Revue de presse internationale du 2 novembre 2010

2 nov 2010

Revue de presse internationale du 2 novembre 2010



Ban Ki-moon salue le déroulement de la présidentielle ivoirienne, Panapress, 1 novembre 2010- Le secrétaire général de l'ONU, Ban-Ki-Moon, a félicité lundi le peuple de la Côte d'Ivoire pour le déroulement pacifique de l'élection présidentielle de dimanche, indique un communiqué publié à New York, au siège des Nations unies (...)

Election présidentielle – Choi chez Gbagbo, Bédié et Ouattara, Afreekelection, 2 November 2010- Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, YJ. Choi a rencontré lundi 1er novembre 2010 en fin d'après-midi, les principaux membres du Cadre permanent de concertation (CPC), le Président Laurent Gbagbo candidat de La Majorité Présidentielle (LMP), M. Henri Konan Bédié candidat du Parti Démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) et M. Alassane Dramane Ouattara, candidat Du Rassemblement des Républicains (RDR). M. Choi a expliqué à la presse que ces différentes visites de courtoisie visaient à échanger sur l'issue du scrutin qui s'est déroulé sans incidents avec en prime, un taux historique de participation de 80%. « Il y a de quoi se féliciter pour les Ivoiriens. Ils ont montré que la Côte d'Ivoire est mûre pour la démocratie et le développement. C'est un exemple pour la sous région et pour l'Afrique et le peuple ivoirien peut être fier d'avoir réussi ce pari », a dit M Choi. Le chef de la mission onusienne a également révélé que les échanges avec ses interlocuteurs avaient porté sur la question de la sécurisation des résultats du scrutin. A ce niveau, il a rassuré que les 426 observateurs électoraux, tant nationaux qu'internationaux déployés sur le terrain avaient pu accomplir leur mission sans difficultés. « Concernant la sécurisation je suis confiant que la Commission Electorale Indépendante (CEI), va avec notre appui, y veiller », a-t-il conclu.

Election présidentielle - Y J Choi : «Le taux de participation est l'un des plus élevés dans le monde», Afreekelection, 1 Novembre 2010- Le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l'Onu, Y J Choi a animé ce lundi un point de presse. Il s'est félicité de la forte mobilisation et du bon déroulement du scrutin de dimanche dernier sur l'ensemble du territoire Ivoirien. Sans avancer de chiffres, Y J Choi a exprimé sa satisfaction devant la mobilisation du peuple Ivoirien lors du scrutin de dimanche dernier. « Le taux de participation est l'un des plus élevés dans le monde » a-t-il confié. Outre cet aspect, le patron de l'Opération des nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) a salué l'environnement dans lequel s'est déroulé ce scrutin sur toute l'étendue du territoire. « L'on n'a noté aucune violation majeure des droits humains, ce qui est remarquable dans un contexte de sortie de crise. Le peuple Ivoirien a relevé le défi avec un grand succès montrant sa maturité politique et sa détermination à en finir avec la crise ». Choi a ensuite exhorté les Ivoiriens à placer leur confiance en la Commission électorale indépendante (Cei) pour la proclamation des résultats qui a d'ailleurs débuté depuis la soirée d'hier. Aussi, a-t-il souligné qu'avant la tenue du scrutin, les candidats à la présidentielle « lui ont fait la promesse d'accepter les résultats des urnes ». D'un ton rassurant, YJ Choi a indiqué qu'il n'a « aucun doute qu'aucun des candidats n'aura recours aux moyens non démocratiques pour exprimer ses positions quant au résultat du scrutin ». La certification des résultats selon YJ Choi, ne se fera qu'après que les autorités ivoiriennes auront communiqué les résultats définitifs.

Présidentielle ivoirienne: chef de l'ONUCI "confiant" dans le respect des résultats des urnes, Xinhua, 1 novembre 2010- Le chef de la mission onusienne en Côte d'Ivoire, Choi Young-jin, s'est dit "confiant" lundi que les candidats respecteront le résultat des urnes à l'issue du premier tour de l'élection présidentielle de sortie de crise tenue dimanche. "J'ai eu des contacts multiples avant et après le scrutin, nous sommes confiants, tous les candidats ont donné la garantie qu'ils accepteraient le verdict des urnes", a déclaré M. Choi soulignant n'avoir "noté aucun signe qu'ils agiraient autrement", lors d'une conférence de presse. "Je n'ai aucun doute que la volonté du peuple ivoirien, telle qu'exprimée hier, sera respectée", a-t-il ajouté (...)

Présidentielle ivoirienne: résultats d`ici mercredi, réitère la commission, AFP, 1 novembre 2010- La Commission électorale indépendante (CEI) ivoirienne a réitéré lundi soir qu`elle proclamerait d`ici mercredi les résultats provisoires de la présidentielle, et appelé les Ivoiriens à ne pas croire aux chiffres communiqués par des "officines". "Nous avons trois jours (à partir du scrutin de dimanche, ndlr) pour rendre les résultats et nous les rendrons dans ces délais-là", a affirmé son président Youssouf Bakayoko.
La CEI a commencé dimanche soir à livrer des résultats partiels, mais seulement pour une dizaine de circonscriptions de l`étranger. Plus de 24 heures après le vote, aucun résultat concernant les Ivoiriens de l`intérieur n`avait été fourni (...)

Côte d'Ivoire : Première victoire en attendant le plus dur, 1 novembre 2010- (...) Incontestablement, les Ivoiriens ont remporté, dimanche dernier, une grande et belle victoire sur la fatalité. Sortis massivement pour choisir celui qui, des quatorze candidats en lice, présidera aux destinées de leur pays, ils ont administré la preuve que le doute pouvait être levé. Et d'éloquente manière! Sans violences, sans incidents graves, dans la paix et la sérénité. C'est sûr, le dimanche 31 octobre 2010, les Ivoiriens ont réussi un double pari historique (...)La gestion du conflit électoral et de la délicate période postélectorale est une phase cruciale de tout processus électoral et il faut d'ores et déjà espérer que dans le cas d'espèce, la Côte d'Ivoire saura à nouveau émerveiller le monde par son sens de la mesure et sa posture, définitive, de nation de paix. On se souvient, en effet, comme si c'était hier, d'octobre 2000, où c'est la rue qui a réglé le «hold-up» opéré alors par Feu le Général Robert Guéï sur les résultats de l'élection présidentielle. Depuis lors, «l'Eléphant d'Afrique» patauge dans une mare sociopolitique calamiteuse, de laquelle elle fait le pari de sortir définitivement, par les urnes.
Présidentielle ivoirienne : Angoissante attente des résultats, Fasozine, 1 novembre 2010 - C'est le signe que malgré la bonne ambiance dans laquelle le premier tour de l'élection s'est déroulé, les Abidjanais redoutent toujours une après-élection lourde d'incertitude. Ceci explique le déploiement exceptionnel des forces de défense et de sécurité ivoiriennes mais aussi des forces spéciales des Nations Unies. Elles sont présentes à tous les carrefours sensibles pour parer à toute éventualité de débordement. Pendant ce temps, les médias publics tentent de distiller les quelques résultats partiels déjà traités par la Commission électorale indépendante (CEI). Il s'agit principalement du vote des Ivoiriens de l'Extérieur. Des chiffres qui ne semblent pas encore influencer les partisans de l'un ou l'autre camp.
Jusqu'à la fin de l'après-midi de ce lundi 1er novembre, c'était toujours l'expectative. Même si les différents états- major sont en possession des résultats partiels qui leur ont été rapportés par leurs bases respectives, personne n'ose proclamer ouvertement de victoire ou de défaite. Une attente qui commence à peser sur le pays. A défaut de savoir réellement de quoi demain sera fait, les Ivoiriens continuent de supputer sur les chances de victoire de Laurent Gbagbo, Alassane Dramane Ouattara ou Henri Konan Bédié, les trois challengers sérieux du fauteuil présidentiel.
Présidentielle : les rumeurs se multiplient durant l'attente des résultats, Jeune Afrique, 1 novembre 2010- Les autorités sont très fermes : aucune estimation concernant le premier tour de l'élection présidentielle ivoirienne ne peut être annoncée si elle n'émane pas de la CEI. En attendant que celle-ci se prononce, la machine à rumeur s'est donc mise en branle. Les autorités sont très fermes : aucune estimation concernant le premier tour de l'élection présidentielle ivoirienne ne peut être annoncée si elle n'émane pas de la CEI. En attendant que celle-ci se prononce, la machine à rumeur s'est donc mise en branle. Á la Radio télévision ivoirienne (RTI), la nuit électorale a plongé les téléspectateurs dans un ennui profond. Et pour cause : les dispositions légales, rappelées avec fermeté par le Conseil national de la communication audiovisuelle (CNCA), obligent les médias à s'abstenir de toute diffusion de tendances ou de résultats de l'élection présidentielle qui ne porteraient pas le cachet de la Commission électorale indépendante (CEI). Une CEI qui a promis de commencer à livrer les résultats disponibles dimanche à 23 heures...(...) L'enjeu de la transmission et de la diffusion des résultats électoraux est important. Dans son bureau de vote de la Riviera Golf, le candidat-président Laurent Gbagbo s'est montré insistant sur cette thématique. « Il ne faut pas que les candidats ivoiriens se donnent en spectacle en allant proclamer chacun son résultat. On a une loi qui est claire. C'est la Cei qui est seule habilitée à proclamer les résultats provisoires. Après elle, le Conseil constitutionnel proclamera les résultats définitifs. Si nous respectons la loi et que nous nous en tenons aux prescriptions de la loi, il n'y aura pas de difficultés pour la Côte d'Ivoire », a-t-il martelé. En l'absence de résultats partiels significatifs, la « machine à rumeurs » a donc tourné à plein régime durant « la nuit la plus longue » : celle du dimanche à lundi. Les SMS – qui n'ont finalement pas été interdits, en dépit d'une rumeur tenace –, les réseaux sociaux, et le téléphone sont utilisés pour se communiquer les tendances... en attendant une annonce officielle de la CEI.
Côte d'Ivoire: Three favourites to win Ivorian poll, Apanews, 1 November 2010- The three "great" favourites of the Ivorian political scene, Laurent Gbagbo, Alassane Ouatara and Henri Bedie, are already contesting the first trends of Sunday's election, which is expected to put an end to several years of political turmoil.

Les observateurs satisfaits de la tenue du scrutin en Côte d'Ivoire, Panapress, 1 novembre 2010- Les observateurs internationaux expriment leur satisfaction pour le déroulement de l'élection présidentielle, lors de l'évaluation dimanche soir de la journée du scrutin.

La presse ivoirienne salue la mobilisation ivoirienne au scrutin du dimanche, Panapress, 1 novembre 2010- La presse ivoirienne, qui a pu être diffusée lundi, en dépit de la Toussaint, a salué dans son ensemble la mobilisation des Ivoiriens, lors du scrutin, jugé historique, qui a eu lieu dimanche sur l'ensemble du territoire (...)

After Delays, a Vote for a President in Ivory Coast, The New York Times, 1 November 2010- With a mixture of disbelief and hope, citizens in this strife-torn West African nation, once a beacon of prosperity for the region, voted Sunday in an oft-postponed presidential election, the first in 10 years (...)Others hinted darkly of popular rage if election results appear to have been manipulated by Mr. Gbagbo's government, a concern in a country where street violence, often controlled by leading politicians, has influenced political outcomes. Results are expected to be announced this week. Medagba Bakoyoko, a truck driver in a dusty schoolyard polling place in Yopougon, said: "We've been waiting for a long time for this. If it doesn't turn out right, we're ready. This is not the time to be messing around with us." "If it's not transparent, the people will bring justice," Mr. Bakoyoko said. "We'll chase them out. It's going to be explosive, and it won't be easy to manage." Others spoke of scarcely daring to hope that a resolution to what people call the "crisis" was at hand. "It's been 10 years since we've voted," said Felix Adou, an auditor, waiting to drop his ballot in a plastic cylinder at a school in the middle-class Cocody neighborhood. "We've been waiting for this for too long, too long." "Even at this moment, we're not sure," Mr. Adou said, adding that it would only be after the results were made public that "we'll really know we've done something."