Revue de presse internationale du 13 janvier 2010

13 jan 2010

Revue de presse internationale du 13 janvier 2010







Cote d'Ivoire
requests more UN peacekeepers ahead of presidential elections, Xinhua, 13
January 2010-


Cote d'Ivoire has requested the

United Nations

to increase its presence in the country by an additional unit of up to 500
peacekeepers from Burkina Faso to reinforce security ahead of the country's
presidential elections, the world body said Tuesday. The elections, originally
scheduled for as far back as 2005 and continually postponed since then, most
recently from Nov. 29, are now expected to take place in March. The request was
made by the presidents of Cote d'Ivoire and Bukina Faso in a letter delivered to
UN Secretary-General Ban Ki- moon, UN spokesman Martin Nesirky told UN
reporters. The presidents said that the deployment, "for a limited period of
three months," will aim at reinforcing the "general security arrangements for
the Ivorian presidential elections that are expected to be held by March 2010."
The UN chief has forwarded the request from President Laurent Gbagbo of Cote
d'Ivoire and President Blaise Compaore of Burkina Faso to the Security Council.
"The deployment of a unit from Burkina Faso would further strengthen the
confidence of all Ivorian parties in the security arrangements for the
elections," Ban told the Security Council. The deployment of the proposed unit
requires the authorization of the Security Council for a temporary increase in
the authorized UNOCI force, which currently numbers 7,450. In the coming days,
the Secretariat will prepare the financial implications of this temporary
increase in the total authorized troop strength, Ban said. "It is also important
to ensure that the deployment takes place by mid-February 2010, bearing in mind
the time frame for the elections," Ban added. Last month the council called for
credible presidential elections to be held at the earliest date possible
following the latest postponement. UNOCI has been stationed in Cote d'Ivoire
since 2004 to help ensure a cease-fire and pave the way for permanent peace and
democratic elections.





Senegal : Le facilitateur de la crise ivoirienne invite au depassement dans la
polemique sur la liste électorale, Apanews, 12 janvier 2010
-
Le représentant spécial du facilitateur dans la crise ivoirienne, Boureima
Badini, a annoncé mardi dans un entretien avec APA, que la polémique qui s'est
installée dans le processus de paix ivoirien doit s'arrêter après la mise à
l'écart du croisement effectué par la Commission électorale indépendante (CEI),
a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne (...)




Au secours, Blé
Goudé revient !, L'Observateur Paalga, 13 janvier 2010-
 
Désormais, le premier responsable de cette institution qu'on félicitait, il n'y
a pas longtemps, est subitement devenu l'ennemi n°1 du Front populaire ivoirien.
Toutes
les structures de ce parti au pouvoir et ses satellites rivalisent d'accusations
qui portent atteinte à la crédibilité de Beugré Mambé et à celle de son
institution. C'est à ce moment précis que le bien-nommé ministre de la rue, Blé
Goudé, a décidé de reprendre du service pour dire, comme à son habitude, haut ce
que son maître pense tout bas : lundi en fin de matinée, à l'hôtel communal de
Cocody, tous les responsables de la galaxie patriotique se sont retrouvés autour
de Charles Blé Goudé, directeur national adjoint de campagne du candidat Gbagbo
et chargé de la jeunesse ; une rencontre à l'issue de laquelle il "exige la
dissolution de la CEI et que Robert Beugré Mambé soit mis à la disposition de la
Justice parce qu'il est un danger pour la Côte d'Ivoire, que les élections
soient confiées à une structure dirigée par les responsables religieux".


Il a promis de lancer des mots d'ordre à ses partisans pour être
entendu. A la grand-messe de 20h de la télévision nationale ivoirienne, un temps
lui a été largement accordé pour sa propagande. Quand on sait que ce personnage,
qui a dirigé les "patriotes" qui ont commis des exactions au temps fort de la
crise, ce qui lui a valu l'interdiction de voyager à l'étranger par l'ONU, ne
peut pas avoir cet espace médiatique public pour s'épencher à souhait sans la
bénédiction de son maître, on ne peut qu'avoir des craintes.


Ce sentiment est d'autant plus justifié que cette nouvelle crise
a nécessité le déplacement du Premier ministre Guillaume Soro dans notre
capitale. Après avoir certainement été conseillé par le facilitateur, il a
demandé le retrait des noms querellés de la liste. Selon des sources policières
croisées, citées par le Nouveau Réveil, la sécurité de Beugré Mambé serait
sérieusement menacée ainsi que celle des principaux leaders de l'opposition, en
particulier du RHDP. Que nous réserve cet énième épisode de la crise en
Eburnie ? Bien malin qui saura répondre à cette question. Ce qui est sûr, c'est
le moment ou jamais pour des troublions, à l'image de Blé Goudé, nommé, on se
rappelle, "ambassadeur de paix" par le gouvernement de Guillaume Soro en 2007,
de mettre de l'eau dans leur vin pour faire la paix tant attendue par le peuple
ivoirien





PRESIDENTIELLE EN COTE D'IVOIRE
 :

Plus que jamais une arlésienne
,
Le Pays, 13 janvier 2010-

Guillaume
Soro à la rescousse. Après les accusations de "fraude" et de "manipulation"
portées par le président ivoirien contre la Commission électorale indépendante
(CEI), le Premier ministre ivoirien tente de dénouer la crise. Guillaume Soro a,
en effet, demandé le retrait du fichier électoral, des 400 000 personnes environ
qui y auraient été inscrites frauduleusement.

Une réaction qui
tend à laisser croire que le président Laurent Gbagbo a raison de s'en prendre à
la CEI (...)Si tentative de "fraude" et de "manipulation" il y a effectivement eu
à la CEI, un délit reste un délit, et le président de la CEI doit en assumer
toute la responsabilité, parce que c'est à lui et à lui seul que revient le
devoir sacré de veiller à la qualité du fichier électoral. Non à Laurent Gbgabo.
L'hypothèse que Guillaume Soro ait voulu simplement chercher à régler au plus
vite cette crise opposant la présidence à la CEI est aussi probable. Dans ce cas
de figure, le Premier ministre ivoirien a-t-il finalement choisi de jeter le
bébé avec l'eau du bain, en réclamant le retrait pur et simple des inscriptions
à problèmes ? Et si oui, a-t-il pris une sage décision ? D'aucuns diront non,
d'autant que la phase du contentieux de la liste électorale est toujours en
cours et que les réclamations sont toujours, dans ce cas, possibles. Quoi qu'on
dise, il appartient à la CEI de travailler à être à l'avenir sans reproche. Pour
cela, elle devra se montrer plus rigoureuse et plus prudente si elle ne veut pas
se retrouver une fois de plus sur la sellette. Elle y a d'autant plus intérêt
que Laurent Gbagbo ne manquera pas d'exploiter la moindre faille de sa part pour
prolonger son bail, sous forme de bonus, au palais de Cocody. Avec ce nouveau
feuilleton de la longue série à rebondissements de la vie politique en Côte
d'Ivoire, il faut croire que les pièces du puzzle d'un nouveau report de la
présidentielle se remettent peu à peu en place, rendant l'élection de fin
février-début mars, plus que jamais... une arlésienne.




La
Cote d'Ivoire entre doute sportif et match politique, Fasozine, 13 janvier 2010
-
  Alors que la 27e édition de la Coupe d'Afrique des nations (CAN)
bat son plein en Angola,  où, sur le terrain de football, les Eléphants,
l'équipe nationale ivoirienne, a été tenue en échec, le lundi 11 janvier 2010,
par les Etalons du Burkina Faso, c'est un tout autre match qui se joue déjà, sur
place en Côte d'Ivoire, dans l'arène politique. Le ton monte, en effet, au sujet
de la prochaine élection présidentielle, où camps rivaux se regardent à nouveau
en chiens de faïence, par accusations interposées. Calculs politiciens,
surenchère politique ou stratégie. Dans cette nouvelle danse du diable qui
semble s'exécuter sur les bords de la lagune Ebrié, la Commission électorale
indépendante (CEI) est désormais le cœur de cible, accusée par les partisans du
chef de l'Etat ivoirien, Laurent Koudou Gbagbo, d'orchestrer la fraude et la
manipulation.




 




Ali
Bongo en Côte d`Ivoire, première visite depuis son élection, AFP,  12 JANVIER
2010-

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba est arrivé mardi en Côte
d`Ivoire, sa première visite dans ce pays depuis son élection en 2009, a
constaté une journaliste de l`AFP. M. Bongo a été accueilli à son arrivée mardi
après-midi dans la capitale politique Yamoussoukro par son homologue Laurent
Gbagbo, au premier jour d`une visite qui doit s`achever mercredi.

"On va voir comment renforcer
(les relations entre les deux pays) surtout sur le plan économique, parce que
sur le plan politique il n`y a aucun problème particulier", a expliqué devant la
presse le président ivoirien. Le chef de l`Etat gabonais, qui s`est vu présenter
les maquettes des chantiers de Yamoussoukro - destinés à assurer le transfert
effectif de la capitale d`Abidjan à Yamoussoukro - et du "Grand Abidjan", a
salué en M. Gbagbo un "bâtisseur".

Investi en octobre
2009, le fils aîné du président Omar Bongo, décédé en juin après 41 ans au
pouvoir, s`est déjà rendu en visite officielle dans tous les pays d`Afrique
centrale. Ali Bongo, qui selon les services ivoiriens est arrivé à Yamoussoukro
en provenance de Ouagadougou, effectue son premier déplacement officiel en
Afrique de l`Ouest depuis son élection. Les relations entre Laurent Gbagbo et
Omar Bongo, qui s`était impliqué dans les efforts de médiation dans la crise
politico-militaire ivoirienne ouverte en 2002, avaient été marquées par un coup
de froid en 2005 à la suite de propos critiques du premier sur le second, avant
une réconciliation publique.




 Charles
Blé Goudé appelle à des sit-in pour réclamer la démission du président de la
Commission électorale ivoirienne, 13 janvier 2010-

Charles Blé Goudé,
le leader des jeunes patriotes, farouches partisans du Président Laurent Gbagbo
a appelé mardi la jeunesse ivoirienne à organisé à partir de la semaine
prochaine des actions éclatées (marches, meeting et sit-in) dans toutes les
villes du pays, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
« Dès la semaine prochaine, nous appellerons à des actions éclatées dans toutes
les villes de Côte d'Ivoire devant aboutir à la lecture et à la remise de motion
contenant les exigences que nous venons d'arrêter aux préfets » a-t-il déclaré
lors d'un rassemblement des jeunes de la mouvance présidentielle au palais de la
culture de Treichville. Ces actions, a précisé M. Blé Goudé « ne sont pas des
actions de vandalisme. Il s'agit de marche et de sit-in devant les différentes
préfectures et sous préfectures. Ce sont des activités qui devront réunir tous
ceux qui aiment la Côte d'Ivoire et ne veulent pas que la Côte d'Ivoire plonge
dans une autre guerre ». Le point culminant de ces activités sera un « grand »
sit-in devant le siège de la commission électorale indépendante (CEI) à Abidjan.
« Ce que nous dénonçons, c'est que la CEI devra avoir à sa tête des hommes
crédibles et des hommes de confiance. Nous exigeons que Mr Beugré Mambé réponde
de ces actes. Nous exigeons l'arrestation immédiate des70 complices ingénieurs
de cette fraude », a martelé Charles Blé Goudé. Selon lui la confiance serait
rompue entre la CEI et les ivoiriens. « Parce que les 429 000 cas de fraude sont
ceux que nous avons vus et les autres cas que nous n'avons pas vus » a encore
ajouté Blé Goudé La jeunesse du parti au pouvoir a par ailleurs exigé un audit
moral et financier des activités de la commission électorale indépendante (CEI).
Pour ce faire, elle a mandaté les juristes aux sein de la jeunesse FPI, le parti
au pouvoir de saisir les juridictions compétentes. « Nous portons plainte contre
Beugré Mambé et ses complices pour que l'action juridique ait lieu et le droit
juridique soit dit » a insisté Charles Blé Goudé, lançant dans la foulée un
appel à l'endroit des leaders politique du pays. « Nous lançons un appel à tous
les dirigeants politiques de la Côte d'Ivoire. Il faut éviter pour ses petites
ambitions, de compromettre ce processus. Nous exigeons la publication des noms
des 429 000 personnes » a-t-il conclu.




La
jeunesse d'une frange de l'opposition veut « libérer » mercredi la télévision
nationale ivoirienne, Apanews, 12 janvier 2010-


La jeunesse d'une frange de l'opposition ivoirienne réunie au
sein du rassemblement des jeunes houphouëtistes pour la démocratie et la paix (JRHDP)
a annoncé mardi au terme d'un meeting qu'elle « marchera » mercredi sur le siège
de la radio télévision ivoirienne (RTI, service publique), en vue de « libérer »
la télévision nationale première chaîne, a constaté APA sur place dans la
capitale économique ivoirienne. « Vous me donner la preuve de notre
détermination, de notre engagement. Alors je me permets de préparer un premier
test demain. Et je ne veux pas échouer. Tout ce monde qui est ici, demain matin
il faut qu'on libère la RTI, demain matin, il faut qu'on libère la télévision
ivoirienne » a déclaré Bertin Kouadio Konan dit KKB, le président de cette
coalition de la jeunesse. Selon M. Konan, par ailleurs président des jeunes du
parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, ex parti unique) « nous sommes à un
tournant décisif de l'histoire et de l'avenir de notre pays ».« Si on n'y prend
garde, si on ne se réveille pas maintenant, ce sera trop tard. Je ne plus
continuer d'abandonner la rue, de laisser la rue à Charles Blé Goudé seul.

C'est terminé » a-t-il averti. « Gbagbo, c'est son habitude. Pour
tuer les gens, il commence d'abord par les salir. Quand vous n'êtes plus propres
et que personne ne veut vous toucher en ce

moment, il coupe
votre tête » a conclu Kouadio Konan Bertin.





Adebayor : « Si Drogba avait été victime d'une fusillade, la CAN aurait été
annulée », Jeune afrique, 12 janvier 2010-

Le capitaine de l'équipe togolaise de football est très remonté contre la
Confédération africaine de football (CAF). L'attaquant de Manchester City accuse
l'instance de laxisme et de « manque de respect » envers les Eperviers après la
fusillade meurtrière du vendredi 8 janvier au Cabinda, province angolaise où le
Onze devait disputer un match pour la CAN (...)




Qu'attendez-vous du Togo, de l'Angola et de la CAF ?




J'attends que le
gouvernement soutienne les joueurs. Quant à l'Angola, je suis très déçu de leur
comportement. Ils ne nous ont même pas présenté leurs condoléances. Et la CAF,
c'est du n'importe quoi ! Si un gardien du Cameroun se retrouvait à l'hôpital ou
dans un état critique, la CAN aurait été annulée. Mais aujourd'hui, comme c'est
un petit pays comme le Togo...




Vous pensez vraiment
que c'est parce que le Togo est un petit pays ?




Si Drogba ou [le bus
de] la Côte d'Ivoire avait été victime d'une fusillade pendant 20 minutes, je
pense que la CAN aurait été annulée. Mais comme c'est le Togo, Hayatou s'en fout
carrément. Il a dit : la CAN va continuer. Et c'est tout !