REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU 5 JUILLET 2012

5 juil 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU 5 JUILLET 2012






Alassane
Ouattara et Koenders échangent sur renouvellement du mandat de l'Onuci



 



Koaci.com,
05/07/2012




 




Le Représentant spécial du
Secrétaire général, M. Bert Koenders, a rencontré ce mercredi 4 juillet, le Chef
de l'Etat ivoirien, le Président Alassane Ouattara, avec qui il a fait le point
sur les grands dossiers qui seront à l'ordre du jour des discussions du Conseil
de sécurité de l'ONU, le 18 juillet prochain, date à laquelle ce dernier doit
examiner le renouvellement du mandat de l'Opération des Nations Unies en Côte
d'Ivoire (ONUCI). "Nous avons évoqué les questions relatives à la Réforme du
Secteur de sécurité, la réconciliation nationale, la situation à l'ouest du
pays, ainsi que la question des élections municipales et de l'implication des
Nations Unies dans l'organisation de ces élections" a indiqué le Chef de
l'ONUCI, au terme de son entretien d'environ une heure, avec le Président de la
République. S'agissant de l'appui des Nations Unies aux prochaines élections
municipales, le Représentant spécial a souligné qu'une requête officielle avait
été adressée aux Nations Unies par le Président ivoirien. Il a précisé qu'une
mission d'évaluation technique était actuellement en visite dans le pays pour
examiner la faisabilité d'un appui. Cette mission venue du Siège à New York, va
produire un rapport qu'elle soumettra au Conseil de sécurité à qui il appartient
de décider de l'opportunité et des modalités d'un appui des Nations Unies à ces
élections.




 



 



Le
gouvernement annonce la création de 12 nouvelles sous-préfectures




 




Koaci.com, 04/07/2012




 




Le gouvernement ivoirien décide de
la création de douze nouvelles sous-préfectures ainsi que de douze nouveaux
départements et enfin d'une nouvelle région a annoncé le porte-parole du
gouvernement à l'issue d'un conseil de ministre tenu ce mercredi au Palais
présidentiel en présence du président de la république. Cette décision s'inscrit
dans le processus de communalisation et de décentralisation de l'administration
a indiqué Bruno Koné. Les localités qui seront érigées en sous-préfectures sont,
selon le ministre des NTIC, Raviard, Marabadiassa, Nganon, Nekro, Bonikro,
Bawakaha, Pakuoabo, Gnemené, Sohouo, Bobi, Nafana, Diarabana. « Les douze
départements sont les suivants, Djékanou, Sipilou, Kong, Taabo,
Kouassikouassikro, Méagui, Séguélon, Gbéléban, Buyo, N'Bengué, Facobbly et
Dianra. Il est créé une nouvelle région celle de Moronou avec chef-lieu
Bougouanou. Elle comprend les départements de M'Bato, Bongounou et Arrah, »
a-t-il ajouté, précisant de passage que plusieurs critères ont milité en faveur
de ces localités, notamment les infrastructures, la population. Cette réunion
hebdomadaire du jour a également planché sur le processus électoral en cours et
la communalisation. En attendant l'organisation des élections régionales et
communales, le gouvernement ivoirien annonce que les 197 communes déjà
existantes seront prises en compte par les élections communales. « Nous ne
changeons rien au dispositif précédent. Il y avait 197 communes, les élections
qui auront lieu dans les prochains mois concerneront ces 197 communes, » a
expliqué le porte-parole du gouvernement. Le gouvernement ivoirien décide en
outre de réactivé un projet qui existait dans les années 91-92, la carte jeune
qui permettait d'octroyer aux jeunes un certains nombres d'avantages. « La
nouvelle carte apporte des fonctionnalités que l'ancienne n'avait pas. Elle
permet aux jeunes de gérer son épargne. Cela va aider l'Etat dans son ambition
de bancarisation et va permettre aux jeunes de pouvoir s'identifier, » a-t-il
insisté. Saluant la réactivation de ce projet le ministre des NTIC a rappelé
que, sont concernés les jeunes dont l'âge varie entre 16 et 35 ans. Le
gouvernement ivoirien a enfin pris des mesures contre les personnes qui ont en
leur possession des permis de port d'arme authentique où faux avec l'adoption
d'un projet décret qui modifie un décret précédent portant réglementation des
armes et munitions. «Le ministère de l'Intérieur a décidé de mettre à plat cette
question de port d'arme de façon à réguler la situation. Tous les permis en
cours seront annulés et les demandeurs sont invités à refaire les démarches, » a
soutenu le ministre Bruno Koné. Tous les porteurs d'arme, notamment les
chasseurs traditionnels dozo sont donc invités à se conformer à la
réglementation en vigueur, a-t-il martelé, tout en annonçant que les permis de
port d'arme seront limités dans la durée et leurs nombres seront limités. Toute
personne qui voudra désormais se procurer d'un permis de port d'arme devra
présenter une attestation d'aptitude de tire, a-t-il conclu.




 




 




La réconciliation en panne
sèche 




 




Connectionivoirienne.net,
04/07/2012




 




Le processus de réconciliation en
Côte d'Ivoire va-t-il atteindre ses objectifs ? La question a tout son sens
quand on considère la révélation faite par Franck Kouassi Sran, le Conseiller
spécial, Porte-parole, chargé de la Communication du président de la Commission,
dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) Au cours de l'atelier d'orientation
sur la prise en compte du genre dans le travail de la Cdvr, ouvert lundi 2
juillet 2012 dans un grand hôtel au Plateau, le collaborateur de Charles Konan
Banny a, dans son intervention, relevé le manque de moyens financiers que
rencontre la structure officielle chargée de la réconciliation en Côte d'Ivoire.
M. Sran a affirmé que la Cdvr, créée le 13 juillet 2011 par ordonnance pour un
mandat de 2 ans, « n'a pas de moyens» pour accomplir valablement les missions à
elle dévolues. C'est dire que la réconciliation est en panne sèche...de moyens
financiers. L'argent étant indispensable à une telle mission nationale, on
comprend, en partie, pourquoi la Cdvr éprouve des difficultés pour bien mener
son travail à un an de la fin de son mandat. Chaque fois qu'il en a l'occasion,
Charles Konan Banny souligne le coût élevé de la réconciliation. Et, il ne cesse
de lancer des appels d'aide aux personnes physiques et morales. Car, pour
l'ancien Premier ministre, tout le monde gagne dans la réconciliation. Mais avec
cette sortie de Franck Kouassi Sran, on se rend compte que l'ap- pel de Charles
Konan Banny n'a pas eu d'échos favorables auprès de tous les bailleurs de fonds
nationaux comme internationaux. Pour ce qui est de l'atelier proprement dit, il
a pris fin hier mardi 3 juillet 2012. Pendant le premier jour de cette rencontre
organisée par le Bureau pays d'Onu Femmes en Côte d' Ivoire, le Centre
international pour la justice transitionnelle (Ictj) et Open Society Initiative
for West Africa (Osiwa), il y a eu des communications enrichissantes. L'atelier
a été solennellement ouvert par Mme Françoise Khaudjis Offoumou, présidente de
la sous-commission genre, qui représentait à l'occasion Charles Konan Banny,
président de la Cdvr. Les guides religieux catholiques, Mgr Siméon Ahouana et
musulman, l'Imam Boikary Fofana, tous deux vice-présidents de la Cdvr, ont
assisté à la cérémonie. Dont l'objectif global, comme indiqué dans les termes de
référence (Tdr), est de renforcer les capacités des commissaires et autres
membres de la Cdvr, à travers le partage d'expériences comparatives et un appui
technique. En clair, il s'agit d'aider les membres de la sous-commission genre
et les commissaires de la Cdvr à acquérir une meilleure compréhension de la
justice basée sur le genre et ses liens avec la recherche de la vérité, d'aider
ladite sous-commission à élaborer sa politique genre, pour sa prise en compte
transversale dans ses missions et activités. Et enfin, de permettre à la Cdvr
d'adopter des approches sensibles au genre dans les différentes étapes de son
travail, y compris les enquêtes, le recueil de témoignages, les audiences et la
rédaction du rapport final. Mme Fatima Maïga, Directrice-pays d'Onu Femmes-Côte
d' Ivoire, reprenant des chiffres d'une étude menée récemment dans la région du
Moyen Cavally (à l'ouest de la Côte d' Ivoire), a révélé qu'environ 400 femmes
ont été victimes de violence sexuelle sur la seule période de novembre 2011 à
mai 2012. Mme Maïga a également fait savoir que les 36 commissions régionales
prévues dans le dispositif de la Cdvr seront «bientôt installées». Une
information confirmée par le porte-parole du président de la Cdvr.




 




 




Six proches de Gbagbo inculpés
de "crime contre la population civile et génocide"





Jeuneafrique.com,
05/07/2012




 




L'ex-Premier ministre ivoirien
Gilbert Aké N'Gbo, l'ex-chef du parti présidentiel Pascal Affi N'Guessan, les
anciens ministres Alcide Djédjé et Désiré Dallo et le général Brunot Dogbo Blé
ont été inculpés de "génocide" a annoncé mercredi 4 juillet une source
judiciaire. Le nombre de proches de l'ancien président ivoirien inculpés de
génocide se porte désormais à six, après l'inculpation en février de
l'ex-Première dame, Simone Gbagbo. L'accusation est lourde. Cinq détenus
pro-Gbagbo ont été inculpés de « crime contre la population civile et génocide »
par la justice ivoirienne a annoncé mercredi 4 juillet une source judiciaire. Et
pas des moindre : le dernier Premier ministre de Laurent Gbagbo, Gilbert Aké N'Gbo,
l'ex-chef du parti présidentiel Pascal Affi N'Guessan, les anciens ministres
Alcide Djédjé et Désiré Dallo et le général Brunot Dogbo Blé sont concernés.
L'un des avocats de ces personnalités, Me Hervé Gouaméné, a confirmé ces
inculpations dont il estime qu'elles sont « fantaisistes, sans fondement
juridique ».




Le nombre proche de l'ancien
président ivoirien inculpés de génocide se porte désormais à six, après
l'inculpation en février de l'ex-Première dame Simone Gbagbo. Ces six personnes
sont par ailleurs poursuivies pour crimes de sang, atteinte à la sûreté de
l'État et/ou infractions économiques, notamment détournement de fonds publics.




"Justice des vainqueurs". Les
auditions de détenus pro-Gbagbo ont débuté fin mai. Elles concernent au total
une vingtaine de pro-Gbagbo, détenues dans plusieurs villes du Nord ivoirien
depuis plus d'un an et sont censées se clore mi-juillet.




Le camp de l'ancien président
ivoirien réclame sans relâche leur libération, fustigeant une « justice des
vainqueurs ».




 




 




Dogbo Blé nie d'être un
génocidaire




 




Koaci.com, 04/07/2012




 




Alors que les auditions commencées
le 31 mai dernier se poursuivent dans le cadre des enquêtes sur la période de la
crise postélectorale, selon une source proche du parquet d'Abidjan qui s'est
confiée à la rédaction de koaci.com en marge d'une audition commencée ce lundi
et qui devrait se terminer ce mercredi soir, le présumé génocidaire Bruno Dogbo
Blé rejetterait en bloc les accusations de crimes de sang et de génocide. En
effet, l'ancien général chef de la garde républicaine qui avait investit avec
ses hommes la palais présidentiel lors de la crise post électorale pour en faire
une place forte et qui est soupçonné d'être responsable de l'enlèvement et de
l'assassinat du directeur du Novotel d'Abidjan, Stéphane Frantz Di Rippel, du
patron du groupe Sifca, Yves Lambelin, et de deux autres expatriés, s'est vu
signifier par le juge d'instruction Mamadou Koné à Korhogo ce lundi deux
nouveaux chefs d'inculpation le premier de crimes de sang, l'autre de génocide.
Celui qui avait été arrêté dans le lit d'une de ses maîtresses par les FRCI le
le 15 avril 2011 au lendemain de l'arrestation de Laurent Gbagbo, aurait eu une
réaction de stupéfaction au moment de l'annonce et se serait vigoureusement
défendu durant l'interrogatoire à en croire nos sources présentent sur les
lieux. Selon des témoins sur place, Dogbo Blé nierait en bloc l'accusation de
génocide. Nous apprendrons aussi que Dogbo Blé serait en bonne santé et ne
présenterait aucun signe de fébrilité. Au delà des accusations d'atteinte à la
sûreté de l'Etat et pour crimes économiques, après Laurent et Simone Gbagbo,
Affi Nguessan, Aké Ngo et Dallo, Dogbo Blé devient donc le sixième ivoirien à
être accusé de génocide. Après Khorogo, nous apprenons que les représentants de
la justice ivoirienne se rendront à partir de la semaine prochaine à Katiola
pour notamment interroger le vice-président du FPI Aboudramane Sangaré. Notons
que la justice ivoirienne aurait décidé d'interroger tous les cadres pros-Gbagbo
détenus dans le nord avant de s'atteler à l'interrogatoire final de Simone
Gbagbo qui devrait ouvrir sur l'ouverture des procès. Selon nos informations,
l'évocation de génocide aurait eu raison de la solidarité entre camarades du
régime déchu. Certains voulant "sauver leur peau" auraient déjà livrer à la
justice beaucoup d'éléments qui sans nul doute s'ajouteront aux charges contre
Laurent Gbagbo dont le prochain rendez vous judiciaire est prévu pour se tenir
le 13 août prochain à la Haye.




 




 




Investissement, les opérateurs
japonais intensifient leur présence à Abidjan




 




Koaci.com, 04/07/2012




 




Une délégation de la Chambre de
commerce et d'industrie japonaise en Afrique du Sud venue rendre visite dans
l'après-midi de ce mercredi au Premier ministre ivoirien, Jeannot
Kouadio-Ahooussou annonce l'accroissement des investissements des opérateurs
japonais dans les domaines des infrastructures, des ressources naturelles et
énergétiques et de l'agroalimentaire. « Nous sommes venus voir dans quels
secteurs d'activités, les entreprises japonaises pourront investir en Côte
d'Ivoire. Des opérateurs japonais sont déjà dans le domaine des infrastructures,
des ressources naturelles et énergétiques, de l'agroalimentaire. Nous pourrons
renforcer leurs capacités dans le pays » a déclaré le président de la
délégation, Kyô Onojima pour dire que les opérateurs de son pays étaient
également intéressés à d'autres domaines d'activités, notamment les secteurs
d'activités porteurs. Le choix de la Côte d'Ivoire n'est pas le fait du hasard.
Le président de la délégation a rappelé que face aux atouts que représente ce
pays, il est important d'y investir. « Nous sommes à Abidjan qui représente une
plaque tournante des affaires dans la région d'Afrique de l'ouest et des pays
francophones afin de faciliter le développement des activités des entreprises
japonaises dans la région, » a-t-il insisté. La Chambre de commerce et
d'industrie japonaise en Afrique du Sud il faut le souligner est constituée de
45 entreprises japonaises dont la plupart d'entre elles se chargent des marchés
de l'Afrique sub-saharienne. Avec le retour de la paix en Côte d'Ivoire les
entreprises japonaises veulent davantage investir dans le pays.