REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 7 JANVIER 2011

7 jan 2011

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 7 JANVIER 2011


L'Onuci toujours à la tâche
Nord Sud-
L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire(ONUCI) et el collectif des ONG et Associations de Bondoukou (COAB) ont organisé, récemment des séances de sensibilisation à Sako et Wélékéhi, villages des environs de Bondoukou pour encourager els populations à préserver la paix(...)elle les a exhorté à entretenir un climat post-électoral apaisé en vue d'une bonne cohésion sociale et d'un meilleur avenir pour leur village, leur région et partant, la Côte d'Ivoire ».

Violences post-électorales : 210 morts depuis mi-décembre
Le Mandat « Les violences en Côte d'Ivoire, laquelle est plongée dans une grave crise politique depuis la présidentielle du 28 novembre, ont fait deux cent dix morts depuis la mi-décembre, a annoncé hier jeudi, un responsable de l'ONU à Abidjan. Alors que le précédent bilan daté du 30 décembre faisait état de cent soixante-dix-neuf morts, il y a eu "trente et une personnes décédées" depuis lors, portant le bilan à "deux cent dix morts", a déclaré, lors d'un point presse, Simon Munzu, chef de la division des droits de l'homme de l'opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci). Ce bilan comprend les quatorze morts enregistrées en début de semaine à la suite de violences intercommunautaires à Duékoué, ville situé dans l'ouest du pays, a-t-il précisé. "Nous estimons que ce qui s'est passé à Duékoué est le reflet de la tendance vers des tensions, des violences intercommunautaires", a indiqué M. Munzu. Alors que le camp d'Alassane Ouattara, a accusé les forces de son adversaire Laurent Gbagbo de conduire un "génocide" contre ses partisans, le responsable onusien a répondu :"On est loin du génocide". "Il y a des tensions intercommunautaires mais il y en a toujours eu", a-t-il expliqué, ajoutant que le conflit à Duékoué est "un énième" cas du genre. Dans le Sud, resté sous contrôle du régime de Laurent Gbagbo, après le coup d'Etat manqué de 2002 qui avait vu le Nord tombé aux mains d'une rébellion, Duékoué est située à la limite de la zone tampon instaurée entre les anciens belligérants. L'Ouest ivoirien, frontalier du Liberia et la Guinée, est une région réputée pour son insécurité et connaît régulièrement des violences meurtrières entre ses diverses communautés, parfois en lien avec des problèmes fonciers. A la fin de décembre, le gouvernement Gbagbo avait affirmé que les violences depuis la présidentielle du 28 novembre avaient fait cinquante-trois morts, dont quatorze parmi les forces de l'ordre. »

Tueries et massacres en Côte d'Ivoire : La CPI en route pour Abidjan
Le Mandat -
« Le bureau du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) enverra une mission "au moment opportun" en Côte d`Ivoire où des violences ont fait 210 morts, selon un responsable de l`ONU, a-t-on appris jeudi auprès de ce bureau. "On enverra une mission en Côte d`Ivoire au moment opportun, à l`invitation ou avec l`autorisation des autorités ivoiriennes", a déclaré un membre du bureau du procureur, interrogé par l`AFP. Alassane Ouattara, reconnu président de ce pays africain par la communauté internationale, avait affirmé jeudi matin sur les ondes de la radio française Europe 1 que les Nations unies lui avaient confirmé l`envoi "dans les prochains jours" d`"une mission d`investigation" de la CPI chargée d`enquêter sur les exactions des "mercenaires de Laurent Gbagbo", le président ivoirien sortant. Les violences en Côte d`Ivoire, plongée dans une grave crise politique depuis la présidentielle du 28 novembre, ont fait 210 morts depuis la mi-décembre, a annoncé jeudi un responsable de l`ONU à Abidjan. Le procureur de la CPI, l`Argentin Luis Moreno-Ocampo, avait prévenu le 16 décembre qu`il engagerait des poursuites contre quiconque serait responsable de violences meurtrières en Côte d`Ivoire. Ce pays, qui n`a pas ratifié le Statut de Rome, fondement juridique de la CPI, avait reconnu la compétence de la Cour en 2003 par une déclaration ad hoc. Celle-ci porte sur les crimes commis après septembre 2002, époque à laquelle Laurent Gbagbo avait été victime d`une tentative de coup d`Etat rebelle (...) »

Conférence de presse/ Alassane Ouattara - ''Gbagbo tombera comme un fruit pourri''
L'Intelligent d'Abidjan
- « Alassane Ouattara a animé une conférence de presse le jeudi 5 janvier 2011 au Golf Hôtel. Le président reconnu par la communauté internationale a fait remarquer que l'option militaire de la Cedeao ne sera pas dirigée contre les ivoiriens. Le président Alassane Ouattara a déclaré face aux journalistes qu'il privilégie la diplomatie et la voie pacifique pour la résolution de la crise ivoirienne. Au cas où cette option ne portera pas ses fruits, a-t-il martelé, la force légitime sera envisagée. Toutefois, il a tenu à préciser que l'action militaire n'est pas dirigée contre les ivoiriens et n'entrainerait pas de Chaos. «Je connais bien Laurent Gbagbo. En 2000, lorsqu'il y a eu des difficultés entre les deux armées -la faction qui le soutenait et celui qui soutenait le général Guéi- il s'est fait transporter dans le coffre d'une voiture par Lida Kouassi pour se mettre à l'abri. Donc, quand la Cedeao mettra en œuvre sa décision, je pense qu'il prendra la fuite comme beaucoup de dictateurs l'ont fait (...) Laurent Gbagbo partira avant la fin du mois de janvier. J`ai toute une série de mesures en cours qui vont faire qu`il va tomber comme un fruit, pas mûr, mais comme un fruit pourri », a-t-il souligné. Poursuivant dans la même veine, le conférencier a signifié que les proches de Laurent Gbagbo désertent tous les jours la capitale ivoirienne. Car « tous les hôtels dans la frontière ghanéenne sont occupés par les refondateurs, c'est-à-dire les partisans de Laurent Gbagbo. Pour la plupart, ils ont commencé à prendre la fuite. Ils partent tous les jours par dizaine par avion à divers destination, Dubaï etc. Plusieurs militaires, gendarmes et policiers nous ont contactés pour dire qu'ils sont encerclés par des tueurs, leurs familles sont en danger, mais qu'ils nous soutiennent et sont à notre disposition. Vous savez, à un moment donné, la peur quitte les comportements et Laurent Gbagbo sera surpris. Car à un moment donné il n'aura plus le soutien de personne. . Celui qui a été proclamé vainqueur par la Cei, a souhaité que des sanctions comme les interdictions de visas et le gel des avoirs qui ont frappées des proches de Laurent Gbagbo doivent également affectés les membres de leur famille. Aussi a-t-il préconisé que ceux-ci soient interdits de voyage dans tous les pays africains à commencer par ceux de la Cedeao. « Les banques centrales comme les banques commerciales et les entreprises ne doivent plus donner droit à quelque demande d'utilisation de ressources par le gouvernement fictif de Laurent Gbagbo », a-t-il fustigé. Non sans signifier que tout contrevenant à cette mesure sera sous le coup des sanctions internationales. »

`-Le département du Trésor américain a annoncé jeudi qu`il gelait les avoirs du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo ainsi que ceux de sa femme et de trois de ses proches aux Etats-Unis. La décision a été prise en vertu d`un décret permettant de prendre des sanctions financières contre ceux qui "présentent une menace pour la paix et le processus de réconciliation nationale en Côte d`Ivoire ou qui agissent ou déclarent agir en leur nom", écrit le Trésor dans un communiqué. Outre Simone Gbagbo, son épouse, les trois membres "du cercle proche" de M. Gbagbo visé par les sanctions du ministère sont Désiré Tagro, Pascal Affi N`Guessan et Alcide Ilahiri Djédjé, précise le ministère. Le Trésor présente M. Tagro comme le directeur de cabinet de facto de M. Gbagbo "depuis l`élection présidentielle de novembre". M. Affi N`Guessan est le président du Front populaire ivoirien (FPI). Ancien représentant de la Côte d`Ivoire à l`ONU, M. Djédjé représente désormais M. Gbagbo à l`étranger. En vertu des sanctions prises jeudi, tout Américain qui viendrait à réaliser des transactions financières avec ces personnes s`exposerait à des poursuites judiciaires (...) »

ECOMOG - Option militaire de la CEDEAO - Les 3 freins à l`arrivée de l`ECOMOG à Abidjan -
L'Inter
-« Ce sera, ou la pression diplomatique ou l'option militaire, comme solution pour régler l'actuelle crise politico-électorale ivoirienne. La Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) est au pied du mur dans cette crise qui oppose en Côte d'Ivoire, le président Laurent Gbagbo, proclamé vainqueur du scrutin du 28 novembre dernier par le Conseil constitutionnel, et M. Alassane Dramane Ouattara, désigné vainqueur de la même élection par la Commission Électorale Indépendante (CEI) de Youssouf Bakayoko. Les menaces de la communauté internationale contre le président Gbagbo, via l'organisation sous-régionale qu'est la CEDEAO, prennent maintenant une tournure armée, là où la pression diplomatique semble quelque peu s'enliser. Mais, l'entrée en scène de l'ECOMOG, la force militaire d'intervention de la CEDEAO, comme le souhaitent un certain nombre d'acteurs politiques ivoiriens et d'observateurs étrangers, présente énormément de limites à même de la plomber, même si on constate une détermination des milieux politiques ouest-africains(...) »

Gbagbo fait vider les poudrières d'Agban et d'Akouedo : Les lieux où sont déposées les armes
Le Mandat - « Dans le souci de se maintenir au pouvoir avec l'aide de l'armée nationale, le camp Gbagbo a décidé de faire la part belle aux différents corps des Forces de Défense et de Sécurité (Fds) qui, jusque-là, continuent de l'aider dans sa dangereuse aventure. Selon une source provenant de la gendarmerie nationale, précisément du camp d'Agban, l'ex- chef de l'Etat, aurait donné l'ordre aux chefs militaires de faire évacuer les armes lourdes et des munitions des camps d'Agban et d'Akouedo. Cette source a Indiqué que cette opération s'est déroulée après que le Général Edouard Tiapé Kassaraté, commandant supérieur de la gendarmerie nationale, ait reçu de fortes menaces. Concernant Akouédo, l'opération s'est déroulée sans crainte, car le commandant des forces terrestres, Déto Létoh, a clairement affiché son soutien à l'ex-président, contrairement à la gendarmerie nationale qui reste impartiale dans cette crise. Poursuivant, notre source a fait savoir que le camp Gbagbo a pris cette décision, parce que, à Agban comme à Akouédo, des éléments se seraient insurgés contre la confiscation du pouvoir par le président sortant et auraient menacé de le déloger du palais afin que la Côte d'Ivoire retrouve définitivement la paix. Ce sont ces bruits de bottes qui ont poussé Gbagbo à prendre cette décision afin qu'il ne soit pas chassé par une partie de l'armée exaspérée par sa dictature. Des armes sorties d'Agban ont été stockées à la garde Républicaine sise à Treichville afin que les éléments du commandant Dogbo Blé qui, jusqu'à ce jour, défendent farouchement l'ex- chef de l'Etat, s'en servent. Quant à celles du camp d'Akouédo, elles auraient été convoyées à la marine nationale, d'après la même source. Ce mouvement qui intrigue son propre entourage est l'une des nombreuses preuves de la logique de guerre de Gbagbo. Une bonne raison de plus pour la CEDEAO et la Communauté internationale d'user rapidement de la force pour délivrer la Côte d'Ivoire car les Ivoiriens n'en peuvent plus de souffrir par la faute d'un assoiffé de pouvoir qui ne pense qu'à ses intérêts égoïstes ».

Crise ivoirienne - Sarkozy fait débarquer des mercenaires à Dakar
Le Temps -
« C'est une information de première main. Et à prendre au sérieux. Parce que la France dans sa volonté d'attaquer la Côte d'Ivoire est prête à tout. Sarkozy multiplie de ce fait, les actions envers les Usa et certains pays de la sous-région à savoir le Nigeria et le Sénégal. De grandes oreilles occidentales révèlent en effet, des mouvements suspects de militaires à Dakar, la capitale sénégalaise. Le 2 janvier, deux avions de transport de troupes américaines ont débarqué nuitamment à l'aéroport de Dakar, des hommes et de l'armement militaire. Il s'agit en effet d'officiers américains, français et nigérians. Il y a le Général William Ward de Africom accompagné du sergent chef James Roy du 10e régiment des Marines de la Caroline du Nord. A eux, s'ajoute le capitaine de vaisseau Gilles Rodrigues de l'ambassade de France au Nigeria. Puis le vice-amiral Nigérian Dicko. Ces hommes sont arrivés à Dakar à bord de deux avions de transport de troupes de l'Us Air Force. Ils avaient avec eux, des soldats tous de peau noire. Visiblement, il s'agit de mercenaires qui ont été positionnés à Dakar. Ces chiens de guerre sont de nationalités éthiopiennes et Djiboutiennes. Ils sont basés là-bas pour une formation en vue d'intervenir militairement en Côte d'Ivoire sous le couvert de l'Ecomog. Vu que la plupart des pays de la Cedeao ne sont pas chauds pour une intervention militaire en vue d'attaquer la Côte d'Ivoire. Au dernier moment, l'officier français, le capitaine de vaisseau Gilles Rodrigues et le vice-amiral nigérian sont retournés à Lagos. Laissant à Dakar, le reste des hommes et l'armement stationné à l'aéroport militaire de Dakar. Ainsi va la France de Sarkozy dans son entêtement à déclarer la guerre à la Côte d'Ivoire. »

Pour ravitailler le 43e Bima - Un navire de guerre stationné à 75 km des côtes ivoiriennes
Le Temps-
« Depuis quelques jours, un bâtiment de projection et de commandement dénommé Mistral mouille à 35 nœuds des côtes ivoiriennes, soit à environ 75 Km au large desdites côtes. Sa position dans ces eaux internationales ne permettent ni à la marine marchande, ni à la marine nationale de le contrôler. Fort de cette position, ce navire de guerre ravitaille le 43e Bima. Des hélicos de la Force Licorne ne cessent de faire la navette entre ce bateau et la base française de Port-Bouët. Héliportant des caisses au 43e Bima, dont le contenu reste inconnu. Naturellement, ces hélicos prennent le soin d'éviter de survoler le port d'Abidjan. Où se trouvent les Forces aéro-maritimes ivoiriennes, pourtant très vigilantes. Evitant donc d'être vu et intercepté par ces Forces ivoiriennes. Ces ballets incessants agacent les populations de Port-Bouët. Qui commencent à se poser des questions : Pourquoi un bateau français qui est supposé faire du ravitaillement sur Abidjan, n'accoste-t-il pas au port autonome de la capitale ? Quelle est la nature du contenu des caisses transportées ? Pourquoi vouloir échapper au contrôle régulier ? Pourquoi avoir choisi ce moment précis, où le pays vit une crise post-électorale, pour stationner loin des côtes ivoiriennes ? Toutes ces interrogations emmènent naturellement à penser que quelque chose se prépare contre le paisible peuple ivoirien. Autrement, que fait ce porte-hélicoptères d'assaut, pouvant embarquer jusqu'à 16 hélicoptères NH90 ou Tigre ? C'est aussi un navire amphibie, capable d'exécuter une opération aéromobile, à partir de la mer. En vue par exemple d'une évacuation de ressortissants, ou effectuer le transport et le débarquement d'un escadron de 40 chars Leclerc. C'est aussi un navire hôpital de plus de 50 lits. Idéal pour une opération humanitaire. En somme, il peut servir de bâtiment de commandement pour un état-major de force. Depuis 2010, le Mistral est en Atlantique, puis sur la mer du Nord pour un exercice Otan. Aujourd'hui, il n'est pas loin des côtes ivoiriennes, où il fait du ravitaillement au 43e Bima. »

Crise post-électorale - Charles Blé Goudé aux Ivoiriens - "La vérité commence à se savoir
Soir Info - « Le ''général'' de la rue, Charles Blé Goudé, était face aux populations de Koumassi mercredi 5 janvier 2011, à la place In'Challah. En présence d'une foule immense acquise à sa cause, le leader de la galaxie patriotique a tenu en haleine pendant une heure les jeunes venus l'écouter. Pour lui, la vérité sur le scrutin du second tour de la présidentielle commence à se savoir. Une vérité qui, à l'en croire, sonne l'échec de la tentative de coup de force électorale concoctée par la communauté internationale avec à sa tête la France. « Tout ce qui nous arrive en Côte d'Ivoire, c'est la faute d'un système savamment préparé par la France. Ce n'est pas la personne de Sarkozy, ni celle de la gauche ou de la droite (...), nous devons refuser de donner à la France ce qu'elle veut, c'est-à-dire un génocide. Nous ne devons donc pas céder à la provocation », a-t-il dit. Selon lui, le seul gage de la stabilité dont la Côte d'Ivoire dispose, c'est Gbagbo. C'est pourquoi il a invité la communauté internationale de se ressaisir. Poursuivant, le nouveau ministre de la jeunesse a appelé toute la jeunesse à être mobilisée et à se tenir prête. Ainsi, revenant sur la fidélité de l'armée au président Gbagbo, le ministre de la Jeunesse a battu en brèche les informations selon lesquelles Alassane Ouattara aurait gagné les élections à plus de 60% dans les casernes. « Si Ado avait été élu à plus de 60% dans les casernes, comme on nous le fait croire, alors pourquoi l'armée ne lui fait pas allégeance ? », s'est-il interrogé. Pour lui, en effet, c'est la preuve que les locataires du Golf hôtel ne ventilent que des informations erronées dans le seul but d'atteindre leur objectif. Notons que Charles Blé Goudé était dans la commune d'Attécoubé hier jeudi 6 janvier 2011. Il a animé un meeting à la Maison blanche de ladite commune. Réitérant le même message sur les enjeux de la crise post-électorale. ».

Affaire café - cacao - 4 prévenus en fuite - Des mandats d`arrêt internationaux lancés contre eux
Soir Info
- « L'affaire café-cacao réserve, assurément, des surprises. L`une de ces surprises, c`est sans aucun doute l'absence de quatre (4) prévenus de cette affaire depuis le début des débats. En effet, les nommés Amon Jean Claude (directeur de Nyccc), Agbré Yallé Gabriel (Trésorier de Nyccc), Moussa Bado (Forage Expertise Ingénierie / Forexi) et Diomandé Sindou (expert comptable diplômé) inculpés et poursuivis par le parquet d`Abidjan ne se sont pas encore présentés devant le président du tribunal Alain Pohan. Selon des sources proches du Palais de Justice d`Abidjan, leurs absences ayant été constatées depuis le début de l`instruction en juin 2008, des mandats d`arrêt internationaux ont été lancés contre ces « hors-la-loi ». Les sources avancent que Amon Jean Claude (directeur de New York Chocolate and Confections Company / Nyccc basé aux États Unis) et Agbré Yallé Gabriel (Trésorier de Nyccc), qui avaient en charge la gestion d`une usine installée à Fulton, une ville new-yorkaise, n`ont pas fait le déplacement d`Abidjan. Ces deux Ivoiriens ont décidé de rester hors de portée de la justice ivoirienne et loin de leur pays où des comptes sont attendus de tous ceux qui ont géré des structures de la filière café-cacao. «Ils sont en fuite et se cachent. Ils ont certainement compris que l`affaire était sérieuse. Ils ont donc préféré ne pas venir à Abidjan. Ils ont déjà été interrogés aux États Unis au début de l`enquête dans la filière café-cacao. Lorsqu`ils ont été inculpés, il était question qu`ils viennent à Abidjan pour les auditions et autre procédure judiciaire puisqu`ils sont des prévenus comme ceux qui sont détenus pour la plupart, depuis juin 2008, à la Maison d`Arrêt et de Correction d`Abidjan (ndlr: Maca). Mais, ils ne sont pas venus. On ne les retrouve plus», a expliqué un juriste informé sur ce dossier. En ce qui concerne Moussa Bado de Forexi, des sources concordantes font savoir que l`homme est en Côte d`Ivoire, mais demeure « introuvable sur le territoire ivoirien comme s`il s`était volatilisé». Relativement à l`expert comptable Diomandé Sindou, il nous est revenu que jusqu`à ce qu`il soit inculpé, l`homme était disponible vis-à-vis de la justice(...) »