REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 19 OCTOBRE 2012

19 oct 2012

REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 19 OCTOBRE 2012








Rumeurs d'attaques à l'ouest : Koenders sur la «ligne de front» à la frontière
ivoiro-libérienne. Tout sur les mesures sécuritaires arrêtées par l'ONUCI




 





L'Inter -

L'ouest ivoirien fait à nouveau l'objet d'une attention particulière de
l'opération des nations unies en côte d'ivoire (onuci). En effet, suite aux
récentes rumeurs d'attaques à la frontière ivoiro-libérienne, c'est à un
véritable chassé-croisé que se sont livrés la semaine dernière, les numéros un
et deux de la Mission onusienne dans la partie occidentale du pays. Notamment
dans les villes et localités situées le long de la frontière avec le Liberia.
Ainsi, du 13 au 15 octobre 2012, le représentant Spécial du Secrétaire général
des nations unies pour la côte d'ivoire, Albert Koenders, a effectué une visite
à Tabou, sur la ligne frontalière avec le Liberia et à San Pedro, la deuxième
ville portuaire et important pôle économique du pays. Dans la même période,
Arnauld Akodjènou achevait le dimanche 14 octobre, une tournée de deux jours
dans l'ouest montagneux. L'adjoint de Koenders a sillonné les localités de Man,
Facobly et Danané, département frontalier du Liberia et de la guinée. Lors des
rencontres qu'ils ont eues avec les autorités administratives et les
représentations du système des nations unies dans les différentes villes
parcourus, Koenders et son adjoint ont mis un accent particulier sur le
renforcement des dispositions sécuritaires dans l'ouest du pays, en vue de parer
à toute éventualité et assurer la protection des populations. (...).




Par
ailleurs, au cours de sa conférence de presse hebdomadaire qui a eu lieu hier à
son siège, à l'hôtel Sebroko d'Attécoubé, l'Onuci a annoncé l'adoption de
nouvelles mesures sécuritaires en collaboration avec les autorités ivoiriennes.
en effet, suite aux récentes attaques dirigées notamment contre la centrale
thermique d'Azito, à Bonoua, Samo et contre les positions des Frci, le
commandant de la force de l'Onuci, le général Muhammad Iqbal Asi a pris part, le
mardi 16 octobre, à une rencontre organisée par les autorités nationales. Au
cours de cette réunion de crise, des orientations pour une meilleure prise en
compte de la sécurité des sites stratégiques ont été arrêtées. Le mercredi 17
octobre, une réunion de planification des opérations s'est tenue au camp
Gallieni pour arrêter de commun accord, les dispositions spécifiques à prendre
dans ce domaine. Hier en fin d'après midi, une dernière rencontre de validation
s'est tenue en présence du ministre auprès du président de la république chargé
de la Défense, Paul Koffi Koffi. L'adjoint au commandant de la force de l'Onuci,
le général Talla Niang et une équipe de planification ont participé à toutes ces
réunions. Sur demande des autorités ivoiriennes, des détachements de casques
bleus renforcent la sécurité de la centrale d'Azito. [...]




 




 





Dictature, atteintes aux libertés, désordre en Côte d'Ivoire / la JFPI crache
ses vérités à Koenders : « Nous refusons de nous laisser bâillonner ».




 




Le
Temps –

C'est une délégation du bureau exécutif national de la Jeunesse du Front
populaire ivoirien (JFPI) déterminée qui a rencontré le mercredi 17 octobre 2012
le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Côte
d'Ivoire, Bert Koenders. Les échanges ont se sont déroulés au siège de l'ONUCI à
Sébroko. La délégation de la JFPI était conduite par Dassé Désiré Claude. (...).





La responsabilité de l'ONUCI




«
(...) C'est avec joie que nous avons demandé votre arrivée en Côte d'Ivoire. Mais
depuis que vous êtes là, vous agissez contre les intérêts du peuple ivoirien.
(...)  L'Onuci assiste impassible et indifférente à ces massacres des pro-Gbagbo.
Cela est inacceptable »
,
a dénoncé encore Dassé.




[...]





Koenders : « Je ne suis pas d'accord avec la manière dont le pouvoir gère le
pays »





Koenders, se résout à comprendre qu'il n'y a pas encore « une justice équitable.
Quand on veut la réconciliation, tout le monde doit répondre de ses actes devant
la justice. Il ne doit pas avoir deux poids deux mesures. Mais, le problème
également, est qu'il y a un manque de clarification entre la justice et la
réconciliation (...) ». Avec les derniers événements d'Abobo, Koenders croit qu'il
est impérieux de concrétiser ici et maintenant le désarmement et la
démobilisation des ex-combattants. Il estime que la paix ne sera possible que
par la seule volonté des Ivoiriens. [...]




 




 





Situation sécuritaire / Coopération bilatérale Côte d'Ivoire-Libéria : Une
manœuvre militaire et sécuritaire commune annoncée avant la fin de l'année




 





L'Intelligent d'Abidjan, Nord-Sud, L'Expression, Le Jour plus, Le Nouveau
Réveil, Soir Info, Fraternité Matin, Le Mandat -

Le président de la République de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, a accordé une
audience le jeudi 18 octobre 2012, au Palais présidentiel d'Abidjan-Plateau, à
la présidente de la République du Liberia. Il a été surtout question de
sécurité. Au terme des travaux, un communiqué final a été lu par le ministre
d'Etat, ministre des Affaires Etrangères de Côte d'Ivoire. Si le bilan reste
somme toute, satisfaisant, la présidente libérienne a rassuré les autorités
ivoiriennes du soutien indéfectible de son Etat. « Je voudrais vous rassurer,
Monsieur le Président, que nous allons continuer cette surveillance. Nous avons
été heureuse de réactiver la Commission Mixte entre le Liberia et la Côte
d'Ivoire. Nous allons travailler avec vous dans tout ce que vous entreprendrez
», a dit la présidente libérienne. C'est dans ce contexte que Bobby Shappy Julu,
un combattant libérien impliqué dans l'attaque ayant causé la mort de sept
soldats de la paix à l'Ouest de la Côte d'Ivoire, a été arrêté dans la nuit du
lundi 15 au mardi 16 octobre 2012. Quant au communiqué final, ses déclinaisons
font état d'une grande rencontre entre les élus et les chefs traditionnels des
communautés vivant des deux côtés de la frontière. Mieux, il prévoit la tenue
d'une manœuvre militaire et sécuritaire commune avant la fin de l'année 2012
pour mettre en déroute toutes les actions subversives en provenance de ces
frontières. Prenant la parole, le chef de l'Etat de Côte d'Ivoire a mis l'accent
sur la promptitude de Monrovia à répondre favorablement aux sollicitudes de son
voisin ivoirien, notamment en terme sécuritaire. [...].




 




 





Tuerie de soldats onusiens à Taï : Le «cerveau» arrêté au Libéria




 





Nord-Sud, L'Inter, L'Expression, Le Jour plus, Le Nouveau Réveil, Soir Info,
Fraternité Matin, Le Mandat, Le Patriote -

Un autre coup de filet du Libéria. «La police a arrêté Bobby Shappy Julu dans la
nuit du lundi au mardi. Il se trouve actuellement à la police où des enquêtes
préliminaires sont en cours», a annoncé, selon l'Afp, Lewis Brown, le ministre
de l'Information du Libéria, pays voisin de la Côte d'Ivoire à l'Ouest.
L'arrestation intervient cinq mois après l'embuscade qui a été fatale à huit
personnes dont sept soldats nigériens onusiens le 8 juin au Sud de Taï. «Bobby
Shappy est le principal cerveau du groupe. Son arrestation est très
significative», a précisé le membre du gouvernement Sirleaf. Selon lui, l'homme
a été arrêté à Ganta dans le Nord du Libéria et transféré, pour nécessité
d'enquête, dans la capitale Monrovia. De mêmes sources, le suspect fait partie
de la dizaine d'individus recherchés par les autorités libériennes depuis
l'attaque mortelle contre les Casques bleus. Notons que l'exécutif réagit ainsi
de façon prompte à l'interpellation qui lui avait été faite le 17 septembre par
le Conseil de sécurité de l'Onu, lui demandant plus de collaboration dans la
surveillance de sa frontière avec la Côte d'Ivoire. L'Organisation mondiale
avait surtout demandé au Libéria de veiller à ce que le dispositif sécuritaire
en ces lieux soit davantage étanche de sorte à empêcher toute infiltration.




 




 





Après les attaques de Bonoua, Samo et Azito, Koenders avoue la peur du régime
Ouattara




 





Aujourd'hui –

La mission de
l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire se préoccupe fortement de
l'évolution de la situation sociopolitique dans le pays. A commencer par son
premier responsable, engagé dans une mission de bons offices auprès des
adversaires politiques du régime d'Abidjan.

(...) Bert Koenders, dans le rôle du négociateur, c'est assurément la
trouvaille du régime pour faire droit aux multiples invitations de la communauté
internationale relatives à un nécessaire et impératif rapprochement avec son
opposition significative. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le
fonctionnaire onusien tient bien le rôle en transmettant parfaitement et les
soucis et les angoisses de ses mandants. Car, visiblement, le Chef de l'Etat a
peur. Surtout après les attaques simultanées de Bonoua, Samo et Azito du weekend
dernier [...]




 




 





Après Bonoua et Samo / Le commando mystérieux frappe à Alépe




 





L'Inter, Nord-Sud, L'Expression, Le Jour plus, Le Nouveau Réveil, Soir Info,
Fraternité Matin, Le Mandat, Le Temps, Le Patriote -

Un mort. C'est le bilan officiel des échanges de tirs qui ont eu lieu dans la
nuit du mercredi 17 à hier jeudi 18 octobre 2012, entre des éléments des Forces
républicaines de côte d'ivoire (Frci) et des individus armés non identifiés dans
le village de grand Alépé. Selon l'agence ivoirienne de presse (Aip) qui cite
des sources sécuritaires, les affrontements se sont déroulés à l'aube ce jeudi.
Interrogé par cette agence, le chef des Frci à Alépé, le commandant Inza alias
''Barbu'' annonce l'arrestation par ses éléments en faction à grand Alépé
de ''trois individus munis d'armes de guerre''. Les hommes du commandant
''barbu'' ont sommé les personnes suspectes qui étaient certainement à bord d'un
véhicule, de s'arrêter. Mais pour marquer leur refus d'obtempérer, les trois
individus ont ouvert le feu sur les militaires. Il s'en est suivi des échanges
de tirs au bout desquels un assaillant sera grièvement atteint. «Mes éléments
ont sommé ces per- sonnes de s'arrêter mais ces derniers ont ouvert le feu sur
eux. Après les échanges de tirs, un des assaillants qui a été grièvement atteint
est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital d'Alépé
», a révélé à
l'Aip le chef des Frci de la ville. «Nous avons été réveillés par des tirs
très tôt le matin, entre 3 h et 4 h du matin, et c'est après que nous avons
appris que des personnes dont nous ignorons la provenance ont été arrêtés dans
le village par les FRCI
», a déclaré au téléphone à l'agence ivoirienne de
presse un habitant de grand-Alépé. Apeurées, les populations d'Alépé ont déserté
les rues, les écoles, les commerces et les services publics ont fermé leurs
portes en fin de matinée, hier. [...]




 





        





Financement des attaques de Bonoua et Samo / 3 pro-Gbagbo recherchés




 





L'Expression, Le Jour plus -

Après l'attaque du Sud-Est, les enquêtes se multiplient. Elles avancent vers le
Ghana en direction des refugiés installés au chaud dans ce pays, qui sèment le
désordre en Côte d'Ivoire. Dans la nuit du 14 au 15 octobre, des assaillants ont
attaqué les positions Frci de Bonoua et de Samo. Les grandes oreilles se sont
mises sur leurs traces pour sortir le secret de cette énième attaque. Surtout
que les prisonniers de ce combat, ont commencé à se mettre à table, facilitant
ainsi le travail aux enquêteurs. Les premiers interrogatoires des trois
assaillants arrêtés, dont deux ex-Fds (proches de Laurent Gbagbo) ont porté le
doigt accusateur sur l'ancien DG de la Douane, en exil au Ghana et deux pasteurs
de l'écurie de prière de l'ancien président. Joints, les responsables militaires
de la zone, ont refusé de donner l'identité des deux religieux : «Nous ne
pouvons pas vous donner les noms. Cela leur mettra la puce à l'oreille et
compliquerait davantage les enquêtes. Concernant l'ancien patron de la douane,
nous allons transmettre la suite des enquêtes à la hiérarchie qui en décidera »,
a situé un Frci sous le sceau de l'anonymat. Selon cette source, les deux
pasteurs ont d'abord été localisés à Accra puis dans une autre cité proche de la
frontière ivoiro-ghanéenne avant les attaques du dimanche. Les limiers de
l'affaire de Bonoua ont constaté des « traces et la présence effective » de ces
deux religieux sur le champ de bataille de Bonoua avant de s'enfuir vers le
Ghana avec une cohorte de complices. Munis de plusieurs exemplaires de la Bible,
ces deux hommes de Dieu, sont les financiers du coup.




 




 




La
LIDHO appelle à la raison




 





L'Inter, Notre Voie, Le Jour plus -

La ligue ivoirienne des droits de l'homme (LIDHO) a appelé hier jeudi les
auteurs et les commanditaires des actes de déstabilisation du pays à la raison,
en cessant les actions de violence qui endeuillent les populations. Elle a de ce
fait con- damné les attaques incessantes et invité les auteurs et commanditaires
à renoncer définitivement à la violence comme mode de gestion des contradictions
internes. La LIDHO a noté de graves dysfonctionnements dans les dispositifs de
protection, de sécurisation des personnes et des biens dans le pays, dénonçant
une précarité de la situation sociopolitique. Aussi, cette ligue de défense des
droits humains a-t-elle recommandé au gouvernement de tout mettre en œuvre pour
faire cesser les attaques à répétition en vue de rassurer les ivoiriens. Cette
organisation a également encouragé les autorités à créer les conditions de la
cohésion et de l'efficacité au sein des forces de défense et de sécurité.




 




 





Sécurisation de Bonoua : Les populations disent non aux dozos




 





Nord-Sud -

De
nombreux chasseurs traditionnels, dozos, ont bouclé la ville de Bonoua après les
attaques contre les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci). Objectif,
apporter leur soutien à la sécurisation de la localité, a-t-on appris de sources
proches des concernés. Ils ont donc proposé aux autorités de leur confier la
sécurisation de la ville. Mais selon des informations émanant de la préfecture,
il serait malséant de responsabiliser les chasseurs traditionnels dans la
sécurisation parce qu'ils ne sont pas des forces régulières. Pourtant depuis
lundi, des chasseurs traditionnels ont été aperçus, s'adonnant au travail
régalien des forces régulières. Ils contrôlaient des véhicules, faisaient des
patrouilles à moto de jour comme de nuit. Ils organisaient des perquisitions
nocturnes à domicile. Les populations ont commencé à grincer des dents. Pour
éviter un soulève- ment de celles-ci, le sous-préfet de Bonoua, Magloire
Coulibaly, a demandé aux chasseurs traditionnels de surseoir à leur manœuvre.
Idem pour leur projet d'installation d'une association à Samo, une
ville-carrefour située à 8 km de Bonoua. En attendant, de leur côté, les forces
régulières poursuivent le ratissage suite aux attaques qu'elles avaient subies
dans la nuit de dimanche à lundi. La ville a retrouvé son ambiance des jours
ordinaires.




 




 





Dialogue républicain / Pouvoir et opposition face à face le 25 octobre. Le
gouvernement convoque les partis politiques




 





L'Inter, Soir Info -

Sauf changement, le gouvernement et les partis politiques de l'opposition
devraient se remettre autour de la table de discussion le jeudi 25 octobre
prochain, pour reprendre le dialogue républicain. Selon des sources bien
informées, le premier ministre Jeannot Kouadio-Ahoussou a adressé déjà des
courriers aux différentes formations politiques, les invitant à la table du
dialogue. En tout cas, certains partis qui ont reçu leur convocation, nous ont
confirmé la reprise du dialogue pour le 25 octobre. Ces partis, notamment ceux
de la ligue des mouvements pour le progrès (lMp), se préparent d'ailleurs à
aller à ce rendez-vous de la négociation. Cette coalition de formations
politiques de l'opposition, dont le cap uDD de Gervais Coulibaly, Mnc
alternative de Kabran Appia, le RPC de Henriette Lagou, l'UDCY de Mel Théodore,
fait campagne depuis quelque temps pour l'instauration d'un cadre de discussion
entre les acteurs politiques pour le règlement des différents. La LMP,
actuellement dirigée par l'ancien ministre Kabran Appia, devrait trouver dans
cette reprise du dialogue républicain, un écho favorable à leur initiative. Idem
pour Liberté et démocratie pour la république (LIDER) du professeur Mamadou
Koulibaly, dont certains responsables ont confirmé avoir reçu leur lettre
d'invitation de la part du gouvernement. Cependant, du côté du Front populaire
ivoirien (Fpi), l'ancien parti au pouvoir et principal parti de l'opposition,
l'on est toujours dans l'attente. Selon le président par intérim, Sylvain Miaka
Oureto, joint au téléphone hier dans la soirée, le Fpi n'a encore reçu aucune
invitation. «Vous savez, les journalistes que vous êtes, c'est vous qui avez
la primeur des
informations. Nous n'avons pas encore connaissance d'une
telle information, et nous n'avons reçu aucun courrier. Et si nous recevons le
courrier dont vous parlez, vous savez que nous avons toujours voulu le dialogue.
Sans le dialogue, le pays ne peut pas avancer, car c'est par le dialogue que
nous pouvons trouver des solutions aux problèmes
», a expliqué le président
Miaka Oureto. Toutefois, souligne-t-il, «il appartiendra au gouvernement de
définir le mode opératoire, afin que le Fpi sache comment les choses vont se
passer
». Pour le reste, l'intérimaire de pascal Affi N'guessan assure que le
parti qu'il dirige «n'a aucune raison de ne pas être à la table de
discussion. Mais nous n'avons pas encore reçu d'invitation dans ce sens
».
[...]




 




 





Situation sociopolitique : Mamadou Koulibaly dénonce une «grande insécurité» et
interpelle les Libéraux en congrès




 





Soir Info -

Koulibaly pose un regard critique sur la gestion du pouvoir Ouattara et cite,
dans un texte diffusé à la presse, trente (30) points qui caractérisent, selon
le président de Liberté et démocratie pour la République, l'actuelle classe
dirigeante. Mamadou Koulibaly évoque, au premier chef, la « grande insécurité
qui n'arrive pas à être résorbée et met en péril tous les milieux
». «
Des violations constantes des droits de la propriété individuelle caractérisées
par des vols à main armée, braquages des honnêtes gens, expropriations de
maisons par des amis du régime, de terrains urbains, d'entreprises, de
véhicules, appropriations autoritaires de forêts classées par des bandes armées
...
», écrit le professeur d'Economie, membre de la Société du Mont Pèlerin. Il
fustige des « violations répétées de la loi fondamentale » notamment «
par des nominations anticonstitutionnelles à la tête de grandes institutions

» ainsi que la prise « d'ordonnances illégales » permettant au chef de
l'Etat de se passer de son parlement dans lequel, souligne Koulibaly, il n'y a «
aucune opposition ». [...]




 




 





Audience sur la santé de Laurent Gbagbo : La Cpi rompt le silence...




 





Nord-Sud -

Même si elle rivalise de silence depuis quelque temps avec la Grande muette, la
Cour pénale internationale jointe lundi a bien voulu justifier son mutisme sur
la santé de l'ancien président ivoirien.  Voilà plus de trois semaines que la
Cour pénale internationale (Cpi) s'est murée dans un silence. Dire qu'elle avait
habitué les Ivoiriens à une communication régulière sur l'affaire ''Le procureur
c. Laurent Gbagbo''. Pourtant, une importante audience portant sur la santé de
l'ancien président ivoirien, pensionnaire de La Haye depuis son transfert en ces
lieux dans la nuit du 29 au 30 novembre 2011, devait situer le monde entier sur
son aptitude à prendre part aux procédures engagées à son encontre. [...]