Revue de presse internationale du 26 janvier 2010

26 jan 2010

Revue de presse internationale du 26 janvier 2010







Côte
d'Ivoire : l'ONUCI appelle les acteurs politiques au calme, Xinhua, 26  janvier
2010-

Attentive à la montée des tensions dans les discours politiques en Côte
d'Ivoire, l'Opération des Nations Unies dans ce pays (ONUCI ) a invité lundi
tous les acteurs de la scène politique ivoirienne à plus de sérénité pour
préserver la dynamique de paix et consolider les acquis du processus électoral,
rapporte l'ONU en citant un communiqué de l'ONUCI. "Dans cette perspective,
l'ONUCI appuie les initiatives et les efforts destinés à résoudre rapidement la
controverse née de la production du fichier de 429.000 personnes par la
Commission Electorale indépendante", indique le communiqué publié à Abidjan.
"Conformément à l'esprit de l'Accord politique de Ouagadougou, les différents
protagonistes sont entrain de trouver une solution" et "l'ONUCI reste disponible
à y contribuer dans le même esprit et dans le cadre de son mandat", ajoute-t-il.
De même, l'ONUCI appelle toutes les parties concernées à faire preuve de calme
et de sang-froid lors de la marche de la Jeunesse du Rassemblement des
Houphouetistes pour la démocratie et la paix prévue le 26 janvier 2010. "Tout en
reconnaissant le caractère légal de la manifestation, l'ONUCI affirme la
nécessité absolue de la retenue pour éviter les violences qui nuiraient à la
poursuite normale d'un processus de paix qui a enregistré des avancées
incontestables. Conformément à son mandat, l'ONUCI observera attentivement le
déroulement de cette marche", selon le communiqué.




 





Bombardement de Bouaké : la ministre française Michèle Alliot-Marie mise en
cause, Jeune Afrique, 25 janvier 2010-

Michèle Alliot-Marie a menti de façon absolument délibérée en disant qu'on
n'avait pas pu identifier les pilotes et qu'il n'y avait pas de cadre juridique
pour entendre les mercenaires slaves arrêtés peu après" l'attaque du camp
français de Bouaké (qui avait coûté la vie à neuf militaires français en
novembre 2004), a déclaré à l'AFP Me Jean Balan, avocat de plusieurs familles
des soldats français tués ou blessés dans cette opération (...) Le 6
novembre 2004, deux avions Sukhoï-25 des forces loyalistes ivoiriennes
bombardaient

un camp de l'armée française à Bouaké
, tuant neuf militaires français et un
civil américain, et blessant 38 autres soldats. Selon Me Balan, la ministre a
menti en assurant que les pilotes n'avaient pu être identifiés alors que, selon
lui, de multiples photos exploitables figurent au dossier. A cela s'ajoute,
toujours selon l'avocat, une responsabilité de l'ancienne ministre de la
Défense, qui aurait affirmé à l'époque qu'il n'existait aucun cadre juridique
pour entendre les huit mercenaires biélorusses - dont les deux pilotes des
Sukhoï - arrêtés dix jours plus tard à la frontière togolaise. Pourtant, les
autorités de Lomé les avaient "mis à la disposition" des services français, ce
que confirme l'ancien ministre togolais de l'Intérieur François Esso Boko. Paris
n'avait cependant pas donné suite, d'après plusieurs témoignages versés au
dossier (...)