REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 30 NOVEMBRE 2012

30 nov 2012

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 30 NOVEMBRE 2012

Emploi / Bert Koenders à Moussa Dosso : ''Les jeunes ne peuvent pas attendre...''


Fraternité Matin, L'intelligent d'Abidjan (30/11/2012) – Le nouveau ministre d'Etat, ministre de l'Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, M. Moussa Dosso, a reçu le mercredi 28 novembre 2012, en séance de travail à son cabinet au Plateau, le système des Nations Unies, la Banque Mondiale et le secteur privé. A l'ordre du jour avec ses partenaires qui étaient représentés au plus haut niveau pour plancher sur l'épineuse question sur l'emploi des jeunes. Le ministre Moussa Dosso pour expliquer les objectifs de cette réunion à sa demande, a dit être venu prendre attache avec tous les partenaires techniques, financiers et institutionnels afin de passer en revue toutes les opportunités disponibles pour trouver des réponses durables à la problématique de l'emploi des jeunes en Côte d' Ivoire. «En me confiant ce ministère, le chef de l'Etat m'a instruit pour régler cette question qui est au centre de son engagement politique», a-t-il indiqué à ces invités. Cette séance qui se voulait, une prise de contact, fût un moment d'échanges et de vérités. Le premier à donner son opinion sur le sujet a été M. Berns Koenders, le représentant spécial du SG des Nations Unies en Côte d'Ivoire. Selon lui, le schéma de la création d'emplois doit obéir à un axe triangulaire ainsi décliné : Gouvernement- partenaires au développement-secteur privé. Concernant la catégorie de jeunes concernés, M. Koenders a indiqué qu'il y avait distinctement ceux à risque et ceux démobilisés pris en charge par le programme DDR. «On ne peut plus attendre 3, 4 ou 5 ans pour leur trouver des emplois au risques de voir ces milliers de jeunes reprendre le chemin des armes. D'où la nécessité de réfléchir sur le court terme», a-t-il averti. Toutefois, il a mis en garde contre certaines illusions. «On ne doit pas créer des emplois artificiellement. De l'argent existe pour mettre les jeunes au travail, il faut l'organiser pour qu'il aille là où il faut», a souligné le patron de l'Onuci. Pour lui, on ne peut pas parler de croissance quand le chômage n'est pas résorbé. A sa suite, M. Madani Tall, Directeur pays de la Banque Mondiale (BM) a affirmé que la structure qu'il dirige est en de très bonnes dispositions pour accompagner le Gouvernement dans sa politique de lutte contre le chômage des jeunes. Il a rappelé que la Banque Mondiale finance d'importants projets. Pour lui, l'accent doit être mis sur l'adéquation entre formation et emploi. «Le Gouvernement ne peut pas décréter des amphi, il peut créer les conditions d'une reprise pour favoriser l'insertion massive des jeunes dans la vie socioprofessionnelle», a souligné Madani Tall. Et d'expliquer que cela va nécessiter des réflexions et une collaboration étroite entre tous. Les cabinets d'expertises, représentant le secteur privé, ont unanimement reconnu que le potentiel d'absorption est important, pourvu que la qualification suive. Selon eux, la qualité de la formation en Côte d'Ivoire n'a fait que décroître depuis 15 ans, il faudrait maintenant inverser la tendance en prenant en compte le fait que les entreprises ne pourront embaucher qu'en minimisant les risques financiers. Le ministre Alain Lobognon, ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et souligné que c'était aux entreprises de dire quels sont leurs besoins et non aux jeunes de dire leurs qualifications. La Côte d'Ivoire des années à venir, selon lui, devra se fixer de nouvelles priorités. «Les cols blancs on en aura toujours besoin. Mais ce dont le pays a plus besoin aujourd'hui, ce sont des blouses et des casques colorés pour bâtir, construire, bêcher», a-t-il professé. Pour finir, le ministre Moussa Dosso s'est félicité de cette rencontre enrichissante. Il a affirmé connaître aujourd'hui les besoins en matière de formation, car ayant passé de nombreuses années au ministère de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, qu'il retrouve avec des certitudes. Le nouveau ministre de l'Emploi a rassuré ses partenaires sur le fait que leurs suggestions feront l'objet d'approfondissement. Il a assuré que l'observation de notre environnement doit permettre d'identifier plus de 200 corps de métiers porteurs. Surtout que des dispositions légales permettent de trouver des fonds à affecter à la création de milliers d'emplois durables et décents.

L'ONUCI appuie le gouvernement à Paris pour mobiliser des ressources


L'Inter (30/11/2012) – Selon le point-presse hebdomadaire de l'ONUCI, le Représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies, Bert Koenders, conduira la délégation de l'ONU qui participera, les 4 et 5 décembre prochains, à Paris, aux travaux du Groupe Consultatif pour le financement du Plan National de Développement (PND) de la Côte d'Ivoire pour la période 2012-2015. Organisée par le Gouvernement ivoirien avec l'appui de la Banque Mondiale, cette réunion vise à mobiliser des ressources additionnelles (on parle de plus de 6 milliards de FCFA) en vue de boucler le budget de la reconstruction et de la relance économique de la Côte d'Ivoire, estimé à 15 milliards de FCFA

L'ONUCI aide à rapatrier des réfugiés du Liberia et du Ghana

L'Inter, Nord-Sud (30/11/2012) – L'ONUCI a aussi indiqué que le mercredi 28 novembre, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) a facilité, avec l'appui des troupes de l'ONUCI, le rapatriement à Toulépleu, de 250 réfugiés ivoiriens en provenance de la région du Grand Geddeh au Liberia voisin. Une opération similaire est prévue aujourd'hui, jeudi 29 novembre, toujours avec l'appui des troupes de l'ONUCI, pour 34 citoyens ivoiriens qui doivent regagner Abidjan en provenance du Ghana et du Togo.

Procès de l'assassinat du Casque bleu nigérien: Un juge pose problème au tribunal

Nord-Sud (30/11/2012) – Le procès relatif à l'assassinat du Casque bleu nigérien par des partisans de l'ancien président, Laurent Gbagbo, a encore été reporté. Encore ajourné ! Le procès relatif à l'assassinat du Casque bleu nigérien a été renvoyé au mardi prochain à 8h30. Koffi Kouadio, président du tribunal militaire a ajourné l'audience pour la seconde fois. «Il y a des problèmes au niveau de la constitution du tribunal. Nous sommes venus vous informer que l'audience est reportée au mardi 4 décembre. Nous sommes obligés de renvoyer le dossier pour lever les obstacles liés à la constitution du tribunal», a indiqué le juge militaire entouré de ses assesseurs dont le colonel Jules Yao Yao. Pour comprendre ce qui bloque l'ouverture du procès, c'est un des avocats de la défense qui nous explique que parmi les juges assesseurs, il y a un capitaine. Celui-ci porte le même grade que l'un des prévenus. Il s'agit du capitaine Roland Séahet Dégohouo. «Il est plus ancien en grade que ce juge assesseur. Ce qui n'est pas normal, selon les textes. Il faut changer ce juge pour que le procès débute. Ce qui explique la décision prise par le président du tribunal», a confié Me. Sétiengolo Soro qui assure la défense du sous-lieutenant Emmanuel Krapa Kouakou et des caporaux Serge Toubaté Tom et Alain Mabré. Avant la décision de renvoi de l'audience, il y a eu des chaudes empoignades entre le Parquet et les avocats des accusés. Me Soro avait souhaité que le procès soit ajourné au 11 décembre pour deux motifs. «Le début de la semaine va mobiliser les militaires. Car ils doivent rentrer en possession de leur solde. Ensuite, nous devons effectuer une mission à l'intérieur du pays. Pour toutes ces raisons nous demandons que le procès soit renvoyé au 11 décembre prochain», avait-il plaidé. Mais le capitaine Lossény Dosso, substitut du procureur militaire, avait botté en touche les arguments de la défense. Selon lui, les raisons évoquées par l'avocat ne tiennent pas la route. «En conséquence, nous requérons que la date du 4 décembre soit maintenue», avait insisté le parquet. Faut-il le rappeler, c'est dans la nuit du 14 au 15 mars 2011 que des miliciens pro-Gbagbo ont appréhendé, battu et déshabillé Mamoudou Idy, gendarme nigérien appartenant aux Casques bleus de l'Opération des Nations unies (Onuci) et sa concubine Yolande Gossé. Ils avaient ensuite été remis à des militaires au nombre desquels le capitaine Roland Séahet Dégohouo, le sous-lieutenant Emmanuel Krapa Kouakou et les caporaux Serge Toubaté Tom et Alain Mabré. Ces quatre commandos parachutistes tenaient un poste de contrôle à la Riviera. Mamoudou Idy avait ensuite été embarqué seul et en vie par les militaires. Depuis lors, aucune nouvelle de lui. Son corps n'a pas été retrouvé mais les prévenus, par ailleurs accusés du viol de la petite amie de la victime, ont déclaré lors de leurs auditions avoir remis l'infortuné gendarme nigérien aux miliciens, sans expliquer les circonstances de sa mort.

La CDVR reçoit l'Onu

Nord-Sud (30/11/2012) – Le sous-secrétaire général des Nations Unies chargé des droits de l'homme, Ivan Simonovic, sera reçu aujourd'hui par la Président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), Charles Konan Banny. M. Simonovic est depuis mardi en visite en Côte d'Ivoire afin d'évaluer la situation générale des droits de l'homme et de discuter de cette situation avec les autorités.

Ouattara à Sandégué : «Chacun doit s'investir pour la réconciliation et la paix»

Notre Voie (30/11/2012) – Est-ce son traditionnel discours démagogique pour embobiner la communauté internationale ou le mea-culpa d'Alassane Ouattara qui réalise enfin que la paix en Côte d'Ivoire passe par une réconciliation vraie entre les Ivoiriens ? Mercredi, à Sandégué, dernière étape de la deuxième journée de sa visite dans le district du Zanzan, l'actuel chef de l'Etat a clos son message par un appel en faveur de la paix et la réconciliation. Il a invité ses hôtes et l'ensemble des Ivoiriens à s'impliquer dans la recherche de l'unité et la paix durable. « Nous devons être rassemblés et unis pour reconstruire le pays. Chacun doit s'investir pour la réconciliation et pour une paix durable », a lancé l'hôte des populations du département de Sandégué. L'essentiel de son discours étant consacré aux sempiternelles promesses destinées à la région. Sur ce chapitre, Sandégué n'aura rien à envier aux autres localités déjà visitées. Le chef de l'Etat a rassuré les populations que toutes leurs doléances contenues dans le livre blanc à lui remis sont prises en compte dans son programme de gouvernement. Les principales doléances présentées par le député Aboubacar Ouattara concernent la construction d'un pont sur le fleuve Comoé, la réhabilitation des routes, le bitumage du tronçon Tanda-fleuve Comoé, la construction d'écoles et de centres de santé ainsi que l'électrification des villages. S'agissant particulièrement du pont sur le Comoé, Alassane Ouattara annonce le démarrage des travaux en mars 2013 pour un coût de 5 milliards de Fcfa. Il a indiqué que les fonds destinés au financement de ce projet sont déjà disponibles, sans en indiquer l'origine. Alassane Ouattara, qui entend rattraper le retard accusé par la région en matière de développement, invite les populations à lui faire confiance quant à la réalisation effective de ses promesses. « Un Ouattara tient toujours ses engagements », assure-t-il non sans avoir relevé que la région du Boukani a déjà bénéficié des investissements d'un montant de 7 milliards de Fcfa dans le cadre du programme présidentiel d'urgence.

Pourquoi Gbagbo a été remis à la Cpi


Nord-Sud (30/11/2012) – Au moment où Laurent Gbagbo boucle sa première année au centre pénitentiaire de Scheveningen, une polémique refait surface en Côte d'Ivoire. Elle est notamment alimentée par le mandat d'arrêt émis, il y a un an, par la juridiction internationale à l'encontre de l'épouse de l'ancien président ivoirien. La Cpi, qui insiste auprès des autorités ivoiriennes pour que lui soit remise Simone Gbagbo, est soutenue par des organisations internationales de défense et de promotion des droits humains. Et, selon leur argumentaire qui n'est pas dénué de toute arrière-pensée équilibriste, il faut éviter la sélectivité dans la justice post-crise en Côte d'Ivoire. En termes clairs, ils réclament non seulement que l'ex-Première dame soit transférée mais souhaitent vivement que la Cpi s'intéresse aussi aux partisans d'Alassane Ouattara. Un faux débat du reste. Car, faut-il le rappeler, c'est parce que la Côte d'Ivoire qui sortait de dix ans de crise militaro-politique, aggravés par la crise postélectorale, n'avait pas les moyens d'organiser le procès de Laurent Gbagbo. L'appareil judiciaire qui n'a pas été épargné par la crise se remettait en ordre de fonctionner. Entre un Laurent Gbagbo qui était réclamé par la Cpi et les prisonniers de droit commun qu'il fallait rattraper, la justice ivoirienne a choisi de remettre l'ancien dirigeant à la juridiction internationale. Surtout qu'aux yeux de nombreux observateurs, il n'y a que là-bas que celui-ci pourra bénéficier d'un procès équitable. Aujourd'hui, la Côte d'Ivoire a montré toute son aptitude à organiser des procès liés à la crise postélectorale. La preuve de cette capacité en a été administrée lors du procès de l'ex-général Bruno Dogbo Blé, un des piliers du système sécuritaire du régime Gbagbo, dans la première quinzaine d'octobre dernier. Si la justice ivoirienne a pu juger Bruno Dogbo Blé, dans l'affaire de l'enlèvement, la séquestration et le meurtre du colonel-major Adama Dosso, c'est qu'elle peut garantir un procès équitable à Simone Gbagbo. Car, comme elle, l'ancien commandant de la Garde républicaine est inculpé pour crime de sang. Et, comme ils l'ont fait pour d'autres dignitaires de l'ancien régime, les magistrats qui animent l'appareil judiciaire ne manqueront certainement pas de se mettre aux trousses d'autres suspects, furent-ils du camp Ouattara.

Cpi/Pourquoi Gbagbo n'est pas encore jugé

Nord-Sud (30/11/2012) – Un an après son transfèrement à la Cour pénale internationale, nul ne peut dire avec exactitude quand se tiendra l'audience de confirmation des charges contre Laurent Gbagbo. Laurent Gbagbo veut-il avoir les juges de la Cour pénale internationale à l'usure ? Almamy Diaby, président de collectif de victimes de la crise postélectorale est persuadé que c'est ce qui justifie que l'audience de confirmation des charges contre l'ancien président ivoirien n'a pu se tenir depuis que celui-ci a été transféré à la Cpi. L'amertume d'Almamy Diaby est d'autant plus grande que, dans l'opinion nationale, certains Ivoiriens étaient persuadés que les choses iraient vite, que justice allait être rendue aux victimes du long règne du fondateur du Front populaire ivoirien (Fpi). Erreur. Laurent Gbagbo n'a pas changé. On a vite oublié qu'il a reporté la présidentielle ivoirienne initialement prévue en 2005, à six reprises. Après l'audience de comparution initiale, le 5 décembre 2011, plus rien. Ce sera le jeu du chat et de la souris entre le chef de file de la refondation et les juges de la haute juridiction. C'est à quelques semaines de la tenue de l'audience de confirmation des charges initialement prévue le 18 juin 2012, que l'opinion apprend que Laurent Gbagbo a introduit via ses avocats, une demande de report. La Cpi fait droit à cette requête. Une nouvelle date est arrêtée pour cette audience de confirmation. Il s'agit de la date du 13 août 2012. Elle ne sera pas respectée. Entre-temps, les démarches pour repousser aux calendes grecques la comparution de l'ancien chef de l'Etat ivoirien ne manquent pas. Juste après l'audience de comparution initiale, Laurent Gbagbo, sous le prétexte qu'il est indigent, demande une assistance financière à la Cpi. La haute cour se déclare disposée à avancer quelques fonds à M. Gbagbo pour assurer sa défense. Après, ce sera une demande de remise en liberté. Cette fois, la Cpi dit niet. Loin d'être découragés par ce revers, les avocats de l'ancien chef de l'Etat sortent un autre tour de la besace de leur client : le faire passer pour un malade pas apte à être jugé. Au grand dam des victimes, Laurent Gbagbo vient donc de boucler un an dans le luxueux pénitencier de Scheveningen, sans être jugé. Une situation qui met hors de lui, Diaby Almamy. «Je pense que la Cpi joue avec les Ivoiriens. Si elle ne veut pas juger Laurent Gbagbo, qu'elle nous le ramène, nous saurons quoi en faire», fulmine-t-il, évoquant le sort des victimes qui continuent de porter leur traumatisme. «Il dort tranquillement pendant que les victimes continuent de souffrir. Il y en a qui ont encore des impacts de balle dans le corps. Il y en a qui, à cause de leur traumatisme, n'arrivent même pas à manger», se désole M. Diaby qui ne ménage non plus les autorités ivoiriennes. «Il faut que le président de la République prenne directement en main le dossier des victimes. Il est vrai qu'il ne peut pas tout gérer, mais ses collaborateurs qui sont chargés de s'occuper des victimes sont dans le folklore pour faire croire qu'ils travaillent. Ils foutent le bord... », peste le président de l'Ong Nouvelle vision contre la pauvreté (Nvcp). «Excusez-moi si vous trouvez que mes propos sont trop durs, trop crus mais, la souffrance des victimes me fait profondément souffrir. Il faut faire quelque chose», insiste-t-il.

Développement local /Financement des TPE : ''L'UE apporte son appui à Grand-Bassam''

L'intelligent d'Abidjan (30/11/2012) – La ville de Grand-Bassam est en passe de servir de modèle de développement économique et social, dans le cadre du financement des jeunes et des artisans. Une mission de prospection conjointe de la COFIDES Nord-Sud et du Service international d'appui au développement (SIAD) a séjourné récemment en Côte d'Ivoire à l'invitation de TALL Yacouba, président de la Délégation régionale de la Chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire (CCI-CI), par ailleurs, initiateur et coordonnateur local du projet. «Cette mission avait pour objectif d'identifier les couches cibles les plus sensibles et vulnérables, dans le cadre d'un projet de financement par l'UE», a-t-il indiqué. Selon lui, les deux structures interviennent dans le financement et le crédit solidaire, en vue de contribuer à la promotion du développement local des pays du Sud. Poursuivant TALL Yacouba, a fait savoir que 225 projets pour les jeunes ont été transmis à l'UE, y compris un projet d'aide à 1000 femmes par an sur une période de trois(3) ans, pour un financement global d'un million d'Euro, soit 655 milliards de FCFA. A l'en croire, il a été prévu un projet spécifique de création d'une «pépinière des artisans de Grand- Bassam», qui aura pour objectif de les regrouper et de leur apporter un appui structurel et de la formation, afin qu'ils puissent créer un pôle de développement commun. «Je suis très satisfait de cet aboutissement qui contribuera assurément à une amélioration des conditions de vie des populations de Grand-Bassam», s'est-il réjoui. La conférence a porté sur les thèmes «micro finance en côte d'Ivoire : l'exemple de Grand-Bassam» et «sécurisation du milieu des affaires en Côte d'Ivoire». Au terme de cette mission en Côte d'Ivoire, 3 groupes cibles ont été identifiés à Grand-Bassam, à savoir les jeunes, diplômés ou non, les femmes sans revenus et les artisans. Ce programme, selon l'initiateur, vise à susciter l'entrepreneuriat et lutter contre la pauvreté. Toute chose qui leur permettra de se prendre en charge.