Revue de presse internationale du 18 novembre 2009

18 nov 2009

Revue de presse internationale du 18 novembre 2009







Côte
d'Ivoire : les mystères de l'Ouest, Jeune Afrique, 17 novembre 2009-

Coincé entre milices pro-Gbagbo et ex-rebelles, le Grand Ouest ivoirien n'est
pas encore remis de la guerre. Les anciens combattants se réinsèrent avec
difficulté, jouent les bandits de grands chemins ou se lancent dans
l'agriculture. Au risque de générer de nouveaux conflits fonciers.




Chef de guerre ou
patriote
?




Chef Suprême du peuple wé, troisième adjoint au maire de la ville de Guiglo,
Denis Maho Glofieï s'est illustré au plus fort de la crise ivoirienne. Son
principal fait d'armes: il a créé, au lendemain de l'éclatement de la rébellion,
en septembre 2002, le Front de libération du Grand Ouest (FLGO). Ce mouvement de
résistance s'est opposé à la progression des rebelles vers le sud alors que
l'armée nationale était en pleine débandade. Sept ans plus tard, Maho a fédéré
les différents groupes de libération patriotiques au sein des Forces de
résistance du Grand Ouest (FRGO).

Il en assure la
présidence, revendique 25
000
hommes et compte de nombreux sous-chefs aux surnoms éclectiques
:
Colombo, Bob Marley ou « Le Vieux ». Pour la communauté internationale, Maho et
ses affidés constituent une menace pour le processus de pacification et une
« force dormante difficilement contrôlable », indique un diplomate. On l'a
accusé de nourrir ses troupes à l'idéologie identitaire. Et d'orchestrer les
représailles contre les Baoulés, les Malinkés et les étrangers, les Burkinabè en
particulier, accusés de militer pour le Parti démocratique de Côte d'Ivoire
(PDCI) et le Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire (RDR). Pour les
miliciens, ces groupes auraient participé à la grande machination pour faire
tomber le régime de Laurent Gbagbo. Lui se voit plutôt comme un résistant, un
patriote, un nationaliste.

« Chez nous, le chef est un guerrier. On doit mourir face aux
balles (...)
Maho
entretient toujours des contacts réguliers avec Kadet Bertin, le conseiller
sécurité du président, Charles Blé Goudé, le leader des patriotes, et Hubert
Oulaï, le ministre de la Fonction publique et de l'Emploi, originaire de Troya,
un village situé près de Guiglo. En zone rebelle, l'insécurité est palpable.
D'ex-combattants drogués ont récemment braqué un véhicule de l'Union européenne
au nord de Man. Les passagers ont cru leur dernière heure arrivée... À Vavoua, les
racketteurs s'en donnent à cœur joie. À Touleupleu, les jeunes miliciens, sous
l'emprise de stupéfiants, ont des comportements d'autant plus agressifs qu'ils
considèrent être les « laissés-pour-compte » du processus de paix. À Man, le
commandant rebelle Losseni Fofana, dit « L'Intrépide Loss », contrôle une des
zones parmi les plus difficiles en raison de ses frontières poreuses avec le
Liberia et la Guinée. Les armes y circulent librement. Malgré la tension et
l'insécurité, les hommes politiques, en campagne à quelques semaines – ou mois,
car un report semble inévitable – de la présidentielle, passent tous par cette
région dont la population de l'Ouest est composée des ethnies locales (Dans,
Krous, Wés), des migrants étrangers et nationaux (Akans, Malinkés, Sénoufos,
Lobis) venus à la conquête de cette région cacaoyère (...)




Ex-PM promises
competitive economy if elected Ivorian president, Panapress, 16 November 2009-

The former Ivorian Prime Minister, Alassane Ouattara, who is
running for the presidency under the platform of the Republicans Rally (RR), on
Tuesday pledged to embark on large-scale reforms for a strong and s u stained
economic growth in the country. Speaking at a dinner, co-organized by the
confederation of Ivorian companies (CC IC) and the Association of Ivorian
employers, Ouattara said the Ivorian economy w as still not buoyant "partly
because of poor governance and mismanagement". He said the poor economy had
ranked Cote d'Ivoire among one of the weakest African countries, according to
the indicators from the Bretton Woods institutions, t h e World Bank and the
International Monetary Fund.
 He
said, if elected, his government would take steps to make the private sector the
hub of the country's economic growth, and pledged to embark on a "rigorous a n d
transparent" budgetary policy and a better management of public resources.
Ouattara promised to grant a credit of US$ 1 million to small- and medium-scale
businesses and pledged to clean up the micro-economic environment with a view to
modernizing the legislature, reducing waste, building good roads, establishing a
n all-inclusive political system and freedom of expression for a better
monitoring of government activities. The former Ivorian Prime Minister vowed to
make Cote d'Ivoire a successful country with an annual growth rate of 6% and a
haven for private investments.