REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 3 SEPTEMBRE 2010

3 sep 2010

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 3 SEPTEMBRE 2010








L'Onuci appelle à la finalisation de la liste électorale définitive




Le Jour plus  -

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), a appelé
jeudi à Abidjan à la finalisation de la liste électorale définitive, estimant
que le processus électoral entrait dans une semaine cruciale. Au cours du point
de presse hebdomadaire de l'ONUCI, son Porte-parole, Hamadoun Touré, a indiqué
que cette liste constituait une étape clé pour la tenue de l'élection
présidentielle.




Selon
le porte-parole, la mission suivra avec attention la fixation des lieux et
bureaux de vote ainsi que l'exploitation informatique des données validées et
rejetées du contentieux sur la liste électorale provisoire. L'ONUCI, a-t-il
encore dit, accordera un grand intérêt à la fixation des lieux et bureau de vote
à laquelle elle a déjà apporté une contribution à la Commission électorale
indépendante (CEI) par le repérage. Dans le même registre du processus
électoral, l'ONUCI félicite le Japon et la Chine pour leur contribution à
l'organisation des élections, a annoncé M. Touré. Il a expliqué que « leur
geste, qui s'ajoute à ceux d'autres donateurs bilatéraux et internationaux,
confirme, si bien en est, l'engagement de la Communauté internationale à
soutenir les efforts des Ivoiriens en vue d'accélérer la sortie de crise ».
Abordant le point ayant trait à l'implication des médias dans la sortie de crise
en général et dans le processus électoral en particulier, M Touré a salué la
publication mercredi du guide de la couverture médiatique des élections en Côte
d'Ivoire. « L'ONUCI estime impérieux le respect intelligent de cet outil et des
valeurs éthiques et déontologiques qu'il contient », a souligné le Porte-parole
qui a, dans ce cadre, rappelé la contribution de la mission onusienne  à
l'élaboration de ce guide.




Il a,
dans la même veine, réitéré l'engagement de l'ONUCI à  poursuivre ses efforts
multiformes initiés depuis plus de cinq ans en direction des médias ivoiriens
ainsi que des organes de régulation et d'auto-régulation. Cela, a-t-il ajouté
pour aider les professionnels de l'information à se hisser au niveau de leurs
responsabilités historiques.





Répondant aux préoccupations des journalistes sur la poursuite des émissions des
médias audiovisuels dans les zones Centre Nord et Ouest (CNO), M. Touré a
rappelé que seul le Conseil National de la Communication audiovisuelle (CNCA)
avait qualité pour réglementer l'installation, la diffusion et peut-être la
fermeture des medias audiovisuels sur tout le territoire ivoirien. En ce qui
concerne l'ONUCI, a indiqué le Porte-parole, son appel au respect de l'éthique
et de la déontologie s'adresse à tous les médias quellles que soient la
localité, la zone géographique de diffusion ou de production de ces organes de
presse. « L'ONUCI inclut tous les medias quand elle organise des séminaires et
des ateliers », a-t-il conclu.




 




Plusieurs quotidiens
reviennent sur cet appel de l'ONUCI à savoir : Le Patriote (Tendance RDR),
L'Expression (Tendance RDR) Le Nouveau Courrier (Tendance FPI) Le Jour Plus
(Tendance RHDP) Le Temps (Tendance FPI) et l'Agence ivoirienne de presse (AIP) 




 




L'ONUCI forme les agents du CCI aux principes du maintien de
l'ordre




Le Jour plus  -

La police des
Nations Unies (UNPOL) et la Division des Droits de l'Homme de l'Opération des
Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) ont organisé, le jeudi 2 septembre 2010,
une formation à l'intention des agents du Centre de Commandement Intégré (CCI)
d'Odienné, à 700 km au nord-ouest d'Abidjan. 




Selon Allou Etienne de la Division des Droits de l'Homme, cet
atelier de formation avait pour objectif de renforcer les capacités des brigades
mixtes de la gendarmerie et de la police de la région du Denguélé en techniques
de maintien de l'ordre en période électorale. «L'atelier a rappelé aux agents
des forces de l'ordre et de sécurité, leurs missions durant la période
électorale. Cela va les aider à mieux favoriser l'expression des libertés
individuelles et collectives des populations de la région », a indiqué M. Allou.




Pour  le chef de poste, Souleymane Oussou, de la police des
Nations Unies, cette formation a encouragé les agents de sécurité à avoir une
conscience plus aigüe de leur rôle avant, pendant et après les élections. « Ils
ont appris à mieux appréhender les règles de la déontologie policière, la
protection et la sécurisation des élections, le rôle de la police et de la
gendarmerie dans le cadre du processus électoral, et les violences faites aux 
femmes et aux jeunes filles », a soutenu l'officier Oussou. L'atelier de
formation a porté sur les principes généraux, la typologie et les mécanismes des
droits de l'homme, d'une part, et, d'autre part, sur le recours à la force et
l'utilisation des armes à feu par les forces de sécurité dans le maintien de
l'ordre en période électorale.




 




Le Nouveau Courrier
 traite également ce sujet




 




Le Président Gbagbo
confirme la tenue de l'élection présidentielle le 31 octobre




Agence ivoirienne de
presse (AIP) -

Agboville, 03 sept (AIP) - Le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo
confirme que l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire aura véritablement lieu
le 31 octobre, appelant à cet effet l'électorat à se mobiliser et à ne pas se
laisser séduire par les rumeurs d'un éventuel report de ce scrutin. « Nous avons
pris toutes les précautions pour briser tous les obstacles. Nous sommes sur la
bonne voie parce que nous nous sommes débarrassés de ceux qui nous menaient en
bateau », a indiqué jeudi à Azaguié et Grand Morié, Laurent Gbagbo à l'entame
d'une visite d'Etat qu'il effectue dans le département d'Agboville (environ 80
km au nord d'Abidjan). M. Gbagbo a invité les populations à ne pas douter de la
date fixée de l'élection présidentielle qui doit se tenir pour permettre au
vainqueur d'engager les grands chantiers de développement de la Côte d'Ivoire. «
Il faut mettre fin à l'ambiguïté, il faut aller aux élections pour réaffirmer
notre Constitution et confirmer la légitimité de celui qui sera élu », a
expliqué Laurent Gbagbo. Il a invité la population à aller aux élections le 31
octobre « sans palabre » et « sans provocation » pour mettre fin à la crise, en
vue de la renaissance de la Côte d'Ivoire. Huit fois reportée depuis octobre
2005, l'élection présidentielle devra mettre fin à huit années de crise
militaro-politique en Côte d'Ivoire.




 




En tournée dans
l'Agnéby/ Laurent Gbagbo à Grand-Morié : "Des gens seront surpris par les
élections le 31 octobre"

Le
Patriote  -

Le chef de l'Etat est en visite, depuis hier, dans la région de
l'Agnéby. Première étape de cette tournée en pays Abbey, les escales d'Azaguié
et Grand-Morié. S'adressant aux populations dans ces deux localités, Laurent
Gbagbo s'est prononcé sur le processus électoral en cours. Selon lui, l'élection
présidentielle aura bel et bien lieu le 31 octobre comme prévu. « Toute les
dispositions sont prises pour que le 31 octobre, l'élection présidentielle ait
lieu en Côte d'Ivoire », a-t-il promis. Tout en garantissant que ces élections
se dérouleront de manière transparente. « Il faut que celui qui sera battu, le
soit proprement », a-t-il indiqué. Avant de lancer des piques à ses adversaires
politiques qui, selon lui, seraient ceux-là qui ne voudraient pas des élections.
« Il ne faut pas dire comme certains, des gens qui se comportent la nuit comme
des chauves-souris. Ils seront surpris et ils diront « ah on ne savait pas ».
Non ! Vous savez. Vous savez parce qu'on a publié la date des élections et aussi
parce que je vous l'ai dit. Et si vous n'avez pas à douter de quelqu'un, c'est
moi. Cela, pour deux raisons. D'abord, parce que j'ai toujours fait ce que je
dis. Aussi, parce que je suis le dernier recours par la fonction que j'occupe »,
s'est longuement exprimé Laurent Gbagbo. Cette première étape a été l'occasion
pour lui, en tant que candidat du FPI à la prochaine élection présidentielle de
faire de nombreuses promesses en termes d'infrastructures routières, sanitaires
et éducatives. Egalement, Gbagbo a promis au peuple Abbey une décoration à titre
posthume de feu Ernest Boka, premier président de la Cour suprême de Côte
d'Ivoire et fils de la région de l'Agnéby.




 




Après la sortie de
l'armée, le 27 août dernier. Des militaires ''déserteurs'' se signalent: "Aucun
complot en cours. Allons aux élections !"




Le Patriote  -

Réponse du berger à la bergère ? En tout cas, quelques jours seulement après la
sortie de l'Etat-major des Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire,
nous avons reçu une déclaration signée d'un groupe se faisant appeler «Forces
Armées Extérieures de Côte d'Ivoire (FAECI)» et ayant pour porte-parole un
certain Lieutenant Koffi Kouassi Anatase. Dans cette déclaration, ces acteurs
dénoncent fortement le communiqué de l'Etat-major qu'il juge inopportun et
susceptible de créer des psychoses inutiles. «Il n'y a aucun complot de coup
d'État militaire en cours actuellement ; et aucune tentative d'assassinat n'est
en gestation contre aucune personnalité politique de la République de Côte
d'Ivoire actuellement», est-il mentionné dans ce communiqué. Le ou les auteurs
de cette note vont plus loin, en s'interrogeant sur des non-dits qui
renfermeraient la sortie des hommes du nouveau général de corps d'armée,
Philippe Mangou. «Pourquoi un tel communiqué ''guerrier'' quand on est sûr de sa
défense? Le problème est qu'il n'y a pas de Défense dans la zone
gouvernementale. C'est pourquoi le régime Gbagbo a accusé et continue d'accuser
tout le monde de vouloir faire des coups d'État et même de vouloir assassiner
des personnalités ivoiriennes», affirme le porte-parole des «Forces-Armées
Extérieures de Côte d'Ivoire». Avant de souligner que c'est la raison pour
laquelle, le régime actuel, se cachant derrière l'armée, préfère s'adonner à
«des discours dissuasifs pour se rassurer soi-même parce qu'on a
irrationnellement peur et on ne saura comment se défendre si le vrai ennemi ou
le redoutable adversaire veut frapper». Selon le Lieutenant Koffi Kouassi
Anatase et ses camarades, la récente augmentation en grade de certains
responsables de l'armée ivoirienne entre également dans le cadre de cette
stratégie de camouflage. Ces grades, selon eux, ne sont que des « gallons
superflus d'étoiles et de barrettes». Toute chose qui fait dire à ces hommes que
le pouvoir FPI pense continuellement pouvoir «tromper tout un peuple tout le
temps, en s'adonnant à ces manœuvres dilatoires. Ce, afin de détourner
l'attention des Ivoiriens de l'essentiel, qui n'est autre que la tenue effective
de l'élection présidentielle le 31 octobre prochain.