REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 26 MARS 2010

26 mar 2010

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 26 MARS 2010







Gal Marcel Fernand
Amoussou, ONUCI à propos de l'APO : « Il y a des raisons d'espérer »




Nord Sud -
C'est
le cœur plein d'optimisme que le général Marcel Fernand Amoussou, commandant des
forces onusiennes en Côte d'Ivoire quitte le pays. A la faveur du point de
presse hebdomadaire de l'ONUCI dont il était exceptionnellement l'animateur,
l'officier supérieur a déclaré qu'il avait de bonnes raisons d'espérer une suite
heureuse à la crise qui secoue en ce moment le pays, relativement à la question
du désarmement. « Il y a des raison d'espérer. Ma conviction est que les
Ivoiriens n'ont pas envie de reprendre les hostilités. Bien au contraire, ils
aspirent légitimement à la paix et à la stabilité.

Les
dernières discussions entamées entre les parties présagent de la volonté
collective des Ivoiriens de trouver une solution à ce dilemme qui se pose entre
les élections et le désarmement. (...). Je crois en la capacité des Ivoiriens à
maintenir le dialogue pour que leur pays retrouve très rapidement le chemin de
la paix. » a-t-il poursuivi avant d'apporter éclairage suivant : « Les accords
de Ouagadougou en ont défini le cadre. C'est pour cela que l'ONUCI continue
d'engager les parties à la mise en œuvre complète et totale des desdits
accords »




 




ONUCI /Plus de vains
discours




Le Temps -
Le
commandant de la Force de l'Opération des Nations en Côte d'Ivoire (ONUCI), le
général Fernand Amoussou croit en  la capacité, au dialogue des Ivoiriens, pour
le retour définitif du pays sur le chemin de la paix. C'est une affaire
sérieuse. Y croire simplement n'y suffit pas. L'ONUCI ne doit pas servir des
discours aux Ivoiriens. Elle a une mission claire : aider au retour de la paix
dans le pays. Et non livrer des paroles. Nos leaders parlent déjà assez.




 




 




Evènements de mars
2004 - ADO : "Nous avons un devoir de victoire à l'égard de ceux qui sont morts
"




Le Patriote -« 
 En
effet, il y a six ans, la Côte d'Ivoire a été le théâtre d'évènements douloureux
d'une extrême gravité et qui font honte à la Nation ivoirienne. Ces évènements
m'ont profondément bouleversé ; ils continuent de m'attrister. Les 24, 25, 26 et
27 mars 2004, des Hommes et des Femmes, pour la plupart dans la fleur de l'âge,
ont été froidement abattus, alors qu'ils s'apprêtaient à aller manifester
pacifiquement pour revendiquer l'application des Accords de Marcoussis, accords
de paix, signés par toutes les parties, pour sortir la Côte d'Ivoire de la
crise. Ce qui s'est passé ces jours-là est inqualifiable et inacceptable. Des
crimes perpétrés contre des citoyens aux mains nues, voulant tout simplement
faire entendre leur point de vue. (..)Tous les faits qui ont endeuillé notre
pays doivent être élucidés. Les commanditaires et les auteurs doivent être
formellement identifiés et répondre de leurs actes. C'est ainsi que nous
mettrons fin à la culture de l'impunité qui s'est développée dans notre pays. Ce
qui est vrai pour les évènements de Mars 2004, l'est aussi pour toutes les
dérives qui ont jalonné la vie politique de ces dix dernières années. C'est le
sens de la démarche que nous avons entreprise, dans le cadre du RHDP, auprès des
Nations Unies pour que les juridictions internationales -la Cour Pénale
Internationale notamment- soient saisies des violations des Droits de l'Homme
dans notre pays. C'est à l'honneur d'une Nation que de faire respecter ce qu'il
y a de plus sacré, c'est-à-dire la vie humaine et de garantir les libertés
individuelles. (...) »




 




A propos du processus de sortie de crise/Sokouri Bohui : «Le
contrat qui lie Soro aux Ivoiriens, c'est le désarmement »




Le Temps
-
Le
débat sur la transparence des élections et le désarmement bat son plein. Dans
cet entretien de ce vendredi, le député Sokouri Bohui, secrétaire national
chargé des élections du FPI apporte la contradiction aux Forces Nouvelles qui
affirment que le désarmement n'est pas un préalable à l'élection présidentielle.




Notre Voie : Les
Forces Nouvelles ont donné une conférence de presse au cours de laquelle leur
porte-parole Me Affoussy Bamba a dit que le désarmement n'est pas un préalable
au désarmement. Que lui répondez-vous ?




Martin Sokouri
Bohui :

C'est surprenant et regrettable d'entendre de tels propos de la part d'un
partenaire engagé dans le processus de paix avec le camp présidentiel. Si de
tels propos étaient tenus par le RHDP qui n'est pas signataire de l'accord
politique de Ouagadougou bien qu'il en soit partie prenante, cela me choquerait
bien. Parce que nous savons tout le jeu clair du RHDP qui est pour qu'on
organise les élections dans la fraude. Justement parce qu'ils sont minoritaires.
Mais que cela vienne des forces nouvelles, qui par la signature de l'accord
politique de Ouagadougou du 4 mars 2007 ont commencé à donner espoir aux
ivoiriens en renonçant à la guerre et en empruntant résolument le chemin de la
paix, est tout simplement insultant. (...) Soro doit travailler très rapidement à
offrir le désarmement aux ivoiriens. Les ivoiriens ont accepté qu'il soit
Premier Ministre, la seule chose qu'il doit leur offrir en retour, c'est le
désarmement. C'est le contrat qui le lie aux ivoiriens. C'est au nom de ce même
contrat que les Ivoiriens ont accepté que les cadres de Forces Nouvelles soient
au gouvernement. C'est pour offrir la paix aux Ivoiriens que ceux-ci ont accepté
qu'ils, les forces nouvelles, rentrent au Gouvernement. Ce n'est pas une prime à
la guerre. Ce n'est pas non plus pour que Ouattara soit Président de la
République par la fraude. (...) .