REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU 26 JUILLET 2012

26 juil 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU 26 JUILLET 2012






Violences
en Côte d`Ivoire: "nul ne sera épargné" par la justice (Ouattara)




 




AFP
(25/07/2012) : Le président
ivoirien Alassane Ouattara a assuré mercredi que "nul ne sera épargné" par la
justice, après les récentes violences dans l`ouest de la Côte d`Ivoire, lors
d`un entretien sur la chaîne de télévision TV5 Monde. "Ce qui s`est passé à
Duékoué est parti d`un acte criminel, que je condamne. Ensuite, un groupe de
population a voulu se venger. Ceci est inadmissible. On ne peut pas faire
justice soi-même", a affirmé Alassane Ouattara. "Je condamne la violence. J`ai
mis en place une commission d`enquête, nous aurons ces conclusions et nul ne
sera épargné", a promis le président ivoirien, alors qu`il se trouve en visite
en France, où il doit rencontrer jeudi le président François Hollande. Au moins
12 personnes ont été tuées et 40 blessés le 20 juillet, selon les Nations unies,
dans des violences à Duékoué (ouest). Après le meurtre de cinq personnes dans un
quartier peuplé surtout de Malinké (ethnie réputée favorable au chef de l`Etat
Alassane Ouattara), une foule a attaqué en représailles un camp de réfugiés
(abritant surtout des autochtones guéré, vus comme partisans de l`ex-président
Laurent Gbagbo), y tuant au moins sept personnes. Selon plusieurs sources, les
jeunes qui ont attaqué le camp, gardé par des Casques bleus, étaient accompagnés
de militaires ivoiriens des Forces républicaines (FRCI) et de "dozos", chasseurs
traditionnels servant de supplétifs à ces forces de sécurité. De son côté, une
association d`Ivoiriens résidant en France a écrit au gouvernement français pour
qu`il demande à la Cour pénale internationale (CPI) d`ouvrir une enquête sur les
violences recensées depuis 2010 dans l`Ouest de la Côte d`Ivoire. Le parti de
l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a pour sa part accusé mercredi l`armée
d`avoir pris part à l`attaque meurtrière du 20 juillet, devant des Casques bleus
restés "impassibles", et a dénoncé un "massacre". "Les autorités ivoiriennes et
l`Onuci (la mission onusienne dans le pays) sont responsables de ce drame par
leur légèreté, pour ne pas dire leur connivence dans la gestion de ces
événements", a affirmé le Front populaire ivoirien (FPI) dans une déclaration à
Abidjan. Duékoué a été une cité martyre de la crise postélectorale de décembre
2010-avril 2011. Sur les quelque 3.000 morts pendant cette crise, la ville et sa
région en ont compté plusieurs centaines. Les forces pro-Ouattara y ont été
gravement mises en cause. L`Ouest de la Côte d`Ivoire est en proie depuis des
années à de graves tensions ethniques sur fond de conflits fonciers. Laurent
Gbabgo, soupçonné de crimes contre l`humanité, est écroué à La Haye depuis
novembre 2011, et sa demande de mise en liberté provisoire a été rejetée ce
mois-ci par la CPI.




 




Violences
dans l`Ouest ivoirien : Le parti de Gbagbo accuse armée et ONU




 




AFP
(25/07/2012) : Le parti de
l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a accusé mercredi l`armée d`avoir pris
part à l`attaque meurtrière du 20 juillet contre un camp de déplacés de l`Ouest,
devant des Casques bleus restés "impassibles", et a dénoncé un "massacre". "Les
autorités ivoiriennes et l`Onuci (la mission onusienne dans le pays) sont
responsables de ce drame par leur légèreté, pour ne pas dire leur connivence
dans la gestion de ces événements", a affirmé le Front populaire ivoirien (FPI)
dans une déclaration à Abidjan. Les soldats ivoiriens des Forces républicaines
(FRCI) et les "dozos", chasseurs traditionnels leur servant de supplétifs,
"appuyés par des centaines de personnes armées", ont mené une "expédition
punitive" contre les déplacés du camp de Nahibly, près de Duékoué, et les
Casques bleus postés à l`entrée ont assisté "impassiblement à cette barbarie", a
affirmé Laurent Akoun, secrétaire général du FPI. Le parti "accuse" le président
Alassane Ouattara, son gouvernement et l`Onuci de "génocide" contre la
population wè (ou guéré), les autochtones de l`Ouest, a-t-il poursuivi,
dénonçant une volonté d`"expropriation des paysans autochtones". Le FPI a exigé
une "commission d`enquête crédible" sur les dernières violences et assuré que le
"bilan provisoire" de l`attaque du camp "indique 211 morts" selon des "sources
diverses concordantes", ainsi qu`"une centaine de blessés et des centaines" de
disparus. Au moins sept personnes selon l`ONU, neuf selon des sources locales,
ont été tuées le 20 juillet dans le camp peuplé surtout de Guéré (considérés
comme pro-Gbagbo), détruit en représailles à la mort de cinq personnes dans un
quartier malinké (ethnie venue du nord du pays, vue comme pro-Ouattara) de
Duékoué. Selon plusieurs sources, les jeunes qui ont attaqué le camp étaient
accompagnés de FRCI et de "dozos", qui selon la Ligue ivoirienne des droits de
l`Homme (Lidho) ont apporté leur "soutien" à l`attaque. Le FPI a appelé le
président français François Hollande, qui reçoit jeudi à Paris M. Ouattara, à
"prendre la pleine mesure de la tragédie des populations ivoiriennes" du fait de
"l`insécurité organisée", selon le parti, par l`armée.




 




 




Duékoué –
La ligue des mouvements pour le progrès (Lmp) demande au gouvernement de sévir




 





Connectionivoirienne.net

(25/07/2012) : Dans ce communiqué reçu, mardi 24 juillet 2012, La ligue
des mouvements pour le progrès (Lmp) demande au gouvernement de ne pas laisser
impuni les dernières tueries de Duékoué. Dans la nuit du jeudi 19 au vendredi 20
Juillet 2012, les réfugiés du camp de Nahibly (Duékoué) ont été réveillés par
une agression armée et un incendie meurtrier qui ont fait officiellement 13
morts, de nombreux blessés ainsi d'importants dégâts matériels. La Ligue des
Mouvements pour le Progrès (Lmp), condamne avec la dernière énergie ces tueries,
exhorte le Gouvernement à ouvrir une enquête qui ne restera pas sans résultats.
La Ligue des Mouvements pour le Progrès (Lmp), exige du Gouvernement, la
sécurisation des biens et des personnes sur toute l'étendue du territoire
national tel que stipulé dans notre loi fondamentale. La Ligue des Mouvements
pour le Progrès (Lmp), demande au Gouvernement de sévir afin que de tels actes
ne se reproduisent plus. La ligue des Mouvements pour le Progrès (Lmp), demande
l'arrêt des exactions sur les populations et des actes de vengeances car nul n'a
le droit de se faire justice.




 




Fait à
Abidjan, le 23 juillet 2012




Pour le
Cap-Udd, Gervais Coulibaly Delinpelna




Pour le Mnc
Alternative, Kabran Appia




Pour le Rpc,
Hneriette Lagou




Pour l'Udcy,
Jacques Akossi




Pour
l'Udt-CI, Tia Monné Bertine




 




 




Côte
d`Ivoire: Hollande doit parler à Ouattara de liberté de la presse (RSF)




 




AFP
(25/07/2012) : Reporters sans
frontières (RSF) a appelé mercredi le président français François Hollande à "ne
pas éluder la question de la liberté de l`information" en Côte d`Ivoire quand il
recevra jeudi à Paris son homologue Alassane Ouattara. "Nous demandons à
François Hollande de ne pas éluder la question de la liberté de l`information,
indispensable à l`amélioration de la situation en Côte d`Ivoire", indique
l`organisation de défense de la presse dans un communiqué, espérant que "les
échanges entre les deux chefs d`Etat seront francs et sans tabou". Si
"l`environnement pour les médias s`est progressivement amélioré" depuis la fin
de la crise ivoirienne de décembre 2010-avril 2011 (3.000 morts) et
l`installation de M. Ouattara, le bilan global en la matière est "en
demi-teinte", selon RSF. Il reste "des défis de taille à relever: mettre un
terme aux détentions de professionnels de l`information, garantir la liberté des
journalistes, promouvoir la réconciliation dans la presse, réussir la
libéralisation de l`audiovisuel", souligne l`organisation. La presse ivoirienne
est connue pour ses partis pris politiques très marqués et sa virulence, même si
sa diffusion est limitée. "Enfin, nous ne comprendrions pas que pour sa première
entrevue avec son homologue ivoirien, le président français ne soulève pas le
dossier de son compatriote Guy-André Kieffer, enlevé à Abidjan il y a plus de
huit ans. L`enquête a tardé à avancer après le changement de pouvoir en Côte
d`Ivoire", ajoute Reporters sans frontières. Le journaliste franco-canadien
Guy-André Kieffer a été enlevé en avril 2004 à Abidjan. L`enquête menée en
France s`est orientée vers des cercles proches du pouvoir de l`ex-président
Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril 2011 à la fin de la crise postélectorale.




 




 




COTE
D'IVOIRE : Chassé de son camp de PK 18, le commandant Féré prépare un autre coup




 




Koaci.com
(25/07/2012) : Les
affrontements survenus entre éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire
(FRCI) à Anonkoi Kouté dans la commune d'Abobo ont occasionné la fuite du patron
de la compagnie Féré. Il menace de revenir reconquérir son camp situé à PK 18
qui est désormais sous le contrôle des éléments du commandant du groupe tactique
9, Jah Gao. En attendant de refaire surface, nous apprenions de sources
concordantes que les affrontements de mardi ont causé la mort de deux soldats et
trois blessés dans les rangs des éléments du patron de la compagnie Féré. Et que
le commandant Féré lui-même aurait dans sa fuite pris des balles. Si notre
source dit ignorer l'endroit où il se cache, elle avoue cependant que le
commandant Féré a juré de faire la peau des éléments du commandant du groupe
tactique 9 venus le déloger alors que ces derniers sont toujours à sa recherche.
« Le chef du « Condor » (fétiche) prépare une attaque contre Jah Gao. Au moment
opportun tout le monde sera informé, » a indiqué notre source qui n'a pas voulu
se dévoiler. Une autre source affirme par ailleurs que les biens matériels du
chef du «Condor » d'Abobo notamment ses véhicules ont été confisqués par le
commandant du groupe tactique 9, Jah Gao. Si la date de la riposte du commandant
en fuite reste encore inconnue des habitants de PK 18 où était basé son camp,
certains soutiennent que dans la nuit du mardi des tirs de kalaches ont été à
nouveau entendus dans certains endroits du quartier créant du coup la psychose
dans les familles. «Nous avons eu peur vue les détonations qui nous parvenaient.
Toutes les rues sont restées désertes, » a déclaré une vendeuse d'attiéké jointe
par téléphone dans l'après-midi de ce mercredi précisant que les premiers coups
de feu lui sont parvenus aux environs de 21 heures 30 minutes. 




 




 




Des jeunes
s'organisent pour ramener la paix à l'ouest du pays




 





Connectionivoirienne.net

(26/07/2012) : ABIDJAN (Xinhua) – Des groupements de jeunes de diverses
tendances s'organisent en vue de ramener la paix dans la région ouest du pays
secouée de manière régulière par des violences meurtrières, a constaté Xinhua
mercredi. Selon le président de plate-forme pour la recherche de la paix et la
cohésion sociale Inza Fofana, il s'agit de parcourir cette région pour désarmer
les cœurs et œuvrer au retour de la cohabitation pacifique des communautés. « La
population a trop souffert. Nous allons nous impliquer aux côtés des cadres de
la région pour parler aux habitants et mettre fin à leurs difficultés », a-t-il
énoncé. Pour celui-ci, il y a lieu de mener des actions pour déceler le réel
problème de l'ouest et y remédier de façon durable. L'ouest ivoirien qui a payé
un lourd tribut à la crise post- électorale qui a secoué le pays a été de
nouveau le théâtre d'attaques meurtrières. Vendredi dernier dans la localité de
Duékoué, plusieurs centaines de jeunes de la communauté Malinké (originaire du
nord) ont mené une expédition punitive sur le camp de déplacés de Nahibly où
vivaient 5.538 personnes toutes de la communauté autochtone Wê. L'attaque en
représailles à un braquage qui a coûté la vie à quatre personnes de la
communauté Malinké et imputé à des pensionnaires du camp a fait officiellement
11 morts et plusieurs dizaines de blessés. Des cadres et élus de l'ouest
ivoirien ont accusé mardi le gouvernement d'être « directement » responsable des
« massacres » de Duékoué, dénonçant un « génocide planifié ». Les Malinkés sont
proches du président Alassane Ouattara quand les Wê sont majoritairement
favorables à son rival dans la crise post-électorale de 2010 et 2011, le
président déchu Laurent Gbagbo.