REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 28 JANVIER 2011

28 jan 2011

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 28 JANVIER 2011







Sommet de l`UA - Y. J. Choi prendra part aux travaux
d`Addis-Abeba




Nord
Sud -
Le
prochain sommet de l'Union africaine à Addis-Abeba verra la présence du
représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire, Y. J. Choi. C'est ce qu'a annoncé, hier, Kenneth Blackman,
porte-parole adjoint de l'Onuci, au cours du point-presse hebdomadaire de la
mission. Ainsi, M. Choi s'est envolé, depuis hier, pour la capitale éthiopienne
où il sera également question de la crise post-électorale en Côte d'Ivoire. Sur
la question des droits de l'Homme en Côte d'Ivoire, M. Blackman a annoncé que
l'Onuci, à travers sa division des droits de l'Homme, avait répertorié 11
nouveaux cas de personnes tuées, portant à 271 le nombre de morts enregistrés
depuis les incidents du 16 décembre 2010. « La division a également enregistré
quatre cas de disparitions et trois cas de viol », a-t-il ajouté. Interrogé sur
les 2000 Casques bleus qui devront être déployés sur le territoire ivoirien, le
porte-parole adjoint a fait savoir que ces éléments n'étaient pas encore arrivés
en Côte d'Ivoire. « Leur arrivée est en préparation », a-t-il indiqué.




 




271 morts en un mois et demi





L'Intelligent d'Abidjan

-
L'Opération
des Nations Unies en Côte d'Ivoire dénombre 11 morts la semaine écoulée. Ce
chiffre porte à 271 le nombre de morts dans les évènements survenus depuis la
mi-décembre. Un point hebdomadaire est régulièrement fait par la division des
droits de l'Homme de l'Onuci qui a installé un centre d'appel en vue de
permettre aux populations de dénoncer des exactions et autres violations des
droits de l'Homme.




 




 




Corridor de Gesco - 48h de "combat" entre Onuci et
Jeunes patriotes




Le
Nouveau Courrier -
Le
corridor de Gesco a vécu depuis la nuit du mercredi dernier, 48 heures
d'ambiance surchauffée, dû au face-à-face entre les jeunes patriotes et un
convoi d'éléments de l'Onuci qui tentait d'entrer sur Abidjan[...]La cause, un
convoi estampillé UN, composé de deux chars, deux véhicules de type 4X4 et un
gros camion civil, tentait de forcer le barrage, sans une fouille minutieuse de
la colonne de véhicules onusiens. En effet, c'est dans la nuit du mercredi
dernier, aux environs de 21 heures que des éléments de l'Onuci ont voulu entrer
sur Abidjan. Et selon des témoignages recueillis, les occupants des véhicules de
l'Onuci ont refusé de se prêter à la fouille des différents véhicules,
dispositions prises par le Chef d'Etat-major, le Général Philippe Mangou tout
récemment. Devant donc le refus des soldats de l'Onuci, la tension monte entre
ces derniers et les Fds en service au corridor. C'est en ce moment là qu'entre
en jeu les jeunes patriotes qui sortent de partout, et établissent un blocus
humain au corridor de Gesco. Le désormais face-à-face entre jeunes patriotes et
soldats onusiens du mercredi nuit, va durer un peu plus de 5 heures de temps, de
21h à 2h du matin. [...] Après plusieurs heures de face-à-face, de tirs (de
soldats Onuci) et devant la détermination de l'«armée aux mains nues», les
soldats de Choi se sont résolus à retourner sur leurs pas aux environs de 18
heures. Accompagnés par les cris de joie des patriotes qui chantent leur
«seconde victoire» sur les éléments de l'Onuci, après 48 heures de «combat».




 




 




A
cause du soutien de l'Onu à la rébellion - La base Onuci de Koumassi assiégée




Le
Temps

 -
L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) s'attire des ennuis à
cause de son soutien à la rébellion d'Alassane Dramane Ouattara. Depuis lundi 24
janvier 2011, sa base de Koumassi, en zone industrielle, est le théâtre d'un
blocus sérieux. Autour du cantonnement Onuci de cette commune, plusieurs jeunes
manifestent. Les agents et autres Casques bleus sont dans le camp. Personne ne
sort, personne n'entre. Ces manifestants passent la nuit là, ils se relaient et
ne reculent pas devant les grenades lacrymogènes. Un manifestant interrogé au
passage explique : « Nous, on ne veut même pas de l'Onuci, c'est une insulte
pour notre Président de voir encore l'Onuci circuler dans nos rues. Notre
souhait est de les voir partir. Et tous les jeunes Ivoiriens devraient faire ces
blocus autour de tous leurs camps en Côte d'Ivoire, même à Sébroko». N'est-ce
pas vrai que les péchés se paient sur terre ?




 







Opération militaire contre Gbagbo / Alain Juppé prévient - ''La Licorne
n'interviendra qu'à la demande du Conseil de sécurité''




L'intelligent
d'Abidjan-
Le
ministre français de la Défense Alain Juppé s`est dit jeudi de nouveau favorable
à un renforcement des sanctions contre le président ivoirien sortant Laurent
Gbagbo et son clan, excluant une initiative militaire unilatérale de la France.
"Je pense que c`est la position de l`Union européenne et de la Communauté
internationale", a déclaré à Bruxelles M. Juppé à la presse qui l`interrogeait
sur la possibilité de renforcer les sanctions déjà prises par l`UE contre M.
Gbagbo et ses partisans. "M. Gbagbo doit partir et un renforcement des sanctions
financières serait de nature à faire changer les choses", a estimé le ministre
français, à l`issue d`un entretien avec la chef de la diplomatie européenne
Catherine Ashton, centré sur la relance de l`Europe de la défense. Cependant, M.
Juppé  a réitéré que les 900 soldats français de la force "Licorne" en Côte
d`Ivoire étaient là "pour protéger les ressortissants français et les évacuer.
Rien d`autre". Il a concédé que cette force était "là aussi pour protéger
l`ONUCI", la force des Casques bleus en Côte d`Ivoire. Mais, a-t-il souligné,
"nous ne prendrons d`initiative militaire qu`à la demande du Conseil de
sécurité". "Il n`y aura pas d`initiative militaire de la France", a-t-il martelé
[...] Bruxelles n`a pas exclu lundi de recourir à terme à l`arme de l`embargo
commercial sur la Côte d`Ivoire si le président sortant Laurent Gbagbo persiste
à rester en poste, tout en jugeant qu`elle ne serait pas envisagée à court
terme.




 





Tête-à-tête Aly Coulibaly-Nicolas Sarkozy aujourd'hui à l'Elysée





L'Intelligent d'Abidjan -

Après avoir pris possession des locaux de l'ambassade de Côte d'Ivoire à Paris,
l'Ambassadeur nommé par Alassane Ouattara présentera ses lettres de créances au
Chef de l'Etat français ce vendredi à l'Elysée. Un dernier briefing sur la crise
postélectorale sera fait. Ce, avant le départ de Nicolas Sarkozy au 16ème Sommet
de l'UA à Addis-Abeba.




 




Jean-Baptiste Compaoré (gouverneur intérimaire de la
Bceao): "Nous allons donner les réponses appropriées"




Nord
Sud -

L'attaque «folle et éhontée» de l'agence nationale de la Banque centrale,
mercredi, à Abidjan, par le camp Gbagbo ne restera pas impunie. Les autorités
monétaires de la Bceao ont haussé le ton, hier, depuis Dakar. Dans un communiqué
signé du gouverneur par intérim de la Banque centrale, Jean-Baptiste Compaoré,
l'institut d'émission entend sévir contre les responsables de cet acte de
«banditisme suranné et flagrant». « (...) Dispositions sont en cours pour qu'en
accord avec le président en exercice de la Conférence des chefs d'Etat et de
gouvernement et le Conseil des ministres de l'Union, en relation avec le
président Alassane Ouattara, les réponses appropriées soient apportées dans les
meilleurs délais à cette situation sans précédent dans l'Union[...]Rappelant les
faits, il a soutenu que le camp du président déchu Laurent Gbagbo a informé la
Banque des banques qu'il a décidé de réquisitionner les installations ainsi que
le personnel de la Direction nationale (Dn) pour la Côte d'Ivoire, et de nommer
les responsables de ladite Dn. «Le 26 janvier 2011, les locaux de la Banque
Centrale ont été investis et le personnel qui s'y trouvait a été retenu pour
effectuer différentes opérations relevant des missions dévolues à la Banque
Centrale», critique le patron intérimaire de la Banque centrale. Selon lui, «la
Bceao proteste vigoureusement contre cette décision de réquisition ainsi que
celle de nomination d'un directeur national, prises en violation flagrante des
engagements internationaux pris par l'Etat de Côte d'Ivoire, en particulier à
travers le Traité de l'Umoa»[...]Aux termes de ces textes, les locaux de la Banque
Centrale sont inviolables ».




 




"Le braquage opéré par Gbagbo à la Bceao met en
danger tout le système financier ivoirien"/Le ministre Amadou Gon Coulibaly (Sg
de la Présidence) :/ "Gbagbo vient lui-même de légitimer l`usage de la force"




Le
Nouveau Réveil -
Faisant
une lecture politique du hold-up qui vient de se produire à la Bceao par les
hommes de Gbagbo, le ministre d'Etat, Secrétaire général de la présidence,
Amadou Gon, a indiqué qu'il s'agissait "d'une fuite en avant de Gbagbo", qui
sachant qu'il a perdu les élections, tente par tous les moyens à s'accrocher au
pouvoir : "C'est un comportement totalement irresponsable, un acte qui va
accroitre et prolonger les souffrances des Ivoiriens. Je crois que Gbagbo vient
aussi de donner là une raison supplémentaire à ceux qui, comme nous, estiment
que l'unique solution pour mettre fin à la situation actuelle reste l'usage de
la force légitime. Par son acte, Gbagbo lui-même a légitimé cette option
militaire". Le ministre Amadou Gon s'est voulu plutôt rassurant. "Tout ce qui
doit être fait pour réduire autant que possible le temps de présence de Gbagbo
au palais sera fait. Car un homme d'Etat ne peut pas réquisitionner une
Institution qui n'est pas la propriété de l'Etat. C'est un braquage, il n'y a
pas d'autres mots". En outre, le Secrétaire général de la présidence de la
République ne semble pas s'inquiéter des conclusions de la réunion de l'Union
africaine sur la Côte d'Ivoire. Pour lui, "L'Union africaine a déjà pris acte de
la victoire du président Alassane Ouattara. Et nous pensons que les étapes à
franchir avant d'opter pour l'usage de la force et faire partir Gbagbo ont été
franchies. L'UA doit donc en tirer les conséquences, elle qui a déjà envoyé
plusieurs délégations à Abidjan pour essayer de raisonner Gbagbo".





 




Braquage de la Bceao - Désiré Dallo et Djédé Mama
distribuent l'argent volé aux FDS





L'Expression -
La
redistribution du butin du braquage de l'agence centrale de la Bceao d'Abidjan a
commencé, hier. Selon de bonnes sources, Désiré Dallo, ministre de l'Economie et
des Finances, et le Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique,
Djédjé Mama de l'équipe illégitime du chef de l'Etat sortant, Laurent Gbagbo,
ont débarqué dans un hôtel à Bingerville, dans la banlieue abidjanaise. Ils
avaient dans leur besace un joli pactole estimé à 10, 467 milliards FCFA. Et,
ils entendaient dispatcher cette somme aux militaires, miliciens, mercenaires...
Ce magot est destiné à tous ces «porteurs d'armes» qui jusque-là les aident à
consolider leur pouvoir usurpé. Tout porte à croire que cette somme constitue
une partie du butin frauduleusement soustrait, mercredi, dans les coffres de la
Bceao.




 




Interruption de l'électricité en zones Cno - Gbagbo
fait payer sa débâcle aux élections aux populations





L'Expression -
La
Compagnie ivoirienne d'électricité (Cie) s'est vu, mercredi, retirer manu
militari le contrôle du dispatching de la fourniture de l'électricité sur toute
l'étendue du territoire ivoirien. Laurent Gbagbo, le chef d'Etat sortant, s'est
emparé, selon le service de communication de la Cie, des manettes de la salle de
contrôle sise au 5ème étage de l'immeuble EECI, au Plateau. Des soldats, aux
ordres, ont opéré armes aux poings, suite aux difficultés de la compagnie de
faire droit à leur requête de contrôler désormais la salle technique. Et,
l'effet de cette autre forfaiture ne s'est pas fait attendre, dans la soirée,
les nouveaux techniciens de service du palais ont les leviers pour plonger
toutes les zones centre-nord-ouest, dans le noir total. Le choix de la zone Cno,
au-delà de tout, n'est pas le fruit d'un hasard. Y a qu'à prendre la
cartographie électorale de la Côte d'Ivoire au second tour de l'élection
présidentielle pour se rendre compte que c'est dans ces zones que Laurent Gbagbo
a pris ses plus grosses claques frisant à la limite l'humiliation. Et, ce vote
sanction, le refondateur en chef, Laurent Gbagbo, qui n'est pas près de
l'oublier a décidé de le faire payer cher aux zones Cno. Le chef de l'Etat
sortant n'est pas à une coupure d'électricité près. En 2004, lorsqu'il a ordonné
à son armée d'attaquer les positions des ex-rebelles dans les zones Cno, il a
utilisé, en piétinant le droit humanitaire, l'interruption de l'électricité et
l'eau comme une arme de guerre. Des femmes sont mortes en couche. Des malades
sont morts sur la table d'opération [....]




 





Après leur plainte contre Guiriéoulou et le Dg de la police.../Le
gardien du porte-parole des militants du Rhdp enlevé et tué





Nouveau Réveil

 - Des hommes en treillis, à
bord de deux (2) 4x4 et armes au point, ont fait une descente le vendredi 21
janvier dernier à la résidence du porte-parole du collectif des militants et
sympathisants du Rhdp, victimes des barbaries des Fds au ''Qg'' dudit
rassemblement à Cocody, Soro Kazié Manassé. Cette visite surprise est intervenue
5 jours après la conférence de presse qu'a animée Soro à la permanence du Pdci
au Plateau par rapport à la plainte judiciaire qu'ils ont portée contre Emile
Guiriéoulou et autres auteurs de l'attaque de leur ''Qg'', sous prétexte d'une
perquisition. Soro Manassé, ayant assurément échappé à un enlèvement chez lui,
ce vendredi 21 janvier, a réalisé que son gardien a eu moins de chance que lui.
Ainsi, le gardien, dont les cris de détresse n'ont pu dissuader ses bourreaux a
été enlevé. Porté disparu depuis ce vendredi, le gardien de Soro, Dramé
Ibrahima, agé de 52 ans et père de 5 enfants a été retrouvé sans vie, hier à la
morgue de Treichville. Et selon la sœur de la victime, le corps de Dramé est
criblé de balles. Joint au téléphone, son patron Soro Manassé a indiqué en
substance que ''Tout en s'inclinant devant la mémoire de son gardien, rien ne
peut freiner sa détermination à poursuivre les démarches engagées auprès des
instances judiciaires compétentes afin que les auteurs et les commanditaires des
atrocités et autres crimes commis contre les militants et sympathisants du Rhdp
en cette période postélectorale, répondent de leurs actes''.