Revue de presse internationale du 27 octobre 2010

27 oct 2010

Revue de presse internationale du 27 octobre 2010


L'élection se tiendra bien le 31 octobre en Côte d'Ivoire, Panapress, 27 octobre 2010- L'élection présidentielle se tiendra contre vents et marées le 31 octobre, a assuré lundi le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Y. J. Choi, au cours d'une vidéo conférence avec les journalistes internationaux basés au siège de l'ONU, à New York (...)

Côte d'Ivoire: les chefs militaires de l'ONUCI discutent de la sécurisation de la présidentielle, Xinhua, 27 octobre 2010- Les chefs militaires de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) sont réunis mardi à Abidjan pour discuter de la sécurisation de l'élection présidentielle prévue dimanche dans le pays. "Au cours de cette réunion, nous devons identifier les domaines où la violence est susceptible de se produire et les mesures appropriées à prendre", a déclaré le commandant de la force de l'ONUCI, le général Abdul Hafiz. La rencontre, à laquelle participent tous les commandants de secteurs de l'ONUCI et leurs adjoints, durera deux jours (...)Les chefs militaires de l'ONUCI doivent discuter "en profondeur " du plan de sécurité des Forces impartiales et leur appui au Centre de commandement intégré (CCI, état-major mixte ex loyaliste et rebelle), qui est en charge de la sécurité des élections (,...) Les participants étudieront, par ailleurs, le plan de sécurité du personnel de la Mission avant, pendant et après les élections. Au total 8.000 éléments du CCI composé à parité d'ex-rebelles et loyalistes doivent assurer la sécurisation de l'élection présidentielle avec l'appui des Casques bleus soutenus par la Force française Licorne. Le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu pour la Côte d'Ivoire, Young Jin Choi a, pour sa part, souligné que "les multiples défis auxquels était confronté le processus électoral ivoirien avaient été largement relevés grâce à l'engagement et à l'immense travail de la force militaire de la Mission". Il a toutefois prévenu qu'il restait encore des défis majeurs à relever, surtout après le premier tour de l'élection présidentielle dimanche. "Avant le 31 octobre, nos défis étaient techniques et logistiques, mais après le premier tour, ils seront politiques et sécuritaires", a-t-il soutenu.
Présidentielles ivoiriennes : La CEI fera deux comptages à la fois, Le Pays, 26 octobre 2010- "Le 31 octobre 2010, les Ivoiriens iront élire le président de la république". Telle est l'assurance que le Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, a donnée au facilitateur du dialogue direct interivoirien, Blaise Compaoré, (...) La distribution des cartes d'électeurs et d'identité est à 90% terminée à Abidjan et à 80% dans le reste du pays (...) Mais il a lancé un message particulier aux candidats : "Ce que je demande aux candidats, c'est de ne pas se transformer en agents de la CEI. Ils ont déjà (...) des Ivoiriens à convaincre. Ils n'ont qu'à aller sur le terrain convaincre les Ivoiriens et laisser les institutions jouer leur rôle" (...)Mais qu'en est-il de la sécurisation de l'avant et l'après élection ? Pour Guillaume Soro, tout dépend des Ivoiriens : "Si les Ivoiriens veulent que cette élection soit sans violence, elle le sera". Tout dépend aussi de la presse à l'endroit de laquelle il a dit ceci : "Il ne sert à rien de créer des polémiques et des tensions inutiles dans le pays". Se félicitant enfin de la campagne électorale qu'il juge jusqu'à présent "civilisée et disciplinée" et se déroulant sans "incidents majeurs", le Premier ministre ivoirien a encouragé les candidats "à continuer à sensibiliser leurs états-majors pour montrer au monde entier que nous pouvons aller à des élections dans l'ordre, la discipline et la tranquillité". "Que le jeu de la démocratie se fasse et que le vainqueur soit félicité par les vaincus" ! Tel est son souhait.

Plus que 4 jours : La campagne bat son plein en Côte d'Ivoire, L'Observateur paalga, 27 octobre 2010- Des 14 candidats qui constituent la fournée de présidentiables, c'est sans conteste les 3 leaders de la période Houphouët qui mobilisent des foules et donnent du piquant à ce marketing politique (...) Certes, on peut déplorer les petites frayeurs, qui ne manquent pas en pareille circonstance, la politique étant, par excellence, un domaine de passion, même si, dans l'ensemble, les échauffourées sont quantité négligeable, et on ne peut que s'en féliciter. La présente élection est aussi une occasion en or pour les médias de prouver que leurs journalistes sont conscients de leur responsabilité morale (...). Avatar de cette dérive, ce titre de l'Inter du 26 octobre à la "une" : scrutin du 31 octobre : Compaoré et Soro préparent un coup. De quel coup s'agit-il ? Est-ce parce que le Premier ministre ivoirien, qui séjourne depuis quelque temps au Burkina a été reçu hier, 26 octobre, à Ouagadougou par le facilitateur ? En quoi une audience de l'artisan de l'Accord politique de Ouaga (APO) avec le patron des Forces nouvelles à la veille d'un scrutin aussi crucial est-elle suspecte ? En vérité, tant qu'on ne verra pas les Ivoiriens aller aux urnes le 31 octobre, la circonspection restera indiquée. Il ne reste qu'à prier pour qu'arrive enfin ce jour fétiche pour que chacun puisse pousser un premier "ouf" de soulagement. Car il y aura la période post scrutin à gérer. Un autre casse-tête à ne pas perdre de vue.

Présidentielle : la bataille de l'Ouest n'est pas gagnée pour Laurent Gbagbo, Jeune Afrique, 26 octobre 2010- L'opposition a grignoté du terrain, mais dans les régions cacaoyères personne ne doute de la victoire du champion local, Laurent Gbagbo. Ici plus qu'à Abidjan, il faudra compter avec le vote communautaire pour l'élection présidentielle du 31 octobre (...) Dans l'Ouest, le chef de l'État jouit d'un large soutien auprès des Krous, des Wés, des Didas, des Gouros et, bien sûr, auprès des Bétés, son ethnie. Mais la région compte aussi de très nombreux Dioulas et Baoulés venus travailler la terre et plutôt favorables à l'opposition. Ici plus qu'à Abidjan, où un bon nombre d'électeurs devraient s'affranchir des clivages communautaires, le vote ethnique sera important (...). « La bataille de l'Ouest va être très chaude », pronostique le correspondant d'une grande agence de presse, avant de rappeler que, depuis l'avènement du multipartisme, en 1990, les scrutins ont souvent été émaillés d'incidents et que, ces derniers mois, les accrochages ont été réguliers. À Divo, tout le monde se souvient des affrontements qui ont opposé partisans du FPI et du RDR lors des audiences foraines (au cours desquelles ont été délivrés des jugements supplétifs d'actes de naissance) et après la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante, en février 2010. L'opposition a violemment manifesté dans cette ville, où le camp présidentiel a fait de très nombreuses demandes de radiations de la liste électorale. « Il existe des cas de fraudes avérés, poursuit le journaliste. Des étrangers en ont bel et bien profité pour avoir des papiers. Mais, paradoxalement, ceux qui les dénoncent aujourd'hui sont parfois ceux qui, moyennant argent, leur ont donné les extraits de naissance nécessaires à leur inscription sur la liste électorale. » Un constat qui vaut pour bien d'autres villes de l'Ouest où, pour ne rien arranger, des Ivoiriens venus d'autres régions (ce sont eux que l'on nomme ici les allochtones) ont déjà reçu des menaces d'expropriation en cas de défaite de Laurent Gbagbo. Résultat : la communauté internationale est inquiète, et l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) a prévu de renforcer son dispositif dans la région le jour du scrutin.

Elections ivoiriennes : vendredi férié pour le retrait des cartes, Panapress, 27 octobre 2010- La journée du vendredi 29 octobre a été décrétée fériée en Côte d'Ivoire pour permettre aux populations de retirer leurs pièces d'identité et leurs cartes d'électeur en vue du scrutin présidentiel du 31 octobre dans ce pays, a annoncé un communiqué gouvernemental (...)