Revue de presse internationale du 24 septembre 2009

24 sep 2009

Revue de presse internationale du 24 septembre 2009







Le chef de
l'ONUCI ouvre une réunion sur les droits de l'Homme en Afrique de l'ouest,
African press organization, 24 septembre 2009-

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte
d'Ivoire, Y.J Choi, a ouvert mercredi à Abidjan les travaux de la troisième
réunion des chefs des bureaux Afrique de l'ouest du Haut-commissariat de l'ONU
aux Droits de l'Homme (...)M.

Choi a aussi mis en
exergue les défis techniques qui restent à surmonter en vue de l'organisation de
l'élection présidentielle qu'il a estimée « à portée de main » avant
d'encourager les Ivoiriens à consolider les acquis engrangés dans ce sens. Le
Chef de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire a souligné la nécessité
du respect et de la promotion des droits de l'homme dans le cadre de
l'instauration de la démocratie et de la sortie de crise. Hôte de la réunion, le
Responsable de la Division des droits de l'homme de l'ONUCI, Simon Munzu, a dit
avoir observé une nette amélioration de la situation des droits de l'homme en
Côte d'Ivoire. « Depuis le début de la mise en œuvre de l'Accord politique de
Ouagadougou, il y a un apaisement du climat politique; les gens peuvent se
déplacer à l'intérieur du pays sans entraves. Tout cela a contribué à la
diminution de certaines violations qui étaient directement liées a des conflits
à caractère politique », a ajouté M Munzu qui a cependant noté quelques
phénomènes de violations des droits de l'homme dans le pays.




Côte
d'Ivoire: la CEI et les organisations de journalistes échangent sur les
perspectives de l'organisation de la présidentielle, 24 septembre 2009-

La Commission électorale indépendante (CEI) ivoirienne et les organisations de
journalistes ont échangé lors d'un atelier mercredi à Abidjan sur les
perspectives de l'organisation de l'élection présidentielle prévue pour le 29
novembre prochain. Les responsables des associations de journalistes, des
organes de régulation et d'autorégulation de la presse et des médias qui ont
pris part à la rencontre ont mené plusieurs réflexions et fait des propositions
sur des aspects techniques (...) Le président de la CEI, Robert Beugré Mambé, a
indiqué que l'atelier vise à donner aux structures de presse les outils
nécessaires pour une meilleure compréhension des futures étapes du processus
électoral. "La qualité d'une liste électorale détermine la qualité d'une
élection. La sortie de la liste électorale provisoire ne saurait tarder", a
estimé M. Mambé. Le responsable de la CEI n'a pas précisé de date, mais s'est
contenté de dire qu'il fera une déclaration à 48 heures de l'affichage de la
liste provisoire (...)Dans le souci d'impliquer une grande frange de la population
à la réussite du processus électoral, la CEI a initié depuis le mois d'août des
séances d'information et de formation à l'intention de certains groupements et
structures. La rencontre avec les organisations de journalistes intervient avec
celles organisées avec les magistrats ivoiriens, les partis et groupements
politiques, et les responsables des CEI locales.





PRESIDENTIELLE IVOIRIENNE 
:
Le ras-le-bol des bailleurs de fonds, L'Observateur
paalga, 24 septembre 2009-


L'Union européenne, l'un des principaux bailleurs de fonds du processus
électoral ivoirien, aurait-elle assez des tergiversations autour de la tenue
effective de la présidentielle ? On est en droit de le penser, face au refus de
la délégation de la Commission européenne à Abidjan, d'accéder à des demandes de
financement de la CEI (Commission électorale indépendante). Motif invoqué par le
représentant de la Commission européenne, dans une interview accordée à RFI, la
non-programmation de ces besoins dans le plan global de financement du processus
électoral. En d'autres termes, les Ivoiriens agissent au coup par coup, amenant
le bailleur de fonds à engager des dépenses imprévues. Et c'est au moment où les
rumeurs d'un nouveau report se sont emparées d'Abidjan, que la CEI tend une fois
de plus la sébile. L'élection présidentielle ivoirienne est un perpétuel mirage.
Chaque fois qu'on la croit à portée de main, elle se remet à s'éloigner,
inexorablement. Cette situation ne peut que lasser ceux qui, depuis plusieurs
années, ont soutenu à bout de bras la Côte d'Ivoire. Ont-ils été naïfs de croire
en la sincérité des Ivoiriens ? En tout cas, les capitales européennes
commencent à en avoir marre de tourner en rond et d'injecter des sous dans un
tonneau de Danaïde. D'autant que le gouvernement, qui crie son incapacité à
assurer les frais d'organisation du scrutin, a un train de vie souvent
critiquable. Sous d'autres cieux, le ras-le-bol manifeste des Occidentaux aurait
pu fouetter l'orgueil des autorités. Car il n' y a pas de fierté à se voir
rabrouer ainsi. Le président ivoirien qui a exalté souvent la fibre nationaliste
pour affirmer sa souveraineté vis-à-vis de l'extérieur, se montre par contre peu
empressé d'exercer cette autre forme d'indépendance que constitue le
financement, sur fonds propres, du processus électoral. Il n'y aura donc pas de
sursaut d'orgueil en Côte d'Ivoire, parce que justement cet agacement des
bailleurs de fonds arrange bien des gens, en ce que l'équation sera des plus
simples : pas d'argent, pas d'élection. Ce prétexte du manque d'argent, pour
laisser traîner les choses, est le fort des autorités. Il a toujours été mis en
avant pour justifier la mauvaise volonté des uns et des autres. Et même si par
extraordinaire des ressources étaient trouvées pour permettre à la CEI d'assurer
certaines tâches, d'autres obstacles seront inventés et dressés sur le chemin de
la présidentielle. Comment ne pas tomber dans le pessimisme quand le
facilitateur lui-même montre des signes de doute ? Pire, il commence à devenir
un disciple de Guillaume Soro, qui, pour expliquer les multiples reports de la
présidentielle, a demandé aux Ivoiriens et à la communauté internationale de se
départir du fétichisme des dates. Comment tenir une échéance électorale si la
date n'a aucune espèce d'importance ?




Trafigura
finalises Ivory Coast toxic waste payout, Reuters, 23 September 2009-


Commodities trading firm Trafigura finalised a pre-trial
settlement on Wednesday to put an end to a class-action suit accusing the
company of causing illness by dumping toxic waste in

Ivory Coast.
Trafigura, one
of the world's leading oil and metals traders, and lawyers for 31,000 residents
of the Ivory Coast listed in the claim agreed the settlement on Sunday and it
was finalised before a judge in Britain's High Court on Wednesday.

Denis Pipira
Yao, president of the Ivorian National Federation of Victims of Toxic Waste,
said the group felt "let down" by the settlement and had hoped the case would go
to trial in London. "This is bad," he said. "The London court should have opened
the trial so we get more clarity on the issue.

"We will not give up. We will go after Trafigura. We are ready to
go to Amsterdam for a trial. There are lots of human rights organisations that
are ready to help us." Trafigura's lawyers argued that the company that dumped
the waste did so independently and without authority from Trafigura.