le souci de ratisser large, la Commission électorale indépendante (CEI)
de la Côte d'Ivoire devrait prolonger le délai du dépôt des candidatures pour
les législatives à venir. En effet, à l'échéance du délai préalablement fixé, il
y a toujours un manque criard de candidatures aussi bien dans le camp du parti
au pouvoir que du côté de l'opposition. Mais si le délai venait à être prolongé,
ce serait surtout une main tendue au Front populaire ivoirien (FPI). Il reste à
savoir s'il la saisira. D'ores et déjà, les revendications posées par le parti
de l'ex-président Laurent Gbagbo dont la satisfaction est un préalable à sa
participation aux législatives, donnent de bonnes raisons de se demander si ce
scrutin ne va pas se tenir sans lui. En effet, ce n'est pas demain la veille que
ce que réclame le parti du président déchu comme la libération sans condition de
Gbagbo, le dégel des avoirs de ses proches... connaîtra une satisfaction. On
peut comprendre que le FPI maximalise les revendications qui s'apparentent fort
à un chantage. C'est de bonne guerre en politique, surtout qu'il sait que le
président Ouattara fait des pieds et des mains pour ne pas aller aux élections
sans le FPI, au risque de vaincre sans péril pour triompher sans gloire. Reste
qu'on peut douter de la bonne foi du parti de Laurent Gbagbo. Veut-il réellement
voir les prochains scrutins se dérouler dans de bonnes conditions, à l'issue
desquels le pays devrait se remettre définitivement sur les rails ? Et puis,
est-il vraiment prêt au stade actuel pour se présenter aux élections ? Rien
n'est moins sûr. (...)  En attendant, prolonger la date du scrutin afin de mettre
un peu plus d'ordre dans son propre camp ne serait pas une mauvaise chose. ADO
pourrait continuer les négociations avec le parti de son prédécesseur.
Cependant, on lui en voudrait très peu d'être allé à ces législatives sans le
camp Gbagbo, si celui-ci restait campé sur certaines de ses revendications dont
la satisfaction est loin d'être une sinécure.




 




 





Législatives en Côte d'Ivoire : les préparatifs continuent sans le FPI




 




RFI
Online -

En
Côte d'ivoire, la Commission électorale indépendante (CEI) se réunit, ce jeudi 3
novembre 2011 au matin, avec les bailleurs de fonds, qui aident le pays à
financer les législatives du 11 décembre 2011. On devrait savoir à cette
occasion le nombre de candidats retenus par la CEI. En attendant de connaître le
sort de l'opposition constituée par l'ex-majorité présidentielle. A moins de 40
jours des élections, le Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo attend
toujours l'aboutissement des discussions avec le pouvoir, pour décider s'il
participe aux législatives ou s'il les boycotte. Au ministère de l'Intérieur, on
confirme la poursuite du dialogue engagé. Tout en reconnaissant qu'il y a des
avancées, le principal parti de l'ex-majorité présidentielle ne s'estime pas
encore suffisamment satisfait pour présenter des candidats. Selon un diplomate
européen, « la participation du FPI aux législatives est souhaitée », pour qu'il
y ait « une opposition qui fonctionne dans un cadre démocratique ». Mais si le
Front populaire ivoirien décide de jeter l'éponge, les bailleurs de fonds
aideront quand même financièrement la Côte d'Ivoire à organiser correctement ces
premières législatives depuis une dizaine d'années, ajoute la même source. La
Commission électorale indépendante doit se réunir ce jeudi avec tous ses
partenaires. Elle devrait à cette occasion donner le nombre des candidats
retenus. On saura si parmi eux figure l'actuel Premier ministre. Le dossier de
Guillaume Soro a été présenté sous l'étiquette du RDR, le parti du président
Alassane Ouattara. Le secrétaire général des Forces nouvelles, l'ex-rébellion,
se présente à Ferkessedougou dans le Nord, d'où il est originaire.




 





Élections législatives/Côte d'Ivoire : volonté « ferme » de Ouattara pour le 11
décembre




 




Afriscoop

- Le président de la république de Côte d'Ivoire maintient l'élection
législative à la date du 11 décembre proposée par la Commission Electorale
Indépendante (Cei) et entérinée par un Conseil des ministres au nom de sa
volonté « ferme » de voir ces échéances tenir « avant la fin de l'année », a
appris AfriScoop à Abidjan. « Le train est lancé, le président de la république
a insisté pour que tous les partis politiques ivoiriens soient de la partie.
Evidemment chacun des partis est libre de décider d'aller ou pas à ces élections
(...) mais la volonté du président reste ferme ; c'est dans l'intérêt des
Ivoiriens qu'enfin nous sortions de toutes les confrontations et que nous
travaillions à l'intérêt de la Côte d'Ivoire », a déclaré à la presse
porte-parole du gouvernement ivoirien Bruno Koné, lors d'un point de presse à
Abidjan. « Le président de la république et le gouvernement travaillent sur tout
ce qu'il est possible de faire pour le Fpi en l'occurrence tous les partis de
cette coalition (Fpi/Cnrd) puissent participer pleinement au jeu démocratique
qui est en cours », a-t-il aussi indiqué. Un Conseil des ministres s'est tenu à
Abidjan au cours duquel le chef de l'Etat Alassane Ouattara a réitéré l' «
impératif » de la tenue des élections législatives. Lundi déjà le président
ivoirien avait invité le Front Populaire Ivoirien de son prédécesseur Laurent
Gbagbo à participer aux législatives. Mais le parti déchu le 11 avril avec
l'arrestation de son leader, Laurent Gbagbo, pose des conditions parmi
lesquelles la « libération » de celui-ci, le « retour » d'exil de ses partisans
et le « dégel » des avoirs de près de 160 personnes. (...)




 



 





LIBERIA-COTE D'IVOIRE : Chantage et doutes autour des élections




 




Guineeconakry.info

- A pratiquement un mois d'intervalle, Libériens et Ivoiriens devront se rendre
prochainement aux urnes. Les premiers, dans moins d'une semaine et dans le cadre
du second tour de l'élection présidentielle. Pour les seconds, ce devrait être
le 11 décembre prochain, et par rapport aux élections législatives. Mais dans
les deux cas, des obstacles commencent à se jaillir sur la voie. Des embûches de
même nature. Il s'agit des menaces de boycott brandies par l'opposition dans
chacun des pays. Ce qui pourrait alors entacher des processus électoraux que
beaucoup d'observateurs croyaient partis sur de bons rails. Mais de part et
d'autre, les menaces en question pourraient se révéler comme des bluffs.
Quoiqu'il arrive, des efforts sont faits pour que tous les sacrifices ne soient
pas vains. Récemment, les autorités ivoiriennes avaient indiqué que toutes les
requêtes du Front populaire ivoirien (FPI) étaient discutables, à condition
qu'elles n'entrainent pas un report de la date fixée pour les élections
législatives, au 11 décembre prochain. Jusqu'ici, rien n'indique que la promesse
ne sera pas respectée. Mais désormais, certaines certitudes d'il y a quelques
jours sont quelque peu chancelantes. Déjà, la prorogation de fait du délai prévu
pour le dépôt des candidatures, n'était pas non plus inscrit dans l'agenda de la
commission électorale indépendante. Par ailleurs, Le gouvernement ivoirien-le
président Alassane Ouattara en tête- n'a aucune envie que le scrutin soit
boycotté par le parti de l'ancien président Laurent Gbagbo. Pour leur part, les
responsables du FPI ont quelque peu adouci leurs discours et leurs exigences.
Tout porte à croire que la revendication portant sur la libération de Laurent
Gbagbo et certains de ses proches, est juste une position de principe. Ainsi, il
ne serait d'aucune surprise, si les deux parties s'entendaient autour d'un
minimum de choses pour que le FPI soit du top départ des prochaines échéances
électorales ivoiriennes. Reste cependant à savoir si tout cela va pouvoir être
fait dans le temps qui sépare du 11 décembre ?




 




 




Côte
d'Ivoire : les FN candidats aux législatives




 




BBC Afrique

-Des membres des FN se présentent aux législatives dont le premier ministre
Guillaume Soro. Parmi les postulants à la députation, plusieurs ministres et
membres influents de l'ex rébellion dont le premier ministre Guillaume Soro, qui
est a la tête des forces nouvelles.  Nombre d'entre eux se présentent sous la
bannière du RDR du président Alassane Ouattara, mais certains ont décidé de se
présenter en indépendants. Le premier ministre Guillaume Soro sera candidat dans
sa région à Ferkessédougou au nord du pays. Et il se présente sous la bannière
du RDR le parti du chef de l'état ivoirien Alassane Ouattara. Les forces
nouvelles dont il est le secrétaire général ont décidé après la crise électorale
de ne plus être une force armée. Mais elles n'ont pas choisi de se constituer en
parti politique. Ses membres avaient alors indiqué que ceux d'entre eux qui
voulaient briguer la députation pouvaient le faire sous l'égide d'un parti. Si
Guillaume Soro est élu, il pourra rester premier ministre et député, mais ne
devrait par la suite ne garder que son siège de parlementaire. Alassane Ouattara
s'était engagé pendant avant le second tour de la présidentielle tendue de 2010,
à nommer un premier ministre issu des rangs du Pdci d'Henri Konan Bédié. la
crise post électorale en a décidé autrement, Soro nommé par l'ex président
Laurent Gbagbo a été maintenu a son poste, notamment pour gérer la situation
sécuritaire délicate. Il est d'ailleurs également ministre de la défense. Après
les législatives, il pourrait donc être remplacé par un membre du Pdci, si
Alassane Ouattara décidait d'honorer sa promesse (...).




 




 




Côte
d'Ivoire : les chefs militaires étudient un plan de sécurisation des
législatives




 




Xinhuanet

- Les chefs militaires des Forces armées ivoiriennes et des "Forces impartiales"
en Côte d'Ivoire - la Force de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire
(ONUCI) et la Licorne française - ont échangé mercredi à Abidjan sur la
stratégie relative à la sécurisation des élections législatives prévues le 11
décembre. La rencontre visait à préciser le cadre dans lequel pourrait se
dérouler la collaboration entre les différentes Forces afin de permettre une
coordination "optimale et réussie" de la sécurisation. Pour le commandant de
l'ONUCI, le général Gnakoundé Béréna, les Forces impartiales et les Forces
républicaines de Côte d'ivoire (FRCI, nouvelle armée) doivent travailler
ensemble pour éviter tous dérapages avant, pendant et après les législatives qui
doivent doter le pays d'un nouveau parlement. "Les Forces impartiales sont déjà
déployées à travers tout le pays. Maintenant, il est question de voir les Forces
républicaines déployées à travers tout le pays pour qu'ensemble, nous puissions
amener le niveau d'insécurité à un seuil acceptable pour que les élections
puissent se tenir", a expliqué le général Béréna. Le chef d'état-major général
des FRCI, le général Soumaïla Bakayoko, a pour sa part assuré que ses hommes et
ceux de la police nationale sont prêts pour la sécurisation. "Nous avons
l'assurance de les avoir pour que les élections législatives soient sécurisées
au mieux. Dans les semaines qui arrivent, des moyens seront donnés aux Forces
qui sont au devant de la sécurisation", a-t-il indiqué. Selon Soumaïla Bakayoko,
les militaires renforceront les forces de première catégorie. "Nous sommes déjà
présents sur le terrain et nous pensons que les élections seront sécurisées au
mieux", a-t-il dit.




 




 




La
prison militaire d'Abidjan rénovée accueille ses premiers pensionnaires




 





Xinhuanet -

Au total 67 militaires, gendarmes et policiers vont occuper dès lundi prochain
les cellules de la Maison d'arrêt et de correction militaire d'Abidjan (MAMA)
qui avaient été endommagées lors du dernier conflit et viennent d'être rénovées,
a annoncé mercredi le procureur militaire Ange Kessi. "Nous avons 27 éléments
des FRCI (Forces républicaines de Côte d'Ivoire, nouvelle armée), 32 gendarmes
et 8 policiers dont une femme commissaire de police en attente d'être transférés
dans cette enceinte pour y purger leur peine respective dès lundi prochain 7
novembre", a indiqué le procureur militaire, le capitaine de frégate Ange Kessi
lors d'une rencontre à l'état- major des armées à Abidjan. Ange Kessi a
toutefois relevé quelques failles au niveau sécuritaire et appelé à ce que
"certains éléments de sécurisation tels que les barbelés soient rapidement
installés pour assurer la sécurité" du pénitencier. Le ministre délégué à la
Défense, Paul Koffi Koffi, a assuré que tout serait fait pour y remédier, non
sans relever que la nouvelle prison militaire est "un cadre qui respecte la
dignité humaine". "Les chambres sont dotées de lits et de matelas. Les toilettes
en bonne et due forme, des parloirs, tout ce qu'il faut pour que le détenu soit
dans les conditions minimales", a-t-il relevé. Selon lui, "il ne peut avoir de
réconciliation sans lutte contre l'impunité et la prison est le meilleur cadre
de la lutte contre l'impunité". "La prison va toujours avec la loi. Le droit
s'exprime à travers cet instrument", a-t-il estimé lançant à tous les militaires
"indélicats" qu'ils seront traqués. "Il faut les extirper des rangs des
militaires, toutes forces confondues, qui n'obéiraient pas aux règles de la
corporation militaire. Tous ceux qui commettront des crimes de toutes natures
seront poursuivis par le tribunal militaire et retrouveront malheureusement dans
cette enceinte (la MAMA)", a-t-il conclu. (...)