REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 6 JANVIER 2012

6 jan 2012

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 6 JANVIER 2012








Sensibilisation à la paix : l'Onuci Tour a repris du service




 





Fraternité Matin -

N
os
activités de sensibilisation à la paix et au vivre ensemble reprennent en ce
début d'année 2012. Cinq séances d'Onuci Tour, qui est notre campagne de
proximité pour un environnement postélectoral apaisé, sont prévues dans les
jours à venir. Le 6 janvier, Onuci Tour sera à Bahé Blaon dans le département de
Duékoué, également à Oussougoula, dans le département de Séguéla, et à Soko,
dans le département de Bondoukou. Le 10 janvier, on sera à Doumouyadougou, dans
le département de Duékoué et le 12 janvier, nous serons à Diourouzou, dans le
département de Bangolo


», a indiqué hier, le porte-parole adjoint de l'Onuci, Kenneth Blackman, au
cours du point de presse hebdomadaire. Il a ajouté que deux ateliers de
sensibilisation à la paix et à la cohésion sociale à l'intention de chefs
communautaires et leaders d'opinion sont programmés dans la même période à Tabou
et Vavoua. Kenneth Blackman a fait savoir que les 300 Casques bleus venus de la
Mission des Nations unies au Liberia (Minul) pour soutenir ceux de l'Onuci pour
la sécurisation des législatives sont retournés depuis le 29 décembre. Il a
aussi fait savoir à la presse que le 30 décembre, 20 jeunes ont remis leurs
armes à l'Onuci, au cours d'une cérémonie au Centre de la jeunesse d'Attécoubé.




 




 





Désarmement : 120 jeunes remettent leurs armes à l'ONUCI




 




Le Jour plus -

Environ 120 jeunes ont remis leurs armes à l'ONUCI le 30 décembre
2011, lors d'une cérémonie de remise volontaire d'armes au centre de la Jeunesse
à Attécoubé, a annoncé jeudi 05 janvier 2012, à Abidjan le porte-parole adjoint
de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), Kenneth Blackman.
S'exprimant au cours du point de presse hebdomadaire de la mission, M Blackman a
indiqué que l'opération avait été coordonnée par l'ONUCI. «Nous avons sécurisé
et stocké les armes remis », a souligné le porte-parole adjoint. (...)




 




 




Agboville /
Contentieux électoral : Le conseil juridique du candidat du Pdci-Rda demande la
purge de la liste électorale




 




L'Intelligent
d'Abidjan

- Les conseillers juridiques du candidat malheureux, Jacques Yapi, dans la
circonscription d'Agboville sous-préfecture, ont animé un point de presse le
jeudi 5 janvier 2012, à Angré. Il s'agissait pour eux de dénoncer les
irrégularités constatées lors des dernières joutes électorales, mais surtout,
interpeller la Commission Electorale Indépendante afin de purger la liste
électorale.




 




«Nous demandons
l'audit des dernières législatives. Il faut mettre fin à la mascarade à toutes
fins utiles pour les prochaines joutes électorales. Il y a un problème de
légitimité au niveau du vote de la S/P d'Agboville. Il y va de la cohésion
sociale. Il faut purger la liste électorale. Il faut une purge de toutes les
personnes décédées et qui figurent encore sur la liste électorale», ont déclaré
les conférenciers, Me Kouao Julien et Me Amafé Sylvain, tous deux conseillers
juridiques du candidat Jacques Yapi. Ils n'ont pas manqué de pointer un doigt
accusateur dans leur exposé, sur la Commission Electorale Indépendante locale
d'Agboville sous-préfecture. «Dans les zones d'Offa, d'Offoumpo, d'Annon, de
Gbéssé, de Loviguié, d'Otoupê 1 et 2, des villages du canton du candidat M'Bolo
Nando Martin, il y a eu d'énormes irrégularités. Des morts y on voté, il y avait
des signatures identiques, des bourrages d'urnes. A Gbéssé, le village du
suppléant de M'Bolo Nando Martin, Odiapo Eric, le petit frère défunt de son
suppléant a pris part au vote. La CEI a refusé de nous laisser consulter la
liste d'émargement malgré le fait que nous ayons obtenu du juge d'Agboville, une
ordonnance aux fins compulsoires de la liste des décédés de tous les villages de
l'Etat civil d'Agboville», ont-ils soutenu. Ils ont enfin brandi une pile de «
preuves » de la fraude électorale dans leur circonscription. Certificats de
décès, cartes d'électeur avec la mention « A voté » d'électeurs morts, liste
d'émargement signée par ceux-ci. Toutes ces preuves «irréfutables», ont, à en
croire Me Kouao Julien et Me Amafé Sylvain, poussé Méney Désiré, candidat Rdr, à
lui aussi saisir le Conseil Constitutionnel. Pour les futures batailles qui ne
sont pas politiques, Jacques Yapi et son conseil juridique prennent donc à
témoin le peuple ivoirien.




 




 




Le gal Bakayoko
échange avec d'ex-combattants




 




Nord Sud -

Le général de division, Soumaïla Bakayoko, a échangé, mercredi, avec une
délégation de l'Association d'ex-combattants démobilisés de l'ex-zone Centre,
Nord et Ouest. Il a rassuré ses hôtes de l'existence de projets en perspective
pour leur réinsertion dans le tissu socio-économique à travers le Service
civique d'action et de développement (Scad) et l'armée de réserve. Soumaïla
Bakayoko a demandé à ses hôtes d'être patients dans l'attente des différents
projets de réinsertion et d'avoir une maîtrise correcte de leurs effectifs.




 




 




Face à des
rumeurs persistantes d'occupation de Bangolo, le préfet Fofana Lanciné dément et
rassure les populations.




 




Fraternité Matin
-

Les rumeurs les plus folles circulent depuis l'approche des fêtes de fin d'année
et jusqu'à ce jour sur la situation sécuritaire de la région ouest du pays.et
ce, à travers les moyens : réseaux sociaux, sites d'information, bouche à
oreille. Pour démentir ces rumeurs et rassurer ses administrés, le préfet de
Bangolo, Fofana Lanciné, dont le département est le plus cité, organise des
rencontres avec eux. «N'écoutez pas les rumeurs. Soyez sourds et vaquez
tranquillement à vos occupations
», lance-t-il aux différentes communautés
qu'il rencontre. Avant de mettre en garde les colporteurs de ces rumeurs : «Au
lieu de rester
loin pour donner des informations, venez à la source.
Celui qui sera pris en train de diffuser de fausses informations dans le seul
but de faire peur aux populations répondra de ses actes devant la justice
».
Du reste, il félicite les populations qui ont célébré les fêtes de fin d'année
dans la paix et la cohésion. Selon lui, les Frci et la gendarmerie font des
patrouilles nuit et jour et rien ne lui a été signalé. Par ailleurs, les Forces
républicaines de Guiglo, placées sous le commandement de l'adjudant Coulibaly
Moussa dit Moses ont verrouillé la frontière et la région ouest. L'adjudant
Moses indique, pour sa part, que cela vise à permettre aux populations de vivre
en paix. «Nous veillons jour et nuit sur le sommeil des habitants de l'ouest
et personne ne nous a dit qu'il dort mal
», a-t-il déclaré.




 




 




Korhogo: Le
médecin de Laurent Gbagbo, Dr Blé Christophe mis en liberté provisoire




 




Korhogo, (AIP) -

Quelques semaines après le transfèrement, fin novembre, de l'ex-chef de l'Etat
ivoirien, Laurent Gbagbo, à la Cour pénale internationale (CPI), à La Haye
(Pays Bas), son médecin personnel, Dr Blé Christophe a été mis en libéré
provisoire, jeudi à Korhogo.




Dr Blé a
auparavant pris part à une séance au cours de laquelle le tribunal de première
instance lui a notifié sa libération.




Au sortir de
l'audience qui a permis la signature des documents afférents à la libération,
l'avocat du médecin de Laurent Gbagbo, Me Dako en a confirmé l'effectivité, se
gardant de tout commentaire relatif aux circonstances de l'acte.




Après sa
libération, Dr Blé Christophe et Me Dako ont pris la direction d'Abidjan, à
bord d'un véhicule de type 4x4. La liberté provisoire avait été accordée, le 30
décembre, à Dr Blé Christophe ansi qu'aux journalistes Hermann Aboa (RTI) et
Franck Anderson Kouassi, précédemment président du Conseil national de la
communication audiovisuelle (CNCA).




 




 




CI-Justice/Bouaké
: ouverture de la première audience correctionnelle dix ans après




 




Bouaké, (AIP)

Le tribunal de  première instance de Bouaké a retrouvé après dix d'inactivité
 la plénitude de son pouvoir avec l'ouverture jeudi de sa première audience
correctionnelle  au cours de laquelle   13 détenus  de la maison d'arrêt de
Bouaké ont été jugés et condamnés.




Le procureur de
la république près du tribunal de première instance de Bouaké Richard Christophe
Adou s'est engagé à l'occasion à  rendre justice aux populations et à répondre à
leurs attentes.




''Notre rôle est
de travailler avec justesse  car nous sommes dans une zone fragile'' a
recommandé le procureur Richard Adou  demandant aux magistrats de son parquet à
travailler de sorte à ne pas s'attirer les quolibets des justiciables.




''Je compte sur
vous  qui êtes  au début du processus judiciaire pour recevoir avec courtoisie
et respect les parties victimes et de traiter avec neutralité et impartialité
les dossiers''  s'est adressé le procureur aux officiers de justice présents.




 Le procureur de
la république près du tribunal de première instance de Bouaké a conseillé aux
populations de la région du Gbèkè qu'avec la reprise des audiences pénales ils
ne doivent  éviter les voies illégales et éviter  de faire de la justice privée.
Aussi a-t-il invité les populations  à collaborer et à dénoncer tout autre lieu
de détentions arbitraires et illégales.




La première
audience correctionnelle de Bouaké ouvert dix ans après en présence des
responsables de  l'appareil judiciaire  de l'Etat de Côte d'ivoire, s'effectue
 un mois après la rentrée judiciaire de la cours d'appel de Bouaké (le 7
décembre dernier) et huit jours après  la remise des clés de la maison d'arrêt
de Bouaké au régisseur d'Etat Amonkon Mansan désormais en charge de la de la
gestion de la prison de Bouaké.




 




 





Après son arrestation à Guiglo Maho Glofiéi détenu à la Maca




 





Notre Voie -

Mao Glofié, ex-adjoint au maire de Guiglo et président des chefs traditionnels
Wê de la région du Moyen Cavally, arrêté à Guiglo, parmi les siens et torturés
par les FRCI, séjourne depuis trois semaines à la Maca, selon des sources
carcérales. Et non dans un lieu tenu secret aux Deux Plateaux, comme nous
l'écrivions hier dans notre édition. L'ex-patron des groupes d'auto-défense
contre la rébellion armée de 2002 avait été brutalement arrêté par les FRCI,
puis torturé, alors qu'il s'était rendu dans sa région dans le cadre d'une
mission de la réconciliation par le canal du député ministre Dagobert Banzio,
s'appuyant sur les contacts noués par la hiérarchie des FRCI, de la Licorne et
de l'ONUCI.




 




 




 




Comparution ou
non de Guillaume Soro devant la CPI La position de la France




 




Le Jour plus -

La comparution devant la Cour pénale internationale (Cpi) du
Premier ministre ivoirien Guillaume Soro qui avait rencontré le procureur de la
CPI, Luis Moreno- Ocampo, et sa successeuse Fatou Bensouda, le 15 décembre à New
York, ressurgit de façon récurrente dans le débat ivoirien et français. Le chef
des forces pro-Ouattara pendant la crise postélectorale se pose aujourd'hui en
interlocuteur alors qu'il pour- rait être appelé à témoigner devant la CPI
prochainement. Des voix s'élèvent pour que le chef de l'ex-rébellion qui a
divisé la Côte d'Ivoire en deux parties depuis 2002 jusqu'à la fin de la crise
postélectorale le 11 avril avec la capture de l'ex-président Laurent Gbagbo,
comparaisse en tant qu'acteur et non en tant qu'interlocuteur. Ceux-là indexent
la France de s'opposer à l'arrestation et à la comparution de Guillaume Soro.
Car, selon Jeune Afrique, "Guillaume Soro, le Premier ministre ivoirien, qui
pourrait être appelé à témoigner devant la Cour pénale internationale (CPI) en
tant que chef des forces pro-Ouattara pendant la crise postélectorale, a dépêché
ces derniers mois des juristes en Europe afin d'évaluer les risques et de
prévoir des contre-feux. Il bénéficie de l'appui des gouvernements étrangers
(France, Burkina, Nigeria, etc.) qui ont soutenu l'offensive ouattariste, en
mars, et n'ont aucun intérêt à voir déballer devant la Cour les petits secrets
de leur implication dans le conflit". Pour mettre fin à la spéculation, le
porte-parole adjoint du Quai d'Orsay, au cours de sa conférence de presse de ce
jeudi 5 janvier 2012 a tranché. A la question d'un journaliste stipulée comme
suit : "Est-il exact que la France, à la différence des États-Unis, est opposée
à toute forme de comparution du Premier ministre ivoirien Guillaume Soro devant
la CPI, estimant que cela fragiliserait le président Alassane Ouattara?", la
réponse du Quai d'Orsay est sans ambages : "Nous n'avons pas à nous prononcer
sur l'opportunité de poursuites qui relèvent de la compétence exclusive du
procureur de la Cour pénale internationale".




 




 




Matto Cissé,
présidente de la Commission nationale d'enquête : «Je vais entendre Simone
Gbagbo»




 




Nord Sud -

Dans cet entretien qu'elle nous a accordé, la magistrate Matto Loma Cissé,
présidente de la Commission nationale d'enquête, regrette le retrait du Front
populaire ivoirien (Fpi) dans les travaux de son organisation.




(...)




Vous parliez des
groupes parlementaires. Le représentant du Fpi siège-t-il ?




Il a siégé et
après, il a fait parvenir un courrier pour dire que sa formation suspend sa
participation aux travaux de la commission.




 




Pour quels
motifs ?




Il n'y a pas eu
de motifs donnés. Il a fait parvenir un courrier pour dire que compte tenu du
contexte, le Fpi suspend la participation de son représentant aux travaux de la
commission.




Ce retrait ne
va-t-il pas biaiser votre travail ?




Ce n'est pas le
membre du Fpi qui allait contredire la vérité. Il n'était qu'un membre parmi
tant de commissaires. Nous sommes à la recherche de la vérité, mais la
vérité découle des faits. Ce sont les faits qui établissent telle ou telle
vérité ou tel mensonge. Donc, ce n'est pas le commissaire qui fait la vérité.




(...)




Irez-vous
entendre Simone Gbagbo ?




Simone Gbagbo
était dans le bunker. Qu'est-ce qui s'est passé ? Comment ça s'est passé ?
Comment on a procédé à l'arrestation ? Qui est entré dans ce bunker-là ?
Qu'est-ce qu'ils y faisaient ? On a besoin de savoir. Il y a plein de personnes,
des parents, des responsables à l'époque qui sont détenus dans des prisons, nous
irons vers ces personnes si elles acceptent de nous dire leur part de vérité, on
la transcrit, on la prend telle qu'elle, comme elles ont vécu les faits.




 




Est-ce que vous
pourrez entendre également les militaires ?




Il n'y a pas de
limites à la recherche de la vérité. Si on n'entend pas les militaires, comment
vous pouvez dire qu'il y a des pro-Ouattara qui sont impliqués dans les
massacres et qu'on en tienne pas compte. Si on n'explique pas comment ils ont
procédé à certains combats, qu'est-ce qui s'est passé après les combats ?
Qu'est-ce qui s'est passé après l'occupation des miliciens, des mercenaires ?
Après les combats, toutes ces violences qui ont suivi jusqu'à la sortie des
mêmes mercenaires ; ce sont des militaires qui ont combattu, ce sont eux qui
peuvent expliquer. Quand on vous annonce dans certains endroits, 800 morts à
Duékoué, ce n'est pas l'effet des civils. S'il ya eu des morts, comment ces
morts sont survenus ? C'est à la suite de quelle bagarre ? Était-ce avant
l'arrivée des Frci, est-ce que c'était pendant l'occupation des Frci ? Est-ce
que c'est le fait des Frci ? Qui sont ces morts ? Il faut qu'on sache. Il faut
faire la part des choses. Aujourd'hui, il y a des personnes encore dans des
coins de refugiés, ceux que nous appelons les déplacés internes. Qu'est-ce qui
les maintient dans ces refuges-là ? Pourquoi ces personnes ne retournent-elles
pas à leurs domiciles, à leurs lieux d'habitation. Qu'est-ce qui se passe ?
Est-ce que c'est par crainte de représailles de la part des personnes qu'elles
auraient attaquées, qu'elles craignent de retourner chez elles ? Ou bien, c'est
par crainte de leur appartenance politique ou ethnique, qu'elles craignent pour
leur vie ou pour leur sécurité. Tout cela doit être su. Donc, voilà où se
trouvent les choses et puis en dégager la réalité des faits.




 




 




En dépit de son
transfèrement à La Haye, la justice ivoirienne refuse d'abandonner les
poursuites contre Gbagbo




 





Le Nouveau Réveil -

En  dépit de son transfèrement à la Cpi à La Haye où il sera amené à faire face
à un très long procès pour violation grave des droits de l'homme, crimes de
guerre et crimes contre l'humanité, Laurent Gbagbo devra également s'apprêter à
répondre devant la justice ivoirienne pour d'autres chefs d'inculpation.
Notamment pour des crimes économiques commis au préjudice de l'état de Côte
d'Ivoire et d'autres organismes internationaux, et des faits d'atteinte à la
sécurité de l'état. La justice ivoirienne poursuit ses investigations, les juges
d'instruction en charge des dossiers n'ont pas abandonné leurs enquêtes suite au
transfèrement de Laurent Gbagbo à la Haye. Si l'on en croit des sources bien
introduites au palais de justice d'Abidjan, l'absence de Gbagbo est
insusceptible de freiner le travail des magistrats enquêteurs. Ceux ci vont
continuer à interroger les actes et les personnes susceptibles de faire éclater
la vérité sur les crimes économiques supposés et les faits d'atteinte à la
sureté de l'état.





Pour mémoire, c'est depuis le mois d'octobre que le juge d'instruction a procédé
à l'inculpation de M. Laurent Gbagbo pour crimes économiques.





Précisément pour détournement de deniers publics, concussion et d'autres chefs
d'accusation dont le braquage de la Bceao. Dans le cadre de cette procédure,
plusieurs proches de l'ancien président de la république ont été arrêtés et
inculpés. le juge d'instruction poursuit ses investigations. Au terme de ces
enquêtes approfondies, il va rendre une ordonnance de clôture et renvoyer les
mis en cause soit devant le tribunal correctionnel soit devant la cour
d'Assises. Qui va donc ouvrir un procès en bon et due forme. Les auteurs, les
complices et leurs avocats seront donc invités à se défendre devant les juges.
Il ne faut donc pas se méprendre en croyant que parce que Gbagbo est absent,
cette procédure n'a plus son sens. Bien au contraire, l'absence de Gbagbo ne
pourra pas empêcher les juges de faire leur travail. L'ancien chef de l'état
peut être jugé et condamné par contumace. Au surplus, ses avocats peuvent venir
le défendre. Mais du côté du palais de justice d'Abidjan, on est plus plutôt sûr
d'un fait. La vérité sera établie et les responsabilités seront situées à tous
les degrés d'échelle sur les crimes économiques visés par les procédures. On
saura qui a fait quoi, comment, quand et avec qui ?




 




 




Match de gala :
Alassane Ouattara et Soro offre la victoire à l'équipe gouvernementale




 




Abidjan, (AIP)

– Le Président de la République Alassane Ouattara et son chef du gouvernement
ont offert jeudi au stade Félix Houphouët-Boigny, la victoire à l'équipe
gouvernementale (3-0) opposé à celle de la fédération ivoirienne de football
(FIF) lors du match de gala initié pour soutenir la sélection nationale de
football engagée pour la CAN 2012.




Cette rencontre
qui a mobilisé plus de 4000 spectateurs a été l'occasion pour le Premier
ministre posté à l'avant de l'attaque de la formation du gouvernement, de
réaliser un doublé devant un public acquis à sa cause.




Le troisième but
de la rencontre fut l'œuvre du premier capitaine des Éléphants, SEM Alassane
Ouattara, qui escorté par sa garde, a trébuché mais n'a pas raté le cadre pour
clôturer la rencontre en beauté.




Avec cette
victoire, le gouvernement montre la voie à suivre aux Éléphants qui ambitionnent
réitéré l'unique exploit de Sénégal 1992 qui pourrait consolider la cohésion
sociale mis à mal par la crise postélectorale traversée par la Côte d'Ivoire.




La rencontre
entre la sélection nationale féminine de football et la formation sportive du
comité national de soutien aux Éléphants (CNSE) en levée de rideau s'est soldée
par un score de 2-1 en faveur des filles.




 




 




Soutien aux
éléphants : Match de Gala Gouvernement – FIF, jeudi 05 janvier 2012. 




Ils ont dit ....
Alassane Ouattara (Le président de la République) : «Les Éléphants constituent
le ciment des Ivoiriens»




 




L'Intelligent
d'Abidjan


Alassane Ouattara (Le président de la République) 
:
«Nous préparons cette compétition avec une grande confiance. Les Éléphants
constituent le ciment des Ivoiriens. Je suis fier de la manière dont les chosent
se sont passées. Et je voudrais saluer tous les compatriotes. Et, allez les
Éléphants!»




 




Soro Guillaume
(Premier Ministre)

: «Je me suis défoncé»




«Je me suis
défoncé pour inscrire ces deux buts. Nous avons organisé ce match pour soutenir
les Eléphants et nous sommes pleinement satisfaits. Au-delà de cette rencontre,
il faut voir la réconciliation nationale qui est en marche».




 




Légré Philippe
(Ministre des Sports et Loisirs): «Une satisfaction de voir la Côte d'Ivoire
réunifiée»




«C'est une
satisfaction générale. Une satisfaction de voir la Côte d'Ivoire réunifiée, une
Côte d'Ivoire unie.

Ce fut une belle rencontre.»




 




 




La Convention de
la société civile ivoirienne a saisi l'occasion de sa 4e convention ordinaire
pour jeter un regard sur la marche du pays et tirer la sonnette d'alarme. La
Csci satisfaite du gouvernement




 





Fraternité Matin

Nous avons noté que la question sécuritaire était dans une situation très
dramatique il y a six ou sept mois. Actuellement, il y a une nette amélioration
de cette situation sécuritaire. Mais malgré tout, il y a des motifs d'inquiétude
dans des localités. Parce que nos observateurs sur le terrain notent tous les
abus et les exactions commis par certains individus qui se réclament à tort ou à
raison des Frci qui disent qu'ils n'ont pas été suffisamment récompensés après
la crise postélectorale
», a déclaré le coordonnateur de la Convention de la
société civile ivoirienne (Csci), Patrick N'gouan. Qui animait une conférence de
presse au terme de la 4e convention de son institution à la Bibliothèque
nationale, au Plateau. «Parce que pour eux (les éléments des Frci), le
pouvoir de Ouattara tiendrait d'eux. On a fait remarquer à qui de droit que
c'est ainsi que raisonnaient des gens appelés Jeunes Patriotes ou Fesci

(Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire. Ndlr) qui estimaient
que le pouvoir de Gbagbo tenait d'eux
». Ce comportement des Frci, a indiqué
le conférencier, est inquiétant. «On a donc demandé au Président (de la
République) de faire un peu attention par rapport à ça et de prendre ces
messieurs au sérieux
», a-t-il révélé. «Nous disons que sortant d'une
crise, on souhaite que la plupart des mesures gouvernementales aient une base
consensuelle et non pas unilatérale
», a-t-il par ailleurs indiqué. «Nous
lui avons aussi dit qu'il faut qu'il se montre de plus en plus ouvert. Il a
certes commencé l'ouverture politique. Mais en tant que Chef de l'Etat qui sort
de crise, il faut qu'il prenne beaucoup de hauteur pour ne pas faire droit
seulement aux préoccupations d'un camp mais plutôt aux préoccupations de tous
les Ivoiriens pour rassurer tout le monde et qu'on puisse voir une vraie
réconciliation, une justice pour tous pour avoir la paix et la relance de la
Côte d'Ivoire
», a estimé le coordonnateur de la Csci.





Il a en outre appelé à la modification de la Commission électorale indépendante
(Cei). «La Cei et le Conseil constitutionnel partagent la responsabilité de
la crise postélectorale. On a modifié le Conseil constitutionnel, il faut aussi
modifier la composition de la Cei
», a-t-il justifié. (...)




 




 





Célébration du centenaire de l'Anc : Jacob Zuma invite le FPI à Johannesburg




 




Le Jour plus

– (...) Dimanche prochain, la direction du FPI


se rend au pays de Nelson Mandela à l'invitation de l'African National Congress
(Anc), parti au pouvoir. A l'instar de 80 autres partis jugés ''frères'', le FPI
assistera aux festivités marquant le centenaire de l'ANC. Le parti de Miaka
Oureto entend profitera de cette grande tribune pour exposer


ses problèmes et chercher d'éventuels soutiens dans son combat et
ses stratégies de survie. 46 chefs d'Etat africains ainsi que le chef de
l'Autorité palestinienne, Mahamoud Abass seront de la fête. (...)




 




 





"Notre existence ne dépend pas du bon vouloir des dirigeants"




 





Fraternité Matin

–Le Secrétaire général par intérim du Front populaire ivoirien, Laurent Akoun,
se prononce sur la vie politique nationale et le rôle qu'entend jouer son parti
pour peser sur les grandes décisions engageant l'avenir de la Côte d'Ivoire.




 





(...) Le Fpi, ne participe pas à une élection et curieusement vous êtes les
premiers à en donner le taux de participation. Cela paraît quand même suspect?


Nous sommes des acteurs. Si nous n'avons pas participé, ce n'est pas parce qu'on
ne voulait pas. Mais c'est parce qu'on ne tenait pas à ce que nous y
participions. On connaît leur représentativité. Eux-mêmes le savent. Nous sommes
intéressés parce qu'il s'agit de notre pays. Nous n'avons jamais dit que nous
quittons la Côte d'Ivoire. Bien que beaucoup de politiques nous aient invités à
partir au cas où nous ne supporterions pas la présence des Frci. Mais nous
sommes là, nous serons avec eux. Ils se trompent simplement d'acteurs. Nous
sommes le Front populaire ivoirien. Au nom de cet intérêt pour ce pays, nous
avons dit et soutenu que nous n'allons pas au scrutin, mais, nous dirons notre
part de vérité sur ce qui s'est passé qui, au demeurant, interpelle tout le
monde. Ce n'est pas la propriété des seuls acteurs. Ils veulent se voir passer
dans la rue et être au balcon. Nous, nous étions dans la rue, c'est pourquoi
nous avons observé qu'il n'y avait pas plus de 15% des Ivoiriens sur les cinq
millions sept cent mille électeurs qui se présentés aux élections législatives.
C'est pour cela que nous disons : reprenons pour donner une chance non
seulement à ce pays, mais à la paix et à la réconciliation
.





(...)




 





Que renferme le terme «discussion franche» que Vous souhaitez avoir avec le
pouvoir Ouattara?





Nous avons, depuis le 29 septembre 2011, donné au Président Ouattara,
l'essentiel des revendications pour que la Côte d'Ivoire retrouve sa place dans
un Etat de droit. Nous les avons résumées en quatre corbeilles : de la sécurité,
de l'Etat de droit, du fonctionnement des institutions. Pour la quatrième
corbeille, nous avons dit que dans ce pays, on a tous souffert et qu'il n'y a
pas un camp des victimes et celui des coupables. La question de la
réconciliation est importante pour notre société. Mais il faut savoir que parler
de réconciliation, ce n'est pas parler de la crise postélectorale. C'est parler
de toute notre histoire. Et nous avons pris soin dans le document remis le 29
septembre d'en citer quelques moments clés.




 





Ce débat avec le pouvoir avait pourtant commencé. Qu'est-ce qui l'a freiné?





Le débat n'a pas continué. Il s'est arrêté le 31 octobre 2011. Lorsque nous
avions eu les derniers échanges avec le ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko,
sur la base de promesses vagues, il nous disait qu'on allait élargir nos
camarades, que les avoirs des uns et des autres allaient être dégelés ; il
demandait que ceux qui sont en exil rentrent au pays. On a trouvé que c'est
beaucoup plus de paroles que d'actes. Et nous nous sommes retrouvés au niveau du
Cnrd et nous avons dit que nous étions prêts à continuer. Mais, en réalité, il
n'y avait rien de nouveau. C'est à ce moment là que le pouvoir a commencé à
faire son lobbying pour avoir des gens pour l'accompagner au niveau des
législatives. Il y a des partis parmi nous qui ont accepté sur la base de ces
paroles, d'encourager le pouvoir. Au niveau des autorités, ces discussions
engagées avec nous avaient pour objectif l'organisation des législatives. Et
entre le 29 septembre et le 9 novembre, il y a eu des actes qui ont été posés
par des partis membres de notre organisation qui ont préparé leurs dossiers, au
nom de l'autonomie, pour aller participer au scrutin. Ceci pour encourager le
régime. Pour nous, il ne revient pas à l'opposition d'agir ainsi.




 





Si le pouvoir répond favorablement à un certain nombre de vos revendications,
allez-vous entrer au prochain gouvernement?





Avant de reprendre toute autre discussion, il faut élargir tous nos camarades.
Pour Laurent Gbagbo, on sait où il est. Il n'y a pas de problème à ce niveau.
Nous voulons que Simone, Affi, Sangaré, Aké Ngbo sortent de prison.




 





Ce sont des préalables...





Lorsqu'on va à une négociation, chacun et nous en particulier, nous avons nos
revendications. C'est notre bon droit. Une grande partie des cadres de notre
parti ne peuvent rentrer au pays.




 





Mais le président de la République a toujours souhaité que les uns et les autres
rentrent au pays...





Mais, ce n'est pas un souhait.




 





Qu'est-ce qui empêche leur retour?





Nous voulons qu'il crée les conditions pour qu'on s'asseye pour discuter de
l'avenir de la Côte d'Ivoire que, nous aussi, nous aimons.




 





Certains de vos camarades du Cnrd viennent de créer la Ligue des mouvements pour
le progrès, Lmp. Quel commentaire en faites-vous?





Au Fpi, on a une valeur. Nous ne la sacralisons pas, mais elle est essentielle,
c'est la liberté. La seule chose que l'homme a c'est la liberté. Qui permet de
produire en bien ou en mal. Mais, d'avancer. Au nom de la liberté, nous pouvons
comprendre que ceux avec qui, nous avons fait chemin, hier, puissent ne pas être
d'accord avec nous. Mieux, rompre est une valeur de gauche. Ceux qui sont partis
ont peut-être leurs raisons. Aujourd'hui, peut-être, ce que j'appelle nos
laideurs morales ont atteint un stade tel qu'on ne peut être ensemble. Nous,
cela ne nous gêne pas. Seulement, je fais une observation: il ne faut pas qu'ils
créent la confusion. Parce que Lmp, c'est un sigle qui, à un moment donné dans
notre histoire récente rime avec quelqu'un ou à avec une phase de la lutte. Il
faut éviter la confusion dans les esprits des gens. Quand on veut partir, on
s'en va et on évite un certain nombre de choses.




 




 




 




 




Mel
Eg Théodore, Gervais Coulibaly, Kabran Apiah et Mme Henriette Lagou viennent de
créer la Ligue des mouvements pour le progrès. Les explications du premier cité
depuis les États-Unis d'Amérique
.





"Notre opposition n'est pas le culte du radicalisme"




 




Fraternité Matin
- M. Mel Théodore, qu'est-ce qui justifie la création de la Ligue des mouvements
pour le progrès (Lmp) et depuis quand avez-vous senti le besoin de la créer ?




Permettez-moi, de
prime abord, d'adresser à tous les Ivoiriens, mes souhaits les plus sincères
pour une année apaisée et résolument consacrée au retour à la normalisation de
la vie sociale par l'union de tous les fils de Côte d'Ivoire. Renaissance,
restauration et réconciliation, voici le triptyque qui justifie la création de
la Ligue des mouvements pour le progrès. Cette nouvelle initiative politique a
pour but essentiel de rééquilibrer les forces politiques de l'opposition et de
marquer la différence dans les nuances de prises de position et d'action au sein
de cette opposition.




De fait, elle a
germé depuis la fin de l'élection présidentielle de novembre 2010 qui marquait
évidemment un tournant dans la vie politique de la Côte d'Ivoire.




 




Qui est le
président ou le premier responsable de la Ligue ?




La structure est
dirigée par un présidium. La direction collégiale du moment est destinée à créer
une synergie dans la coordination des initiatives de la Ligue en attendant les
assises.




 




La naissance de
la Lmp dont les partis sont tous membres du Cnrd est-elle synonyme du départ de
ces partis du Congrès présidé par Bernard Dadié ?




Il n'y a pas de
rupture avec le Cnrd. Le président B. Dadié est une figure de proue dans la
lutte pour la liberté et la démocratie en Côte d'Ivoire. Ses conseils et son
style de vie sont un exemple pour nos générations. Mais il est évident que le
Cnrd est un congrès politique dont beaucoup de membres sont des partis
politiques ou des représentants issus d'organisations informelles de la société
civile, des syndicats et autres mouvements de jeunesse. Dès lors, il faut éviter
qu'il ne devienne l'otage d'une seule de ses organisations car dans la Charte du
Cnrd, c'est le principe de l'Egalité –une organisation, une voix- qui en régit
le fonctionnement. Or il nous a été donné de constater que des décisions et des
mots d'ordre sont pris sans la consultation au sommet [direction des Partis] et
la consultation à la base. Bien que nous soyons dans une situation de crise, si
nous ne respectons pas les principes démocratiques en notre sein, comment
pouvons-nous l'imposer à l'extérieur ?




 




Que répondez-vous
à ceux qui estiment que la création de la Lmp va fragiliser le camp de l'ancien
président Laurent Gbagbo ?




Ecoutez, ceux qui
parlent de fragilisation doivent savoir que la cacophonie qu'ils ont créée en
leur sein ici et à Navarre est bien pire que cette clarification qui s'opère
avec pour but de mieux cerner les contours des initiatives en prenant le temps
de comprendre et d'expliquer là où cela est nécessaire et de façon méthodique et
dialectique, en privilégiant le dialogue comme l'a toujours fait Laurent Gbagbo
lui-même.




 




Pourquoi avoir le
même cigle que La majorité présidentielle (Lmp) qui avait soutenu la candidature
du Président Gbagbo à la dernière présidentielle ? Ne pensez- vous pas que cela
puisse jeter la confusion dans l'esprit de vos militants ?




Ne nous attardons
pas sur cet aspect. Nous étions membres de cette organisation de campagne qui
est à présent morte. Cependant, nos militants s'étant fédérés sous cette
bannière, il n'y a aucune raison que nous n'utilisions pas ce sigle. Nous sommes
la Ligue des mouvements pour le progrès, c'est le plus important.




 




Quels rapports la
Lmp entend entretenir avec le pouvoir du Président Alassane Ouattara ?




Nous ne sommes
pas un mouvement hermétique. Renaissance, restauration et réconciliation sont
les maîtres mots de la nouvelle page que nous voulons écrire avec le peuple de
Côte d'Ivoire, chacun avec sa sensibilité et dans le respect de l'autre, sans
violence mais comme organisations responsables et matures. Notre opposition
n'est pas le culte du radicalisme, du tout ou rien. Cependant, quels que soient
nos agendas politiques, le respect des droits de l'Homme, la sécurité des biens
et des personnes, la réparation des torts, l'équité dans le traitement de tous
les Ivoiriens, la libération et la réhabilitation des détenus politiques, sont
une réponse d'apaisement et de confiance que le Pouvoir devrait donner à la
classe politique et aux Ivoiriens.




Nous attendons
cela du Président Ouattara et personne ne crachera dessus car le vœu des
Ivoiriens est de vivre dans une société apaisée qui offre à chacun ses chances
de progrès et de prospérité. Nous attendons également un statut de l'opposition
qui lui permettra de jouer pleinement son rôle comme c'est le cas dans une
démocratie qui conçoit l'alternance comme une garantie de stabilité.




 




La Lmp
participera-t-elle aux prochaines élections municipales et régionales en Côte
d'Ivoire ?




Très
certainement.




 




En dehors de Mme
Henriette Lagou (Rpc), MM. Kabran Apiah (Mnc), Gervais Coulibaly (Cap-Udd) et
vous- même (Udcy), qui d'autre est dans la Lmp ?




De nombreuses
personnalités (des députés anciens et nouveaux) qui partagent notre vision se
sont déclarées, mais nous souhaitons qu'elles rejoignent les organisations
membres afin de ne pas reproduire les schémas qui n'ont pas prospéré dans le
passé.




 




Quand
comptez-vous organiser les premières assises de votre Ligue en Côte d'Ivoire ?




Bientôt.
D'ailleurs, dans les semaines à venir, un séminaire d'imprégnation permettra aux
dirigeants des différentes organisations membres de s'approprier les objectifs
et la ligne politique de la Ligue afin de mieux en préparer les assises.




 




Monsieur Mel Eg
Théodore, pourquoi n'êtes-vous pas venu battre campagne à Jacqueville, alors que
vous y étiez candidat aux élections législatives ?




Nous avons, dans
un document rendu public, expliqué notre position sur la tenue des élections et
les conditions de notre participation. Elles n'étaient pas réunies et il ne nous
était donc pas possible d'être présent.




 




Comment avez-vous
accueilli votre défaite ?




On ne peut pas
parler de défaite, lorsqu'un combat n'a pas eu lieu ! Tout au plus, il s'agit
d'un simulacre de victoire par défaut de mes adversaires. Je n'en fais pas une
maladie, la vie politique est faite d'alternance.




 




Quels
commentaires faites- vous sur ces élections législatives que le Rdr a remportées
?




Je constate que
l'histoire se répète et les faits sont têtus. Je vous renvoie au scenario ante
électoral de 2000. Toutefois, la modification des règles du jeu pendant le
match, notamment le découpage unilatéral qui a favorisé abusivement le rdr, me
semble une décision injuste, voire inique. Mais ainsi va le monde et c'est la
raison du combat politique qui ne fait que commencer.




 




 




Présentation de vœux
/ Pour des institutions dignes et fortes : Le CNRD demande un dialogue
républicain immédiat




 




L'Intelligent
d'Abidjan

- Le CNRD (congrès national pour la résistance et la démocratie) a formulé ses
vœux pour la nouvelle année. Dans son adresse, le CNRD s'inquiète pour l'avenir
de la Côte d'Ivoire, milite pour un retour des exilés et prisonniers politiques
et réaffirme son appel aux dirigeants pour un dialogue républicain.




Chères Ivoiriennes,
chers Ivoiriens, chers amis de la Côte d'Ivoire, un ogre nous a envoyé une
tempête. Et le maelström de cette tempête a déporté notre cher Président, le
Président Laurent Gbagbo. Le maelström a également envoyé en détention
arbitraire une centaine de ses plus proches collaborateurs, gelé les avoirs de
plus de 400 familles de notre élite pour que la famine et la maladie nous
fassent plier l'échine de la résistance. Des centaines de milliers d'entre nous
sont encore contraints à l'exil. Plus de 15.000 de nos frères y ont perdu la
vie. Chères Ivoiriennes, chers Ivoiriens, chers amis de la Côte d'Ivoire, le
CNRD, la maison familiale de la résistance, ne se lassera pas de vous rafraîchir
la mémoire que c'est le même ogre qui avait envoyé le capitaine Gouraud pour
déporter l'Almamy Samory Touré au Gabon et exterminer son royaume, le royaume du
Wassoulou en 1898. C'est le même ogre qui, pour prendre le contrôle de la région
du Haut Sassandra, a déporté Zokou Gbeuly, le charismatique chef de tribu bété à
Zuénoula en 1912, sous le Gouverneur français Angoulvant. A côté de nous c'est
le même qui a déporté le roi dahoméen Gbéhanzin en Martinique en 1894. Cet ogre,
est un monstre effroyable, au cœur d'airain, qui ne recule devant rien dans sa
volonté de domination et d'asservissement. (...) Chères Ivoiriennes, chers
Ivoiriens, chers amis de la Côte d'Ivoire, Aucune société humaine ne connait
aujourd'hui de progrès réel, quand elle est asservie par des puissances
extérieures et qu'elle est sans Etat de droit. (...) Le CNRD est fortement inquiet
pour l'avenir de notre pays. Il demande aux nouvelles autorités l'arrêt immédiat
de leur stratégie d'extermination politique, économique, sociale et culturelle
de l'ex-majorité du Président Laurent Gbagbo en renforçant la sécurité des biens
et des personnes, notamment des pro-Gbagbo sur tout le territoire national pour
permettre le retour des déplacés et exilés à leur résidence habituelle, en
libérant tous les détenus politiques et en dégelant les avoirs des familles. Et
demande un dialogue républicain immédiat pour travailler ensemble aux conditions
de crédibilité d'une véritable élection législative et des élections locales
susceptibles de donner aux Ivoiriens des institutions démocratiques et dignes de
notre pays. (...)