REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU 19 OCTOBRE 2012

19 oct 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU 19 OCTOBRE 2012







Ivory Coast,
Liberia plan joint military operation on border




 




Reuters

(18/10/2012)
- West
African neighbours Ivory Coast and Liberia will launch a joint military
operation by the end of the year along their volatile and porous border, the two
nations' presidents announced on Thursday. Western Ivory Coast has been the
target of deadly raids blamed on supporters of former president Laurent Gbagbo,
who was ousted in a civil war last year after he rejected the election victory
of rival Alassane Ouattara. In a report published on Wednesday, U.N.
investigators said pro-Gbagbo exiles were using Liberian territory as a
``recruitment platform and rear base'' for operations aiming to topple Ouattara,
who is now president. ``I want to reassure you that we will continue our
surveillance, our monitoring, our intelligence gathering and will take whatever
action is necessary to ensure that peace and tranquility prevails,'' Liberian
President Ellen Johnson Sirleaf said on Thursday following a meeting with
Ouattara in Ivory Coast's commercial capital Abidjan. Johnson Sirleaf and
Ouattara said in a statement that their two governments had decided ``to
organise a joint military and security manoeuvre before the end of 2012''.
Interior, defence and foreign affairs ministers from the two countries have met
three times in recent months to calm tensions over the border violence.


[...].




 




 





Côte d'Ivoire : Ouattara à Sirleaf : «les extraditions entre nos deux pays se
font sans problèmes»




 





koaci.com

(18/10/2012) - Le président ivoirien, Alassane Ouattara a affirmé ce
jeudi en présence de la présidente du Libéria Ellen Johnson Sirleaf qu'elle a
contribuée à l'amélioration de la situation sécuritaire en Côte d'Ivoire.  « Je
voudrais à nouveau vous dire combien nous sommes heureux de vous accueillir chez
vous en Côte d'ivoire et nous comptons vous exprimer toute notre gratitude pour
tout le soutien que vous nous avez apporté depuis toujours d'ailleurs et vous
dire, la situation sécuritaire dans notre pays s'améliore en partie grâce à vos
efforts, » a déclaré Alassane Ouattara au sortir d'un entretien avec la
présidente libérienne.  «A votre réaction rapide chaque fois qu'il y a eu des
tensions à la frontière, vous avez même pris à l'occasion, les décisions de
fermer la frontière pour empêcher l'arrivée de milicien dans notre pays, » s'est
justifié le président ivoirien.





Poursuivant sur sa lancée, Alassane Ouattara a également reconnu la promptitude
avec laquelle la présidente libérienne réagi aux préoccupations de la Côte
d'Ivoire. « A chaque fois que nous vous avons soumis des problèmes
d'extradition, cela a été fait selon les procédures en vigueur et dans
d'excellentes conditions, » a-t-il ajouté.  Au-delà de la sécurité, la Côte
d'Ivoire et le Libéria ont des liens anciens de coopération depuis des
décennies.  Alassane Ouattara a pris l'engagement de les renforcer davantage. «
Nous sommes très fiers de ce que nos prédécesseurs ont pu faire pour la
coopération entre nos deux pays. Je voudrais noter que depuis votre arrivée la
coopération s'est encore renforcée. Notre intention est d'aller encore plus loin
ce qui nous permettra de réunir assez rapidement la grande commission
ivoiro-libérienne, » a expliqué Ouattara. (...) Sur le plan sécuritaire, les deux
pays frontaliers ont décidé d'organiser une grande rencontre entre les élus et
les chefs traditionnels des communautés vivant des deux côtés de la frontière,
une manœuvre militaire et sécuritaire commune avant la fin de l'année 2012. [...]




 




 





Côte d'Ivoire : Grand Alepe attaqué




 





Koaci.com

(18/10/2012) – Après, Noé, Bonoua et Samo, c'est désormais le pays Attié
qui est touché par les attaques. KOACI.COM apprend qu'un groupe d'assaillants a
attaqué ce jeudi matin la ville de Grand-Alépé, située dans le département
d'Alépé à cinquantaine de kilomètres d'Abidjan. Le bruit de l'attaque a vite
fait le tour du village jusqu'aux autres villages alentours. Les populations
dans la peur sont restées terrèes dans les habitations. Paralysie totale toute
la matinée durant. Selon plusieurs témoignages recueillis auprès d'habitants
joints par téléphone, le calme serait revenu aux alentours de 13h.




Selon
le Commandant Inza appelé communément "Barbu" joint par KOACI.COM, un groupe
d'hommes en armes a ouvert le feu après sur des soldats Frci après que ces
derniers leurs aient sommés de s'arrêter. "Ils étaient un groupe de trois ou
quatre et ils ont tenté de mettre en déroute nos éléments en les prenant par
surprise aux alentours de 4 h du matin , y'a eu des échanges de tirs pendant au
moins une heure et un des assaillants qui a été grièvement atteint est décédé
des suites de ses blessures à l'hôpital d'Alépé" a indiqué "Barbu" qui ne
répondra pas à notre question qui visait à savoir si des éléments Frci ont eux
aussi périt dans l'attaque.




 




 





Échanges de tirs entre FRCI et inconnus ce jeudi à Alépé : 2 morts



 



Connectionivoirienne.net

/ AIP (18/10/2012) - Des échanges de tirs entre des éléments des
forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) et des inconnus ont fait au moins
un mort, ce jeudi à l'aube, dans le village de Grand-Alépé, situé dans le
département d'Alépé (45 km d'Abidjan), a appris l'AIP de sources sécuritaires
locales. « Nous avons été réveillés par des tirs très tôt le matin, aux entre 3
H et 4 H du matin, et c'est après que nous avons appris que des personnes dont
nous ignorons la provenance ont été arrêtés dans le village par les FRCI », a
déclaré un habitant de Grand-Alépé, Adou Yapi Paulain, joint au téléphone par
l'AIP.



Le chef des FRCI d'Alépé, le Commandant
inza dit « Barbu », interrogé dans sa base par l'AIP, a indiqué que l'incident
est survenu quand ses éléments en faction à Grand-Alépé ont appréhendé « trois
individus munis d'armes de guerre ». « Mes éléments ont sommé ces personnes de
s'arrêter mais ces derniers ont ouvert le feu contre eux ; après les échanges de
tirs, un des assaillants qui a été grièvement atteint est décédé des suites de
ses blessures à l'hôpital d'Alépé », a-t-il précisé.



Ces nouvelles violences surviennent quatre
jours après des attaques perpétrées par des inconnus contre les FRCI à Bonoua,
ville voisine d'Alépé, qui ont fait deux morts et quatre blessés. Les
populations prises de peur ont déserté les rues à Alépé. Les écoles ont libéré
les élèves, et les services publics et commerces avaient fermé leurs portes en
fin de matinée, a constaté l'AIP.




 




 





Côte d'Ivoire – il y a eu au moins 8 morts à Abobo et 6 à Bonoua



 



Connectionivoirienne.net

(19/10/2012) - Un soldat Frci poignardé, mort des suites de ses blessures
et sept civiles tués par balles. Ce bilan peut être tenu pour non-exhaustive
dans les récents affrontements extrêmement violents, ayant opposé les forces de
sécurité Frci aux syndicalistes transporteurs et commerçants dans la commune
surpeuplée d'Abobo, un des fiefs d'Alassane Ouattara à Abidjan. Certaines
sources médicales et militaires évoquent une dizaine de morts. Selon nos sources
des meneurs de ce que l'on peut désormais appeler « la rébellion d'Abobo
contre Ouattara, « 
effrayés par la férocité de la répression  auraient
quitté la commune, pour se refugier à l'intérieur du pays. Agboville et Bouaké
sont cités comme les villes ayant reçu le plus grand nombre de
« syndicalistes ». La plupart des « fuyards » activement recherchés par les
services de sécurité, sont connus comme des anciens miliciens du commando
invisible qui écumait cette commune au plus fort de la crise postélectorale.
Selon nos informations, le nombre élevé de morts a créé un électrochoc et une
grosse gêne au sein de l'establishment du RDR, le parti au pouvoir en
Côte-d'Ivoire.



A Bonoua et Samo, les combats ont fait au
moins 6 morts dont 4 soldats FRCI. Des sources à l'hôpital de Bonoua confirment
les deux civiles morts, tandis que des soldats FRCI tout en colère, rencontrés
dans cette même commune confirment la perte de quatre des leurs.




 




 





Côte d'Ivoire : la stabilité plus que jamais menacée




 





Guineeconakry.info

(18/10/2012) - Alassane Ouattara n'arrive pas encore à trouver la
solution-miracle à l'épineuse problématique sécuritaire. Depuis des mois, les
forces armées et de sécurité de Côte d'Ivoire font face à une série d'attaques
sporadiques de la part, dit-on, d'anciens proches du déchu Laurent Gbagbo.  Pour
y remédier, les autorités ivoiriennes ont usé de toute la fermeté requise dans
une telle circonstance. Mais on a bien l'impression que les résultats escomptés
ne sont pas au rendez-vous. Tout au moins pour le moment. En témoignent les
attaques qui, dans la nuit du dimanche à lundi, se sont produites dans plusieurs
communes de la capitale, Abidjan. Une nouvelle fois, les assaillants s'en sont
pris à des sites stratégiques. On en conclut que les adversaires au régime
ivoirien sont encore plus que déterminés que jamais, mais que la vigilance des
vainqueurs est mollassonne.





Obéissant visiblement à un plan préétabli, les assaillants ont essayé de prendre
le contrôle des communes de Yopougon, d'Abobo, de Bonoua et de Soma. En plus des
commissariats et autres brigades qui étaient jusqu'ici leurs cibles
privilégiées, ils voulaient manifestement endommager la centrale thermique d'Azito,
d'où non seulement la Côte d'Ivoire, mais aussi d'autres pays de la sous-région
se ravitaillent en énergie. Heureusement que les forces loyales ivoiriennes ont
été un peu moins surprises que les précédentes fois. N'empêche, les intentions
sont le reflet des ambitions inquiétantes des assaillants.




 




 




Côte
d'Ivoire : Le retour «concret» de la BAD à Abidjan prévu en mai




 





Koaci.Com

(18/10/2012) - Avec l'adoption d'une feuille de route par le conseil
consultatif des gouverneurs, le retour concret de la Banque africaine de
développement (BAD) à Abidjan sera décidé pendant l'Assemblée annuelle de
l'institution financière prévue dans le mois de mai. C'est du moins ce qu'a
annoncé ce jeudi, Sue Wardell vice-présidente de la BAD au sortir d'un entretien
avec le chef du gouvernement ivoirien. Cette feuille de route sera présentée
selon la vice-présidente, lors de l'Assemblée annuelle prévue dans le mois de
mai de l'année prochaine, d'où la rencontre de ce jour avec le premier ministre
Jeannot Ahoussou-Kouadio. « C'est un signal très fort pour le retour de la
banque à Abidjan. Je suis venue juste une semaine ici après la réunion de Tokyo
parce qu'avec le président de la banque nous avons vu qu'il fallait rentrer ici
rapidement pour discuter avec le Premier Ministre et le Gouvernement, les
différents ministres, des étapes de ce qu'il faut faire pour la mise en route de
la feuille de route, » a ajouté la vice-présidente. L'étape suivante sera
consacrée aux détails à régler pour le retour de la BAD à Abidjan. « C'est une
planification détaillée autour des différentes étapes du retour. C'est-à-dire
l'aspect éducation, logement, sécurité, » a-t-elle précisé. Cependant, elle a
averti le chef du gouvernement ivoirien qu'un certain nombre de déclencheurs ont
été intégrés dans la feuille de route qu'il faudra mettre en place à temps. «Il
y a un budget détaillé également qu'il faut établir par rapport à ce retour.
Tout ceci sera présenté au Conseil d'administration et au Conseil des
gouverneurs de la Banque lors de l'Assemblée annuelle au mois de mai. Les
gouverneurs devront donner leur accord officiel. A partir de là, on pourra
commencer le retour concret de la Banque, » a expliqué Sue Wardell,
reconnaissant au passage que le retour de la BAD à Abidjan aura impact sur
l'économie de la Côte d'Ivoire puisque selon elle, ce sont au total 5000
personnes qui seront en quête de logements.




 




 




Les
élus du Nord-Mali réclament une intervention militaire "urgente"




 




AFP

(18/10/2012) - Le président du Collectif des élus du Nord-Mali  Elhadj
Baba Haïdara a appelé jeudi à une intervention militaire internationale
"urgente" contre les groupes islamistes armés qui occupent la région, avant 
qu'il ne soit "trop tard". "Nous crions: ça s'enlise, faites vite! Ils ont tous
les moyens pour endoctriner la population: par peur, par conviction, par la
force ou par  l'argent", a déclaré le député de Tombouctou, en mission à Paris à
la veille de la tenue à Bamako d'une réunion internationale pour préparer la
reconquête  du nord du Mali.  "Il faut une intervention urgente des forces
occidentales. Nous l'espérons, nous le souhaitons, nous le désirons", a insisté
M. Haïdara au cours d'un entretien à Paris avec quelques journalistes dont
l'AFP. "La communauté internationale a la responsabilité de faire très vite car
les gens se rallient aux terroristes", a renchéri Haïssata Cissé-Haïdara,
députée de Bourem (à 45 km de Gao), également membre de la délégation
parlementaire malienne. [...].