Revue de presse internationale du 25 janvier 2010

25 jan 2010

Revue de presse internationale du 25 janvier 2010







Côte
d'Ivoire : Les esprits n'ont pas désarmés, Fasozine, 24 janvier 2010-

L'affaire des vrais fausses « irrégularités » de la Commission électorale
indépendante (CEI) a fini par réveiller les vieux démons sur les bords de la
lagune Ebrié. Eh oui ! Dans ce pays où les anti et l es pro élections n'ont
jamais arrêté de s'affronter, on a l'impression que toutes les occasions sont
bonnes pour remettre tout en cause (...) Avec les soutien manifeste des
Houphouetistes Alassane Dramane Ouattara et Henri Konan Bédié, au président de
la CEI, on s'imagine bien que si ce dernier est contraint à la démission, on
risque fort d' ;avoir un nouveau blocage du processus électoral. Et si on en
arrive là, cela ne fera qu'apporter de l'eau au moulin de ceux qui croient que
« si la guerre  est finie » comme aime à le proclamer le président Laurent
Gbagbo, les esprits n'ont pas encore désarmés. 





CAN-2010 - Après l`échec, les supporters ivoiriens entre déception et colère,
AFP, 24 janvier 2010-

Ce n`est pas facile de s`en remettre": les quelque 3.000 spectateurs de la place
Ficgayo à Yopougon, un quartier d`Abidjan, ne cachaient pas leur tristesse et
leur colère après l`élimination de la Côte d`Ivoire par l`Algérie en quart de
finale de la CAN-2010 (...)Pour d`autres, cette défaite cuisante n`est rien de
moins qu`"un comportement antipatriotique dans un contexte politique fébrile".
Les bras croisés devant un bar fermant ses portes, Jean Kati voudrait encore
rêver: "ils auraient pu nous faire oublier un tant soit peu nos querelles
politiciennes à travers une victoire", alors que le pays entre dans sa huitième
année de crise politico-militaire. Jean va jusqu`à préconiser de convoyer les
malheureux joueurs dans un camp militaire, comme l`avait fait en 2000 le bref
régime militaire du général Robert Guéï (...)





Déclarations des « amis de Laurent Gbagbo » sur le fichier électoral bidouillé
et les excuses de la CEI, San Finna, du 25 au 31 janvier 2010-

La dénonciation rendue public par les services de la présidence ivoirienne de
manipulation sur le fichier électoral incriminant la Commission électorale
indépendante (CEI) et notamment son président, a provoqué à travers le pays mais
aussi à l'étranger et notamment le Burkina Faso, une vague de condamnations
confinant à la triste époque où il fallait manger du Gbagbo. Sans chercher à
comprendre, on en a trouvé, même parmi les plus habituellement avisés, pour
tirer à boulets rouges contre lui et lui recoller les étiquettes du temps passé
de combinard habité par la détermination de toujours : vouloir reculer les
échéances électorales qui lui font peur (....)