REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 09 FEVRIER 2012

9 fév 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 09 FEVRIER 2012







 




Une mission de la
Banque mondiale en séance avec Soro: Développement et Croissance économique à
l'ordre du jour




 




Koaci.com
– Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a eu ce mercredi à la Primature
une "importante'' séance de travail avec une délégation d'administrateurs de la
Banque mondiale. A l'entame de cette séance de travail qui a enregistré la
présence de huit (8) ministres dont le Ministre de l'Economie et des Finances
Charles Koffi Diby, le chef du gouvernement a bien voulu définir le cadre de
cette rencontre. Pour lui, cette présence des administrateurs de la Banque
Mondiale en Côte d'Ivoire est un symbole fort dans l'élan de développement
entrepris par la Côte d'Ivoire. « Votre présence ici en terre ivoirienne
représente une occasion privilégiée pour le gouvernement de la République de
Côte d'Ivoire d'avoir des échanges avec les administrateurs en vue de faire
l'état des lieux des réformes engagées par notre gouvernement pour améliorer la
situation de nos concitoyens, en somme pour les ivoiriens. » a introduit le chef
du gouvernement. Au regard du profond impact négatif de la crise postélectorale
qu'a connue la Côte d'Ivoire, le premier ministre Guillaume Soro estime que le
gouvernement doit être sans relâche au travail pour remettre la Côte d'Ivoire au
travail de sorte que la Côte d'Ivoire devienne non seulement une destination
fréquentable mais privilégiée. « L'objectif du gouvernement et du Président de
la République est de faire en sorte que la Côte d'Ivoire renoue avec la
croissance et le développement » a t-il indiqué Tout en remerciant cette haute
institution financière internationale pour son appui et son soutien sans
relâche, le Premier ministre a souhaité que le soutien de la banque monde soit
plus flexible pour permettre aux gouvernements et aux ivoiriens d'atteindre
rapidement le point d'achèvement de l'initiative PPTTE.  « Ce que nous nous
demandons à la banque mondiale, c'est non seulement un soutien massif en terme
de capacité de capacité et de financement mais aussi de la flexibilité »
plaidera-t-il.  Au cours de cette séance de travail dont attend beaucoup le
gouvernement du Premier ministre Guillaume Soro, chaque ministre présent aura
l'occasion de faire un état des reformes engagées, des reformes réalisées et des
reformes à venir. A l'issue de cette rencontre qui a duré deux (02) heures
d'horloges, le porte-parole de délégation de la Banque Mondiale, M. Jorg Frieden,
administrateur Suisse de ladite Institution a succinctement résumé les grandes
lignes de cette importante séance de travail qu'ils ont eu avec le Premier
ministre, son cabinet et une bonne partie des membres du gouvernement qu'il
dirige. « Nous venons de rencontrer M. Le Premier ministre et une équipe de
ministres qui ont mis à jour nos dossiers, ils nous ont expliqué ce qui se
passe, le travail qui a été fait pour relancer la croissance et la stabilité du
pays. Nous avons eu des échanges dans ce domaine. Ça a été une très bonne entrée
en matière pour nous, vous savez nous sommes là, je suis content de suivre votre
pays et comment la Banque Mondiale peut contribuer à son problème. C'est une
très bonne entrée en matière, on a eu une bonne introduction et dans les jours
qui viennent, nous auront la possibilité d'approfondir les questions que nous
avons traitées ce matin.» a t-il précisé. Hormis le ministre de l'Economie et
des Finances, étaient présents le ministre du Plan et du Développement, M. Mabri
Toikeusse, le ministre d'Etat, M. Gilbert Kafana Koné ministre de l'Emploi, des
Affaires sociales et de la Solidarité, le ministre Dosso Moussa de l'Industrie,
le ministre Sidiki Konaté de l'Artisanat et de la Promotion des PME, M. Alain
Lobognon de la Promotion de la Jeunesse et du Service Civique, les ministres
Achi Patrick des Infrastructures Economiques et Adama Toungara des Mines et
Energie etc.




 




 




Côte d`Ivoire :
l'autorité de régulation suspend un marché public attribué par la ministre
Ouloto




 




Jeune Afrique
online

- Fait rarissime, l'autorité de régulation des marchés publics (ANRMP) en Côte
d'Ivoire a suspendu un marché attribué par un membre du gouvernement, en l'occurence
Anne Ouloto, ministre de la Salubrité urbaine. La décision n'a pour l'heure pas
été motivée. L'Autorité nationale de régulation des marchés publics (ANRMP) en
Côte d'Ivoire a suspendu le 6 février le marché octroyé par Anne Désirée Ouloto,
ministre de la Salubrité urbaine, à l'entreprise Satarem Greensol. Une première
depuis l'avènement d'Alassane Ouattara, qui a imposé à ses ministres un code de
bonne conduite. La décision a été prise par la Cellule recours et sanctions de
l'ANRMP. Dans un communiqué publié sur son site Internet, lundi soir, celle-ci a
annoncé qu'elle avait suspendu provisoirement le même jour, « les opérations de
passation, d'approbation, d'exécution ou de contrôle de l'appel d'offres
restreint relatif à la concession pour l'élaboration et la mise en œuvre d'un
schéma de gestion intégrée des déchets solides ménagers et assimilés du district
d'Abidjan ». Camouflet pour Ouloto. En clair, même si l'ANRMP ne donne pas les
raisons qui ont motivé sa décision, il s'agit d'un camouflet pour Anne Désirée
Ouloto. Surnommée Maman Bulldozer après avoir lancé de spectaculaires opérations
de « déguerpissement » dans le pays deux mois après sa nomination, la ministre
de la Salubrité urbaine semblait pourtant sûre de son fait. Réagissant à une
série d'articles publiés dans la presse ivoirienne sur ce marché dont le montant
n'a pas été rendu public, elle avait déclaré que le processus qui avait abouti
au choix de l'entreprise avait été des plus transparents. « Satarem Greensol,
avait-elle souligné, a participé à toutes les étapes procédurales exigées par le
code des marchés publics. Dans le choix de cet opérateur, il a été privilégié un
élément fondamental : la compétence ». Ouloto a voulu jouer la transparence dans
ce dossier, comme le demande Alassane Ouattara qui a fait adopter un code de
bonne conduite au gouvernement et a soumis ses ministres à un code d'éthique.
Cette affaire tombe au moment où Ouloto, l'une des plus célèbres ministres du
gouvernement de Guillaume Soro, compte relancer l'opération « Pays propre », qui
a notamment vu la destruction partielle de la mythique Rue Princesse de Yopougon
à Abidjan avant d'être suspendue. Pour l'heure, au ministère de la Salubrité
urbaine, on refuse de commenter la décision de l'ANRMP. Il ne fait cependant pas
l'ombre d'un doute que la « compétence » de l'entreprise adjudicatrice du marché
dans ce secteur très juteux des déchets ménagers a été appréciée par l'ANRMP
d'une autre façon que la ministre. Zones d'ombre. Société anonyme au capital de
10 millions FCFA (environ 15 000 euros), Satarem Greensol a pour président du
conseil d'administration Salif Bictogo, frère d'Adama Bictogo, ministre de
l'Intégration africaine. Ce dernier est cité dans une autre affaire, celle des
passeports biométriques, un marché attribué sous Laurent Gbagbo. Beaucoup de
zones d'ombres subsistent. D'abord, Ouloto a présenté publiquement Satarem
Greensol comme une entreprise française, avant que la presse de l'opposition ne
prouve le contraire. Ensuite, elle a déclaré que celle-ci avait été choisie
parce qu'elle a « présenté les meilleurs arguments techniques, économiques et
financiers et un savoir-faire dans la gestion intégrée des ordures dans le monde
», avant que l'on ne découvre qu'elle venait juste d'être créée à Abidjan, le 10
novembre 2011. Trois semaines après que le ministère eut déclaré infructueux le
premier appel d'offres lancé le 20 octobre... Délit d'initié ? La décision
définitive de l'ANRMP donnera sans doute des éléments de réponse.




 




La Belgique
souhaite un cadre propice pour faire des affaires




 




Koaci.com
- Les opérateurs économiques belges sont prêts à investir en Côte d'Ivoire à
condition que les autorités de améliorent le cadre sécuritaire du pays.




« Le moment est venu
d'exploiter davantage les potentialités de la Côte d'Ivoire. La sécurité reste à
améliorer. Le tableau n'est pas reluisant certes, il ne doit pas vous
décourager, » a indiqué ce mardi l'Ambassadeur du Royaume de Belgique en Côte
d'Ivoire à ses compatriotes venus en mission d'exploration sur les bords de la
lagune ébrié, à l'occasion d'un forum économique qui prend fin le 09 février
prochain. Certainement interpellé par les propos de l'Ambassadeur, le ministre
de l'Industrie, Moussa Dosso a rassuré les opérateurs belges que l'Etat de Côte
d'Ivoire fera des efforts pour améliorer la sécurité en Côte d'Ivoire. «Nous
allons faire en sorte que la Côte d'Ivoire ait un environnement des affaires
acceptable, » a-t-il ajouté. En dépit du problème de sécurité évoqué par
l'Ambassadeur de la Belgique en Côte d'Ivoire, son homologue a aussi galvanisé
les hommes d'affaires belges à privilégier désormais la destination de son pays.
« La Côte d'Ivoire est disposée à accroitre ses relations avec le Royaume de la
Belgique. N'ayez pas peur elle n'appartient à aucun pays, » a précisé
Jean-Vincent Zinsou, souhaitant par ailleurs que les opérateurs économiques
belges privilégient le renforcement des relations commerciales entre les
ivoiriens et eux.  Le ministre du Commerce Dagobert Banzio a avoué que la
Belgique est un modèle dans la modernité. C'est pourquoi, il a salué les
rapports exemplaires que son pays entretien avec le royaume. « Nous avons des
rapports exemplaires d'amitiés. Le bilan est largement positif au plan politique
et commercial, » a –t-il insisté. Emboitant ainsi le pas au représentant du
président de la Chambre de commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire, Fama Touré
qui avait qualifié les relations Belgo ivoirienne d 'excellentes.




 




Débâcle du PDCI
aux législatives : Bédié annonce un bureau politique




 




Koaci.com
- Dans un message adressé aux militants du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI)
ce mercredi à Cocody, Henri Konan Bédié leur a demandé de jouer leur partition
afin que le parti créé par feu Félix Houphouet Boigny aille de l'avant. «Le
président du parti, le secrétariat général et les militants dans leur ensemble
constituent une triade dont chaque élément doit jouer pleinement sa partition.
Unis, ils deviennent une force de frappe redoutable, une machine qui fait peur,
une machine qui gagne, » a insisté, Henri Konan Bédié en présence de plusieurs
militants de son parti venus lui présenter leurs vœux de nouvel an. Tirant les
leçons de la débâcle de son parti aux législatives du 11 décembre dernier, le
président du PDCI a annoncé une grande réunion avec le bureau politique dans les
jours à venir. « Aussi, afin d'examiner avec la lucidité nécessaire l'ensemble
de ces problèmes, je convoquerai sous peu, une réunion du Bureau Politique qui
devra se pencher d'une part, sur le bilan de la participation de notre parti aux
élections présidentielle et législatives et d'autre part, sur les problèmes de
notre vivre en commun, les problèmes d'identité, sur la base des enseignements
du père fondateur. D'ores et déjà, j'instruis le Secrétaire général et son
équipe à préparer cette rencontre dont les travaux seront consacrés au bilan de
ces deux consultations. Cela permettra de dégager les grandes lignes de la
conduite à tenir en vue des consultations locales, les municipales et les
régionales, » a précisé Henri Konan Bédié.  Il a par ailleurs répondu à ses
militants qui doutent de l'alliance que leur parti a noué avec certains
formations politiques. «L'élection de notre jeune frère Alassane Ouattara et les
actions entreprises depuis son accession à la magistrature suprême montrent à
l'envie, que notre position était juste, quand bien même de petits réglages
doivent encore être effectués pour un meilleur fonctionnement de notre alliance.
Je sais que de nombreuses questions continuent d'être posées à ce sujet, dans
les salons tout comme sur les places publiques au sujet de notre alliance et
surtout de son fonctionnement. Je sais par ailleurs que des frustrations ont été
enregistrées à l'occasion des élections législatives. Je sais enfin que des
problèmes sérieux touchant à la vie nationale se posent , problèmes auxquels
nous devons faire face, avec intelligence et doigté avant de nous engager dans
les élections municipales et régionales qui s'annoncent, » a rassuré le sphinx
de Daoukro, reconnaissant toute fois que cette approche a fait naturellement
peur et certains militants ont été instrumentalisés à l'effet de refuser une
telle association qui, somme toute est ce qu'il y a de plus naturel sur
l'échiquier politique ivoirien. C'est pourquoi, le président du PDCI appelle ses
militants à regarder dans la même direction quels que soient les problèmes du
moment. Parce que selon lui c'est de cette manière qu'ils viendront à bout de
toutes les difficultés.