REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 30 AOÛT 2013
Processus de paix en Côte d'Ivoire : L'Onuci affiche son engagement à la réforme
du secteur de la sécurité
L'Inter -
La
Représentante spéciale du Secrétaire général de l'ONU pour la Côte d'Ivoire et
Chef de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), Mme Aïchatou
Mindaoudou, a rendu visite, le mercredi 28 août 2013, au ministre d'Etat,
ministre de l'Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko, à son cabinet sis à
Abidjan Plateau. Les deux personnalités ont échangé sur le processus de réforme
du secteur de la sécurité. «Nous avons profité de l'occasion pour renouveler,
au niveau de l'Onuci, toute la disposition à continuer à œuvrer en parfaite
coopération avec le ministère de l'intérieur et partager certaines idées
particulièrement sur les réformes, notamment dans le secteur de la sécurité, qui
sont en cours», a déclaré, à sa sortie d'audience, Aïchatou Mindaoudou. Le
ministre Hamed Bakayoko a dit avoir assuré le responsable de l'Onuci de la
disponibilité de l'état de Côte d'Ivoire à travailler à la normalisation de la
situation dans le pays.
Le
président malien Ibrahim Boubacar Kéita attendu à Abidjan vendredi
Agence ivoirienne de presse -
Le nouveau président malien, Ibrahim Boubacar Kéita di IBK, est attendu vendredi
en milieu de matinée à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, a appris
l'AIP mercredi du service communication de la présidence de la République de
Côte d'ivoire.
M.
Kéita sera accueilli à 10 H (locales et GMT) à l'aéroport international Félix
Houphouët-Boigny de Port-Bouët (Abidjan-Sud), par son homologue ivoirien,
Alassane Ouattara, par ailleurs, président en exercice de la Communauté
économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest.
Les
deux hommes auront un entretien au palais présidentiel au Plateau
(Abidjan-Centre), a fait savoir la même source, qui n'a pas donné plus de
précision sur la nature de cette visite. IBK, candidat du Rassemblement pour le
Mali (RPM), a remporté l'élection présidentielle au second tour avec 77,62% des
suffrages, contre 22,38%, pour son adversaire Soumaïla Cissé, de l'Union pour la
République et la démocratie (Urd).
Le
président malien a effectué une visite au Tchad, sa première sortie de son pays
après son élection, "pour dire merci" à ce pays ce pays qui a perdu le plus
d'hommes dans la libération du nord du Mali des mains des groupes djihadistes.
Côte d'Ivoire : réformes institutionnelles / Présidence de la République : Bédié
veut un poste de Vice-président
Soir Info -
Des
reformes institutionnelles visant à la création, en Côte d'Ivoire, d'un poste de
Vice- président de la République et d'un Sénat, seront au cœur du pré-congrès et
du congrès d'octobre 2013 du parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci-Rda).
Henri Konan Bédié, 79 ans, président sortant et candidat à sa propre succession
à la tête du parti soixantenaire, fait de cette question, une préoccupation
politique majeure. En effet, le président du Pdci-Rda veut que la Côte d'Ivoire
se dote d'une vice-présidence, comme aux Etats-Unis. Et il engage les militants
à formaliser sa proposition au cours du pré-congrès...
Bien
conscient que cela ne peut être possible qu'à travers une reforme
institutionnelle, c'est- à-dire un toilettage de la loi fondamentale, Bédié va
peser de tout son poids, lors du congrès d'octobre 2013, pour faire endosser
cette proposition par le 12ème congrès.
Dans
un document secret (dont nous nous sommes procuré copie) que le « Sphinx de
Daoukro » a fait distribuer aux Délégués départementaux et communaux de son
parti, la question de la création d'un poste de vice-président de la république
reste l'un des points clés. Bédié invite donc instamment les militants du Pdci à
se prononcer en faveur de cette reforme institutionnelle et à la traduire par
des motions.
En
relevant des limites de la « Constitution Guéi Robert » d'août 2000, l'ancien
président de la république (1993-1999) pense que l'évolution institutionnelle
est une nécessité impérieuse politique aujourd'hui en Côte d'Ivoire pour le
parachèvement du processus de démocratisation du pays. « Au sein du pouvoir
exécutif, le rééquilibrage des pouvoirs du Président de la République par la
création d'un poste de vice-président.
Au
sein du pouvoir législatif, la création d'un Sénat pour la promotion de la
démocratie et pour le renforcement du pouvoir législatif », propose l'ancien
président de l'Assemblée nationale. Bédié veut, par ailleurs, des reformes
administratives, qui verront, notamment, la création d'un nombre réduit de
régions, avec un maximum de 12 au lieu de 31 comme c'est le cas en ce moment
sous le régime Alassane Ouattara.
12ème
congrès PDCI-RDA: Trois adversaires de Bédié réclament un "comité paritaire"
Fratmat.info -
Alphonse Djédjé Mady, Kouadio Konan Bertin (Kkb) et Yao Kouassi, tous candidats
à la présidence du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) au 12ème
congrès ordinaire, regroupés au sein de l'Alliance pour le renouveau
démocratique du Pdci (Ard-Pdci) ont réclamé, ce jeudi 29 août, à Abidjan-Cocody,
la mise en place d'un comité paritaire. A travers cette structure, ces candidats
espèrent que l'organisation du congrès se fera en tenant compte de la pluralité
des candidatures.
Dans
une déclaration commune lue par Kouadio Konan Bertin (Kkb), les membres de
l'Ard-Pdci ont affirmé qu'ils constatent que les principaux organisateurs du
congrès sont devenus les directeurs de campagne du président Bédié. « Cette
pratique, si elle n'est pas freinée dès maintenant, peut créer des frustrations
qui peuvent être à l'origine de graves dérives lors du prochain congrès »,
ont-ils prévenu.
Poursuivant, ils ont lancé un appel au bureau politique et au conseil politique.
C'est l'occasion, selon eux, pour que ces deux instances « se saisissent de ce
dossier pour que les droits et devoirs des candidats soient clairement connus et
que cesse une fois pour toute la confusion entre comité d'organisation du
congrès et l'équipe de campagne du candidat Bédié ».
Au
cours de cette rencontre avec la presse, pour disent-ils, dénoncer des dérives,
le Professeur Alphonse Djédjé Mady a réaffirmé qu'il demeure « toujours le
secrétaire général du Pdci-Rda ». S'expliquant, il a soutenu que bien que
proposé par le président Bédié, il a été élu à ce poste au congrès dernier.
PDCI / Trois candidats à la présidence scellent leur union : Djédjé Mady, KKB et
Kouassi Yao lancent l'ARD-PDCI
L'Intelligent d'Abidjan -
Trois
candidats à la présidence du PDCI en octobre prochain qui partagent la même
vision et le souhait de voir les choses se passer démocratiquement au PDCI, ont
co-animé une conférence de presse, le jeudi 29 août 2013 à Cocody, pour exprimer
leurs préoccupations, avant la tenue du 12ème congrès ordinaire du PDCI.
Alphonse Djédjé Mady, secrétaire général, Kouadio Konan Bertin, président de la
JPDCI et Kouassi Yao, ex-secrétaire général de la présidence de la République,
sous Bédié, ont appelé au respect des textes du parti sexagénaire qui empêchent
Henri Konan Bédié d'être candidat à sa propre succession. Le décor a été planté
par le secrétaire général Alphonse Djédjé Mady, suivi de Kouadio Konan Bertin
puis Kouassi Yao. [...]
Sortie de crise : Affi échange avec le représentant de l'Ua
Notre Voie -
Affi
N'Guessan a échangé, hier, avec Ambroise Niyonsaba, le représentant spécial de
l'Union africaine en Côte d'Ivoire, pendant une heure, de 11h à 12h 03min, au
siège de l'organisation panafricaine, à Abidjan-Cocody. Au cœur des discussions,
la sortie de crise.
Le
président du Front populaire ivoirien (Fpi) a soutenu que la fin de la
parenthèse douloureuse pour la Côte d'Ivoire passe par la réactivation du
processus de réconciliation nationale, bloqué net depuis son entame, et la
relance du dialogue politique.
Le
président Affi a évoqué également, avec Ambroise Niyonsaba, les récentes
décisions de l'Ua par rapport à la Cour pénale internationale (Cpi), où Laurent
Gbagbo est en attente d'un jugement. [...]
Arrivée de réfugiés ivoiriens du Togo et Ghana, hier Gnahoua Zago : «La
libération des pro-Gbagbo nous a motivés»
Notre Voie -
119
réfugiés ivoiriens ont été volontairement rapatriés hier du Ghana et du Togo par
le HCR. «La libération des pro-Gbagbo, récemment, nous a motivés et encouragés à
revenir au bercail. Nous remercions le chef de l'Etat et l'invitons à
poursuivent ces efforts pour la réconciliation nationale», a déclaré M. Gnahoua
Zago, doyen des réfugiés, à sa descente d'un des deux cars ayant convoyé ceux-ci
au siège du Saara (Un service du ministère des Affaires étrangères) à
Cocody-2-Plateaux, autour de 16 h. Il fait allusion aux 12 pro-Gbagbo dont Affi
N'Guessan, libérés, récemment, par Alassane Ouattara sous la pression nationale
et internationale. Le Togo se taille la part du lion avec un plus grand
contingent de 97 personnes sur les 119 rapatriés volontaires constitués
majoritairement de femmes et d'enfants, présentant tous une bonne mine, à
l'exception d'une dame traînant le pied droit et avouant sa maladie.
Selon
la représentante résidente du HCR, Ann Encontre, des convois similaires sont
encore prévus d'ici quelques mois. De même, elle a indiqué que les réfugiés qui
viennent de regagner Abidjan, recevront chacun 75 mille CFA pour les adultes et
50 mille CFA pour les non majeurs en vue de faire face à leurs besoins
pressants. 8 mille réfugiés ivoiriens sont encore au Ghana et 4 mille sur le sol
togolais, toujours à en croire Ann Encontre. La guerre postélectorale de
2010-2011 est à l'origine de ces milliers d'Ivoiriens encore hors du pays.
Les militaires interdits de parler à la presse
L'Inter -
Le ministre auprès du président de la République en charge de la Défense, Paul
Koffi Koffi, dans un courrier adressé au Conseil national de la presse (CNP) à
la date du 23 août 2013, informe qu'en vertu des textes du Code de la Fonction
militaire, il est interdit à tout militaire ou gendarme, quels que soient son
grade et son rang, d'accorder des interviews aux médias publics ou privés.
Toutefois, ce courrier précise qu'ils ne peuvent le faire qu'avec l'autorisation
du ministre de la Défense, du chef d'état-major général des FRCI ou du
commandant supérieur de la gendarmerie nationale. Cette mesure, à l'en croire,
vise la discipline au sein de la grande muette.
District des savanes / réintégration sociale des ex-combattants : Après
l'opération de remise de tricycle - Les démobilisés interdits du camp militaire
Soir Info -
L'opération de remise de tri- cycle aux ex-combattants qui a débuté depuis
quelques mois a pris fin le 29 août 2013 à la 4e région miliaire de Korhogo à
travers la remise de la dernière vague de moto tricycle à 89 bénéficiaires
restants qui vont exercer dans le transport urbain. C'était en présence du
commandant de la 4e région militaire le colonel Fofana Laciné, des représentants
de l'ONUCI et des responsables l'Addr (l'autorité de désarmement, démobilisation
et réinsertion) du district des savanes. Le colonel Fofana a prodigué des
conseils aux bénéficiaires qui logeaient au sein du camp militaire et qui
deviennent désormais des citoyens comme tout autre devant respecter les règles
et les lois du pays.
Ainsi, « ils n'ont plus accès au camp militaire et ni à la ration alimentaire et
doivent se consacrer activement à leurs activités qu'ils ont librement choisi »,
a souligné l'autorité militaire. « L'Etat a beaucoup fait pour eux. En plus des
motos tricycles, ils ont gratuitement reçu une assurance et le permis de
conduire des catégories BCD entièrement financé par l'état, ils doivent bien se
conduire dans la société, éviter les propos tel que ''je suis ex-combattant ou
guerrier'' et respecter les règles et lois notamment éviter les surcharges et
respecter sur les routes les forces de l'ordre », a conseillé le commandant de
la 4e région militaire aux démobilisés. [...]
Axe Adzopé-Abidjan : Les Frci tiennent des barrages fictifs
Notre Voie -
Les
Frci sont déterminées à défier le ministre délégué auprès du chef de l'Etat
chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi. Les tournées qu'il entreprend depuis
plusieurs jours à l'intérieur du pays en vue de mettre de l'ordre dans le
comportement de ces hommes, ceux d'Adzopé n'en ont cure. Ils ne veulent pas se
défaire de leur péché mignon. A savoir, le racket systématique des usagers de la
route sans ménagement, et de surcroit, à des barrages non autorisés.
La
preuve, l'axe routier Adzopé-Abidjan n'échappe pas à ce phénomène. « Ces gens-là
ne changeront pas. Malgré l'effort du gouvernement pour discipliner leurs
comportements nuisibles, ils continuent de sévir, même à des barrages non
autorisés comme à ce barrage d'Azaguié où, des éléments isolés des Frci n'ayant
même pas de numéros matricules ne cessent de nous fatiguer », a lancé, tout
indigné, D.B. un apprenti du mini car à bord duquel nous nous trouvions, le
lundi 27 aout dernier. C'est que, ce jour-là, ce mini car qui roulait dans le
sens Abidjan-Adzopé s'est vu obligé de garer au poste de contrôle d'Azaguié aux
environs de 18h 30mn. Un barrage pourtant non autorisé et, où 3 éléments des
Frci soumettaient les conducteurs et les passagers d'une dizaine de véhicules de
transport aux chantages et autres intimidations honteuses en vue de se faire de
l'argent. « En tout cas, on ne discute pas avec eux. Ce ne sont pas les pièces
ni l'état des véhicules qui les intéressent. Ils disent qu'ils sont pressés.
Donc ils nous prennent systématiquement 200F ou 500F, voire 1000F », révèle
Diabagaté Karim, transporteur sur la ligne Tanda-Abidjan.
A
Yakassé-Mé où nous sommes arrivés à 18h47mn, c'est pratiquement le même scénario
à un autre barrage non autorisé. Là, pendant qu'un élément des Frci entouré de
deux jeunes filles préparait le thé du soir, un autre élément arborant un vieux
treillis militaire mal ajusté fait semblant de contrôler les pièces d'identité
des passager, juste pour détourner l'attention de ceux-ci sur ce qui se trame en
réalité autour du fameux thé, sous un apatam de fortune. [...]
Tchimoukro et Kokossou (Daoukro) : les cadres préoccupés par les ventes
illicites de terres
L'Inter -
La vente illicite des terres est une des causes des litiges fonciers récurrents
en Côte d'Ivoire. Des localités insoupçonnées sont désormais concernées par ce
phénomène qui ne cesse de gagner du terrain. Il s'agit notamment de Tchimoukro
et de Kokossou, deux villages situés dans la sous-préfecture d'Ettrokro,
département de Daoukro, qui ne sont pas épargnés. Les cadres de ces villages
résidant à Abidjan et banlieues, ont exprimé leurs inquiétudes face à cette
situation qui prévaut dans leurs localités. Ils l'ont signifié le mardi 27 août
2013 à Tchimoukro, au cours de la réunion périodique qu'initie chaque année
l'Association pour le développement économique et social de Tchimoukro et
Kokossou (ADESTK) présidée par Julien Koménan.
Ce
grand rassemblement des fils et parents des deux villages a permis de passer au
peigne fin plusieurs sujets dont ''le problème de la vente illicite des
terres'', ''l'école'', ''les pompes villageoises'', ''l'exploitation
forestière'', ''l'attribution des lots, la délimitation de la savane de
Tchimoukro'', etc. Les cadres et ressortissants des deux villages partis
d'Abidjan, voulaient surtout en savoir davantage sur ''l'application des
résolutions'' issues de la précédente réunion tenue un an avant celle de cette
année. Mieux, ils ont exigé vertement ''l'arrêt des ventes illicites des
terres'' qui menace la réserve foncière de leurs localités convoitées, par les
opérateurs économiques. Les discussions franches, et parfois houleuses, ont
permis d'harmoniser certaines positions divergentes, avant de trouver un
consensus. La réunion s'est finalement terminée en beauté par la danse Abodan de
Tchimoukro et le ballet des jeunes filles de Kokosou.
Après la levée de leur mot d'ordre de grève : l'ultimatum des transporteurs au
gouvernement
L'Inter -
Après 72 heures de grève, les taxis-compteur ont signé hier jeudi 29 août, leur
retour dans la circulation. Cette reprise du travail a été obtenue par le
ministre de l'Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko, suite à des
négociations avec ces acteurs du transport. En effet, le ministre Hamed Bakayoko
a rassuré ces transporteurs que la traque aux véhicules banalisés va se faire
d'ici la semaine prochaine, accordant ainsi un délai de cinq jours à ces
propriétaires de véhicules pour régulariser leur situation. Joint au téléphone
hier, le président de la Coordination nationale des gares routières de Côte
d'Ivoire (CNGR-CI), Touré Adama, également membre de l'Intersyndical des
associations professionnelles du secteur des transports routiers en Côte
d'Ivoire, a exprimé sa satisfaction quant à la volonté des autorités ivoiriennes
d'assainir le secteur des transports. N'empêche qu'il a lancé un ultimatum au
gouvernement, à savoir que si au bout d'une semaine, c'est-à-dire jusqu'au
mercredi 3 septembre prochain, rien n'est fait, ils n'hésiteront pas à débrayer
à nouveau.