REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 04 OCTOBRE 2012

4 oct 2012

REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 04 OCTOBRE 2012







Le Patron de l'ONUCI
et le Président Ghanéen se sont parlé hier




 




L'Intelligent
d'Abidjan –

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU en Côte
d'Ivoire, Bert Koenders, a rencontré mercredi, le Président du Ghana, John
DramaniMahama, à Accra. Cette visite du patron de l'ONUCI qui prend fin ce
jeudi, s'inscrit dans le cadre de sa mission de bons offices et d'appui des
relations d'amitié entre les pays de la sous-région ouest-africaine. Bert
Koenders doit rencontrer d'autres responsables dans la capitale ghanéenne, avant
de retourner à Abidjan.




 




 





Le cri du cœur des réfugiés ivoiriens au Liberia à l'ONU




 





L'Inter -

Les réfugiés ivoiriens ont lancé un appel pathétique au Représentant spécial du
Secrétaire général de l'ONU au Libéria, Karin Landgren, pour qu'il aide au
renforcement de la sécurité à la frontière entre le Libéria et la Cote d'Ivoire.
Les réfugiés ont sollicité Mme Landgren, qui est par ailleurs la Coordinatrice
de la Mission de l'Onu au Libéria (MINUL) lors de sa visite de deux jours dans
le comté de Grand Gedeh (nord du Libéria) pour y rencontrer les représentants
des réfugiés. Les réfugiés ont également demandé à bénéficier d'une structure
d'enseignement secondaire et professionnel pour permettre à leurs enfants
d'accéder à une éducation qui va au-delà de l'école primaire. Le responsable du
camp de réfugiés a, par ailleurs, prié le représentant de l'ONU d'aider à
mobiliser la communauté internationale pour contribuer au retour de la stabilité
en Côte d'Ivoire.




 




 




Guillaume Soro : «Je
demande aux exilés de rentrer»




 




Nord-Sud -
La 2ème session ordinaire du parlement ivoirien a été ouverte hier à
Yamoussoukro. Une occasion mise à profit par le chef de cette institution pour
tendre à nouveau la main aux pro-Gbagbo. (...) Pour cette reprise, les élus de la
nation ont eu droit à une cérémonie de rentrée solennelle qui n'a rien à envier
à celle organisée le 3 septembre dernier pour les étudiants de Côte d'Ivoire.
Outre le discours des invités spéciaux, cette cérémonie a été meublée par le
discours de ''politique générale'' du chef de cette institution, Guillaume Soro.
Un discours axé essentiellement sur la réconciliation et le retour de la Côte
d'Ivoire sur les sentiers de la prospérité. Guillaume Soro en a surtout profité
pour tendre, à nouveau la main, à la suite du chef de l'Etat, aux partisans de
Laurent Gbagbo. « La réconciliation nationale doit se faire avec tous les
Ivoiriens sans exclusion. Mais la réconciliation doit se fonder sur le pardon,
sur l'humilité, sur la repentance et l'acceptation des uns et des autres.
Reconnaître une faute n'est pas un aveu de faiblesse, et demander pardon est
plutôt une qualité. C'est à ce prix que les Ivoiriens bâtiront la nation
ivoirienne, dans la paix, dans la justice. Aussi, dans le droit fil de la
démarche du chef de l'Etat, je demande aux Ivoiriens qui sont à l'extérieur,
volontairement exilés, de renoncer à tous projets sans issues et d'accepter
d'occuper la place qui est la leur dans la République », a encouragé le député
de Ferké, ajoutant à l'intention de ces Ivoiriens qui ont choisi de vivre
l'expérience de l'exil, que « les portes de la Côte d'Ivoire sont grandes
ouvertes. Je demande aux bonnes volontés de se mettre en mission pour ramener
nos frères Ivoiriens qui se sont éloignés un instant de la maison familiale. Les
temps ont changé et ils doivent l'admettre». [...]




 




 




Assemblée
nationale / Guillaume Soro aux parlementaires ivoiriens et ghanéens : ''Les
liens entre la Côte d'Ivoire et le Ghana résistent aux tourments de l'histoire''




 




L'Intelligent
d'Abidjan –
(...)
Guillaume Soro a affirmé que la présence de cette délégation sœur, atteste de sa
disponibilité et témoigne, s'il en était besoin, que les liens solides et
séculaires qui unissent les deux pays ont subsisté et qu'ils ont résisté aux
tourments et péripéties de l'histoire. Les populations du Ghana et de la Côte
d'Ivoire forment une seule et même famille et comme dans une famille, il y a des
hauts et des bas, mais c'est finalement vers le haut que nous allons. (...) Pour
lui, leur présence réconforte les Ivoiriens et augmente la détermination des
autorités à œuvrer de concert pour une réconciliation durable et sincère. «Chèrs
sœurs et frères du Ghana, nos deux pays, oserai-je dire, n'en fait qu'un. C'est
à cette fraternité et à cette unité, que nous sommes résolument et solidairement
attachés», a-t-il conclu sur le sujet. [...]




 




 




Des
Parlements africains condamnent les attaques contre la Côte d'Ivoire




 





Fraternité Matin, Soir Info, L'Inter, Le Jour plus –

Des délégations conduites par leurs présidents ou vice-présidents qui ont
répondu favorablement à l'invitation du président Guillaume SoroKigbafori. Mais
qui ont aussi tenu à prendre,presque toutes, la parole pour traduire à la Côte
d'Ivoire tout leur appui dans la conduite du processus de sortie de crise. Non
sans condamner les récentes tentatives de déstabilisation visant à saboter les
efforts fournis par le Président Alassane Ouattara, créer un climat d'insécurité
généralisée et donc mettre à mal le repositionnement de la Côte d'Ivoire. Pour
le président de l'Assemblée nationale du Burkina Faso, Christian Kaboré, qui
s'est félicité du retour progressif du pays à la stabilité, il est nécessaire
que les Ivoiriens, à tous les niveaux, s'engagent dans le processus de paix,
afin ont aussi tenu à prendre de tourner définitivement cette sombre page de
l'histoire de la Côte d'Ivoire.




Son
homologue Hama Amadou du Niger est convaincu que la stabilité de la Côte
d'Ivoire est le gage d'une tranquillité dans toute la sous-région. C'est
pourquoi son pays condamne avec fermeté les récentes attaques du pays par des
individus qui, selon lui, mènent un exil douillet. [...]




 




 




Procès des
militaires pro-Gbagbo - Le sergent-chef Laguaud : «J'ai tué le colonel Dosso...»




 




Nord-Sud, Le
Démocrate, Fraternité Matin, Soir Info, L'Inter, L'Expression, Le Mandat, Le
Nouveau Réveil, Le Patriote, Le Jour plus -

Pour la seconde
journée du procès relatif à l'assassinat du colonel-major Dosso Adama, deux
sous-officiers étaient à la barre du tribunal militaire, hier. Le sergent-chef
Léon Jean Noël Laguaud est passé aux aveux. Il a affirmé avoir exécuté
l'officier supérieur à la retraite sur instruction du général Dogbo Blé.




Le sergent-chef Léon
Jean Noël Laguaud n'y va pas avec le dos de la cuillère. A la barre du tribunal
militaire, il avoue que c'est lui qui a tué le colonel-major Dosso Adama.
Toutefois, il soutient que l'ordre a été donné par le général Dogbo Blé. Le
sous-officier explique qu'avant d'ouvrir le feu sur l'officier supérieur à la
retraite, il a eu un instant de discussion avec lui. « Le 12 mars 2011, à 19h30,
le commandant KipréYagba m'a reçu dans son bureau. Il m'a dit que le général
Dogbo Blé a donné des instructions pour aller chercher le colonel Dosso Adama au
blocus du Golf pour l'exécuter dans la broussaille derrière l'école de
gendarmerie. Il m'a dit de me joindre aux sergents-chefs Lobé Lobé Charles et
YapiYapo (ces deux sous-officiers sont en fuite, ndlr). Ceux-ci m'attendaient
dans la cour du palais présidentiel. Le sergent Toh Ferdinand nous a rejoints
quelques minutes après. C'est ainsi que j'ai pris mon arme, une kalachnikov Ak
47, et nous avons pris la direction du blocus », raconte le sous-officier.
Arrivés sur les lieux, l'équipe commandée par le sergent-chef YapiYapo dit
Djoudjou récupère le colonel-major Dosso. Il avait été arrêté ce jour-là à 16h30
par le sergent Touali Noël (chef de poste du blocus, ndlr). «Nous avons embarqué
le colonel à bord de notre véhicule. Il était assis dans le bac arrière entre
moi et le sergent Toh Ferdinand. Avant de quitter les lieux, les sergents
YapiYapo et Lobé Lobé ont respectivement appelé au téléphone le général Dogbo
Blé et le Cdt KipréYagba. Ils l'ont informé que le colonel est bel et bien pris.
L'ordre d'exécution a été réitéré par le général Dogbo Blé », insiste le prévenu
en précisant que lui et ses frères d'armes ont pris la direction de l'école de
gendarmerie pour accomplir la mission qui leur a été assignée par
l'ex-commandant de la Garde républicaine. [...].




 




 





Après les attaques de Noé / Sous-préfet, commissaire de police, commandant des
Frcifont des révélations: «Les jeunes de Noé ont apporté assistance aux
assaillants» ;
«Les assaillants promettent de revenir
laver l'affront »





 





Le Nouveau Réveil –

La
chefferie coutumière et traditionnelle du canton Sohié, accompagnée d'une
délégation des cadres du canton, a tenu à faire des dons aux Frci basées à Noé.
La cérémonie, qui a eu pour cadre la sous préfecture de Noé, a eu lieu le samedi
30 septembre 2012. C'était en présence du préfet de police d'Aboisso, du sous
préfet de Noé, M. Traoré Brahima, du commissaire de police de Noé, M. Konaté
Lacina, du commandant dao des Frci, de la chefferie traditionnelle du canton
Sohié avec le chef canton, awruaMessouadjobia 1er, des cadres du canton Sohié,
dont M. EttiKouaho Paulin, et des populations villageoises. Ce sont des produits
pharmaceutiques d'une valeur d'1 million Fcfa, des sacs de riz, des bidons
d'huile et des boîtes de conserve qui ont été remis aux Frci. le sous préfet de
Noé, Traoré Brahima, a d'abord fait le point sur les événements de Noé en
précisant que c'est toutes les forces réunies qui ont sufaire échec à cette
agression, à savoir la police, la gendarmerie, la douane et les forces
militaires basées à Noé. Il a, par la suite, exprimé ses sentiments de joie pour
ces dons reçus qu'il remettra aux Frci de Noé. Et pour terminer, il a déploré le
comportement de certains jeunes qui ont apporté assistance aux assaillants.
Aussi, a t il voulu préciser les difficultés faites par les autorités
frontalières du Ghana à collaborer avec eux pour leur remettre les assaillants
blessés qui se sont enfuis vers le Ghana. Le commissaire de Police, Konaté
Lacina, a dénoncé le comportement des jeunes avec qui ils collaborent
quelquefois au poste frontalier et qui ont été les yeux et les oreilles des
assaillants qui ont séjourné pendant plus de deux semaines au cimetière de Noé.
[...]




 




 




Sit-in reporté sine
die - Les dernières consignes de Koua Justin




 




L'Inter,
L'Intelligent d'Abidjan, Nord-Sud, Fraternité Matin, Soir Info, Le Temps,
L'expression, Le Nouveau Réveil, Le Patriote, Aujourd'hui -

Suite à l'annulation de son sit-in par le ministère de l'Intérieur, la Jeunesse
du Front Populaire Ivoirien (JFPI) a saisi la haute direction de ce parti et
annonce ce jour, la tenue d'une conférence de presse à son siège provisoire sis
à la Riviera-Attoban, pour donner sa position. A cet effet, le Secrétariat
national chargé de la communication (SNACOM) du FPI a pondu une note de presse
dont nous vous proposons l'intégralité.




Le mercredi 3
octobre 2012, à 17h00, le Préfet d'Abidjan – s'exprimant au nom du ministre de
l'Intérieur – a refusé d'assurer la protection et l'encadrement du 'Sit-in' de
la Jeunesse du Front Populaire Ivoirien (JFPI), prévu pour se dérouler le jeudi
4 octobre 2012, à la Cathédrale d'Abidjan-Plateau. Selon le Préfet d'Abidjan, «
en raison de la réquisition des forces de l'ordre pour la défense du territoire
national, l'Etat de Côte d'Ivoire n'aura pas les moyens physiques et matériels
d'encadrer une manifestation de cette nature...je vous recommande donc de sursoir
à votre manifestation... ». C'est le 20 septembre 2012 que le Bureau national de
la JFPI a adressé un courrier au ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur
l'informant de la tenue de cette manifestation politique publique pour laquelle
– comme l'indique la Loi – l'encadrement des forces de l'ordre lui est dû.
Depuis cette date, les organisateurs ont eu de nombreuses séances de travail
avec des représentants de l'Etat... et le clergé.




A en croire M.
Nestor DOUHOURE, Secrétaire National à l'Organisation du bureau exécutif de la
JFPI, « jusqu'ici tous nos interlocuteurs se sont montrés ouverts à la tenue de
notre manifestation...cette sortie administrative du Préfet d'Abidjan nous
surprend... ». Mis devant le fait accompli, le bureau national de la JFPI a
immédiatement saisi la Direction du FPI. Celle-ci – en raison de la défection de
dernière minute de l'Etat de Côte d'Ivoire - a sollicité l'aide de l'ONUCI aux
fins d'encadrement et de protection du 'Sit-in' du 4 octobre 2012.
Diplomatiquement, cette dernière s'est déclarée incompétente. Dans l'urgence, le
président MIAKA Ouretto a désigné le ministre Michel AMANI N'GUESSAN, 3ème
Vice-président chargé de la Sécurité pour discuter avec les autorités du
ministère de l'Intérieur. L'envoyé spécial n'était pas encore revenu de sa
mission quand – par voie de presse – un communiqué émanant de la Préfecture
d'Abidjan a annoncé le report sine die du 'Sit-in' de la JFPI prévu pour le 4
octobre 2012. La Direction du FPI en a pris acte et se propose d'animer une
conférence de presse ce jeudi 4 octobre 2012 à son siège provisoire sis à la
Riviera-Attoban.