REVUE DE PRESSE DU JEUDI 18 AVRIL2013

18 avr 2013

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 18 AVRIL2013






Bert Koenders et Paul Koffi Koffi discutent des questions de sécurité




 





L'Inter, Le Patriote -

Le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire et Chef de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), Bert
Koenders, a rencontré, ce mercredi 17 avril 2013, le ministre délégué à la
défense de la Côte d'Ivoire, Koffi Koffi Paul. Au terme de la réunion, le
représentant de Ban Ki-moon a expliqué avoir évoqué la phase de transition dans
laquelle entre l'ONUCI, et les moyens de renforcer le partenariat de la Mission
avec les Forces Républicaines de la Côte d'Ivoire (FRCI) dans ce contexte, et
ce, tant au niveau opérationnel qu'au niveau de l'appui à la formation, y
compris sur les aspects de protection des droits de l'Homme.




 




 





Amélioration de la sécurité en Côte d'Ivoire : L'Onuci va diminuer son personnel




 




Le
Démocrate, L'Expression -

Le
Secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-Moon, recommande de faire passer les
effectifs de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) qui étaient,
au 13 mars dernier, de 9.552 éléments à 8.837 éléments, dont 8. 645 membres des
contingents et officiers d'état-major et 192 observateurs militaires. », a
appris APA, mercredi, de source onusienne.




 




M.
Ban, préconise également, dans un rapport sur la situation en Côte d'Ivoire
présenté mardi dernier devant le Conseil de sécurité de l'Onu par le
Sous-Secrétaire général aux opérations de maintien de la paix, Edmond Mulet, de
renforcer les mécanismes de coopération entre l'Onuci et la Mission des Nations
Unies au Libéria (MINUL) et l'état de la mise en œuvre de la stratégie en
matière de protection des civils.




 




Pour
M. Mulet, « l'instabilité récente dans l'Ouest du pays le long de la frontière
avec le Libéria illustre la fragilité de la situation actuelle ». « Bien qu'il
existe toujours des défis considérables, la situation sécuritaire dans la zone
frontalière a connu une amélioration sensible, grâce à une coopération
fructueuse entre Abidjan et Monrovia, y compris pour le déploiement de leurs
forces de sécurité respectives le long de la frontière », a-t-il précisé.




 




 





Sécurisation de l'Ouest : Pourquoi l'usage des drones est nécessaire




 




Le
Patriote -

a
Côte d'Ivoire a demandé des drones au Conseil de sécurité de l'Organisation des
Nations-Unies. Cela, pour assurer une surveillance plus efficace et mieux lutter
contre le phénomène des attaques à répétition à la frontière Ouest avec le
Libéria. Cette demande formulée par l'autorité ivoirienne est plus que
nécessaire et urgente face au besoin de sécurité à la lisière du Libéria, où la
porosité de la frontière est légendaire. A ce niveau, c'est une forêt dense qui
supplante la frontière sur une longue distance. Toute chose qui ne facilite pas
son contrôle et sa surveillance. C'est ce qui justifie le fait que les milliers
de citoyens qui vivent dans cette sphère géographique, ont constamment le
sommeil troublé du fait des multiples attaques perpétrées par des miliciens et
mercenaires. Les drones encore appelés UAV (Unmanned Aerial Vehicle) qui sont
des aéronefs sans pilotes humains et totalement autonomes seront donc les
bienvenus pour mener le combat de libération de la frontière Ouest. Ces
appareils qui ne sont pas pilotés et permettent d'exercer des frappes ciblées
aideront à mieux canaliser les velléités d'attaques. Permettant ainsi
d'accentuer la surveillance de cet espace. Dans la guerre au Pakistan les
militaires américains utilisaient les drones pour tirer des missiles sur les
camps d'entraînement des talibans dans les zones tribales du nord-ouest
pakistanais. Là, où se trouve un district tribal semi-autonome frontalier de
l'Afghanistan considéré comme un fief des talibans, afghans et pakistanais ainsi
que des groupes liés à Al-Qaëda. En Afganisthan, le même type d'appareils a
servi à anéantir la force ennemie par l'effet de frappes ciblées et précises. Ce
sont donc ces appareils hyper sophistiqués qui ont permis aux soldats du pays de
l'oncle Sam de mettre hors d'état de nuire le camp de l'ennemi et de prendre le
dessus. On le voit, en dépit de la présence et de l'action conjointe des soldats
de l'Opération des Nations-Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), des militaires de la
Mission des Nations-Unies au Libéria (MINUL) et des Forces républicaines de Côte
d'Ivoire (FRCI), des groupes armés continuent de perpétrer des attaques à la
frontière avec le Libéria. C'est donc de bonne guerre que l'autorité demande ces
appareils qui serviront assurément à mieux sécuriser la frontière Ouest avec le
Libéria et à surtout combattre les forces ennemies.




 




 





Crise postélectorale : l'ONU et les Usa exigent des poursuites contre des
pro-Ouattara




 





L'Inter, L'Intelligent d'Abidjan, Soir Info, Fraternité Matin -

Tout
en saluant les progrès réalisés par la Côte d'Ivoire, le Sous-Secrétaire général
aux opérations de maintien de la paix de l'ONU, Edmond Mulet, a réaffirmé au
Conseil de sécurité, la nécessité «de traduire en justice ceux qui sont
accusés d'avoir perpétré des crimes graves, sans égard à leur statut ou à leur
affiliation politique
». Ce qui sous-entend que l'émissaire de Ban Ki-moon,
Secrétaire général de l'ONU, exige des poursuites contre des pro-Ouattara qui
auraient commis des crimes pendant la crise postélectorale que la Côte d'Ivoire
a traversée et qui a fait 3000 morts, selon les Nations unies. Pour M. Mulet,
qui présentait le rapport spécial du Secrétaire général de l'ONU devant le
Conseil de sécurité, le mardi 16 avril 2013, le faisant, le gouvernement
ivoirien «mettrait fin au cycle vicieux d'impunité pour construire une
culture de responsabilité
». Le Sous-Secrétaire général a aussi souhaité
l'intensification des efforts pour promouvoir la réconciliation au niveau des
communautés en traitant les causes profondes du conflit dans le pays. A la suite
de cet exposé de M. Mulet, les États-Unis ont appelé, hier mercredi 17 avril, le
gouvernement ivoirien à tenir sa promesse de lutter contre l'impunité et
d'assurer une "justice impartiale" concernant les crimes commis durant la
crise postélectorale de 2010-2011. «Le gouvernement à tous les niveaux
devrait tenir cet engagement
», a souligné l'ambassadeur des Etats-Unis en
Côte d'Ivoire, Philip Carter III, dans un discours prononcé dans la capitale
politique, Yamoussoukro et diffusé par ses services. «Des violations des
droits de l'Homme et des crimes de guerre ont été commis par les deux camps
impliqués dans le conflit mais à ce jour, à l'exception de quelques soldats du
rang, toutes les personnes détenues et inculpées pour leur rôle dans la crise
postélectorale sont issues d'un seul camp du conflit
», a déploré le
diplomate. Qui estime que «la réconciliation nationale dépend des progrès
vers (...) une justice impartiale
». M Carter a également appelé le pouvoir à
poursuivre sa coopération avec la Cour pénale internationale (CPI).




 




 





Une opération de destruction d'armes, ce jeudi, à Yopougon




 





L'Inter -

Une opération de destruction d'armes collectées se déroulera ce jeudi 18 avril
2013 à Yopougon, à l'initiative de la Commission nationale de lutte contre la
prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre
(ComNat-Alpc). dans le cadre de sa mission, la ComNat-Alpc a collecté 2.000
armes, 350.000 munitions et 2.000 explosifs, tous sécurisés et gardés par
l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci), rapporte l'AIP, citant
une source proche de ladite commission. Cette opération vise, selon la même
source, à rassurer les communautés nationale et internationale sur les
destinations des armes collectées et d'éviter également leur entrée dans le
marché illicite.




 




 





Scrutin du 21 avril- Suspicion de fraude / Inza Diomandé (Porte-parole de la
Cei) :





«Frauder sera difficile»




 





Soir Info -

La
probabilité qu'il y ait des fraudes au scrutin du 21 avril 2013 reste « très
faible », d'après le porte-parole de la Commission électorale indépendante
(Cei). Au téléphone, le mercredi 17 avril 2013, Inza Diomandé a assuré que tout
avait été mis en œuvre pour « minimiser » la tricherie et que « frauder sera
difficile ». « Frauder sera difficile pour de multiples raisons. La Commission
s'est entourée d'un maximum de garanties », a dit M. Diomandé. Le porte-parole
de la Cei a passé en revue quelques « gages » de sécurisation du scrutin : la
présence des représentants des candidats dans les bureaux de vote, les bulletins
frappés d'un sticker, le système de comptage et l'affichage des résultats dans
les centres, le transfert sécurisé des procès-verbaux vers les commissions
électorales départementales (Ced)... « Copie des pv sera transmise aux
candidats, la Cei centrale, à la Cour suprême, aux autres institutions
concernées par le scrutin », a relevé Inza Diomandé. « Il est vrai qu'il n'y a
pas de perfection. Mais tout le dispositif mis en place devrait permettre de
contenir la tricherie. Il y a une traçabilité », a formulé M. Diomandé. Ces
derniers jours, des soupçons de fraude en préparation ont fusé en provenance de
certains états-majors. Le porte-parole de la Cei a tenu à rassurer candidats et
électeurs sur les dispositions prises par l'Institution.




 




 




A
72 H des élections municipales et régionales : Des duels périlleux




 




Le
Démocrate -

Les
Ivoiriens sont à nouveau appelés aux urnes. Des dizaines de milliers de
candidats se présentent aux élections municipales et régionales sensées achever
un processus débuté avec la présidentielle de 2010 et poursuivi avec les
législatives de 2011. Le FPI absent, on s'attendait à une campagne sans enjeu
majeur. Erreur... Découvrez les dix batailles électorales à ne pas manquer.





Calomnies, insinuations, intrigues, intimidations... Les élections locales
couplées (municipales et régionales) du 21 avril prochain donnent lieu à de
sévères scènes d'empoignade. À tel point que la Commission électorale
indépendante (CEI) a tenu à rappeler aux candidats les règles de bonne conduite.
« Tu ne dois pas déchirer les affiches des différents candidats » ou «
l'élection ce n'est pas la guerre », peut-on lire sur les panneaux d'affichage à
Abidjan.




On
pensait qu'il s'agirait d'une campagne électorale sans enjeu. C'était mal
connaître le virus des Ivoiriens pour la politique. La campagne a été lancée
officiellement le 6 avril, mais nombre de participants s'y préparaient déjà
depuis longtemps en sillonnant de long en large leur circonscription à grand
renfort de promesses. Pour les municipales, environ 21 000 candidats figurent
sur les listes des 197 circonscriptions. Pour les régionales, ils sont plus de 3
000 dans 31 circonscriptions.




Les
deux grands favoris du scrutin sont le Rassemblement des républicains (Rdr, au
pouvoir) et le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci, son allié). Les deux
formations, qui gouvernent ensemble au sein de la plateforme houphouétiste,
n'ont pas lésiné sur les moyens financiers. Mais elles n'ont pas réussi à
s'accorder et présentent des listes séparées dans la majorité des
circonscriptions. Et certains duels s'annoncent très périlleux pour leurs
protagonistes.




 




 





Elections municipales et régionales / Utilisation des moyens de l'Etat,
violences verbales et physiques, propos xénophobes... Voici ceux qui violent le
code de bonne conduite




 





L'Intelligent d'Abidjan -

Le
National Democratic Institute (NDI) a organisé une conférence de presse le mardi
16 avril 2013 à son siège sis à Aghien II Plateaux relative au monitoring de
bonne conduite des partis politiques, groupements, forces politiques et des
candidats aux élections du 21 avril prochain. Des violations graves ont entaché
les campagnes.




 




Les
organisations de la Société civile (Cofemci-Repc, Cosopci, Foscao, Raidh et le
Wanep-ci) réunies au sein de l'observatoire national qui ont déployé des équipes
depuis le 6 mars 2013 pour suivre les comportements des candidats avant, pendant
et après les élections. Les localités concernées Man, Séguéla, Bouaké, Korhogo,
Divo et Daloa. Elles ont constaté des violations graves du code de bonne
conduite signé en 2008. Ces violations se résument en des destructions
d'affiches, des violences verbales et physiques, des intimidations et
l'utilisation des symboles et moyens de l'Etat. Selon Traoré Wodjofini
(Cosopci), Coulibaly Tiohozon (Wanep) ou encore Bamba Sindou (Raidh), « tous les
candidats actuellement ministres de la République utilisent les véhicules de
l'Etat pour battre leur campagne lors des élections ». D'autres qui ne sont pas
ministres en font pareil. Il s'agit du candidat Amédée Kouakou Koffi à Divo, qui
utilise un véhicule administratif immatriculé D40112 pour mener sa campagne
électorale. Dans le même ordre d'idée, le candidat du RDR aux élections
régionales dans la ville a utilisé un symbole de l'Etat notamment le nom du
président de la République, révèle le monitoring. A Séguéla au quartier
Extension, l'on a noté que durant les campagnes électorales, les militants du
RDR ont empêché les autres candidats aux élections de poser leurs affiches sous
prétexte que ce quartier est leur bastion. A Korhogo au Nouveau quartier, les
affiches de la candidate du PDCI aux municipales ont été déchirées et détruites.
Il en est de même à Bouaké où les affiches du maire sortant, ont été
badigeonnées d'huile de moteur. A Man, des propos racistes et xénophobes ont été
constatés. C'est le cas des propos du candidat Sidiki Konaté à l'endroit des
communautés Dan et Wê les traitant de « pauvres, de malheureux et d'incapables».
Toujours à Man, certaines populations l'ont traité « d'étranger, de Guinéen et
d'ex-rebelle et qu'il doit aller se présenter chez lui et laisser la place aux
fils de la région», affirment les observateurs du code de bonne conduite. A
Daloa, ces derniers disent avoir constaté une utilisation de la violence verbale
et morale à l'encontre des candidats indépendants par le Secrétaire général par
intérim du RDR, M. Amadou Soumahoro qui a tenu les propos suivants au quartier
Cissoko: « ne votez pas les indépendants car ils n'ont pas de tuteurs et sont
dangereux pour vous. Quand ils seront élus, ils diront au président que ce n'est
pas vous qui les avez choisis. Ils ont faim et voudront se servir avant de vous
servir ». Selon le NDI, tous les articles de bonne conduite ont été violés.
C'est pourquoi, les observateurs interpellent la CEI, maitre du jeu électoral à
interpeller les candidats qui violent le Code de bonne conduite en les rappelant
à l'ordre conformément à l'article 15 du code de bonne conduite. Ils demandent
aux citoyens d'aller voter massivement dans une atmosphère de paix.




 




 





Elections municipales et régionales : Joël N'Guessan (Porte-parole principal du
RDR) - « Le RDR demande à tous de mettre balle à terre »




 





L'Inter, Le Démocrate, L'Intelligent d'Abidjan, Nord-Sud, Le Jour plus,
Fraternité Matin -

Le 21
avril prochain, les électeurs ivoiriens auront à désigner ceux qui vont être
leurs élus pour gérer leurs communes ou leurs régions. Ces élections municipales
ou régionales ont comme principaux enjeux le développement économique et social
de ces collectivités territoriales pour lesquelles notre parti a désigné des
têtes de listes pour compétir contre des frères des autres partis politiques ou
candidats indépendants, adversaires politiques d'un temps et non ennemis. Depuis
l'ouverture officielle de la campagne, nous observons qu'il y a une montée de
tension au niveau des états-majors des différents candidats protagonistes. Nous
tenons à repréciser qu'il s'agit d'élections pour désigner des personnes ou des
groupes de personnes à même de conduire avec efficacité des programmes de
développement, selon la vision de son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA,
Président de tous les Ivoiriens. Quelques soient nos obédiences politiques,
religieuses, culturelles ou sociales nous devons tous avoir à l'esprit que le
bien être de nos populations que nous aimons tous et tel que prévu et mis en
œuvre par le Président Alassane OUATTARA se caractérise par:




 





-l'existence de centres de santé ;




-la
fourniture d'eau potable et de l'électricité ;




-la
construction ou la réhabilitation d'établissements scolaires, Universitaires ou
de formation ;





-l'ouverture des pistes villageoises ou leur reprofilage pour les rendre
praticables en toutes saisons ;




-le
travail pour nos jeunes et nos femmes.




 




Pour
cela, il faut la paix, la sérénité, la concorde et surtout dans une volonté
partagée de tous les fils de notre pays de vivre ensemble. C'est pourquoi, le
RDR demande à tous de mettre balle à terre. Le véritable enjeu est le
développement. Notre souhait est que cette campagne soit civilisée, apaisée et
que les élections se déroulent sans excès ni violences. La Côte d'Ivoire et les
ivoiriens ne doivent plus vivre ce que nous avons malheureusement connu pendant
la crise post électorale. Notre pays a été mis sur la rampe du développement par
le Président Alassane OUATTARA. A tous les candidats et sympathisants de
candidats, qu'ils soient du RDR, du PDCI, des autres Partis ou Indépendants,
nous leur demandons de se comporter en véritables démocrates. Chacun devra
battre campagne dans le respect de son adversaire mais surtout accepter de
respecter le résultat du vote populaire.




 




Le
Ministre Joël N'GUESSAN




Porte
Parole Principal du RDR




 




 





Message du FPI




 





Notre Voie, Le Nouveau Courrier - Camarades militantes, Camarades militants,
Camarades membres du CNRD, Camarades démocrates de Côte d'Ivoire,




Le
Front Populaire Ivoirien (FPI) exclu du jeu démocratique ne participe pas aux
élections régionales et municipales du 21 avril 2013.




Par
conséquent, les militants qui sont candidats sur les listes, ou qui sont têtes
de listes, ou qui soutiennent des listes, désobéissent au mot d'ordre du Parti.
Ils trahissent Laurent GBAGBO et le FPI. Ne participez pas aux campagnes !
Ne votez pas ! Restez chez vous !





Ces
élections ne nous concernent pas.





 





MIAKA Ouretto





Président par intérim




 




 





Elections régionales dans le Gbêkê : Gnamien Konan accusé de falsifier - les
documents de la Cei




 





Boigny Express, Aujourd'hui, L'Intelligent d'Abidjan -

A
quelques jours du scrutin du 21 avril, Gnamien Konan, candidat Upeci-Rdr, aux
élections régionales dans le Gbêkê a maille à partir avec certains de ses
adversaires politiques qui l'accusent d'avoir falsifié des documents officiels
produits par la CEI. En effet, depuis le début de la campagne électorale,
l'équipe du candidat Upeci-Rdr procède à la sensibilisation de ses militants
avec les spécimens de bulletins de vote unique portant des symboles autre que
ceux de ses adversaires préalablement produits par la CEI. Des militants des
partis victimes de cette mascarade orchestrée par Gnamien Konan ont vite fait de
hausser le ton en saisissant notre rédaction. Joint au téléphone, le
porte-parole de la CEI, Bamba Yacouba a indiqué d'anormale et d'illégale la voie
empruntée par le ministre Gnamien Konan et ses pairs. En tout état de cause, il
appartient aux différents partis victimes de cet acte de saisir la Commission
électorale indépendante pour une éventuelle sanction.




 




 





Région du Cavally : La tricherie du RDR se confirme. Les membres de la CEI
locale à la solde du RDR




 




Le
Nouveau Réveil –

Pris
la main dans le sac. La supercherie, concoctée par le Rdr pour spolier le
Pdci-Rda de sa victoire certaine aux élections municipales à Toulépleu et
régionales dans le Cavally, est entrée dans sa phase active. Le président local
de la Commission électorale indépendante (CEI), M. Ouattara, et les membres de
ladite commission de Toulépleu ont apporté la preuve, hier, qu'ils ne sont pas
impartiaux comme le leur recommande pourtant la structure en charge de
l'organisation des élections. Ils ont, en effet, été surpris dans un bistrot
dénommé, le Ramé 2 en compagnie de Gueï Paul, directeur de campagne chargé de la
jeunesse de Anne Ouloto, adversaire de Banzio Dagobert aux régionales dans le
Cavally. Informé de leur présence en ce lieu en compagnie d'un des membres du
staff du candidat adverse, Denis Kah Zion, (...) ne s'est pas prié pour se rendre
sur les lieux. Parvenu au bistrot le Ramé 2, grande fut sa surprise de constater
que les bruits qui lui sont parvenus se confirment, malheureusement. Kah Zion
s'adresse au président local de la Cei, M. Ouattara qui ne fait aucune
difficulté à reconnaître les faits. Ce dernier lui avoue que lui et ses
collaborateurs revenaient d'une formation quand, arrivés au niveau du bistrot,
Guéi Pail (...) les a invités à prendre un pot. (...) « Vous venez de poser un
acte grave. C'est une tentative de corruption »
, leur a-t-il fait savoir,
séance tenante. (...) On comprend alors le slogan « Nous gagnons ou nous gagnons »
que les militants du Rdr ne se donnent aucun mal à lancer dans la région.




 




 





Scandale à la CEI : 18 commissaires en réunion secrète au Qg du candidat du Rdr
à Cocody




 




LG
Infos, Le Temps –


L'information est renversante. Mais elle est à l'image de la Commission
électorale dite indépendante, mais qui, dans son fonctionnement, s'est mise au
service d'une chapelle. Le mardi dernier, de 20 heures à 22 heures 30, 18
commissaires de la Cei locale (Cocody) se sont retrouvés, tenez-vous bien, au Qg
du candidat du Rdr, Félicien Agbahi, sis dans le périmètre du 30ème
arrondissement, à Cocody. Au cours de cette rencontre pour le moins incongrue,
selon nos sources, il a été question de comment faire pour que le candidat du
Rdr triomphe au soir du 21 avril. En clair, le jeu électoral va être faussé à
Cocody au détriment d'hommes et de femmes qui se sont lancés dans la course, ne
lésinant pas sur les moyens, parce que croyant à la vertu de la démocratie qui
rime avec transparence et équité. [...]




 




 





Élections municipales à Treichville / Des militants du Rdr affirment : « Quels
que soient les résultats, nous allons installer Cissé Ibrahim à la mairie... »




 




LG
Infos –

Les
militants du Rassemblement des républicains (Rdr) de la Commune de Treichville
préparent un coup contre le maire sortant, François Amichia, candidat du Parti
démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci). En tout cas, c'est ce que nous ont confié
certains militants de cette commune, la semaine dernière, après que les jeunes
ont « intercepté » le cortège du candidat du Rdr et l'ont violenté, avant
de déchirer ses posters. En effet, le jeudi 11 avril  dernier, des partisans du
candidat Cissé Ibrahim du Rdr étaient au commissariat du 2ème
arrondissement de Treichville. (...) Ils ont fait le siège du commissariat
plusieurs heures durant, avant de se retirer en fin de soirée. Non sans faire
une promesse qui en dit long sur la vraie intention au soir du dimanche 21 avril
2013, après la proclamation des résultats. « On voit ce que le Pdci prépare. Ils
veulent tout faire pour maintenir Amichia à la mairie. Mais nous allons, nous
aussi, nous préparer pour faire échec à ce projet. Quels que soient les
résultats qui seront proclamés, nous allons installer Cissé Ibrahim à la mairie
de Treichville, le 21 avril... », ont promis les jeunes plaignants [...].




 




 




La
campagne électorale tourne au pugilat : Le RDR veut porter plainte contre KKB




 




Le
Nouveau Courrier -

La
campagne électorale tourne au pugilat entre les alliés du RHDP. Depuis
l'ouverture de la campagne pour les élections municipales et régionales couplées
le 5 avril dernier, plusieurs actes de violence et de vandalisme sont signalés
aussi bien à Abidjan qu'à l'intérieur du pays. A l'origine de cette montée
d'adrénaline, une bataille de leadership entre le RDR et le PDCI pourtant
membres de la même Alliance qui cogère actuellement le pays. Ces deux partis qui
se sont ligués contre le président Gbagbo se livrent aujourd'hui une guerre sans
merci qui a déjà fait plusieurs blessés et des dégâts matériels importants.
Objectif : contrôler la majorité des communes et régions à l'issue des élections
du dimanche 21 avril. La situation est telle que les relations entre les deux
alliés sont actuellement très convulsives. Dans ce contexte, le discours du
président de la jeunesse du PDCI également député de Port-Bouët Kouadio Konan
Bertin le 7 avril dernier dans la région du Gôh (Oumé, Diégonéfla et Gagnoa) en
soutien aux candidats de son parti a créé l'émoi à la Rue Lépic. KKB a en effet
les populations à «voter des chefs de terre pour éviter les palabres qui
empêchent le développe- ment». En des termes autres, à porter leur choix sur des
fils du terroir lors de ces élections locales. Pour les autres postes comme de
députés, «on peut les partager», a-t-il expliqué. La réaction du RDR est
immédiate. Le parti de Ouattara menace même de poursuivre le bouillonnant
président de la JPDCI. «Nous allons porter plainte contre Kouadio Konan Bertin
(KKB) parce qu'il tient des propos graves, incitant à la révolte. KKB, en manque
d'arguments, dit à Oumé que les maires doivent être des autochtones car ils
représentent la chefferie moderne», a déclaré le conseiller spécial d'Alassane
Ouattara chargé de la jeunesse Touré Mamadou, le samedi 13 avril à Attécoubé.
[...]




 




 





Les villageois de Akoi-N'denou pourraient boycotter les élections




 





L'Inter -

Le village de Akoi-N'denou, situé à une vingtaine de km de Tiébissou, pourrait
ne pas voter. La raison, c'est que le leader de la jeunesse de ce village,
N'guessan Joseph, qui était sur la liste Rhdp ''Union, paix et développement'',
conduite par Jeannot Ahoussou-Kouadio, a été retiré au profit d'un autre cadre
du Pdci. Après le retrait de M. N'guessan, les jeunes ont estimé qu'ils
n'étaient plus concernés par les élections régionales du 21 avril 2013. Ils
disent ne pas comprendre cette situation, c'est pourquoi ils ont adressé une
note de protestation au délégué du Pdci à Tiébissou.




 




 





Appel du FPI, présidentielle 2015 : Le plan B du Pdci se dessine




 




Le
Patriote -

Le
fait est plus que troublant ! Deux jours après l'appel du FPI à une alliance
avec le PDCI, le relais du vieux parti sort un journal avec deux pages de
l'organe de la refondation qui y ont atterri par inadvertance. Et comme un
malheur n'arrive jamais seul, le porte-voix de la formation dirigée par Henri
Konan consacre sa manchette à un cadre du FPI, avec un message sans équivoque :
« FPI, LMP, reportons nos voix sur le PDCI ». La collusion se précise-t-elle,
comme en 2000 lors de la mise sur pied du Front Patriotique, conduit par Laurent
Gbagbo et Fologo, en vue de diaboliser le RDR et son leader, Alassane Ouattara ?
A première vue, la position du Président Bédié, donnée par son porte-parole, le
Pr Niamey Koffi, est sans ambigüité : « Bédié n'est pas intéressé par l'appel du
FPI. La position du PDCI est claire sur la question. On ne brise pas une
alliance pour une autre.... ». Après une telle déclaration, on ne trouverait rien
à redire, si la posture du SG du PDCI n'avait pas intrigué plus d'une personne.
Interrogé par un confrère sur l'appel du FPI au PDCI, Alphonse Djédjé Mady a
donné une réponse pas assez nette. En substance, il dit n'avoir pas lu la
déclaration et qu'il revient de voyage. De par sa position de numéro 2 du PDCI,
ce discours a du mal à prospérer. Il se passe comme si le vieux parti était
tiraillé entre deux courants. Le premier, celui incarné par le président Bédié,
s'inscrit dans le renforcement du RHDP et dans la gestion collégiale du pouvoir
d'Etat. Quand au second courant, il est l'apanage d'un groupe de personnalités
et non des moindres, qui montrent des signes de lassitude, qui refusent d'être
comptables d'un pouvoir géré de façon collégiale et qui veulent présenter un
candidat PDCI à la présidentielle de 2015. L'année dernière, c'est ce groupe qui
a guidé la rédaction d'une déclaration qui reprenait à son compte les griefs de
la refondation. On eût dit un pamphlet sorti des laboratoires du FPI. Ce
groupement qui est très actif de par ses sorties, en a fait tellement, que des
voix comme Ahoussou Jeannot et Adjoumani ont crié haro sur le baudet, devant un
tel lynchage et passage à tabac de l'allié du RDR. C'est encore ces hommes et
femmes qui réclamaient, il y a peu, un congrès du PDCI pour renouveler les
instances. On a vu comment KKB a passé un savon au Président Bédié, arguant que
ce dernier est atteint par la limite d'âge du fait de l'article 35 des statuts
qui fixe l'âge limite pour présider le vieux parti à 75ans. C'est cette
disposition que les détracteurs et partisans du courant de la rupture avec le
RHDP brandissent pour donner une forme légale à leur revendication. Si les
actants d'une telle donne parvenaient à la faire prospérer, le plan B
fonctionnerait ainsi. D'un, la mise à l'écart du Président Henri Konan Bédié. De
deux, la montée en puissance des extrémistes et autres détracteurs du RHDP. De
trois, la désignation d'un candidat du PDCI à la prochaine élection
présidentielle. [...]




 




 





Alors qu'ils séjournent en Europe : Les Résistants ivoiriens malmènent Banny et
Duncan




 




Le
Nouveau Courrier, Aujourd'hui -

Peut-on redorer artificiellement l'image d'un pays profondément déchiré en
entreprenant des actions de communication tous azimuts... à l'étranger ?
Manifestement, non. Le patron de la Commission dialogue vérité et réconciliation
(CDVR) Charles Konan Banny et le Premier ministre d'Alassane Ouattara Daniel
Kablan Duncan l'apprennent en ce moment à leurs dépens. Le premier a vu une
"conférence sur la paix et la réconciliation" organisée au Musée d'Aquitaine de
Bordeaux par les "Juppé boys" perturbée par les membres du "Cri Panafricain",
comme l'ont raconté le quotidien régional influent Sud-Ouest et le périodique La
Lettre du Continent. Hier encore, il a essuyé, à Londres, le courroux de la
diaspora ivoirienne. Et n'a pas pu présider normalement la réunion de "lancement
officiel des activités" de la CDVR qui devait se tenir à Liberty House, où la
police a dû intervenir pour calmer les esprits tout en respectant le droit de
manifester si cher aux Britanniques.




Autre
lieu, autres mœurs. Au même moment à Paris, la police française violentait les
Résistants ivoiriens qui avaient réussi à s'inviter à la conférence-débat donnée
à Sciences-Po par Daniel Kablan Duncan sur le thème : «Deux ans après la crise :
quelles perspectives pour la Côte d'Ivoire ?». Les étudiants, les enseignants et
les invités français ont en tout cas été édifiés, pour ceux que cela soucie, sur
le fossé de discorde qui ne cesse de se creuser en Côte d'Ivoire depuis
qu'Alassane Ouattara dirige ce pays avec des méthodes d'une violence inouïe.




 




 





Après l'arrestation d'élèves et étudiants  / Un syndicat estudiantin
menace : "Ne nous obligez pas à reprendre la lutte"




 





L'Inter -

La situation, déjà très difficile, de l'école ivoirienne risque de s'aggraver,
si le Gouvernement ne prend pas des mesures adéquates pour juguler la crise.
Hier mercredi 17 avril 2013, le secrétaire général de l'Alliance estudiantine et
scolaire ivoirienne (AESI), Anselme Oula, nous a joint au téléphone pour crier
sa colère, après l'arrestation de plusieurs élèves et étudiants, dans le cadre
des grèves dans le secteur Éducation/formation. «Le Gouvernement devrait agir
pour la stabilité de l'école, mais il a fait le choix de la répression. Des
élèves et étudiants sont jetés en prison. L'AESI exige leur libération
immédiate, sinon nous prendrons nos responsabilités, ce qui rendra la situation
de l'école pire. Quand les circonstances l'exigent, les élèves et étudiants ont
toujours su trouver les moyens de la lutte. Si la libération de nos camarades
doit passer par la lutte, nous nous donnerons les moyens de mener la lutte»
,
a menacé Anselme Oula, qui a exprimé son ire face à ces arrestations qu'il juge
arbitraires. Il a révélé que 24 élèves et étudiants ont été arrêtés par les
forces de l'ordre pour avoir «pris une part active à la perturbation des
cours»
par les enseignants. A en croire M. Oula, les lieux de détention de
seulement trois de ses camarades sont connus. Il s'agit de Zagré Abdoul, élève
en 3ème au collège moderne Triomphe de Gonzagueville, qui serait détenu à la
Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (MACA), de Tieuné Kouamé, élève au
collège Pierre Gadié de Yopougon, qui serait gardé à la Préfecture de police
d'Abidjan et de Irié Lago donatien, qui serait enfermé au 5ème arrondissement de
police à Port-Bouët. Selon notre informateur, le CCdO aurait arrêté hier matin
Brou Adams, un étudiant en année de BTS, Diaï Abou André qui fréquente le CBCG
de Treichville et Yawé Fofana Romain Charles, un élève en classe de Terminale
dans une école à Abobo.




 




 





Grèves dans le primaire et le secondaire publics / Les machettes font surface :
Ce qui est à craindre




 





Soir Info -

La
grève, entamée par l'Intersyndicale du secteur Education/formation (Isef),
depuis le lundi 8 avril 2013, est en train de glisser, allègrement, sur le
chemin de la violence. De fait, il ne se passe pas de jour sans que des élèves
du public ne délogent ceux du privé, en classe. Si à Yamoussoukro, Gagnoa,
Bongouanou, Abengourou..., ils n'ont que pour seules armes de pression, le
mouvement de masse, les pierres et les gourdins, le Rubicon a été franchi à
Abobo, le mardi 16 avril 2013. En effet, ces élèves ont utilisé des armes
blanches, notamment des machettes. Il faut donc craindre des infiltrations et
des récupérations qui pourraient profiter à des structures, en perte de vitesse,
pour se positionner. Les élèves, une fois habitués aux armes blanches, ne feront
que l'utiliser, chaque fois qu'ils demanderont une aiguille qu'on refusera de
leur donner. Le Gouvernement qui a promis d'assurer la sécurité des apprenants
et des non grévistes, peine visiblement, à le faire. Sinon on ne peut pas
comprendre que des élèves quittent des écoles publiques, traversent toute une
commune ou ville, pour perturber les cours dans des écoles privées, sans la
moindre inquiétude. Il est plus que nécessaire que grévistes et Gouvernement se
retrouvent pour étêter les édredons.




 




 





Racket sur des commerçants : Abobo s'est soulevée, hier




 




Le
Mandat -

Les commerçants ont manifesté, hier mercredi, à Abobo contre des agents du
ministère du Commerce, de l'Artisanat, des Petites et moyennes entreprises. Ces
derniers, selon les opérateurs économiques sévissent depuis quelques jours dans
cette commune tout en se livrant au racket. La manifestation de colère qui a
duré une demi-heure dans la périphérie du grand marché d'Abobo, a permis aux
opérateurs économiques de dénoncer le comportement de deux agents du ministère
du Commerce. «Ces deux messieurs se promènent à chaque fois pour nous
racketter à travers des intimidations»
, a fustigé l'un des manifestants.
Selon les manifestants, ces agents se font accompagner des éléments des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI). La semaine dernière, ils ont racketté
l'un de nos collègues, à qui, ils ont pris 550.000 FCFA et avant-hier, ils sont
venus prendre 200.000 FCFA avec un autre. Pour freiner cette pratique, les
commerçants appellent au secours les acteurs de la bonne gouvernance et la
cellule de lutte contre le racket. «Nous sommes en règle parce que toutes nos
marchandises sont dédouanées, soit au port d'Abidjan, soit aux différentes
frontières du pays et c'est pourquoi, nous ne comprenons pas ce harcèlement »,
a fulminé le porte-parole des opérateurs économiques d'Abobo. La Côte
d'Ivoire perd annuellement plus de 300 milliards FCFA du fait du racket, un
fléau auquel s'attaquent le Président Ouattara et son gouvernement depuis
quelques mois.