REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 02 MAI 2013

2 mai 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 02 MAI 2013








Rapport de l'ONU: la justice ivoirienne en pleine réflexion





 




RFI online 30/04/2013
- En
Côte d'Ivoire, le gouvernement dit vouloir « des preuves » après la publication
d'un rapport d'experts des Nations unies mettant en cause d'anciens chefs
rebelles désormais cadres de l'armée. Le document indique notamment que ces
anciens rebelles se livrent au pillage du cacao et d'autres ressources du pays.
« Le gouvernement ne protège personne et ne protégera pas quelqu'un qui vole »,
a déclaré le ministre de la Justice, Gnénéma Coulibaly.Par ailleurs, cinq mois
après avoir rendu public un mandat d'arrêt contre Simone Gbagbo, pour des crimes
contre l'humanité commis pendant la crise postélectorale de 2010, la Cour pénale
internationale attend toujours la réponse de l'Etat ivoirien qui détient
l'ancienne première dame. Une mise au point du ministre ivoirien de la Justice.
Gnénéma Coulibaly a d'abord rappelé le fonctionnement de la Cour qui siège à La
Haye avec les pays, à savoir que la CPI se saisit des cas lorsque les Etats ne
manifestent pas la volonté de poursuivre les auteurs des faits incriminés ou
lorsque les Etats sont dans l'incapacité de poursuivre. « Or, le fonctionnement
des juridictions ivoiriennes est aujourd'hui à un très bon niveau deux ans après
la crise postélectorale », a expliqué le ministre Mamadou Gnénéma Coulibaly,
précisant que le gouvernement est en train de réfléchir à la réponse officielle
qu'il va donner à la CPI. « ... Le gouvernement actuel n'a vraiment aucune
animosité particulière contre qui que ce soit. Les jours à venir vous le
démontreront », a-t-il ajouté. Ce qui pourrait signifier que des libérations
provisoires pourraient intervenir dans les prochains jours parmi les détenus
pro-Gbagbo. Quant à la dénonciation d'une justice qui ne vise qu'un seul camp
depuis le début de la crise, Mamadou Gnénéma Coulibaly a rétorqué que les
preuves ne sont pas documentées pour les pro-Ouattara susceptibles d'être
poursuivis.





 




Arrivée de Ouattara à Man pour présider un conseil des ministres
extraordinaire





 




APA 01/05/2013
- Le Chef de l'Etat
ivoirien, Alassane Ouattara est arrivé mercerdi à 16h40 (heure locale et Gmt) à
Man, la métropole de l'Ouest du pays (environ 700 km d'Abidjan) où il présidera
le lendemain un conseil des ministres extraordinaire avant d'entamer une visite
d'Etat de trois jours dans la région du Tonpki, a constaté l'envoyé spécial de
APA sur place. Accueilli au bas de l'échelle de coupée par le Premier ministre,
Daniel Kablan Duncan, des membres du gouvernement, des présidents d'institutions
ainsi que les autorités locales, le Président Ouattara accompagné de son épouse
Dominique Ouattara a pris un bain de fouleà l'aéroport de Man, avant de situer
devant la presse les enjeux de cette visite. ''Nous avons fait des promesses
pour cette région. Certaines d'entre elles ont été réalisées. Je viens vérifier
les progrès pour m'assurer que ce que nous avons dit a été effectivement bien
accompli'', a déclaré le Président Alassane Ouattara, soulignant qu'il ''tient
beaucoup au développement de cette région qui a tant souffert'' de la décennie
de crise. ''C'est pour cela que je reviens pour une deuxième fois avec Mme
Ouattara. Je suis particulièrement heureux d'être là'', a-t-il conclu.




 




Côte d'Ivoire : ''Je suis venu vérifier les progrès dans le Tonkpi'',
a déclaré Ouattara a son arrivée à Man




 




Koaci.com 01/05/2013
- Le
président ivoirien, Alassane Ouattara est arrivé ce mercredi après-midi à Man
pour une visite d'Etat de quatre jours. Accompagné de son épouse Dominique,
Ouattara a rappelé à sa descente de l'avion qu'il est venu dans le Tonkpi
vérifier des progrès et s'assurer de la réalisation des projets. « Je viens
vérifier les progrès et m'assurer que ce que nous avons dit a été effectivement
bien accompli," a déclaré Alassane Ouattara à la presse. « Vous savez nous avons
entrepris beaucoup de choses ici. Nous avons fait des promesses, certaines ont
été réalisées, » a-t-il ajouté. Soucieux du développement de la région du
Tonpki, le président ivoirien a rassuré les populations de son soutien et du
gouvernement. « Je peux dire aux populations que je tiens beaucoup au
développement de cette région qui a tant souffert. C'est pour cela que je
reviens une deuxième fois avec madame Ouattara pour une visite de quatre jours,
» a déclaré Ouattara indiquant par ailleurs qu'il était particulièrement heureux
d'être dans le Tonkpi. Il convient de rappeler que le président ivoirien a été
devancé à Man Par le premier ministre et son gouvernement qui sont arrivés 30
minutes avant lui c'est-à-dire à 16 heures.  Enfin, avant l'entame de sa vite
d'Etat, Ouattara et le gouvernement Duncan auront une réunion ce jeudi à Man.




 





 L'ex-président ivoirien Henri Konan Bédié a été victime d'un malaise (parti)





 




AFP 01/05/2013
- L'ex-président
ivoirien Henri Konan Bédié, âgé de bientôt 79 ans et grand allié du chef de
l'Etat Alassane Ouattara, a été victime d'un malaise mardi mais il "va bien"
désormais, a affirmé mercredi à l'AFP son parti. "Il a fait un malaise vagal"
mardi soir lors d'un gala à Abidjan célébrant les 67 ans de la formation qu'il
préside, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), a indiqué une source au
sein du PDCI. Il a repris ses esprits après quelques minutes et à présent "tout
va bien", a-t-elle poursuivi. "Demain (jeudi) il a une réunion avec le comité
préparatoire du congrès du PDCI", prévu dans les prochains mois, a conclu cette
source. L'âge et la succession d'Henri Konan Bédié à la tête de l'ex-parti
unique sont des questions récurrentes du débat politique ivoirien. Successeur et
héritier du "père de la Nation" Félix Houphouët-Boigny (au pouvoir de 1960 à
1993), "HKB" a présidé la Côte d'Ivoire de la mort du "Vieux" en 1993 jusqu'au
coup d'Etat militaire de Noël 1999, le premier de l'histoire du pays. Défait à
la présidentielle de novembre 2010, il est le principal allié du président
Ouattara, au pouvoir depuis la fin de la crise postélectorale de décembre
2010-avril 2011, qui a fait environ 3.000 morts après le refus de l'ex-chef de
l'Etat Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite au scrutin. Le PDCI a été
devancé par le parti de M. Ouattara, le Rassemblement des républicains (RDR),
lors des élections locales du 21 avril dernier. Le prochain congrès du PDCI,
ajourné depuis des années, se prépare sur fond de fortes dissensions, beaucoup
au sein du parti s'estimant lésés dans le cadre de l'alliance avec le RDR.