REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 5 JUILLET 2012

5 juil 2012

REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 5 JUILLET 2012







Appui de l'ONUCI aux élections
municipales / Bert Koenders : ''C'est le Conseil de sécurité qui décidera''




 




L'intelligent d'Abidjan ,
5
juillet 2012



 




Le chef de l'Etat ivoirien, Alassane
Ouattara, a accordé deux audiences le mercredi 4 juillet au Palais présidentiel.
La première au représentant du secrétaire général des Nations Unies en Côte
d'Ivoire, Bert Koenders, la seconde à une délégation du MEDEF, conduite par son
vice-président, Michel Roussin.




 




Le patron de l'ONUCI a indiqué avoir
échangé avec le président de la République sur les sujets inscrits à la
prochaine réunion du Conseil de sécurité qui aura lieu dans deux semaines, sur
le renouvèlement du mandat de l'ONUCI, la réforme du secteur de la sécurité, la
réconciliation nationale et la situation qui prévaut à l'Ouest. Les deux hommes
ont également évoqué l'organisation des élections municipales et un éventuel
soutien à ce scrutin par l'ONUCI. «Il y a une demande officielle du président de
la République aux Nations-Unies. Nous avons maintenant une nouvelle mission
officielle en Côte d'Ivoire qui regarde l'opportunité de soutenir ces élections.




 




Cette mission est là pour faire une
analyse et fera ensuite un rapport qui sera discuté au Conseil de sécurité.
Lequel décidera s'il faut appuyer ces élections ou pas», a déclaré le
représentant de Ban Ki Moon en Côte d'Ivoire. (...)




 




Les audiences du Chef de l'Etat




 




Le Mandat, 5 juillet 2012




 




(...) M. Bert KONDERS, Représentant
Spécial du Secrétaire Général des Nations-Unies pour la Côte d'Ivoire, il a
indiqué avoir eu avec le Chef de l'Etat ''une réunion en profondeur sur tous les
sujets présents à l'agenda du Conseil de Sécurité de l'ONU qui se réunira dans
deux semaines à new York.'' Leurs échanges ont également porté sur le
renouvellement du mandat de l'ONU en Côte d'Ivoire, la réforme du secteur de
sécurité, une éventuelle implication des Nations-Unies dans les élections
municipales futures, la réconciliation nationale et la situation à l'ouest du
pays. Se prononçant sur un appui de l'ONUCI pour les élections municipales, le
diplomate onusien a confirmé l'existence d'une demande officielle du
Gouvernement ivoirien dans ce sens. Toutefois, il a tenu à préciser que la
réponse à cette requête dépend du Conseil de Sécurité de l'ONU qui prendra une
décision appropriée au moment opportun.
(...)



 




Sécurité: "Tous" les permis de port
d'arme annulés (conseil des ministres)




 




AIP - Abidjan, 04 juillet




 




Le gouvernement ivoirien a décidé,
mercredi, en conseil des ministres, de l'annulation de "tous" les permis de port
d'arme en cours de validité, a fait savoir son porte-parole, Bruno Koné Nabagné,
à l'issue dudit conseil.




"Les détenteurs (d'arme) sont invités à
entreprendre des démarches afin d'acquérir le nouveau modèle de permis de port
d'arme qui aura l'avantage d'être mieux sécurisé", a déclaré M. Nabagné Koné,
lors de son point de presse hebdomadaire, précisant que cette décision participe
des efforts du gouvernement pour lutter contre l'insécurité dans le pays.




"Trop d'armes et trop de permis de port
d'arme, dont beaucoup sont malheureusement faux,  circulent actuellement en Côte
d'ivoire", a-t-il confié, expliquant qu'il s'agit pour le ministère de
l'Intérieur de remettre les compteurs à zéro afin d'amener les ivoirien à se
sentir de plus en plus en sécurité.




 Selon le porte-parole du gouvernement,
la durée du nouveau permis de port d'arme sera limitée, et le nombre par
permis par individu également, "ce qui n'était pas le cas par le passé",
a-t-il dit.




 Selon Koné Nabagné Bruno, la délivrance
de permis de port d'arme requiert dorénavant la présentation d'une attestation
d'aptitude de tir. "De la même manière que l'on ne peut confier un volant à un
individu qui n'a pas de permis de conduire parce qu'il devient un danger pour
lui-même et pour ses concitoyens, il faut éviter de donner un permis à quelqu'un
qui n'a aucune aptitude pour se servir d'une arme", a-t-il conclu.




 




Conseil des Ministres du mercredi 04
Juillet 2012 : De nouvelles entités administratives créées




 




Boigny Express , 5 juillet 2012  




 




Le gouvernement a décidé, lors de ce
conseil, de la création de nouvelles entités administratives, notamment un
chef-lieu de région, 12 départements et 2 nouvelles sous-préfectures. C'est du
moins ce qu'a annoncé, Bruno Koné Nabagné, le porte-parole du Gouvernement, lors
de son traditionnel point de presse.




Cette décision, selon le Ministre,
s'inscrit dans le cadre global du "processus de communalisation et de
décentralisation de l'administration en cours dans le pays. La décision "prend
en compte le découpage administratif actuel de sorte à maintenir un certain
équilibre et s'appuie sur les critères principaux de population et de
superficie", a-t-il expliqué. La dernière née des régions (la 31ème), est celle
du Moronou ayant pour chef-lieu Bongouanou, a indiqué le Ministre Bruno Koné
Nabagné. Elle procède d'une scission de la région du N'Zi et comprend les
départements de Bongounou, M'Batto et d'Arrah, a dit Bruno Koné. Le Ministre de
Ntic a aussi précisé que les localités de Djékanou, Sipilou, Kong, Taabo,
Kouassi-Kouassikro, Méeagui, Séguélon, Gbéléban, Buyo, M'bengué, Facobly et de
Dianra ont été érigées, pour leur part, en chefs-lieux de départements. Les 12
nouvelles sous-préfectures sont quant à elles les localités de Raviart,
Marabadiassa, N'Ganon, Bonikro, M'Mékro, Bahouakaha, Pakouabo, Sohouo, Gnéméné,
Bobi, Nafana et Diarabana. La Côte d'Ivoire, avec ces nouvelles entités, compte
désormais 31 régions, 107 départements et 510 sous-préfectures.




 




Quel crédit accorder aux départements de
Gbéléban et de Kong ?




 




Boigny Express , 5 juillet 2012  




 




La nouvelle est tombée hier comme un
effet de boomerang. Les Sous-préfectures de Gbéléban et de Kong sont désormais
érigés en chef lieu de département. Qui l'eu cru et Qui aurait pu l'imaginer, au
moment même où le Président Ouattara vient à peine de gommer la foule de
communes rurales voulue par l'ancien Président Laurent Gbagbo et dont Gbéléban
faisait particulièrement partie ? Quels en ont été les critères de sélection,
pour que curieusement, les deux villages du Président de la République en
exercice, puissent du coup, bénéficier de la générosité du Gouvernement Ahoussou
Kouadio-Jeannot ? La nouvelle est renversante et tous ces ivoiriens qui ont eu
l'occasion de séjourner dans ces deux localités, continuent de se perdre en
conjecture, parce que certains que Gbéléban et kong ne méritent guère un tel
trophée, du fait de la minceur des ressources économiques et matérielles à
mesure de justifier ce choix. Il est claire cependant que de telles nouvelles
soit plaisent aux ressortissants de ces bourgs, sauf qu'ils n'auront pas le
temps de festoyer durant longtemps, parce qu'ils vont être confrontés aux dures
réalités de la mobilisation des ressources et aux nombreuses exigences du
développement. Qu'est ce que tout ceci donnera ? Il va falloir consulter les
oracles.




 




 




·       

Conseil des ministres / Décentralisation
: Une région, 12 départements et 12 sous-préfectures créés, hier -

L'intelligent d'Abidjan




 




 




Législatives frauduleuses de Facobly,
exploitation du fer de Klaho : Tohou Henri interpelle l'opinion nationale et
internationale




 




Notre Voie , 5 juillet 2012




 




Cela fera la moitié d'une année que la
circonscription de Facobly à l'ouest de la Côte d'Ivoire attend d'avoir un
député suite aux élections législatives frauduleuses et violentes de décembre
2011.Cela fera en plus 3 mois que les populations de Facobly attendent les
conclusions de la commission d'enquête mise en place par le gouvernement pour
faire la lumière sur les violences enregistrées au cours des partielles de
février 2012, en vue de situer les responsabilités et sanctionner les coupables
desdites violences.




 




Malheureusement, pendant que nous
attendons, sans aucune forme d'information ou d'explication de la part du
gouvernement ou de la commission électorale indépendante (Cei), l'Assemblée
nationale s'est dotée d'un président, et depuis le 4 Juin dernier, elle a mis en
place les différentes commissions parlementaires ainsi que leur président sans
la participation du député de la circonscription de Facobly qui n'est jusque-là
pas connu. Je voudrais attirer l'attention du Président de la République, du
Premier Ministre, du Président de la commission électorale indépendante et du
représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en Cote d'Ivoire,
sur le fait que le droit pour chaque peuple de se choisir librement un
représentant au plan national ou local est un droit inaliénable, reconnu au plan
international par la déclaration universelle des droits de l'homme et le pacte
international relatif aux droits civils et politiques. Il est aussi reconnu au
plan régional par la charte africaine des droits de l'homme et des peuples et
enfin au plan national par la Constitution ivoirienne. Ignorer le fait pour la
circonscription de Facobly de ne pas avoir un représentant à l'Assemblée
nationale est une violation grave des droits reconnus à ce peuple, tout comme
procéder à l'élection du Président de l'Assemblée nationale et la mise en place
des commissions parlementaires ainsi que de leur président sans la présence et
la participation du député de Facobly, relèvent du mépris et de l'exclusion
vis-à-vis des populations de cette circonscription, que le Président de la
république avait d'ailleurs soigneusement évité de visiter lors de sa visite d'Etat
à l'ouest de la Cote d'Ivoire.




 




Il est plus que jamais important de
souligner que depuis quelques jours, il est question d'exploration ou peut être
d'exploitation du mont Klaho (mines de fer) situé dans la circonscription de
Facobly et cela par une compagnie étrangère. Or, le maire de Facobly est décédé,
il ya de cela quelques mois, pendant que cette circonscription n'a jusqu'à ce
jour aucun député. Au total, il s'agit d'une circonscription sans représentant
légal. Cette situation de vide en matière de représentativité est de nature à
susciter l'émergence d'opportunistes ou de groupes d'opportunistes qui ne
tarderont à se livrer une guerre sans merci au détriment des intérêts des
pauvres populations Wê au sujet des revenus de l'exploitation de cette mine de
fer. En ma double qualité de candidat aux législatives de Facobly, et surtout de
premier fils de la circonscription à se présenter à la magistrature suprême de
notre pays, je voudrais, une fois de plus, interpeller le Président de la
république, le Premier ministre, le président de la Cei et le patron de l'Onuci
afin de rendre public les résultats de l'enquête au sujet des législatives de
Facobly afin d'éviter à cette population qui a déjà payé un lourd tribut tout au
long de la crise ivoirienne, la pagaille, l'anarchie et la violence.




 




 




Djédjé Mady : « Le Pdci est minoritaire
mais reste le sel qui donne le goût à la sauce »




 




Le Nouveau Réveil, 5 juillet 2012  




 




Le secrétaire général du Pdci, Alphonse
Djédjé Mady, au nom du président Henri Konan Bédié, a tenu à remercier le Ndi
pour «l'honneur et l'amitié faits aux députés du Pdci en leur permettant d'avoir
les outils nécessaires pour l'accomplissement de leur mission». «Le Pdci reste
un parti très important au sein de cette nouvelle Assemblée nationale. Ce qui
fait le goût de la sauce, ce n'est pas la quantité, c'est le sel», a-t-il
précisé tout en indiquant que le Pdci qui est un parti d'expérience est ce «sel»
qui fera en sorte que cette nouvelle Assemblée nationale travaille dans
«l'intérêt de la Côte d'Ivoire». À cet effet, le Pr Alphonse Djédjé Mady a
rassuré les responsables du Ndi que le Groupe parlementaire Pdci travaillera en
synergie avec le groupe parlementaire Rdr qui a également bénéficié de cette
formation. «Car nous sommes issus d'un rassemblement politique constitué qui,
avant tout, s'est doté d'un programme commun de gouvernement qui a été adopté
par tous les partis (...) Ayant un programme commun de gouvernement et des députés
à l'Assemblée nationale, nous pensons que nous allons conjuguer nos efforts pour
que cela soit en adéquation avec les réalités des Ivoiriens».




 




 




Le gouvernement réactive le "projet
carte jeune"




 




AIP - Abidjan, 04 juillet




 




Le gouvernement ivoirien, réuni mercredi
à Abidjan en conseil des ministres, a décidé de réactiver "le projet carte
jeune" initié dans les années 1991-1992 et qui octroyait aux détenteurs de cette
carte un certain nombre d'avantages, a annoncé le porte-parole du gouvernement,
Bruno Nabagné Koné,  à l'issue du conseil.




 Selon le porte-parole du gouvernement,
cette nouvelle carte qui va être "une sorte de carte d'identité pour les jeunes
de 16 à 35 ans" constitue un début de solution aux nombreux problèmes auxquels
fait actuellement face la jeunesse ivoirienne.




 La "nouvelle carte jeune a des
fonctionnalités que l'ancienne n'avait pas", a expliqué le ministre Bruno Koné.
Outre l'identification des jeunes et bien au delà des nombreux avantages qu'elle
va procurer aux détenteurs comme par le passé, la carte va surtout aider ces
jeunes à gérer leur épargne, contribuant ainsi et par la même occasion, à la
réalisation de l'ambition du gouvernement de bancariser le pays, a-t-il dit.




 




 




Les audiences du Chef de l'Etat : Les
chefs d'entreprise français chez Alassane Ouattara




 




Le Mandat, 5 juillet 2012




 




Le Président de la République, SEM.
Alassane OUATTARA, a reçu successivement en audience, une délégation du MEDEF,
conduite par. Michel Roussin et le Représentant Spécial du Secrétaire Général
des Nations-Unies pour la Côte d'Ivoire, Bert KONDERS. A sa sortie d'audience,
Michel ROUSSIN, Vice-Président du MEDEF international, a indiqué être venu à la
tête d'une délégation de 60 chefs d'entreprises françaises, intervenant dans la
vie économique pour écouter l'analyse du chef de l'Etat sur la situation du pays
et sur les opportunités d'investissement, et aussi pour avoir des réponses sur
les questions relatives à la gouvernance, l'environnement des affaires et les
objectifs économiques de la Côte d'Ivoire. Le porte-parole du MEDEF a ajouté que
la présence de sa délégation dans notre pays, traduit la ferme volonté du
secteur privé français de participer à l'action de renouveau économique et de
développement de la Côte d'Ivoire. A cet égard, la présence massive des
opérateurs économiques français, engagés dans le développement de l'agriculture
et de l'agro-industrie en est une parfaite illustration, selon lui. Pour
terminer, M. ROUSSIN a tenu à réaffirmer la relation pérenne entre le patronat
ivoirien et le patronat français.
(...)