Revue de presse internationale du 7 octobre 2009

7 oct 2009

Revue de presse internationale du 7 octobre 2009








Présidentielle ivoirienne: plus de 3,5 millions d'électeurs sur la liste
Provisoire, AFP, 6 octobre 2009-

Quelque 3,5 millions de personnes, soit plus de 50% des personnes recensées,
figurent sur la liste électorale provisoire ivoirienne présentée officiellement
mardi au président Laurent Gbagbo en vue de la présidentielle du 29 novembre,
selon les chiffres officiels. Ce chiffre a été obtenu après soustraction des
"doublons" sur la liste du recensement électoral et croisement avec la liste
électorale "historique" de l'élection de 2000, a précisé mardi Olivier Charlane,
directeur des opérations en Afrique de Sagem, l'opérateur privé français
impliqué dans le processus. Il comprend 2.678.069 personnes qui figuraient sur
la liste de 2000, soit

41,9% (des personnes
recensées), et 904.858 nouveaux Ivoiriens, soit 14,2%, et 49.708 non Ivoiriens,
soit 0,8 %", selon M. Charlane. Etape cruciale de la présidentielle prévue le 29
novembre, le recensement électoral a révélé au total "6.384.876 personnes",
a-t-il précisé. "Plus de 2,7 millions de dossiers à ce jour n'ont pas pu être
croisés avec le fichier de la liste 2000", a reconnu M. Charlane, en promettant
de "poursuivre le traitement", mais sans donner de date limite. "Il faut que
l'élection présidentielle ait lieu en 2009. On peut le faire et on doit le faire
pour la Côte d'Ivoire, pour l'Afrique de l'ouest et on va le faire", a déclaré
M. Gbagbo. La liste électorale définitive sera rendue publique après validation
de la liste provisoire par M. Gbagbo et par les partis politiques, à l'issue de
la phase de règlement des contentieux par la justice.




 




Côte d'Ivoire:
déclic électoral?, Méthode Coué, Jeune afrique, 1 octobre 2009-

À force de répéter que l'élection présidentielle doit avoir lieu, elle va
peut-être finir par se tenir. Le mantra, incantation ressassée pendant des mois
et sur tous les tons, avait parfois des relents démagogiques ou sonnait plus ou
moins juste, mais il a rempli son rôle: convaincre memo ceux qui le professaient
sans vraiment y croire.Dans trois mois, la Côte d'Ivoire aura donc son élection.
Ou dans quatre, peu importe finalement. L'essentiel est que la machine soit
lancée et qu'elle ait atteint aujourd'hui une telle vitesse qu'il sera bien
difficile de l'arrêter.

Malgré tous les
Cassandres, nous avons décidé d'y croire et revendiquons, en cela, la méthode
Coué (...) Une élection, donc, et après
?
Combien de temps faudra-il à la Côte d'Ivoire pour se remettre de ces dix années
de gâchis
?
Pas si
longtemps, si l'on en croit les hommes d'affaires et les banquiers, qui
n'attendent que la stabilité politique pour relancer la machine économique.
Les
bases de la réussite passée sont encore là, il faudra restructurer les filières
d'exportations, comme celles du café et du cacao, mais aussi des fruits ou du
coton, remettre de l'ordre dans la fonction publique, lutter contre la
corruption...Cependant, la reprise économique, tirée par les matières premières,
ne suffira pas à redonner à la Côte d'Ivoire son lustre d'antan.

Il lui manquera deux choses:
refaire son unité et rebâtir un modèle. L'unité nationale ne pourra se passer de
la vérité, préalable à la réconciliation. La paix, depuis des années, n'a été
qu'un vain mot.

Dans les forums, dans les manifestations, on hurlait « on veut la
paix » avec la même hargne que si l'on déclarait la guerre. Contrairement à ce
qu'ont laissé croire des hommes politiques ou à ce qu'ont écrit certains
journalistes, la Côte d'Ivoire n'a pas été victime de la jalousie de ses voisins
ni d'un complot néocolonial, elle a été victime de ses propres turpitudes.
Pour reprendre
la place de modèle, ou du moins son rang dans la région, le pays doit
s'interroger sur les causes profondes de la crise. Il y a encore du chemin à
faire. Et il faudra, là, bien plus que la méthode Coué.




BURKINA
- COTE D'IVOIRE 
:
La solidarité par la santé, Le Pays, 7 octobre 2009-
(...)


Nous avons saisi l'opportunité de la réunion ministérielle de
Ouagadougou, le 2 octobre dernier sur le renforcement de la surveillance
intégrée des maladies prioritaires et la riposte aux frontières de 13 pays de
l'Afrique de l'Ouest, pour échanger avec Dr Rémi Kouadio Allah sur l'initiative
de Kigali (...)




Par votre réaction,
doit-on affirmer que le Traité d'amitié et de coopération entre le Burkina et la
Côte d'Ivoire fonctionne déjà bien ?




Non seulement cela,
mais historiquement ces deux pays constituent un même pays. Les va-et-vient
entre les populations de Côte d'Ivoire et du Burkina sont connus. Nous
connaissons la forte proportion des populations du Burkina au niveau de la Côte
d'Ivoire, des liens de mariage et les échanges culturels ; nous vivons ensemble
depuis toujours. C'est peut-être pour cela que la Côte d'Ivoire a été
sensibilisée un peu plus rapidement que les autres. En effet, lorsqu'un malheur
frappe le Burkina, nous nous sentons automatiquement concernés compte tenu des
liens qui nous unissent. Et cela va aussi en droite ligne du Traité d'amitié et
de coopération que nous essayons de faire vivre conjointement de part et d'autre
de la frontière (...)




Comment avez-vous
géré cette question de maladies à nos frontières pendant les moments forts de la
crise socio-politique en Côte d'Ivoire ?




Cette malheureuse
situation avait posé de nombreux problèmes. Les processus à l'intérieur du pays
où il y avait une certaine division, étaient pratiquement interrompus en termes
de surveillance épidémiologique, de riposte, d'immunisation. Depuis 2006, c'est
une réunification de fait et la situation s'est normalisée non seulement à
l'intérieur de la Côte d'Ivoire, mais également avec les pays frontaliers.
Dès lors, le
travail a pu se faire normalement.




UN population
fund in Cote d'Ivoire decries middle school pregnancies, Newsedge, 6 October
2009-

UN population fund
in Cote d'Ivoire decries middle school pregnancies UN population fund in Cote
d'Ivoire decries middle school pregnancies The resident representative of the
United Nations Population Fund ( UNFPA), Philipppe Delane, decries the pregnancy
cases in middle schools in the West African country.
"Each year, more than 5,000 pregnancy cases are reported in
Cote
d'Ivoire
," the
official said on Monday during an inspection of the country's well performed
Mamia Adjoua high school in Yamoussoukro, the country's political capital. "Here
at Mamia Adjoua high school, in the past year, statistics indicated there were
54 cases," Delane said, before giving some figures on HIV/AIDS, the deadly
disease caused by unprotected sex.  "Out of 4.7 percent national prevalence of
HIV/AIDS, the highest in Africa, there is 6 percent in females and 2 percent in
men," Delane said.  "Be responsible, remain dignified, respect your body,
protect yourself if you must or practice abstinence in order to avoid early
pregnancy, sexually transmitted diseases and indeed HIV/AIDS, " the UN official
told the students at the school.