REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 23 OCTOBRE 2009

23 oct 2009

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 23 OCTOBRE 2009






Face à Compaoré
puis Gbagbo Choi demande un compromis sur la liste




Nord Sud : –

« Le Représentant Spécial du secrétaire général des Nations Unies pour la Cote
d'Ivoire, Y.J.Choi a été reçu en audience hier à Ouagadougou par le président du
Faso, Blaise Compaoré. A l'issue des échanges, diplomatique onusien a plaidé en
faveur du maintient de la dynamique électorale actuelle en Cote d'Ivoire. Selon
lui, grâce aux progrès accomplis, la paix est à portée de main. Il a souligné
les défis qui restent à relever notamment pour l'affichage de la liste
électorale provisoire. Selon lui, il est impérieux de trouver rapidement un
compromis dans ce sens. Le patron de l'ONUCI a mis en exergue la contribution
décisive du facilitateur dans les avancées enregistrées dans le processus
électoral ivoirien et l'en a remercié. Reçu également en audience par le chef de
l'Etat Laurent Gbagbo en fin d'après-midi, M. Choi a indiqué que les élections
étaient à portées de main. « On peut même les sentir .Si on passe trop de temps
sur la liste électorale à cause du manque de compromis, pour la dynamique
électorale, ce sera bien dommage. Je suis confiant que les protagonistes de
l'Accord politique de Ouaga vont trouver une solution assez vite », a-t-il
commenté. Les rencontres avec les présidents ivoiriens et Burkinabé s'inscrivent
dans le cadre des consultations initiées par M. Choi avec les acteurs impliqués
dans la recherche de solutions à la crise ivoirienne. »




 




Processus
électoral L'ONUCI demande la publication de la liste




Nord Sud : –

« Dans le règlement du cas des 2.753.181 inscription litigieuses sur la liste
électorale, l'ONUCI « encourage la CEI à publier la liste électorale provisoire
« .C'est au cours de son point de presse hebdomadaire animé à son quartier
générale que Kenneth Blackman ,porte parole  par intérim de l'institution
onusienne a fait cette exhortation. Le conférencier qui s'est réjoui que
« l'esprit des Accords de Ouagadougou n'ait pas été remis en cause » a rappelé
que ce sont les différents textes issus de cet accord qui ont prescrit le
recensement des électeurs potentiels « sur la base d'un certain nombre de
documents précis ». « C'est dans cet esprit que nous encourageons la CEI à
publier la liste électorale provisoire afin de rendre plus visible les autres
séquences du processus électoral, que sont le contentieux, le dépôt du matériel
électoral, l'impression des bulletins de vote, la publication de la liste
électoral définitive, la distribution des cartes d'électeurs, la campagne
électorale définitive, la distribution des cartes d'électeurs ,la campagne
électorale, la détermination de la nouvelle carte électorale »,a argumenté le
porte parole par intérim de l'ONUCI. Celui-ci n'a pas passé sous silence le fait
qu'en dépit du retard accusé dans l'affichage de la liste électorale, des acquis
significatifs avaient été enregistrés dans le processus électoral. »




 






Affichage de la liste provisoire - La société civile s'inquiète
du retard
 




Le Temps  – « Dans
son communiqué hebdomadaire du 18 octobre 2009, la Commission électorale
indépendante (Cei) indiquait, concernant la situation des 2753181 de cas
litigieux, que "les recherches qui ont été engagées ont permis d'identifier le
statut de plusieurs milliers de personnes" et que "ces investigations se
déroulent à un rythme satisfaisant". La Convention de la société civile
ivoirienne (Csci) voudrait féliciter la Cei et les structures techniques,
notamment l'Institut national de la statistique (Ins) et la Sagem Sécurité pour
le travail déjà abattu en vue de clarifier la situation des 2,7 millions de
personnes ne figurant pas sur les fichiers historiques.




Toutefois, la Csci
relève que le traitement de ces cas se déroule selon des procédures qui sont
encore ignorées de l'opinion publique nationale et internationale. La Mission
d'observation électorale(Moe) de la Csci, à cet effet, s'interroge sur le nombre
exact et la liste définitive de fichiers historiques croisés, les motifs réels
des cas litigieux ainsi que le mode opératoire servant à régler la situation de
ceux-ci. S'agit-il de personnes ayant des noms mal orthographiés, des omissions
de noms, des femmes ayant changé de noms après leur mariage, des personnes ayant
obtenu des pièces pour la première fois à l'issue des opérations des audiences
foraines ou de la reconstruction des registres d'Etat civil etc. ?




Dans ces cas précis,
la Csci est d'avis que la seule approche technique de l'Institut national de la
statistique (Ins) et de la Sagem Sécurité ne pourrait permettre de régler
définitivement la situation de ces cas litigieux. A ce titre, la Csci recommande
à la Cei de procéder, dans les brefs délais, à l'affichage de la liste
électorale provisoire. Ceci, pour permettre à la population en général, et aux
électeurs qui se sont inscrits en particulier, de vérifier l'exactitude des
informations reprises sur ces différentes listes. Ainsi, l'implication de la
population à la recherche des solutions à la situation des cas litigieux va
alléger et simplifier le travail des acteurs techniques ainsi que de la Cei. La
Csci note en outre que si le traitement de ces cas litigieux perdure, il
pourrait affecter l'affichage de la liste électorale provisoire, la gestion du
contentieux, la distribution des cartes d'électeurs ainsi qu'en définitive, la
date du premier tour du scrutin, prévue pour le 29 novembre 2009.




A cet effet, la Csci
voudrait rappeler à toutes fins utiles le Décret N°2009-270 du 25 août 2009
fixant la publication de la liste électorale provisoire au plus tard trente (30)
jours avant le scrutin et la liste électorale définitive à quinze (15) jours au
moins avant le scrutin. Or, à huit (8) jours de l'affichage de la liste
électorale provisoire, du rapport de ses observateurs électoraux déployés sur le
terrain, la Csci note qu'aucune activité préparatoire ne laisse présager
l'imminence d'une telle opération.




Aussi, dans le
contexte de la tenue effective du premier tour de l'élection présidentielle,
prévue pour le 29 novembre 2009, la Csci exprime-t-elle sa préoccupation quant
à:




-                    
la fin
du traitement des cas de 2,7 millions de personnes non encore identifiées;




-                    

l'édition et le conditionnement de la liste électorale provisoire ;




-                    
la
disponibilité et le transport du matériel d'affichage ;




-                    
la
formation des agents d'affichage et leur déploiement ;




-                    

l'affichage de la liste électorale dans les centres de collectes ainsi que la
gestion du contentieux (30 jours avant le scrutin);




-                    

l'édition et le conditionnement de la liste électorale définitive ;




-                    

l'affichage de la liste électorale définitive et;




-                    
la
distribution des cartes d'électeurs.




Par ailleurs, la
Csci se réjouit de ce qu'une des étapes importantes du processus électoral, à
savoir les dépôts de candidature à l'élection présidentielle, qui s'est déroulée
du 26 août au 16 octobre 2009 s'est achevée dans un climat de sérénité. La Csci
se félicite de la diversité des candidatures (20 candidatures enregistrées, dont
10 indépendantes et 10 parrainées par des partis politiques), preuve de la
liberté et de l'ouverture du scrutin. »




 




Simone Gbagbo à propos des élections : « La présidentielle du 29
novembre sera reportée »




Nord Sud : – « « Un
mouvement de soutien dénommé « Action pour la réélection de Simone Gbagbo »,
venu de la commune d'Abobo a été reçu hier la première Dame à la résidence
privée du couple présidentielle à Cocody. Le 29 novembre ne sera pas tenu au
regard des chantiers qui restent à achevé », a déclaré hier Simone Gbagbo, selon
l'édition en ligne de Fraternité Matin, la député d'Abobo a fait cette
déclaration devant les membres d'un mouvement de soutien dénommé »Action pour la
réélection de Simone Gbagbo ».La première Dame a instruit ses partisans sur le
processus électoral et notamment sur la vérification et le contrôle des listes
électorales. Situant les enjeux des élections de sortie de crise qui ont été
plusieurs fois reportées, du fait des contingences liées à la gestion de la
crise que traverse le pays, Mme Gbagbo, sans transiger, a indiqué que le 29
novembre 2009 ne fera pas malheureusement exception à la règle. « Mais les
choses avancent bien et le processus n'est pas bloqué »a-t-elle rassuré. (...) ».




 






La primeur des résultats des travaux au Premier ministre




Fn-ci.com  –
« Les
délégués généraux FN se sont réunis en conclave les 20 et 21 octobre à Korhogo
sous la présidence du directeur de cabinet adjoint du Secrétaire général des FN,
Dr André Ouattara, pour faire une analyse du processus de sortie de crise. Ce
deuxième conclave est d'autant plus important qu'il se situe dans le dernier
virage du processus de sortie de crise avant les élections. « Ce sont les
délégués généraux qui ont décidé au regard de l'étape que nous connaissons dans
le processus de sortie de crise de se réunir et de réfléchir pour faire un
certain nombre de propositions évidemment à la tutelle, le cabinet du secrétaire
général des FN. » a précisé Dr André Ouattara...La particularité de ce 2ème
conclave des délégués généraux est qu'il n'a pas été sanctionné par une
déclaration. Et selon leur porte parole, Soro Kanigui Mamadou, il a été décidé
de rencontrer au préalable le Premier ministre, Secrétaire général des FN avant
toute déclaration. « Nous avons fait des réflexions, nous sommes sous l'autorité
du Secrétaire général des FN qui est le Premier ministre de Côte d'Ivoire qui
conduit le processus. Il est donc tout à fait normal que là où nous sommes
arrivés, nous puissions aller le rencontrer pour que nous regardions ensemble si
la date du 29 novembre tiendra ou ne tiendra pas. Et quelles sont les
dispositions à prendre. C'est seulement à partir de cela qu'on pourra
communiquer sur cette question » a-t-il signifié. Rappelons que les délégués
généraux avaient, au cours de leur premier conclave tenu à Bouaké, demandé à
leur leader de démissionner de la primature au regard des attaques et insultes
gratuites perpétrées à l'encontre du Premier ministre Guillaume Soro, Secrétaire
général des FN. »




 






Francis Wodié (président) aux Ivoiriens : "Nous ne devons pas
accepter que la télévision soit au service d`un seul candidat"
 




Le Nouveau Réveil
– « 
Le
président et candidat du Parti ivoirien des travailleurs (Pit) à la prochaine
élection présidentielle poursuit sa tournée dans le pays Akyé. Hier, il a animé
un meeting à Akoupé, après avoir visité plusieurs localités dont Moapé et
Anandié... Il a saisi la tribune à lui offerte par le meeting d`Akoupé pour
dénoncer la télévision ivoirienne dans sa façon de traiter les candidats à
l`élection présidentielle. "Et la télévision s`est accaparée le candidat Laurent
Gbagbo. Je suivais la télévision peu avant que je ne vienne ici. Au journal
télévisé de 20 heures, il y avait six éléments politiques. Les six éléments
étaient entièrement consacrés au camp présidentiel" a-t-il relevé. Avant de
s`interroger :"est-ce que la télévision est l`affaire du camp présidentiel ?
Est-ce que la télévision appartient aux Ivoiriens ? Oui, la télévision
appartient aux Ivoiriens et à la Côte d`Ivoire" a-t-il répondu. Puis de lancer
un appel aux Ivoiriens en ces termes. "Nous ne devons pas accepter que la
télévision soit au service d`un seul candidat. Il faut qu`ils comprennent que
c`est cette manière de gérer la Côte d`Ivoire qui nous a conduit à la guerre. La
guerre arrive par la manière dont le pays est géré. Elle arrive quand les gens
qui dirigent le pays n`ont pas d`yeux pour voir, quand ils n`ont pas d`oreille
pour entendre, quand ils n`ont pas de nez pour sentir". [...].».




 






Descente du secrétariat général de l`Unesci au siège du groupe
"Le Réveil" : Témoignage sur 80 minutes de violence




Le Nouveau
Réveil –

« Il est un peu plus de 16H30, hier, quand une stagiaire nous
informe, alors que nous tenions une réunion du comité scientifique du séminaire
qui devrait avoir lieu à partir de demain samedi, de l`attroupement d`un groupe
de jeunes gens devant le siège du journal. Je sors en compagnie du médiateur
Gnamantêh pour m`enquérir de ce qu`il en est et je vois un groupe de plusieurs
dizaines de jeunes gens arborant des tee-shirts à l`effigie de l`Union nationale
estudiantine et scolaire de Côte d`Ivoire (Unesci). Je reviens au sein de
l`entreprise pour chercher à rencontrer le "meneur" du groupe. Celui-ci était
déjà entré au sein de l`entreprise et était en discussion avec Parfait Tadjau,
le secrétaire général des rédactions. Il se présente comme étant Olivier
Anangaman, le secrétaire général de l`Unesci. Parfait Tadjau arrêté à l`entrée
de la salle d`attente lui demande s`il est bien l`interlocuteur et le motif de
la visite du groupe. Le secrétaire général de l`Unesci prend ombrage de cette
attitude de Parfait Tadjau et les esprits se chauffent. Je tente de calmer les
hôtes sans succès. Parfait Tadjau est suivi de la salle d`attente au sein de la
rédaction par le groupe conduit par le secrétaire général de l`Unesci. C`est
lui-même qui saisit Parfait Tadjau au collet. En syndicalisme, c`est un signal
très clair et très ferme. D`autres membres du groupe, une demi-douzaine se jette
alors sur Parfait Tadjau. Il est molesté. Djè KM, le chef du service Société et
économie qui essaye à son tour de calmer les uns et les autres est molesté. Il
réussit à s`échapper des mains de ses agresseurs et sort de l`enceinte de
l`entreprise. Il est rattrapé par les éléments du groupe postés aux différents
points d`accès au siège du journal. Il est encore molesté. Pendant ce temps, à
l`intérieur de l`entreprise, le secrétaire général de l`Unesci et certains de
ses éléments continuent de molester des agents. Au total, au moins sept
personnes sont agressées...Finalement, le secrétaire général de l`Unesci consent à
m`écouter et accepte de se rendre au bureau du directeur de publication Patrice
Yao. Celui-ci le reçoit en ma présence et en présence du rédacteur en chef
central Akwaba Saint Clair. Le secrétaire général de l`Unesci se fait assister
de deux autres membres de son mouvement. D`autres membres du mouvement prennent
soin de bloquer la porte d`entrée de la rédaction, plus personne n`est admis à
sortir, ni à entrer au sein de la rédaction. Le secrétaire général de l`Unesci
déclare que le groupe qui est venu dans la rédaction est sa garde rapprochée. Il
explique qu`il est venu déposer un droit de réponse suite à un article paru dans
le journal du jour à la page 12, qu`il juge diffamatoire à l`égard de son
mouvement. Il me remet son droit de réponse. Le directeur de publication fait
savoir qu`on aurait pu éviter le grabuge. Les policiers accourus sont témoins
d`une chaude discussion entre le secrétaire général de l`Unesci et un visiteur
qui se plaint de l`attitude du mouvement. La discussion dégénère et le
secrétaire général de l`Unesci se lève, suivi par certains de ses éléments. Il
menace de frapper le visiteur qui est pour sa part soutenu par d`autres jeunes
accourus. Les policiers réussissent à calmer les esprits. Le secrétaire général
de l`Unesci et ses deux éléments reviennent dans le bureau du directeur de
publication. Ils quittent la rédaction peu après 17H50 »




 






Le Cdt Fofié Kouakou réinsère 20 ex combattantes dans le tissu
social




Fn-ci.com  

« La réinsertion des ex-combattants démobilisés de la zone 10 a commencé sous
l'initiative personnelle du premier responsable des Forces armées des Forces
Nouvelles de la zone 10, le commandant FOFIE Kouakou Martin. L'information a été
donnée le mardi dernier par le commandant FOFIE Kouakou lui-même lors d'une
cérémonie officielle à laquelle ont participé  Clémentine Mukashyaka de l'ONUCI
section DDR, de Yewe Paulin et Ouattara Peyogori du PNUD, et des ex-combattantes
démobilisées des camps Blindé, Peloton et de la CTK (Compagnie Territoriale de
Korhogo) et de Ferkessédougou.  Le commandant FOFIE Kouakou Martin a déclaré à
cet effet que l'initiative vient du commandement de la zone 10, tout en
précisant que les fonds à mettre à la disposition des ex-combattantes
démobilisées proviennent exclusivement dudit commandement.




Le Comzone 10 a par
ailleurs jugé utile que cette initiative de réinsertion de son commandement
débute par les dames car il estime qu'on doit leur rendre hommage pour leur sens
du devoir et de sacrifice. « Il y a longtemps que  nous vivons et travaillons
ensemble, c'est pour cela qu'il faut aider tous les ex-combattants démobilisés
de la zone 10 » a déclaré le commandant FOFIE Kouakou Martin. L'un des
organismes partenaires, le Pnud a recommandé aux ex-combattantes démobilisées 
de se regrouper par affinité de deux ou trois au maximum par groupe de projet
afin de bénéficier du fonds à mettre à leur disposition. Prenant la parole, M.
Yewe Paulin du PNUD a déclaré que « cette 'initiative est à encourager parce que
l'ONUCI n'a pas encore établi ce qu'il faut pour la réinsertion des
ex-combattants à Korhogo [...]».