REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 28 AOUT 2009

28 aoû 2009

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 28 AOUT 2009









L'ONUCI encourage les structures
techniques à rendre les derniers centres de coordination fonctionnels





Abidjan

- « L'Opération
des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) encourage la Commission électorale
indépendante (CEI) et les structures nationales impliquées dans le processus
électoral à redoubler d'efforts pour rendre fonctionnel le dernier carré
résiduel des centres de coordination dont l'opérationnalité reste hypothéquée
par des grèves et autres questions. Lors du traditionnel point de presse de la
mission, son porte-parole, Hamadoun Touré, a exprimé la satisfaction du
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, YJ Choi, des pas
significatifs enregistrés sur le terrain et engagé les autorités compétentes à
prendre les mesures appropriées pour que les solutions idoines soient trouvées
aux préoccupations de l'heure relatives aux blocages des centres de coordination
pour des revendications salariales [...] ». Le porte-parole de l'ONUCI a confirmé,
pour ce qui concerne le soutien global de l'ONUCI au processus électoral, la
mobilisation au sein du panier de fonds géré par le Programme des Nations Unies
pour le développement (PNUD) de 500 millions de F CFA pour la réhabilitation des
sites de cantonnement des ex-combattants dans les zones centre, nord et ouest
(CNO). Hamadoun Touré s'est enfin félicité des efforts déjà fournis par les
bénéficiaires des 1000 microprojets dont "l'objectif initial de préservation
d'un environnement apaisé avait été largement atteint dans toutes les zones
visitées", a-t-il conclu. [...] ».




 






Des ex - combattants de Séguéla
réinsérés à Man




Fn-ci.com–
« Quatre
(4) jeunes ex-combattants de Séguéla ont été réinsérés hier mercredi à Man, dans
le cadre des mille projets initiés par l'ONUCI. Ils ont bénéficié d'un magasin
de pièces de rechanges de motos d'une valeur de plus d'un million de francs CFA.
Pour le Com-zone adjoint de Man, le capitaine Diarrassouba Tuo, la réinsertion
de ces ex-combattants des FAFN venus de Séguéla démontre que la guerre est bel
et bien finie. Le capitaine Diarrassouba a ensuite demandé aux ex-combattants
démobilisés venus de Séguéla de se débarrasser de tout ce qui est arme pour se
mettre au travail. « Je souhaite que votre réinsertion soit une réussite et un
exemple pour les autres combattants à réinsérer » a-t-il affirmé. Avant de
remercier l'Onuci pour tout ce qu'elle fait en Côte d'Ivoire. Quant à la
représentante de l'Onuci, Mme Marie Puchon, elle a encouragé cette initiative
qui selon elle, contribue à l'apaisement du climat social. « Nous demandons
l'implication de toutes les forces pour que de telles actions se poursuivent
pour aller à la paix » a souhaité Mme Marie Puchon. Notons que les quatre
ex-combattants ont reçu en guise de don une moto de liaison de l'ONG
International Friendship Services (IFS). »




 





L'Onuci appuie la lutte contre les violences faites aux femmes à Bangolo




Le Mandat  – « 
L'Opération
des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a appuyé le 26 août à Bangolo, une
sensibilisation des populations sur les violences faites aux femmes et aux
jeunes filles, initiée par l'Organisation pour le Développement des Activités
des Femmes (ODAFEM), une ONG locale. L'événement, qui a rassemblé des centaines
de personnes sur la place publique de la ville, a permis aux experts de la
mission d'attirer l'attention sur les droits des femmes ainsi que sur les
inconvénients des violences faites aux femmes. «La paix et la sécurité ne
peuvent être instaurées que dans un environnement où règne la justice et où les
droits de l'Homme sont respectés », a indiqué Roger Seny, de la section de
l'Etat de droit de l'ONUCI à Man. M. Seny a encouragé les populations à dénoncer
les auteurs des violations de leurs droits. « Evitez de vous faire justice,
réfléchissez et faites le choix de la vie, de la santé », a-t-il ajouté. La
sensibilisation était illustrée par des témoignages sur des cas de violation des
droits de la femme, et des sketches destinés à mieux faire comprendre le
processus de prise en charge.  « Nous souffrons énormément de l'insécurité dans
cette zone car, de façon récurrente, nous sommes victimes de viols, de braquages
et de vols», a déclaré la responsable locale de l'ODAFEM, Yvonne Kohon Téhé,
indiquant que la ville de Bangolo comptait sur l'ONUCI pour la sortir d'un «
enfer permanent ». Le Sous-préfet de la localité, Zinmin Bi Kouassi, a souligné
l'importance de l'événement. « J'encourage l'ONUCI et ses partenaires à
concourir au retour de la quiétude chez ces populations et surtout chez ces
femmes meurtries, en leur indiquant le bon chemin », a déclaré M. Kouassi. La
séance a été aussi l'occasion pour l'ONUCI de présenter son mandat et
d'expliquer les activités qu'elle réalise en faveur du renforcement de la
cohésion sociale et de la paix. »




 




Le délai de
publication de la liste électorale provisoire ramené à 30 jours avant le scrutin





Abidjan

- « Le
délai de publication de la liste électorale provisoire, en vue de l'élection
présidentielle du 29 novembre, initialement prévu fin août, est désormais ramené
à 30 jours avant la tenue du scrutin, indique une ordonnance prise, selon la
procédure d'urgence, par le chef de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, et rendue
publique, mardi. Cette ordonnance stipule que, "vu l'urgence que requiert le
processus électoral qui devrait aboutir le 29 novembre à la tenue du premier
tour de  l'élection présidentielle", censée mettre fin à près de sept années de
crise socio-politique majeure, la distribution des cartes d'électeur devrait,
elle aussi, s'achever huit jours avant ledit scrutin. L'ordonnance informe
l'opinion publique que la période d'établissement de la liste électorale
définitive commence dès le début de l'enrôlement jusqu'à l'établissement de la
liste définitive, comprenant l'enrôlement des électeurs (15 septembre 2008 au 30
juin 2009), la publication de la liste électorale provisoire et de la liste
définitive qui intervient 15 jours avant le scrutin du 29 novembre, indique le
même texte. »




 






Contentieux électoral - Le
ministre Mamadou Koné ramène le personnel judiciaire au code de nationalité





L'Intelligent d'Abidjan– « 
«
(...). Le problème de nationalité est très délicat. Il y a eu beaucoup
d'aménagements en faveur de nos accords de paix. L'interprétation varie d'une
personne à une autre. Il faudrait qu'on fasse en sorte, que tous ceux qui sont
sur la liste électorale remplissent les conditions de nationalité. . ." a fait
remarquer le ministre Mamadou Koné, à l'ouverture du séminaire sur « le
contentieux de l'inscription sur la liste électorale ». C'était hier, jeudi 27
août 2009, à l'hôtel des Parlementaires de Yamoussoukro. Pour le garde des
Sceaux, cette étape apparaît comme un autre pari majeur la justice ivoirienne,
après les audiences foraines et la reconstitution des registres de l'état civil.
« C'est ce qui va déterminer le format de la liste électorale » dira-t-il aux
magistrats, greffiers et membres des structures impliquées dans le processus
électoral. Au cours de ce séminaire, il s'agit de relire les textes électoraux
(entre autres le code électoral et ses derniers ajustements ainsi que le code de
la nationalité). Cela afin que les solutions à des problèmes identiques ne
varient pas d'une juridiction à une autre, lors du contentieux de l'inscription
sur la liste électorale, qui s'ouvra après la publication de la liste électorale
provisoire par la Commission Electorale Indépendante .Car a relevé le ministre
Mamadou Koné '' Dans le code électoral, il y a eu beaucoup d'aménagements en
faveur de nos accords de paix. Il est bon qu'en plus des anciens textes, les
nouveaux textes soient connus(...) On viendra vous dire qu'un tel est sur la
liste, il n'est pas ivoirien. Avant de conclure cela, il faut être sûr que cette
personne n'est pas ivoirienne. Parce qu'on peut s'appeler Dupont et être
ivoirien. On a connu ici des hauts fonctionnaires et préfets qui s'appelaient
tant mais qui étaient ivoiriens». En outre le ministre demandera que «quels que
soient les règles qui vont être retenues .Il faut qu'elles soient le plus proche
de la loi ; qu'elle soit partagée par tout le monde pour que la justice ne soit
pas ridicule en rendant des décisions diamétralement opposées dans les causes
similaires». De sorte que «quel qu'un ne dise pas ,j'ai été battu aux élections,
parce qu'on a permis aux étrangers de voter et que quel qu'un d'autre ne dise
pas un tel a été élu parce qu'il a eu le soutien des étrangers.», conclura le
ministre Koné. »




 




Les grévistes bloquent les fichiers historiques




Le Quotidien  –
« 
Un
mouvement  d'humeur  des agents a bloqué hier la plupart des services de
l'Institut  National de Statistique (INS). La  grève  entamée  hier par les
agents de l'Institut National de la Statistique(INS) fait courir  un grand péril
au processus de croisement des données. En effet, si on en croit Doumbia  Adama
,le secrétaire  général du syndicat  des agents  de l'INS (SYNA INS), les
grévistes  ont confisqué les disques  amovibles (clés USB) comprenant  la liste
de tous les pétitionnaires  qui  se sont fait enrôler au cours de l'opération
d'identification et de recensement électoral. Les agents  qui disent protester
contre « la mauvaise gestion du directeur général de l'INS », détiennent
également plusieurs fichiers historiques, notamment  le Recensement  général de
la population  et de l'habitat (RGPH) de 1998.Or ,ce document est annoncé comme
devant servir pour le dédoublement et le croisement des données.  « Tant que
nous n'obtiendrons pas gain de cause, il n'y aura pas de croisement des
données », a affirmé hier  Doumbia Adama .Selon lui, le mouvement qui est
largement suivi dans les 6 antennes régionales de l'intérieur  du pays et les 5
sites d'Abidjan. [...] A propos de durcissement, il explique que le SYNAINS va
demander le retrait des agents INS des centres  de coordination. »



 






Selon La lettre du Continent -
Soro manœuvre pour le report de la présidentielle
 




Notre Voie   - «L'hebdomadaire
La lettre du continent accuse Guillaume Soro de préparer l'opinion à un report
des élections. «A la maison blanche-nom donné à la primature ivoirienne voisine
de la présidence de la république, Guillaume Soro et ses équipes préparent
l'opinion à un léger report pour "raison technique de l'élection présidentielle
du 29 novembre 2009'', écrit le journal dans son édition sur le marché depuis
hier. Selon le journal, le Premier ministre a mis en place une stratégie de
communication à cet effet. "Méité sindou, porte-parole du Premier ministre,
"travaille" certains journalistes tandis qu'Alain Lobognon, le conseiller en
communication, se charge de «buzzer» l'info sur la toile», écrit La lettre du
continent. Qui ajoute qu'une avocate au barreau de Paris, Me Affoussy Bamba,
aurait même déjà commencé à «coacher» les réseaux internationaux du Premier
ministre sur le dossier. Le journal affirme même que l'objectif de la primature
est de dégager la responsabilité du gouvernement et blâmer la Commission
électorale indépendante et Sagem- sécurité, deux opérateurs techniques du
processus électoral. Pourtant, estime la Lettre du continent, l'opérateur
technique français met les bouchées doubles pour accélérer le processus sous les
conseils de l'Elysée, qui aurait demandé de continuer à travailler, même si
l'Etat ivoirien n'honore pas ses engagements financiers qui restent. Le journal
rappelle aussi que la réunification du pays n'est pas encore effective, car les
com-zones continuent de gérer les ressources économiques des zones occupées et
que le désarmement est au point mort. »




 






La CEI veut-elle vraiment des
élections en Côte d'Ivoire ?




Fn-ci.com  – « 
Moins
de 100 petits jours nous séparent de la date du 29 novembre 2009, jour proposé
par la CEI (Commission électorale indépendante) pour la tenue du premier tour du
scrutin présidentiel en Côte d'Ivoire. Alors que tout le monde voit en ce jour
la naissance d'une Côte d'Ivoire nouvelle, la CEI, conduite par M Beugré Mambé
ne semble pas du tout pressé pour sortir notre pays de sa léthargie. [...] Au
cours d'une rencontre entre le Premier Ministre et les diplomates accrédités en
Côte d'Ivoire au palais présidentiel, le Président de la CEI a conditionné la
fixation d'une nouvelle date des élections par le respect de plusieurs
exigences. Parmi ces exigences, figuraient la sécurisation de l'opération
d'enrôlement et la question du financement. Pour ce qui est de la sécurisation,
nous n'avons pas relevé d'obstacles susceptibles d'entraver l'enrôlement des
Ivoiriens. Au contraire, le climat pacifique dans lequel s'est déroulée cette
opération justifie le chiffre de 6,5 millions de personnes enrôlées sur les 8
millions attendues. En ce temps déjà, malgré le décaissement des fonds par le
gouvernement, des grèves des agents enrôleurs éclatent. En bloquant le travail,
les grévistes revendiquaient ainsi des mois de salaires impayés. Il est peut
être vrai qu'au jour d'aujourd'hui, la CNSI n'ait pas envoyé de représentants
dans les Centres de coordination comme cela a été dit la semaine dernière. Mais
il faut aussi que l'on ait le courage de révéler aux Ivoiriens, que ce sont
seulement 23 centres sur 68 qui ont effectivement ouvert leurs portes. Il faut
également dire aux ivoiriens que Sagem qui est un opérateur privé, ferme l'accès
de ces centres aux agents d'autres structures impliquées dans le processus.
Alors même que ces derniers doivent s'assurer du bon déroulement des opérations.
Il faut encore dire aux ivoiriens que le traitement des données de l'étranger
n'a pas encore démarré. Il faut surtout dire aux ivoiriens que l'argent, les 5
milliards dont avait parlé Bamba Yacouba de la CEI, avaient été déjà versés par
le gouvernement fin juillet. Il faut que la CEI qui parlerait au nom de toutes
les structures dise la vérité aux Ivoiriens et ait un minimum de respect pour le
contribuable. Où va l'argent des élections ? Que M. Mambé n'évoque surtout pas
le non décaissement de 5 milliards par l'Etat de Côte d'Ivoire pour justifier
son incapacité à publier la liste électorale provisoire à la date qu'il s'est
lui-même fixé. Sur quoi, s'était-il fondé pour annoncer la date du 24 août, 29
août... début septembre ? Quoi encore ?




Que M.
Mambé n'évoque pas la question pécuniaire pour justifier la grève des hommes
embauchés par Sagem, la CEI, CNSI...Toutes ces structures ont reçu de l'argent et
nous n'arrivons pas à comprendre ce qui explique à ce jour le non paiement de
certains salaires des agents. Nous invitons les Ivoiriens à être vigilants, à
observer de près et  à avoir le sens du discernement. C'est pourquoi il serait
intéressant pour chacune des structures impliquées faire individuellement le
point de la situation au peuple.




Mais
entre-temps, nous disons que la CEI n'a pas intérêt à ce que les élections se
tiennent maintenant. [...] ».




 






Des déplacés de guerre
reçoivent des kits de réinsertion à Bouaké




Fn-ci.com  – «
Le
ministère de la Reconstruction et de la Réinsertion a procédé ce jeudi au
boulevard du carnaval de Bouaké à des remises de kits de réinsertion à soixante
(60) personnes déplacés internes retournées volontaires dans la vallée du
Bandama... Intervenant pour présenter le projet pilote de réinsertion des
personnes déplacées de guerre, le Directeur de l'Agence nationale de la
réinsertion et de la reconstruction, M. Diabagaté Ibrahim, a fait remarquer que
ce projet va contribuer à l'amélioration des conditions socio-économiques de
soixante personnes dans les domaines de la coiffure, la couture, la
reprographie. Sans oublier la transformation des denrées alimentaires, la
pâtisserie et l'élevage. « Il s'agit pour nous de remettre des kits aux
bénéficiaires de cette phase pilote  en espérant tirer les enseignements et
d'élargir aux 342 personnes qui attendent » a-t-il avancé. Selon lui,  ce projet
servira d'incitation aux personnes déplacées internes retournées volontaires à
entreprendre des activités génératrices de revenus. Pour M. Fotienhoro,
représentant Madame la ministre, l'un des grands défis de la reconstruction 
réside dans la recherche de stratégie de mécanisme de réinsertion qui permettra
de garantir un développement durable à la Côte d'Ivoire. [...] ».
 




 






DIABO : des paysans attaqués
par des bandits armés




L'inter  – « 2
blessés graves . La psychose gagne la population.  Les faits remontent au mardi
dernier 25 août dans le champ de M. N'Guessan Kouassi. Ce jour-là, ce brave
paysan et son fils N'Guessan Koffi Landry vaquaient paisiblement à leurs travaux
champêtres lorsque des bruits inhabituels leur parviennent de la broussaille.
Assurément un troupeau de bœufs dévastateur vient détruire les cultures, ont-ils
pensé. Et au fils N'Guessan Landry de se saisir de son fusil de chasse avant de
foncer dans ladite broussaille. Le nez à peine pointé, un déluge de coup de feu
s'abat sur l'infortuné paysan qui n'a eu son salut que par la maladresse de
quatre bandits embusqués. Son père accourt aussitôt et est lui aussi accueilli
par une rafale de balles, raconte le pauvre paysan que nous avons rencontré sur
son lit d'hôpital à Diabo. Et d'ajouter que son géniteur est sorti indemne de
cette fusillade grâce à ses pouvoirs de protection mystiques. Manu militari, ils
sont trainés jusqu'au niveau de leur cabane pour subir un interrogatoire musclé
de la part des quidams qui selon N'Guessan Landry, disent être à la recherche
d'un troupeau de bœufs disparu.. (...) Ils se sont présentés comme étant des
éléments des Forces nouvelles de Botro et ayant été commis pour retrouver des
bœufs disparus. Parmi eux se trouve un peulh et un élément en pantalon treillis
que le blessé dit avoir identifié.(...). La population de Diabo ne s'était pas
encore remise de ce choc quand le lendemain, le vieux N'Guessan Amani, rentrant
du champ vers 17 h, est abordé par deux individus armés des mêmes types de
fusils d'assaut qui sont loin d'être des enfants de cœur. Leur attitude attire
l'attention du paysan sur l'attaque de la veille qui s'est déroulée en ce même
lieu, entre le village de Tikakro et la ville de Diabo. Des discussions à peine
entamées, des broussailles retentit un coup de feu. La balle se loge dans le
coude du vieillard qui s'écroule et les malfaiteurs prennent la clé des champs.
Après les premiers soins à l'hôpital de Diabo, N'Guessan Amani est évacué
d'urgence au CHU de Bouaké pour subir une opération. En l'espace de 24 heures,
ces deux attaques perpétrés par des individus armés ont plongé toute la
population dans une psychose. »




 






Filière Café-Cacao/ Après
quinze mois de détention des responsables: la Côte d'Ivoire citée à comparaître
à Abuja





L'Intelligent d'Abidjan  – «
En
détention depuis quinze mois sans être jugés et privés du régime spécifique
auquel ils devraient prétendre, le contentieux relatif à la violation des droits
de l'homme des responsables de ladite filière sera tranché par la cour de
justice de la CEDEAO à Abuja, au Nigéria, le 24 Septembre 2009. « J'ai pu en
effet constater qu'en l'espèce, certaines dispositions du Droit international
des droits de l'homme n'ont pas été respectées. C'est la raison pour laquelle
j'ai écrit à Monsieur le doyen des Juges d' Instruction, au Procureur de la
République et au Président de la Chambre d'Accusation, dans le sens souhaité »,
soulignait par courrier en date du 26 avril 2009 Mme Victorine Wodié, présidente
de la CNDHCI (Commission Nationale des Droits de l'Homme-Côte d'Ivoire) à Me Aka
Narcisse, avocat au Barreau Ivoirien et membre du collectif des Avocats des
détenus. Cette réponse de la présidente du CNDH-CI vient corroborer l'action du
collectif des avocats de faire comparaître la Côte d'Ivoire devant la Haute
juridiction communautaire de la CEDEAO.




Selon Me Aka
Narcisse, la présomption d'innocence dont devraient bénéficier ses clients n'est
pas effective. Mieux, toutes les demandes de mise en liberté provisoire ont
jusque-là été rejetées, au motif que « la détention des inculpés reste
nécessaire à la manifestation de la vérité ». [...] Pour le collectif des avocats,
après quinze mois de détention, leurs clients devaient légitimement aspirer à
l'ouverture de leur procès. Dans le cas contraire, le Pacte International
relatif aux droits civils et politiques du 16 décembre 1966 en son article 9.3,
exige que ses clients soient libérés.




Le débat sur les
violations des droits de l'Homme s'ouvre le 24 septembre 2009 à Abuja devant la
Haute juridiction communautaire de la CEDEAO et non sur les chefs d'accusation
des détenus. « Nous sommes pressé que ce procès s'ouvre rapidement. Et
croyez-moi, ce sera un procès explosif», a-t-il confié avant de clore son
propos. [...] ».