600 armes
et 12 tonnes de munitions détruites depuis la fin de la crise

 

Connectionivoirienne.net
(20/09/2012) – Quelque 600 armes ainsi que 12 tonnes de munitions ont été
détruits en Côte d'Ivoire depuis la fin de la crise postélectorale, a annoncé,
jeudi, le service de Lutte Anti-mines des Nations Unies (UNMAS), présent dans le
pays depuis avril 2011. Dressant le bilan de ses activités, lors du traditionnel
point de presse de l'Opération des Nations-Unies, au siège de ladite
institution, le responsable du programme de lutte anti-mines des Nations Unies,
Charles Frisby, a affirmé que jusqu'à ce jour, son service a pu détruire « plus
de 600 armes et 12 tonnes de munitions non fonctionnelles et apporté également
son appui à la destruction des stocks de mines AP, dont 842 ont été détruites le
26 juillet 2012″. M. Frisby qui entend renforcer le partenariat entre sa
structure et la commission nationale de lutte la prolifération des armes légères
et de petits calibres (Comlat-ALPC), Charles Frisby a fait savoir que plusieurs
activités sont en cours notamment la réhabilitation de 45 sites de stockage à
travers le pays et la construction de commissariats et gendarmeries, en vue de
contribuer à lutter contre l'insécurité en Côte d'Ivoire. Se disant satisfait de
l'amélioration du climat social, le chef du département de lutte anti-mines a
toutefois exhorté tous les ivoiriens à une franche collaboration pour un
déminage total de la Côte d'Ivoire.

 

 

Côte d`Ivoire: nouvelle attaque visant les
forces de sécurité à Abidjan

 

AFP
(21/09/2012)
- Les forces de sécurité ivoiriennes ont à nouveau été victimes jeudi soir
d`attaques, à Abidjan, après un mois d`accalmie succédant à une série de
violences en août, qui constituent le plus grave regain de tension en Côte
d`Ivoire depuis la crise postélectorale de 2010-2011.

Deux commissariats de police et un poste de
gendarmerie ont été attaqués par des hommes armés jeudi en début de soirée, dans
la commune de Port-Bouët, dans le sud d`Abidjan. Ces attaques ont été confirmés
par des sources de sécurité, qui n`étaient pas en mesure de donner immédiatement
un premier bilan. "J`étais chez mon oncle quand nous avons entendu une série de
détonations, qui visaient la gendarmerie de Vridi. Nous nous sommes terrés dans
les maisons", a témoigné un jeune de Port-Bouët. "Nous avons peur, personne ne
sort plus dans la rue. Il y a encore des tirs de temps en temps. On voit des
patrouilles de l`armée", a témoigné une femme du même quartier.

Les trois sites attaqués, la gendarmerie de
Vridi et deux commissariats dont celui de Gonzague-ville, sont distants de
quelques kilomètres. Les tirs ont commencé avant 21H00 locales et GMT, selon les
témoins. Le calme était revenu vers 23H00 GMT et on n`entendait plus de
détonations, selon des habitants joints par l`AFP. Au moins une personne
soupçonnée d`avoir participé aux violences a été arrêtée, selon une source de
sécurité.

Ces attaques, survenant après un mois
d`accalmie, se sont produites le jour même où une cérémonie militaire a rendu
hommage, en présence du président Alassane Ouattara, à seize militaires victimes
de précédents assauts contre les forces de sécurité. [...].

 

 

Ivory Coast police stations attacked: witnesses

Source: AFP World News / English Date: September 21,
2012

 

Un.newsedge-web.com
/ AFP
(Sept 21, 2012) - Two Ivorian police
stations and a paramilitary gendarmerie post were attacked by armed men late
Thursday in the south of Abidjan, witnesses and security sources said.  The
attacks - which took place a few kilometres (miles) apart on targets in the
Port-Bouet district -were the first in a month following a wave of violence in
August against the security forces. It was not immediately known if there were
deaths or injuries in Thursday's attacks. [...]

 

 

Côte d'Ivoire : Tirs nourris à Port Bouet !

 

Koaci.com, Connexionivoirienne.net
(20/09/2012) - Nouvelles attaques d'assaillants armés non identifiés ce
jeudi soir à Abidjan. Depuis 20h30 TU ce jeudi soir, des tirs nourris ont apeuré
les populations de la commune de Port Bouët à Abidjan.  Dans le quartier dit
"derrière Walf" des combats ont opposé les forces de l'ordre à des assaillants.
 Les affrontements se sont poursuivis jusqu'aux environs de 22h10 TU.  Les
assaillants seraient apparus sortant de taxis comme affirmé par de nombreux
témoignages concordants de témoins. Ces derniers ont ensuite attaqué le
commissariat du 33ème arrondissement et la gendarmerie de Vridi comme constaté
sur place par KOACI.COM.

Les tirs ont cessé aux alentours de 22h15TU
mais la confusion a continué à régner dans la commune située non loin de
l'aéroport Felix Houphouet Boigny. Après l'attaque, les assaillants auraient
pris à la fuite.  Le quartier a ensuite été "bouclé" par les FRCI. Selon nos
informations de source FRCI, traqués, n'ayant pu passer le corridor de Gonzac,
les assaillants auraient abandonné les taxis pour prendre la fuite à pied. Les
premiers témoignages indiquent que ces derniers cherchaient, avec ce plan
d'attaque une fois de plus ciblé, à prendre des armes. Nous ne sommes pas en
mesure d'affirmer s'ils ont réussi ou non leur mission. Reste à savoir si le
"relâchement" sécuritaire constaté ces derniers jours à Port Bouet, aura motivé
les plus mal intentionnés pour passer à l'action et frapper à nouveau des
symboles républicains sécuritaires, viviers d'armes et de munitions nécessaires
à toute entreprise de déstabilisation.

 

 

Côte
d'Ivoire : Jean-Louis Billon prévient, la réconciliation dans l'injustice sera
difficile

 

Koaci.com
(20/09/2012)
– Le président de la Chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire,
Jean-Louis Billon a au sortir d'une rencontre avec la Commission Dialogue vérité
et réconciliation (CDVR) affirmé qu'avec l'injustice il sera difficile pour que
les ivoiriens se réconcilient.  La prise du pouvoir d'Etat par le président
Alassane Ouattara n'aura rien changé dans le comportement de certains ivoiriens,
c'est du moins l'analyse faite par le président de la Chambre de Commerce et
d'Industrie de Côte d'Ivoire. En effet, à l'issue d'une rencontre avec le
président de la Commission dialogue vérité réconciliation (CDVR) Jean-Louis
Billon l'a signifié à la presse. « Nous avons passé plus de deux heures ensemble
évoquant tous ce que les Ivoiriens ont comme souffrance et préoccupations. Nous
avons passé en revue l'injustice, la cherté de la vie, le chômage. Nous avons
passé en revue le tribalisme, le népotisme, la corruption, la mal-gouvernance,
le favoritisme. Et dans un tel climat avec de telles injustices, il est
difficile de se réconcilier, donc il faut prendre tout cela en compte, pour
aller véritablement vers la réconciliation, » a-t-il déclaré. Tout en souhaitant
vivement que le dialogue et la réconciliation soient une réalité en Côte
d'Ivoire, le patron de la Chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire a
reconnu que son pays a pris dix ans de retard et compromet l'avenir des
générations futures. C'est pourquoi, il a plaidé auprès de Charles Konan Banny
afin qu'il interpelle l'Etat pour une reprise du dialogue dans le sens de la
réconciliation des ivoiriens. En homme d'affaires averti le président Jean-Louis
Billon a confié à la presse qu'il a rappelé au président Banny que le
contribuable ivoirien est la victime permanente de la crise. [...].