REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 23 FEVRIER 2012

23 fév 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 23 FEVRIER 2012







Côte d'Ivoire : La
nouvelle compagnie aérienne pas prête de voir le jour




 




Koaci.com

- Entreprise déficitaire (Air France enregistrerait pour 2011 un déficit du
résultat d'exploitation de 500 millions d'euros), agenda politique sensible en
France nous n'en saurons rien, la seule chose que l'on retiendra à la sortie de
l'audience accordée à Alassane Ouattara au PDG d'Air France Juniac ce mercredi
soir, c'est que la nouvelle compagnie aérienne ivoirienne tant attendue se fera,
au grand désarroi des en attente d'emploi, encore attendre. En effet, si les
interrogations quant au lancement de cette dernière, aussi annoncée que
repoussée, tracassent au point d'énerver le général Abdoulaye Coulibaly scandant
sur le perron en direction du PDG fraichement débarqué des "on trouve ça un peu
long !" ou encore des " mais c'est pour quand?" et pour finir des " pourquoi
tant de blocage?", les zones d'ombre quant aux ambitions d'Air France
probablement, du fait de la conjoncture et du contexte, revues à la baisse ne
sembleraient guère être là pour rassurer le ministre Gaoussou Touré au constat
comme sonné ce mercredi soir. Initialement partenaire financier, logistique et
technique pour rebâtir une compagnie sur les gravats de l'ancienne Air Ivoire,
Air France, à écouter son PDG semblerait moins enthousiaste quant à son degré
d'implication s'en remettant désormais à "l'expertise technique et humaine"
tordant de fait le cou à tous les spéculateurs de la participation de
l'entreprise française dans le capital de la, à ce stade, "peut être nouvelle
air ivoire".  Bref à la sortie d'audience, sur les marches, ça sentait la
panique et la confusion. Si le PDG d'Air France s'enorgueillit de voir renaitre
une croissance sur la destination Côte d'Ivoire, les soucis de ce dernier pour
tenter de redresser ce fleuron soumis à la concurrence effrénée des low cost,
qui gagne par ailleurs le Hub d'Abidjan, semblait plus que jamais prendre le
dessus sur la priorité d'une promesse franco-ivoirienne à l'évidence à moitié
nue. Pour finir j'apprendrai que le président Ouattara serait très embêté de
voir piétiner ce dossier, "un de plus" diront certains observateurs.




 




Lutte contre les
produits prohibés, 34 magasins de pagnes cassés à Adjamé




 




koaci.com

- Les portes de 34 magasins de vente de pagnes ont été défoncées ce mercredi par
des agents du ministère du Commerce. Les commerçants en colère menacent de
porter plainte contre l'Etat de Côte d'Ivoire. Dans sa lutte contre les produits
prohibés, des agents du ministère du Commerce et des responsables de la société
Uniwax ont investi les marchés de la commune d'Adjamé. Après avoir ordonné la
fermeture de 34 magasins de vente de pagnes au marché Dabanani, ce mercredi, ils
ont procédé à l'ouverture de ces entrepôts sous le regard vigilant des éléments
de la gendarmerie nationale d'Agban. L'opération s'est déroulée sans heurt,
néanmoins les commerçants dénoncent les pratiques des agents du ministère du
Commerce qui selon eux n'ont pas suivi la procédure normale. «Nous sommes dans
un pays de droit. Pour mener une telle opération, il faut une décision du
tribunal qui autorise la casse des magasins. Mais pas avec un ordre de mission
d'un ministre, » a déploré le président national de la Fédération nationale des
commerçants de Côte d'Ivoire, Farikou Soumahoro. La casse des portes des
magasins s'est faite en l'absence des commerçants concernés « Nous sommes dans
quel pays ? Un Etat de jungle. Nous sommes prêts à accompagner le gouvernement
Ouattara mais pas à n'importe quel prix, » a ajouté le président de la Fenacci.
L'air menaçant Farikou Soumahoro a annoncé que les commerçants ont pris
l'engagement d'assigner le ministère du Commerce en Justice. « S'il y a
contrefaçon, l'Etat de Côte d'Ivoire est complice, puis que nous payons les
frais de douane sur nos marchandises importées. Au lieu de s'attaquer aux
opérateurs économiques, il ferait mieux de s'en prendre aux industriels, »
a-t-il déclaré, précisant par ailleurs que les commerçants contribuent chaque
année aux renflouement des caisses de l'Etat de Côte d'Ivoire à hauteur de 1600
milliards de francs cfa.