REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU 04 OCTOBRE 2012

4 oct 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU 04 OCTOBRE 2012








Côte d'Ivoire – Koenders se rend au Ghana




 





Connectionivoirienne.net

(04/10/2012)
-
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Côte d'Ivoire, M. Bert
Koenders, a rencontré aujourd'hui, le Président du Ghana, M. John Mahama, à
Accra. Cette visite de deux jours du Représentant spécial, qui prend fin jeudi,
s'inscrit dans le cadre de sa mission de bons offices et d'appui des relations
d'amitié entre les pays de la sous-région ouest-africaine. M. Koenders doit
rencontrer d'autres responsables dans la capitale ghanéenne, avant de retourner
à Abidjan demain.




 




 




Côte d'Ivoire :
après une bataille de procédure, le procès des militaires pro-Gbagbo a
finalement commencé




 




RFI Online
(03/10/2012)
- Le juge a décidé, mercredi 3 octobre 2012, de rejeter la requête de la défense
de l'ex-commandant de la Garde républicaine, le général Brunot Dogbo Blé, qui
avait exigé la veille une nouvelle instruction, arguant que celle qui a été
présentée a été faite par un juge qui s'est déclaré incompétent. C'était, selon
les avocats de l'officier supérieur pro-Gbagbo et ses quatre co-accusés, à la
justice militaire et non civile de mener l'enquête. La cour a rejeté l'exception
de nullité. Le président du tribunal militaire a été très bref, en annonçant la
décision prise après la passe d'armes, hier, entre le parquet et les avocats du
général Dogbo Blé et de ses quatre co-accusés, poursuivis pour enlèvement,
séquestration et assassinat du colonel à la retraite Adama Dosso, en mars 2011.
Le procès a donc commencé. A la barre, le premier accusé, Noël Touali, le
militaire qui a interpellé le colonel Adama Dosso sur un barrage illégal.
L'officier à la retraite était en train de rentrer chez lui quand, en quittant
le Golfe Hôtel, il est tombé sur des forces pro-Gbagbo. L'hôtel accueillait à ce
moment-là tout le gouvernement et tous les hauts cadres proches du président
Alassane Ouattara. Question du président du tribunal militaire à Noël Touali : «
Pourquoi y avait-il un barrage à l'endroit où vous avez interpellé le colonel
Adama Dosso ? » Réponse : « C'est l'autorité qui me l'avait demandé. » « Qui est
l'autorité ? », a demandé le juge. « Mon supérieur hiérarchique », a répondu le
soldat. Lors de son interrogatoire, Noël Touali a précisé que le colonel Adama
Dosso lui avait demandé de parler au général Dogbo Blé. L'audience se poursuit
donc sous haute sécurité de la police et de la gendarmerie. Les prévenus
comparaissent en tenue civile. Pour passer d'une salle à l'autre, après leur
arrivée au Palais de justice, la sécurité fait porter à chacun un gilet
pare-balles.




 




 




Premier grand procès
de la crise ivoirienne: un militaire avoue avoir tué




 




AFP

(03/10/2012)

- Un militaire fidèle à l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a avoué mercredi
à Abidjan avoir tué un officier à la retraite lors du premier grand procès lié à
la crise de 2010-2011, une affaire impliquant un ex-homme fort du régime Gbagbo.




Ancien chef de la
Garde républicaine, le général Brunot Dogbo Blé, un autre officier et trois
sous-officiers, en tenue civile, comparaissent depuis mardi pour enlèvement,
séquestration, assassinat, ou complicité d`enlèvement et d`assassinat du
colonel-major à la retraite Adama Dosso, tué en mars 2011. (...)




Le sergent Jean Noël
Lago Léo a mercredi demandé d`emblée "pardon" à lafamille du défunt et a avoué
avoir tué la victime en lui tirant dessus à lakalachnikov. L`exécution a eu lieu
vers un village proche d`Abidjan, a-t-ilraconté.Le colonel-major avait été
arrêté alors qu`il sortait du Golf Hôtel, à l`époque quartier général du
président élu Alassane Ouattara - dont il était proche - dans son bras-de-fer
avec le chef de l`Etat sortant Laurent Gbagbo, qui refusait de reconnaître sa
défaite à la présidentielle de novembre 2010. (...) Le premier accusé entendu, le
sergent Noël Toualy, a reconnu avoir arrêtéle gradé à un barrage situé près du
"Golf" et affirmé l`avoir conduit jusqu`àcertains de ses supérieurs.




L`audience, au
palais de justice du Plateau (centre) placé sous bonne garde, avait commencé par
le rejet par le tribunal des exceptions en annulation introduites à l`ouverture
du procès par la défense, qui reproche au procureur militaire d`avoir endossé
une instruction menée par un magistrat civil.Interrompu en fin de journée, le
procès doit reprendre jeudi. [...]




 




 




Côte d'Ivoire :
violences post-électorales, le "rouleau compresseur" de la justice en marche ?




 




Xinhua.net
(04/10/2012)
- Les grands procès de la crise postélectorale ivoirienne ont débuté avec la
comparution mardi et mercredi de cinq officiers de l'armée proches de l'ancien
président Laurent Gbagbo. L'ex-patron de la garde républicaine (force spéciale
assurant la sécurité du chef de l'Etat et des institutions), le général Brunot
Dogbo Blé figure au nombre des prévenus accusés d'assassinat, d'enlèvement et
d'atteinte à la sûreté de l'Etat. Pour certains observateurs, le "rouleau
compresseur" de la justice se met maintenant en marche contre les auteurs des
violences et crimes postélectoraux. D'autres personnalités civiles et militaires
devraient suivre dans la perspective d'amener les acteurs des violences à rendre
compte de leurs actes. "Passé le temps des enquêtes, passé le temps des
témoignages, la justice va maintenant faire son travail", a estimé le président
de l'organisation non-gouvernementale (ONG) "Justice pour tous", Soumahoro
Foungbé.




 




 




Pas
assez de moyen pour sécuriser, le sit-in de la JFPI annulé




 





Koaci.com

(04/10/2012)
-

Tout indique à l'heure actuelle que le sit-in de la jeunesse du
Front populaire ivoirien, prévu ce jeudi matin devant la cathédrale Saint Paul
du Plateau n'aura plus lieu.  En effet un communiqué du préfet d'Abidjan résume
clairement que la tenue de cette manifestation de la JFPI est désormais
hypothéquée. "En raison de la réquisition des forces de l'ordre pour la défense
du territoire national, l'Etat de Côte d'Ivoire n'aura pas les moyens physiques
et matériels d'encadrer une manifestation de cette nature...je vous recommande
donc de surseoir à votre manifestation..., » prévient le préfet.




Face
à la défection de dernière minute de l'Etat de Côte d'Ivoire, selon la direction
du Front populaire ivoirien a ce mercredi dans un communiqué sollicité à son
tour l'aide de l'ONUCI aux fins d'encadrement et de protection du 'Sit-in' du 4
octobre 2012. "Diplomatiquement, cette dernière s'est déclarée incompétente",
précise le communiqué. Dans l'urgence, le président MiakaOuretto a désigné le
ministre Michel Amani N'Guessan, 3ème Vice-président chargé de la Sécurité pour
discuter avec les autorités du ministère de l'Intérieur. "L'envoyé spécial
n'était pas encore revenu de sa mission quand par voie de presse un communiqué
émanant de la Préfecture d'Abidjan a annoncé le report sine die du 'Sit-in' de
la JFPI prévu pour le 4 octobre 2012," soutient le communiqué signé du
porte-parole intérimaire. C'est pourquoi, la direction du FPI dit avoir pris
acte et se propose d'animer une conférence de presse sous peu.




 




 




Côte d'Ivoire : des
médias africains plaident pour le retour des journalistes ivoiriens exilés




 




Xinhua.net
(04/10/2012)
- Le président du Réseau d'appui des journalistes à l'intégration africaine
(RAJIA) Aristide Kouassi a plaidé mercredi à Abidjan pour autorités du pays pour
le retour des journalistes exilés suite à la crise postélectorale. M. Kouassi
qui conduisait une délégation de journalistes africains chez le Médiateur de la
République de Côte d'Ivoire a souhaité un "élan de pardon" du chef de l'Etat
ivoirien afin que les acteurs des médias qui se sont refugiés dans d'autres pays
suite au conflit postélectoral puissent revenir pour prendre part au processus
de reconstruction du pays. Le président du RAJIA a envisagé des missions pour
sensibiliser les acteurs de médias exilés et les persuader à rentrer au bercail.




"Nous souhaitons
également que la situation des journalistes en prison dans le cadre de la crise
soit examinée afin que nous puissions aboutir à une solution heureuse", a-t-il
noté par ailleurs. Le Secrétaire général du Médiateur de Côte d'Ivoire Pannan
Coulibaly a recommandé la mise en commun des efforts pour rassembler les fils et
filles du pays. "La nécessité pour les exilés de rentrer constitue une
conditionnalité pour rechercher le dialogue", a relevé M. Coulibaly, faisant
état de l'importance de prendre par tous les bouts pour régler les questions de
la réconciliation et de la cohésion sociale.




Plusieurs milliers
d'Ivoiriens proches de l'ancien président Laurent Gbagbo parmi lesquels des
journalistes ont pris le chemin de l'exil au plus fort de la crise
postélectorale qui a secoué le pays. A maintes occasions, le président ivoirien
Alassane Ouattara a appelé les Ivoiriens refugiés à l'extérieur à revenir pour
prendre leur part dans le processus de reconstruction du pays.