Revue de presse internationale du 30 octobre 2010

30 oct 2010

Revue de presse internationale du 30 octobre 2010



Côte d'Ivoire : Entretiens entre le Représentante de l'ONU en Côte d'Ivoire et des observateurs de l'OIF et de l'UEMOA, Apanews, 30 octobre 2010- Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire (ONUCI), Yun Jun Choi, a échangé vendredi avec deux délégations d'observateurs de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), au sujet des éventuels problèmes post-électoraux, a-t-on appris de source onusienne.

Le Représentant spécial de l'ONU satisfait de la forte dynamique électorale en Côte d'Ivoire, Apanews, 30 octobre 2010- La dynamique électorale est si forte en Côte d'Ivoire qu'il serait difficile de la briser maintenant, a déclaré le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Yun Jun Choi, se disant persuadé, au cours d'une conférence de presse jeudi à Abidjan, que l'élection présidentielle se tiendrait bien le 31 octobre comme prévu.

La Côte-d'Ivoire enfin aux urnes, Libération, 30 octobre 2010- Après six reports, l'élection présidentielle se tient dimanche au terme d'une campagne apaisée. Pari enfin tenu. Ce dimanche, 5,7 millions d'Ivoiriens sont appelés à voter pour une élection présidentielle attendue depuis cinq ans. Jusqu'au bout, en raison notamment du faible pourcentage de cartes d'électeurs distribuées en dehors d'Abidjan et de la difficulté d'acheminer le (...)

Drogba lance une campagne de sensibilisation pour des élections libres et transparentes, Xinhua, 30 octobre 2010- La star du football internationale Didier Drogba a lancé jeudi à Kinshasa en RDC, en tant que l'ambassadeur de bonne volonté du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), une campagne de sensibilisation en faveur de la tenue d'élections libres et transparentes sur le continent africain afin notamment d'accélérer la lutte contre la pauvreté, rapporte l'ONU. "Pour un véritable développement en Afrique, nous devons assurer des élections libres et transparentes. Je pense qu'une bonne gouvernance peut aider l'Afrique à sortir de la pauvreté et de la misère à condition que chaque acteur, les électeurs comme les hommes politiques, jouent pleinement leur rôle", a-t-il déclaré. La campagne de sensibilisation a comme slogan "Entrer dans le jeu, être de la partie. S'inscrire. Voter. Faire entendre leur voix".

Elections en Côte d'Ivoire : Derniers réglages à Bouaké, L'Observateur paalga, 30 octobre 2010- La ferveur électorale se ressent dès l'approche de Bouaké, notamment au niveau du village de Katiola à une trentaine de kilomètres de l'ex-« capitale des rebelles » : tee-shirts, banderoles, affiches et panneaux à l'effigie de candidats à l'élection présidentielle du 31 octobre inondent les rues. Idem à Bouaké, où l'on sent déjà que l'enjeu du scrutin va se jouer entre les trois poids lourds de la scène politique ivoirienne : Alassane Ouattara, Laurent Gbabgo et Konan Bédié. En effet, ils sont nettement plus représentés dans le chef-lieu de la vallée du Bandama, quoique la tronche du candidat du RDR y soit la plus répandue.
Celui du FPI, lui, a vu bon nombre de ses affiches et panneaux déchirés par des vandales. La raison ? « Les Bouakéens n'ont pas oublié que c'est lui qui nous a bombardés en novembre 2004 », nous explique Adama Doumbia, qui ne cache pas sa colère contre le président, criant à qui veut l'entendre qu'il va voter pour « le vieux père de la solution » (entendez par là Alassane Ouattara). Moussa Traoré, lui, choisira la « force tranquille » (Gbagbo) parce qu'il a démontré qu'il était « capable ». Autant de slogans et de petits noms de candidats que l'on peut entendre lors des meetings des états-majors ou même de simples sympathisants. Avoir le matériel sonore qui a le plus de volume semble la clé de la « géguerre » que se livrent les militants, à tel point que l'on risque de se casser les tympans en passant par une rue où sont présents deux camps rivaux. Des vestiges de la rébellion sont encore visibles dans la ville, notamment l'ancien état- major des Forces armées des forces nouvelles (F.A.F.N.), dont les traces de bombardement sont encore visibles et qui a été abandonné de même qu'un char de combat à l'angle du mur. Les rebelles « démobilisés » sillonnent presque toutes les rues sans armes avec une tenue que le treillis, en vert militaire, distingue de celle, en bleu, des loyalistes qui, eux aussi, parcourent Bouaké. Au niveau du siège de la Commission électorale indépendante (CEI) de Bouaké, l'heure est aux derniers préparatifs (...)

Gbagbo, Ouattara, Bédié ... Qui sera président de Côte d'Ivoire ?, Wal Fadjri, 29 octobre 2010- (,). Cette fois-ci sera bien la bonne, serait-on tenté de dire. Les Ivoiriens sont décidés à aller aux urnes pour choisir leur président de la République, ce dimanche 31 octobre (...) D'ailleurs, chacun d'eux, dit être sûr de gagner ces élections. 'La prochaine fois que vous m'interviewerez, vous vous adresserez à un président de la République', lance Alassane Ouattara à un journaliste étranger venu s'entretenir avec lui. Cela, au moment où Laurent Gbagbo, lui, dessine les conditions de la célébration de sa victoire 'déjà acquise'. Successeur constitutionnel de feu le président Félix Houphouët-Boigny, Henry Konan Bédié refuse d'imaginer un scénario où il ne sera pas élu au soir du 31 octobre prochain. Pourtant, chacun de ces leaders s'adosse sur un dispositif électoral qui lui permet d'espérer une probable victoire. Et c'est parce que la Côte d'Ivoire s'achemine vers les élections les plus ouvertes de son histoire politique. Articulant son message autour de la fibre nationaliste, le président Gbagbo peut compter sur les masses populaires établies dans les zones rurales. Car, il a eu l'avantage d'enclencher, depuis près de deux ans, une série de tournées nationales qui lui aurait permis de concocter une certaine base électorale. Aidé en cela par son infatigable épouse, Simone Gbagbo. Pour le candidat du Rassemblement des républicains (Rdr), Alassane Dramane Ouattara, il bénéficie d'un important carnet d'adresses avec des réseaux occidentaux bien fournis. Egalement, il y a son message de rupture basé sur le développement qui suscite beaucoup d'espoir chez les jeunes ivoiriens. Ancien président de la République et candidat du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), Henry Konan Bédié dispose également d'arguments crédibles pour prétendre récupérer son fauteuil. Originaire de la partie centrale du pays, en terre Baoulé, Bédié compte grandement sur les nostalgiques des premières périodes de l'indépendance du pays. Un paquet électoral qui pourrait être gonflé par les notables traditionnels de l'ethnie Bété.

PRESIDENTIELLE EN CÔTE-D'IVOIRE... : La veillée d'armes, Le soleil, 30 octobre 2010- La campagne pour l'élection présidentielle en Côte-d'Ivoire ce dimanche a pris fin hier à minuit. La population, la sous-région et la communauté internationale retiennent leur souffle car c'est l'aboutissement d'un long processus politique et institutionnel depuis le coup d'Etat du général Robert Gueï contre le gouvernement d'Henri Konan Bédié le 24 décembre 1999 suite à des frustrations nées des divergences sur l'identification des Ivoiriens (...)Au vu de la vaste mobilisation des uns et des autres, les analystes soulignent qu'il y aura un second tour pour départager les trois mastodontes de la scène politique ivoirienne. Et dans cette perspective, les « houphouëtistes », c'est-à-dire Henri Konan Bédié, Alassane Dramane Ouattara, Mabri Toikeusse et Anaky Kobena, ont décidé de reporter leurs voix sur l'un d'eux qui irait au second tour. En attendant, disons que toutes les conditions sont réunies pour un scrutin honnête et transparent.
La Commission électorale indépendante (Cei), assistée par plusieurs structures, notamment l'Onu, a réuni tous les moyens techniques dans les 20.178 bureaux de vote du pays où les procès verbaux seront décomptés et acheminés vers les commissions sous-préfectorales, puis départementales et régionales (...)