REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 21 SEPTEMBRE 2012

21 sep 2012

REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 21 SEPTEMBRE 2012








Opération de déminage / 12 tonnes de munitions et 600 armes détruites




 





L'Expression, L'Inter, Nord-Sud, Le Mandat –

L'Opération des Nations unies en Côte
d'Ivoire (ONUCI) a fait hier le point des destructions d'armes dans le pays
depuis la fin de la crise postélectorale. C'était au cours du point de presse
hebdomadaire animé par les responsables de la structure onusienne. Quelques 600
armes ainsi que 12 tonnes de munitions ont été détruites en Côte d'Ivoire depuis
la fin de la crise postélectorale, selon le service de Lutte anti-mines des
Nations unies (UNMAS) dans le pays depuis avril 2011. [...]




 




 




Dernière
heure/ Port Bouet Commissariat et gendarmerie attaqués hier




 




L'Inter,
Le Mandat, Le Nouveau Réveil, Le Patriote, Fraternité Matin, L'Expression -

Des coups de feu ont été entendus hier jeudi 20 septembre 2012 dans la soirée,
dans la commune de Port-Bouët à Abidjan. Selon plusieurs sources, il s'est agi
dans un premier temps d'une attaque menée par des individus non identifiés
contre le commissariat du 33è arrondissement situé dans le quartier de derrière
Wharf de Port-Bouët. Des individus lourdement armés se seraient attaqués à ce
commissariat non loin de l'aéroport international Félix Houphouët Boigny, avant
de prendre la fuite. Sur leur parcours, selon d'autres sources, ces assaillants
ont opéré un braquage à une station service située en face du camp militaire
français du 43è BIMA, avant de mettre le cap sur le sous-quartier de Vridi Cité,
toujours dans la commune de Port-Bouët. Là, ces individus, à bord de
taxis-compteur, dit-on, se sont attaqués à la brigade de gendarmerie. Ils y
auraient neutralisé les agents en faction, avant de s'emparer d'armes et de
munitions. Ils feront ensuite des tirs de sommation avant de disparaître dans la
nature. Aussitôt l'information de ces différentes attaques s'est répandue comme
une traînée de poudre dans la capitale économique, amenant les autres
commissariats et brigades à se barricader pour éviter d'éventuelles surprises.
Au moment où nous mettions sous presse, aucune perte en vie humaine n'avait été
signalée. Nous y reviendrons.




 




 




Attaques
contre les Frci : La nation rend hommage aux militaires tués




 




Nord-Sud,
Le Patriote, Le Mandat, Le Démocrate, Fraternité Matin, L'Inter, Soir Info, Le
Jour plus, L'Intelligent d'Abidjan, L'Expression -

Le chef de l'Etat, Alassane Ouattara a assisté au camp Galliéni à la cérémonie
d'hommage aux militaires tués où disparus entre le 4 août et le 6 septembre.  




Tristesse
hier au camp Galliéni. Une cérémonie d'hommage aux militaires victimes des
récentes attaques contre les forces nationales s'y est déroulée. Etaient
présents outre le président de la République, Alassane Ouattara, les chefs de
commandements militaires et les parents des défunts. Ce sont d'une part, les
soldats Coulibaly Adama, Dosso Adama, Jean-Jacques Koffi Yao et Mamadou Camara
morts dans la nuit du 04 au 5 août.  Ensuite, le brigadier-chef Koné Klotiary,
les brigadiers Albert Ligué Brice, Innocent Dago Koudou, Sékongo Issouf,
Bakayoko Saliou, et Koné Mamadou assassinés dans la nuit du 5 au 6 août. Et,
d'autre part, le capitaine de frégate Sékongo Doulaye, le sergent de police
Dosso Sory, les Mdl Eric Manzo, Hubert Kra et Jocelin Ouassé et le
quartier-maître Soro Sibiri, morts accidentellement lors d'une patrouille de
sécurisation du plan lagunaire. Tous ont été distingués à titre posthume. (...) Le
ministre auprès du président de la République chargé de la Défense, Paul Koffi
Koffi a réitéré la loyauté des forces nationales. (...) Le ministre a annoncé un
don de 42 millions Fcfa aux familles des défunts.




 




 




Bert
Koenders au côté des Ivoiriens




 





L'Expression –
Dans la douleur
et la joie, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en
Côte d'Ivoire, Bert Koenders, est présent au côté des Ivoiriens. En finale de la
Coupe d'Afrique des Nations de football à Libreville, il était présent pour
soutenir les Eléphants. Hier, il était là pour apporter le réconfort.




 




 





Réconciliation nationale/ Jean Louis Billon prévient : "La réconciliation dans
l'injustice sera difficile"




 




Le Jour
plus, Le Nouveau Courrier, Le Patriote –

Les consultations de la Commission
Dialogue Vérité et Réconciliation se sont poursuivies, hier avec la Chambre de
commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire. Au sortir de cette rencontre avec la
CDVR, le président de la CCI-CI, Jean-Louis Billon, a déclaré qu'avec «
l'injustice, il sera difficile pour que les Ivoiriens se réconcilient ». La
prise du pouvoir d'Etat par le président Alassane Ouattara n'aura rien changé
dans le comportement de certains Ivoiriens, c'est du moins l'analyse faite par
le président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire. En
effet, à l'issue d'une rencontre avec le président de la Commission dialogue
vérité réconciliation (CDVR) Jean-Louis Billon l'a signifié à la presse. « Nous
avons passé plus de deux heures ensemble évoquant tous ce que les Ivoiriens ont
comme souffrance et préoccupations. Nous avons passé en revue l'injustice, la
cherté de la vie, le chômage. Nous avons passé en revue le tribalisme, le
népotisme, la corruption, la mal-gouvernance, le favoritisme. Et dans un tel
cli- mat avec de telles injustices, il est difficile de se réconcilier, donc il
faut prendre tout cela en compte, pour aller véritablement vers la
réconciliation, » a-t-il déclaré. Tout en souhaitant vivement que le dialogue et
la réconciliation soient une réalité en Côte d'Ivoire, le patron de la Chambre
de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire a reconnu que son pays a pris dix
ans de retard et compromet l'avenir des générations futures. C'est pourquoi, il
a plaidé auprès de Charles Konan Banny afin qu'il interpelle l'Etat pour une
reprise du dialogue dans le sens de la réconciliation des ivoiriens. [...]




 




 




Relance
du dialogue politique /  Blaise Compaoré s'y invite




 




Le
Mandat -
Tout le monde veut la
réconciliation. Mais, qui va faire le premier pas ? Du côté de la présidence, le
chef de l'Etat, Alassane Ouattara, ne manque aucune occasion pour dire ses
préoccupations, en ce qui concerne le processus de réconciliation. Dans ces
déclarations, le Front populaire ivoirien (Fpi) marque également son adhésion au
processus de réconciliation, et pose des conditions. «(...) Nous attendons un
geste politique fort du président Ouattara. Le FPI veut participer à la
recherche de la paix. L'idéal serait de mettre en place un cadre régulier de
dialogue, qui prenne en compte tous les problèmes du pays (sécurité des
Ivoiriens, réconciliation, réforme de l'armée, questions foncières et
migratoires, financement des partis, recomposition de la Commission
électorale...) »
.




(...) Face à
cette situation de blocage, le président de la Commission dialogue, vérité et
réconciliation (Cdvr), Charles Konan Banny, a entrepris des consultations avec
les hommes politiques et la société civile. Histoire de relancer le dialogue.
S'agissant du processus de réconciliation, toutes les initiatives sont bonnes.
Seulement, comme le disait le porte-parole de la Cdvr, Franck Sran Kouassi, lors
d'un point presse, les actions doivent être ordonnées et non concurrentielles.
Aujourd'hui, il est de plus en plus question du retour du président du Burkina
Faso, Blaise Compaoré, facilitateur de l'accord politique de Ouagadougou, dans
le jeu politique ivoirien. Sollicité par une frange de la classe politique
ivoirienne, le président du Faso a envoyé discrètement Boureima Badini, son
ex-représentant en Côte d'Ivoire, pour écouter les uns et les autres, selon
jeuneafrique.com. [...]




 




 




Report de
l'audience du 24 septembre : La Cpi dit non aux avocats de Gbagbo




 




Nord-Sud,
L'Inter, Le Nouveau Réveil, L'Intelligent d'Abidjan

- Fermeté. La chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (Cpi)
maintient l'audience à huis clos concernant Laurent Gbagbo aux dates du 24 et 25
septembre comme prévu. La juge Silvia Fernandez de Gurmendi a rendu publique
cette décision sans appel, hier, en réponse à la requête de report formulée par
la défense de l'ex-chef d'Etat. Dans un document 14 pages en anglais, elle a
signifié simplement aux avocats de l'ancien président ivoirien qu'elle ne peut
accéder à un autre report de cette audience. «La juge informe déjà M. Gbagbo que
les dispositions nécessaires ont été prises dans une chambre attenante à la
salle d'audience afin de lui permettre de se reposer pendant les pauses si
nécessaire», écrit la présidente de la chambre préliminaire I de la Cpi. Cette
décision fait suite à un rapport médical émis le 19 juillet par trois experts
sur la santé de l'ancien président, à la demande des avocats de M. Gbagbo. Les
médecins désignés par la Cour avaient à charge de déterminer si ce dernier
physiquement apte à prendre part aux procédures engagées à son encontre. [...].




 




 




Le
Procès du général Dogbo Blé à nouveau reporté




 





L'Intelligent d'Abidjan –

Initialement prévu pour le 2 octobre, le procès du Général Dogbo Blé vient à
nouveau d'être reporté. Il se tiendra finalement le 10 octobre 2012 au tribunal
militaire d'Abidjan.




 




 





Extradition manqué du porte-parole de Gbagbo : Koné Katinan a quitté le Ghana




 




Le
Quotidien d'Abidjan –
Fini le
débat sur l'extradition du porte-parole du président Gbagbo. Koné Katinan est
parti du Ghana pour un autre pays africain. De sources diplomatiques, il aurait
quitté Accra peu après le 5 septembre dernier. L'information précise que « le
débat sur l'extradition du porte-parole a agacé un certain nombre de pays
africains qui ont décidé de prendre leurs responsabilités » pour mettre à l'abri
l'ancien ministre de Gbagbo. [...]




 




 





Partielles à Facobly, Koumassi... Carte blanche aux suppléants




 




Nord-Sud
-
Carte blanche aux suppléants
de députés défunts. « Les suppléants des députés décédés peuvent poser leur
candidature dans leurs circonscriptions respectives », a indiqué, hier au
téléphone, le porte-parole de la Commission électorale indépendante (Cei). Inza
Diomandé répondait à la question de savoir si ces seconds couteaux pouvaient
briguer la députation dans le cadre de la reprise des partielles des
législatives. « La Commission électorale indépendante leur offre cette
possibilité en ce qu'ils deviennent simples électeurs ou éligibles. Par contre,
ce que la loi ne leur autorise pas, c'est de suppléer ou d'être titulaire en cas
de décès du député titulaire. Et cela est subordonné à la condition qu'il ne
soit pas frappé par des cas de nullité prévue par les clauses de la Cei »,
a-t-il justifié. Inza Diomandé justifie le choix de la date du 3 février, pour
la reprise de ces élections: «Pour l'organisation des élections, la Cei était
prête techniquement à tous les niveaux.» Selon lui, c'est dans cette optique
qu'elle a fait des propositions d'élections couplées au gouvernement. Reste,
dit-il, que celui-ci en retour, pour certainement une question de temps et
surtout de moyens financiers, prenne un décret pour fixer une date. [...].




 




 





Anniversaire du 19 septembre / Comment Licorne, Onuci, Frci...ont bouclé Abidjan




 




Le
Mandat -
Rassurez-vous. Aucune
alerte n'avait été lancée. Mais le dispositif sécuritaire était de très haute
portée. Ce, à l'occasion de la commémoration de la date du 19 septembre.
Mercredi, chaque Ivoirien a célébré ce jour mémorable à sa façon. Vu
l'engouement des uns et des autres dans tous les points bouillants du district
d'Abidjan. À côté de ces péripéties, les Forces républicaines de Côte d'Ivoire
(Frci) étaient en alerte maximale, depuis la nuit du 18 septembre. La machine
sécuritaire a été renforcée, surtout dans la capitale. De Cocody à Port-Bouët,
en passant par Abobo, Adjamé, Yoougon, les hommes en uniforme ont marqué leur
présence pour parer à toute éventualité. De quoi démotiver tous ceux qui étaient
hantés par une quelconque attaque. Selon des indiscrétions au sein de la grande
muette, la Force Licorne et les soldats de l'Opération des nations unies en Côte
d'Ivoire (Onuci) étaient également mobilisés pour la cause. [...]