REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 18 AVRIL 2013

18 avr 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 18 AVRIL 2013






Côte d'Ivoire : Un ministre candidat accusé d'avoir falsifié le spécimen de la
CEI




 





(Koaci.com – 17 avril 2013) -

Le
ministre ivoirien de Fonction publique et de la Réforme administrative du
gouvernement Duncan, Gnamien Konan par ailleurs candidat du Rassemblement des
républicains (RDR) aux élections régionales dans le Gbêkê est accusé par ses
adversaires d'avoir falsifié le spécimen du bulletin de vote produit par la
Commission électorale indépendante (CEI).





Ingénieur informaticien de formation, KOACI.COM apprend ce jour d'une source
proche sur place que le ministre aurait utilisé ses connaissances pour produire
ce nouveau spécimen en vue de combattre ses adversaires sur le terrain. Depuis
l'ouverture de la campagne, ce bulletin serait utilisé par le ministre ivoirien
ainsi que ses partisans contre ses adversaires, au vu et au su des responsables
de la CEI locale.




Comme
la CEI locale ne bronche pas, à quelques jours de la fin de la campagne,
KOACI.COM apprend enfin que ses adversaires dénoncent les pratiques de Gnamien
Konan qui selon eux, utilise les armoiries de la république à des fins
personnelles. Les responsables de la commission électorale indépendante à
Abidjan, informés de cet état de fait restent également muets selon notre
source. Conséquence, ses adversaires ont décidé de porter plainte contre lui.




 






 




La
Côte d'Ivoire a "fait du chemin" dans le rétablissement de la stabilité






 





(Xinua – 18 avril 2013)

-
L'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique en Côte d'Ivoire, Philip Carter III, a
affirmé mercredi à Yamoussoukro (centre), que la Côte d'Ivoire a "fait du
chemin" dans le rétablissement de la stabilité et la création des conditions
d'une paix et d'une croissance durables.





Philip Carter III animait une conférence sur le "rôle des ONG dans le processus
de réconciliation et de reconstruction post crise : le cas de la Côte d'Ivoire".




"La
Côte d'Ivoire a fait du chemin dans le rétablissement de la stabilité et la
création des conditions d'une paix et d'une croissance durables", a-t-il
déclaré.





"Aujourd'hui, il y a beaucoup d'investissements nationaux et internationaux dans
le pays, des emplois sont créés et les infrastructures longtemps négligées
telles que les routes, les ponts et les services sont en chantier", a ajouté
Philip Carter III qui reconnait néanmoins que "beaucoup reste à faire pour
parvenir à la réconciliation nationale".




"A ce
jour, à l'exception de quelques soldats du rang, toutes les personnes détenues
et inculpées pour leur rôle dans la crise post-électorale sont issues d'un seul
camp du conflit, celui de l'ex-président Laurent Gbagbo", a-t-il dénoncé
précisant que "des violations des droits de l'homme et des crimes de guerre ont
été commis par les deux camps impliqués dans le conflit" comme le révèlent les
conclusions de la Commission d'enquête mise sur pied par le président Ouattara
en juin 2011 et qui a publié son rapport en août 2012.




Il a
insisté sur l'importance que les Etats-Unis accordent au renforcement du système
judiciaire en Côte d'Ivoire à travers la réhabilitation de 15 tribunaux, un
soutien technique à la Cellule spéciale d'enquête sur la crise post-électorale,
le lancement d'un programme d'assistance technique, de formation et de
renforcement des capacités au profit du secteur de la justice.




 




 





Côte d'Ivoire : Les réformes constitutionnelles, centre des débats à l'hémicycle
après les élections locales.




 





(Koaci.com – 18 avril 2013) -


Anciennement considérée comme un Etat stable, la Côte d'Ivoire est devenue un
véritable laboratoire des changements constitutionnels. Les changements en cause
concernent aussi bien l'adoption de nouvelles constitutions que les
modifications de constitutions en vigueur.




 




La
constitution ivoirienne a été pendant ces dernières années le centre des débats
politiques nationaux et mêmes internationaux. Le toilettage régulier de notre
constitution fut l'une des causes de la grande crise politique qu'a connue notre
pays.




 




Les
questions relatives à la constitution, à la nationalité, l'accession à la
magistrature suprême, et l'exercice du pouvoir en particulier, sont au cœur de
l'imbroglio ivoirien. En effet, compte tenu de l'environnement social,
économique, politique et du degré de maturité des ivoiriens, il est grand temps
que le peuple de Côte d'Ivoire se dote d'une constitution forte afin de
renforcer notre démocratie et créer un État de droit. La première constitution
ivoirienne a été bâtie autour d'un exécutif fort. Nonobstant toutes les réformes
constitutionnelles qui ont été opérées jusqu'à la constitution de juillet 2000.
En effet, un réajustement ou une modification en profondeur de la Constitution
ivoirienne se justifie, au regard des controverses et dommages provoqués par
certains articles de cette Loi taillés sur mesure.




En
réalité, réviser la constitution d'un pays n'est pas, en général, changer
l'ensemble de la constitution ou de la loi fondamentale. Par cette expression,
on entend tout simplement la modification d'une ou de plusieurs dispositions ou,
si l'on préfère, d'un ou de plusieurs articles de la constitution. [...]