REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 22 MARS 2013

22 mar 2013

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 22 MARS 2013








Touba: La femme battante célébrée par le Gouvernement et l'ONUCI




 





AIP, Fraternité Matin, Le Mandat, L'Expression -

La femme ivoirienne battante, courageuse et au cœur du développement de son pays
et de l'épanouissement de sa famille a été célébrée jeudi à l'occasion de la
cérémonie nationale de la Journée internationale de la femme, à Touba (région du
Bafing). Cette cérémonie organisée par le ministère de la Solidarité, de la
Famille, de la Femme et de l'Enfant, et soutenue par l'ONUCI autour du thème "
Hommes et femmes ensemble pour une Côte d'Ivoire nouvelle et réconciliée".




 




Elle
a été l'occasion pour les initiateurs d'inviter l'Ivoirienne à jouer pleinement
son rôle d'actrice incontournable au processus de développement et de
réconciliation dans son pays. « Si vous voulez vivre heureux et mourir heureux,
faites beaucoup de filles car les filles prennent plus soin de leur famille
quand elles sont autonomes, par le biais d'une activité génératrice de revenus.
Et elles sont plus soucieuses de l'épanouissement de la famille et allant du
bien de la nation d'où notre devoir de l'aider à jouer pleinement ce rôle", a
affirmé la ministre Anne Ouloto.




 




«
Cela passe par son autonomie financière et son épanouissement, d'où la
disponibilité du gouvernement à aider la femme ivoirienne à se prendre en charge
à travers le financement des projets qu'elle présente, les prêts et les dons qui
lui sont faits, et à lutter contre tout ce qui entrave son bonheur, notamment la
violence faite aux femme et l'inégalité appliquée au genre », a ajouté la
ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l'Enfant.




 





Abondant dans le même sens, le représentant du secrétaire général de l'ONU en
Côte d'Ivoire, Bert Koenders a assuré de la disponibilité totale de l'ONUCI à
participer à l'épanouissement de la femme ivoirienne, en activant l'application
des lois prônant la sanction contre les violences faites aux femmes et en
participant à tout ce qui pourrait aider à son autonomie et à sa participation
effective au processus de la réconciliation nationale. [...]




 




 





Infrastructures sanitaires : Aka Aouélé et l'Onuci réhabilitent la maternité
d'Aby




 




Le
Nouveau Réveil -

Le
ministre Eugène Aka Aouélé, vice-président de l'Assemblée nationale, a parrainé
la cérémonie d'inauguration du centre de santé Bilé Kassi du village d'Aby, dans
la sous préfecture d'Adjouan (30 km d'Aboisso), entièrement réhabilité par
l'Onuci. C'était au cours d'une sympathique cérémonie le mercredi 20 mars
dernier sur l'esplanade dudit centre de santé. En présence des autorités
administratives, coutumières, des associations de jeunesse et de femmes, du
personnel soignant, dans une ambiance festive. A cette occasion, Dr Aka Aouélé,
président du Conseil général d'Aboisso, a remercié le donateur pour cet acte de
haute portée sociale et a invité, en conséquence, le personnel médical et les
usagers à prendre le plus grand soin afin de mériter davantage de bienfaits de
la part du donateur et ne pas fermer la porte à d'autres villages, candidats à
ce type d'action. Goerges Rautenbach, Chef de la Division décentralisation de
l'Onuci, représentant de Bert Koenders, présentant les missions de son
organisation, a insisté sur l'entretien de l'édifice. «Je remercie les autorités
locales pour leurs efforts. Population d'Aby, il vous appartient de prendre soin
de l'œuvre et le comité de gestion doit y veiller. C'est pour l'Onuci une
manière de contribuer à la reconstruction et à la réconciliation nationale»
a-t-il soutenu en présence de Marie-Irène Richmond, administrateur chargée du
plaidoyer à l'Onuci. Le sous préfet, Bahoua Fatoh, soutenu par le directeur
départemental de la santé, Dr Antoine N'dri, exprimant les remerciements du
gouvernement, a présenté le premier médecin affecté en la personne de Dr Yolande
Chiépo Koffi. Le doyen des cadres, Georges Anoh Koutoua, a rendu un homme appuyé
à l'Onuci pour ses actions sociales et de paix en Côte d'Ivoire, avant d'appeler
à faire bon usage du centre de santé d'Aby, réhabilité. Plusieurs danses
traditionnelles dont l'Abodan et le Goffey ont apporté une note de gaieté à
cette cérémonie.




 




 





Après de violents affrontements pour une partie de pêche : Deux villages
demandent pardon au corps préfectoral




 





L'Inter, Fraternité Matin -

A
l'initiative de la section des affaires civiles de l'Onuci-Divo, les populations
de deux villages du département, à savoir M'bazo et Gnéhiri, ont fumé le calumet
de la paix le mardi 19 mars 2013. C'était en présence des sous-préfets de Divo
et Didoko ainsi que des responsables de la plate-forme de la société civile du
Loh Djiboua, des directeurs régionaux des eaux et forêts, des ressources
animales et halieutiques. Saisissant l'opportunité qui se prêtait à eux, les
deux parties en conflit ont fait table-rase de leurs différends et ont
publiquement présenté des excuses au corps préfectoral de Divo. Les faits
remontent au 21 février dernier. Neuf des personnes du village de M'bazo qui
pêchaient ce jour-là dans le fleuve Boubo, ont été arrêtées et molestées par
leurs compatriotes de Gnéhiri. Des seaux, des machettes, un vélo, une moto
pompe, des portables cellulaires ont été confisqués. Les sous-préfets, informés,
ont convoqué les villageois à la sous-préfecture de Divo. C'est là que tout
s'était gâté. Dans la cour de la sous-préfecture, une bagarre entre les deux
groupes a fait cinq blessés dont un cas grave. L'Onuci, à travers sa section des
affaires civiles, de sa police civile et avec l'appui de la plate-forme de la
société civile a alors organisé, mardi, une rencontre intercommunautaire pour
aplanir ce différend. Au terme d'une rencontre houleuse soutenue par des
médiations et des ateliers, un consensus a été trouvé. En effet, les populations
de ces deux villages en conflit se sont engagées à réglementer leur manière de
pêcher, désormais, dans le fleuve Boubo. C'est dans une ambiance bonne enfant
qu'elles ont quitté, cette fois-ci, la-sous-préfecture. Dans les jours à venir,
l'Onuci va, une fois de plus, parrainer la cérémonie traditionnelle de
réconciliation et la remise des objets confisqués.




 




 





Attaque à l'Ouest / Toulepleu : le village de Tuobly a été attaqué




 




Le
Démocrate, Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil, Le Mandat -


Tuobly, village situé à une dizaine de Kilomètres de la sous-préfecture de
Toulepleu a été attaqué dans la nuit de mercredi à jeudi par des individus armés
et habillés en tenue militaire. Selon les autorités militaires, les assaillants
venus du Liberia ont visé le poste de contrôle des Forces républicaines de Côte
d'Ivoire (Frci) qui ont aussitôt riposté. Trois assaillants dont deux Ivoiriens
et un Libérien ont été mis aux arrêts. Des témoignages concordants recueillis
sur place ont fait état de ce que ces éléments avaient infiltré le village de
Tuobly le mercredi aux environs de 22 heures. Plusieurs kalachnikovs et des
lance-roquettes ont été récupérés, suite à une fouille effectuée par les Frci.




 




 





Ouest : attaque à Toulépleu : Des enseignants à la tête du commando. Deux
assaillants, dont le fils de Péhé Maurice, arrêtés. Déluge de feu autour du
village d'un ancien conseiller de Gbagbo




 





Soir Info -

Les
assaillants ont remis le couvert hier mercredi 20  mars 2013, à Toulépleu,
précisément dans le chef-lieu de sous-préfecture de Tiobly, situé à 7 km de
Pékan- Barrage, à la frontière avec le Liberia. Cette attaque, dont le préfet de
Toulépleu, Karim Diarra dit « qu'elle a été planifiée depuis le Liberia »,
aurait été perpétrée, à l'instigation de Péhé Maurice, un instituteur originaire
de cette sous-préfecture, refugié dans le village de Kpahabli-Troudjaï, un
village libérien qui borde le fleuve Nuon, frontière naturelle avec le Liberia.
La veille de l'attaque, selon des notables du Tiobly que nous avons joint hier
par téléphone, « Péhé Maurice a joint son complice, un autre instituteur du
village du nom de Toh David, qui a d'ailleurs « guidé les assaillants à leur
arrivée ». Selon le sous-préfet de Tiobly, Kouassi Koffi, "les
assaillants,        composés   de jeunes libériens et de miliciens originaires
de la région, sont venus du Libéria". Ils ont accédé à la Sous-préfecture de
Tiobly par la résidence du sous-préfet qui est excentrée du centre ville. Ils
ont procédé par infiltration de la localité avant de lancer l'assaut après avoir
pris en tenaille la résidence du sous-préfet.         "Aux environs de 1 H du
matin, ils ont encerclé ma résidence. Selon leurs propos, ils voulaient faire de
ma résidence leur base", a indiqué l'administrateur civil. Le premier coup de
feu a tonné aux environs de 2 h du matin. Selon le préfet de Toulépleu, Karim
Diarra « c'est à 22 h 30 que l'information de l'infiltration de la localité de
Tiobly nous est parvenue. Nous avons mis en place tout de suite un dispositif de
sécurité. Nous avons appris que l'instituteur Toh David était de mèche avec les
assaillants qui l'ont joint depuis le Liberia pour l'informer de l'attaque. Nous
avons pris nos dis- positions. C'est ainsi que nous avons réussi à déjouer cette
attaque ». Selon le sergent Déa, chef de poste des Forces républicaines de Côte
d'Ivoire (Frci) à Tiobly, « l'instituteur Toh David est le chef de file des
assaillants. Avant la crise, il enseignait dans le village de Tiobly. C'est lui
qui a tout planifié avec Péhé Maurice refugié au Liberia. Et lorsque nous sommes
allés l'interpeller, il a réussi à fuir par la fenêtre de sa maison. Il a
certainement traversé la frontière ». Des échanges de tirs qui ont alors éclaté
entre les assaillants et les Frci présentes dans la zone ont fait des blessés.
L'un des enfants de Péhé Maurice, l'instituteur, cerveau de l'attaque, figurait
au nombre des deux assaillants arrêtés. Les combats, avons-nous appris se sont
poursuivis vers les villages de Bazobly, de Guéyédé et Bamombly, trois villages
ivoiriens qui bordent le fleuve Nuon, par où les assaillants, en provenance du
Liberia, ont traversé pour accoster côté ivoirien. Dans des opérations de
ratissage, les Frci ont fait pleuvoir un véritable déluge de feu autour de ces
trois villages dont l'un est celui d'un ancien conseiller spécial de Laurent
Gbagbo, ex-chef de l'Etat ivoirien, déchu le 11 avril 2011 et dont les initiales
sont V.S. Selon le préfet, « ce ratissage des Frci a fait plusieurs morts dans
les rangs des assaillants » qui tentaient de gagner le Liberia, citant des
sources militaires. [...]




 




 





Gohitafla / un affrontement entre Gouro et Baoulé fait 6 blessés par balles




 





L'Inter -

La tension reste toujours vive, depuis le mercredi 20 mars 2013, à Flaya, un
village situé à 3 km de la sous-préfecture de Gohitafla, dans la région de la
Marahoué. Un affrontement sanglant a éclaté dans cette petite localité entre des
autochtones Gouro et des allochtones baoulé, faisant au moins 6 blessés par
balles. De quoi s'agit-il ? Selon un habitant de Gohitafla, qui nous a joint
hier jeudi 21 mars, au téléphone, un allochtone baoulé, ayant épousé une
autochtone Gouro, aurait reçu au mois d'avril 2012, ses frères dans le village
sans en avoir informé auparavant ses beaux-parents. Un matin, alors que des
jeunes Gouro se rendent dans leurs champs, ils constatent que leurs beaux-frères
sont en train de défricher une forêt qui ne leur aurait pas été cédée. Selon
notre source, les jeunes autochtones auraient sommé leurs hôtes d'arrêter les
travaux, affirmant être les propriétaires de la portion de terre défrichée.
Cette interpellation n'aurait pas été du goût des allochtones. S'ensuivra une
bagarre entre les deux parties. On pensait l'affaire terminée quand le mercredi
20 mars, vers 18h, les deux parties sont convoquées au village de Flaya pour
régler l'affaire qui avait fini par pourrir l'atmosphère entre les deux
communautés. à l'heure des discussions, informe notre interlocuteur, les jeunes
autochtones ayant participé à la bagarre vieille d'un an, sont surpris par des
tirs de fusil calibre 12. On dénombre 6 blessés par balles que sont Tié Bi Irié
Ignace, Tabo Yari Ignace, Zounin Célestin, Irié Dieudonné, et deux autres dont
les noms ne nous ont pas été communiqués. Informés de cette situation, ce sont
les dozos stationnés à Gohitafla qui se sont déployés sur les lieux pour les
premiers constats, avant de transmettre l'affaire à la brigade de gendarmerie de
Gohitafla.




 




 





Hier, au siège provisoire du Fpi / Miaka Oureto (pdt par intérim du Fpi): «Le
peuple installera le Fpi au pouvoir»




 





Soir Info -

Miaka Oureto, président par intérim du Front populaire ivoirien (Fpi), a volé,
hier jeudi 21 mars 2013, dans les plumes du régime du président Alassane
Ouattara. C'était à l'occasion d'une conférence de presse à son siège provisoire
de la Riviera Bonoumin. ''Dérives dictatoriales, gouvernance autocratique'',
voilà ce que pense le Fpi du régime Ouattara. Sans mâcher ses mots, l'actuel
patron du Fpi a dénoncé l'attitude du pouvoir Ouattara, qui, selon lui, a tout
mis en œuvre pour l'écarter du jeu politique, dans la seule volonté de gagner
seul les élections locales, mais aussi parce que ''le pouvoir Ouattara a peur du
FPI ''. (...) Ce pouvoir a expérimenté l'absence du FPI aux législatives de
décembre 2011 où près de 85% de l'électorat s'est abstenu de prendre part au
scrutin à l'appel du Front Populaire Ivoirien''.






Climat de terreur




Dans
cette dynamique, le pouvoir, a expliqué le Fpi, refuse que le président Gbagbo
recouvre la liberté, ne veut pas d'une loi d'amnistie, de la recomposition de la
Commission électorale indépendante ''dominée à 90% par le Rdr'', de revoir le
découpage électoral et de sécuriser le jeu démocratique. ''Le pouvoir Ouattara
sait que face à ses dérives dictatoriales maintes fois décriées par les ONG des
droits de l'Homme, que le Front Populaire Ivoirien est aujourd'hui en Côte
d'Ivoire, la seule alternative démocratique crédible. C'est pourquoi ce pouvoir
est aussi convaincu, que la seule issue pour lui, de gouverner encore pour un
temps, est de régner dans une terreur absolue pour renforcer ses assises
ethno-tribales'', a fait observer le parti créé par Laurent Gbagbo. Pour Miaka
et ses camarades du Fpi, voilà ce à quoi correspond la gestion du pouvoir d'Etat
en Côte d'Ivoire : '' le climat de terreur ; la confis- cation des médias d'Etat
avec pour conséquence le retour du monopartisme; la justice des vainqueurs ; le
sabotage du processus conciliatoire ; le blocage du dialogue-direct ;
l'exclusion du plus grand parti poli- tique – le Fpi – des élections du 21 avril
2013 ; l'entretien des foyers de conflits fonciers en faveur des ex combattants
pro-Ouattara ; la modification de la démographie nationale, dans un but
électoraliste''.





Le
Fpi réclame 1 ,6 milliard de FCFA au pouvoir




En
conséquence, Miaka Oureto a dit que le Fpi ne reconnaîtra pas les résultats des
élections du 21 avril, autant qu'il a invité ses militants à ne pas y prendre
part ''sous peine de s'exposer aux sanctions disciplinaires prévues par nos
textes''. (...) Par ailleurs, répondant aux questions des journalistes, dans le
second volet de son intervention, le président par intérim du chef de fil de
l'opposition, a réclamé au pouvoir Ouattara la somme de 1, 6 milliards de F CFA,
au titre de la subvention des partis politiques. (...) Selon lui, si la
présidentielle 2015 est organisée dans des conditions transparentes ; « Le Fpi
battra proprement Ouattara et son Rdr. Et le peuple installera le Fpi au
pouvoir. [...]




 




 





Politique nationale : Le rêve de Miaka Ouréto




 




Le
Démocrate

– Le Front Populaire Ivoirien (Fpi) a organisé hier jeudi 21 Mars 2013, à son Qg
de la Riviera Attoban, sa première conférence de presse de l'année. Animée par
Miaka Ouréto, président par intérim de ce parti, cette conférence de presse a
réuni du beau monde. Les vice-présidents, le secrétariat général et plusieurs
dizaines de militants ont pris d'assaut le siège provisoire de la famille
politique de l'ex-chef d'Etat Laurent Gbagbo pour livrer au monde entier ce
qu'ils considèrent comme « la Réponse du Fpi à son exclusion du jeu démocratique
par le régime Ouattara ». Largement commenté par Miaka Ouréto avant les échanges
avec la presse, le document lu par le secrétaire général par intérim, Richard
Kodjo a été applaudi par les militants. Que peut-on en retenir? Si ce n'est que
le Front Populaire Ivoirien n'a pas changé de rhétorique. Annonçant qu'ils ne se
sentent pas concernés par les élections locales du 21 Avril prochain, Miaka
Ouréto et ses camarades ont, à travers leur déclaration, menacé leurs militants
de représailles s'ils participaient de quelque manière que ce soit aux
régionales et municipales à venir. Pour l'ex-parti au pouvoir en effet, la
révision de la Commission électorale indépendante (Cei), l'amnistie générale, la
révision du découpage électoral et la sécurisation du jeu démocratique n'étant
pas acquises, il se poserait par voie de conséquence un problème de crédibilité
et de transparence au niveau de ces élections. Dans l'entendement des
frontistes, c'est parce que le président de la République Alassane Ouattara
aurait peur de les affronter dans les urnes qu'il refuserait d'accéder à leurs
revendications. «Ouattara sait qu'il est impopulaire et que le Fpi est la seule
alternative crédible en Côte d'Ivoire, c'est pourquoi, il veut régner par la
terreur, mais nous ne nous laisserons pas distraire ni intimider», a déclaré
Miaka Ouréto. Visiblement remonté contre le pouvoir actuel, Miaka Ouréto n'a en
tout cas pas eu les mots doux pour le Rhdp. Il considère même que n'importe quel
militant du Fpi pourra battre le président Ouattara en l'an 2015. Parce que pour
lui, en deux ans de gestion du pouvoir d'Etat, le Rdr et ses alliés ont démontré
leur incapacité à apporter un mieux-être aux populations. Au fond, le Fpi ne
trouve rien de bon dans la gouvernance du président Ouattara. Tant et si bien
que l'ex-parti au pouvoir se considère comme la seule alternative crédible pour
une Côte d'Ivoire paisible et prospère. « Que ceux qui ont soutenu Ado hier et
qui sont déçus aujourd'hui n'aient pas honte ou peur de rejoindre le Fpi, nous
sommes ouverts », a lancé Miaka Ouréto sous un tonnerre d'applaudissements de
ses militants et sympathisants. Mais, avec du recul, il faut se demander si le
Fpi ne rêve pas et s'il peut prétendre mieux diriger la Côte d'Ivoire que le Rdr
et le Pdci réunis. D'autant que de 2000 à 2010, ils ont eu l'occasion de faire
leur preuve. Et sur ce point, tout n'était pas rose non plus.




 




 





501 pro-Gbagbo emprisonnés : Exclusion de fait du Fpi des élections locales




 





Notre Voie -

Ils
sont au nombre de 501, les Ivoiriens, partisans du président Gbagbo ou
soupçonnés comme tels, qui croupissent, sans jugement, depuis deux ans, dans les
geôles du régime Ouattara. Ce chiffre a été fourni par Boubacar Koné, membre de
la direction du FPI, récemment au cours d'une conférence publique prononcée par
Me André Kouassi, secrétaire national chargé de la Formation politique au FPI.
Cette information, révélée au grand public, justifie les raisons pour lesquelles
l'ancien parti au pouvoir non seulement fait de la libération des siens une
priorité, mais aussi et surtout pourquoi il ne pouvait accepter d'aller aux
élections.




Mais
cette occurrence n'est pas la seule, il existe bien d'autres raisons pour
lesquelles le parti à la rose se suiciderait s'il acceptait d'aller au casse
pipe. La première, c'est que de nombreux candidats potentiels de la plus grande
formation politique ivoirienne sont en exil. (...) Ces cadres, aujourd'hui, se
trouvent encore traqués, jusque dans les pays où ils ont trouvé refuge, pour se
protéger de la folie meurtrière des Frci dont les exploits en matière de crimes
et d'assassinats sont bien connus. (...) Aller aux élections, alors que ces
derniers sont privés de leur liberté pour délit politique, serait moralement
inacceptable. (...) Pour ces deux raisons donc, le Fpi ne pouvait accepter d'aller
aux élections. Mais, ne voulant pas donner dans l'intransigeance, la direction
de ce parti a demandé un dialogue direct avec le gouvernement, pour aborder
toutes les questions pouvant accélérer le processus de réconciliation nationale.





Malheureusement, alors que les discussions sont encore en cours, le pouvoir a
pris la décision de fixer la date des élections locales, de façon unilatérale,
excluant de fait l'ancien parti au pouvoir des prochaines élections, municipales
et régionales. Le bon sens aurait voulu que des questions importantes comme la
libération des prisonniers politiques, la composition de la Commission
électorale indépendante (???!!!), le découpage électoral, etc., soient réglées,
pour offrir aux différents partis une égalité de chances, mais cela n'est pas le
cas. [...]




 




 





Joël N'Guessan, porte-parole du Rdr : «Le Rdr parle déjà avec le Fpi»




 





Nord –Sud –

Dans cette interview qu'il nous a accordée, le porte-parole du Rassemblement des
républicains assure, à l'ombre du climat socio-politique qui prévaut en ce
moment, que les Ivoiriens sont désormais réconciliés. (...)






Parlons à présent du dialogue pouvoir-opposition. Avez-vous bon espoir que ces
discussions pourront déboucher sur quelque chose de concret et de positif ?




Je
précise d'emblée que ce n'est pas un dialogue Rdr-opposition. C'est un dialogue
gouvernement-opposition et nous, en tant que parti au pouvoir, nous sommes
demandeur de ce type de dialogue. Notre souhait est qu'il aboutisse à une
conclusion heureuse pour que le président Alassane Ouattara puisse dérouler
encore mieux son programme de gouvernement au bénéfice de l'ensemble des
populations. Cependant sur certains points, notamment en ce qui concerne les
réformes électorales, nous avons dit au gouvernement qu'il ne peut pas trancher
cette question seulement avec le Fpi. Parce que pour nous, c'est l'ensemble des
acteurs politiques qui doivent prendre part aux discussions touchant cette
question de réformes électorales. (...).




 





Au
terme de ces discussions gouvernement-Fpi, peut-on s'attendre à ce que le Fpi et
le Rdr se retrouvent pour discuter directement ?





Voyez-vous, entre dirigeants politiques, nous nous parlons. Moi, je parle à
Danon Djédjé.




 





Dans
un cadre informel...




Bien
sûr ! Mais, nous discutons de l'avenir de notre pays. Le secrétaire général par
intérim de notre parti, Amadou Soumahoro rencontre fréquemment les principaux
responsables de l'opposition. Ils les invitent même à sa table et ils se
parlent.




 





Et
qu'est-ce que cela donne comme résultat ?




Le
résultat, c'est qu'il y a beaucoup de points d'accord. Nous sommes d'accord pour
dire que la Côte d'Ivoire a trop souffert et qu'il faut mettre fin aux graves
violations des droits de l'Homme que nous avons connues. Et que maintenant, nous
devons penser à la reconstruction du pays, ensemble. Parce que c'est ensemble
que nous pouvons le faire.




 





Si
vous arrivez à manger ensemble à la même table, qu'est-ce qui vous divise
fondamentalement alors ?




Il
n'y a pas grand-chose qui nous divise si ce n'est les ambitions des uns et des
autres.  [...].




 




 





Maca : Des détenus malades privés de soins.




 




LG
Infos

–  Il se passe des choses terribles au sein de la Maison d'arrêt et de
correction d'Abidjan (Maca). C'est que nous rapporte plusieurs pensionnaires de
cette maison carcérale tristement célèbre. Selon eux, à cause de nombreuses
évasions que cette prison a connu ces derniers temps, l'administration
pénitentiaire a pris des mesures draconiennes à l'égard des détenus. Conséquence
: le samedi 9 mars dernier, deux détenus, très malades, qui ont été évacués dans
des établissements sanitaires de la place, ont été sommés par l'administration
pénitentiaire de retourner à la Maca alors que leurs états de santé qui
s'empirent nécessitent qu'ils soient gardés dans ces centres de santé. Résultat
: À en croire nos sources, ces détenus et autres prisonniers malades agonisants
sont privés de soins et souffrants atrocement. Faut-il priver des malades,
fussent-ils des prisonniers, de soins au nom d'une certaine mesure sécuritaire ?
Il faut être de l'administration pénitentiaire de la Maca pour agir de la sorte.
Ignorant ainsi des règles élémentaires des Droits de l'Homme dont le droit à la
santé.






 






 





Education nationale : Les enseignants des lycées et collèges en grève




 





Notre Voie, LG Infos, Le Temps -

« A
situation exceptionnelle, grève exceptionnelle ». Cette phrase lâchée un jour
par Pr Koudou Kessié, alors secrétaire général du Synares, pour justifier un
arrêt de travail brusque et inattendu dans les universités, reflète bien la
situation qui prévaut depuis hier, dans les lycées et collèges publics de Côte
d'Ivoire. Ces établissements où justement les enseignants de façon spontanée,
marquent un arrêt de travail. Pour protester contre les ponctions faites sur
leur salaire du mois de mars pour fait de grève.




«
Aujourd'hui, les conseils de classe au lycée Pierre Gadié de Yopougon ont été
arrêtés. Les examens sont suspendus. Au Lycée classique d'Abidjan, les
enseignants se sont déjà mis en congé de Pâques, au lieu d'attendre le 28 mars
prochain. C'est pareil dans les collèges modernes Harris d'Adjamé, de Cocody. A
l'intérieur du pays, la situation est la même », explique un enseignant exerçant
au Lycée classique d'Abidjan, interrogé hier, en début d'après-midi par
téléphone. Comme cet enseignant des lettres modernes, bien d'autres professeurs
de ce même établissement interrogés ont confirmé l'information, tout en se
disant être outrés par la mesure gouvernementale. Mais de quoi s'agit-il
exactement ? « Les premiers bulletins que nous avons tirés indiquent que pour
fait de grève en février dernier, des ponctions sont faites sur nos salaires.
Les enseignants (instituteurs) en B3, sont victimes d'une ponction salariale de
45 mille FCFA. S'agissant des enseignants en A4, les ponctions qui les frappent
varient entre 60 mille FCFA et 120 mille FCFA. C'est illégal, illégitime et
scandaleux. C'est inacceptable. Nous sommes outrés », dénoncent avec véhémence
plusieurs enseignants joints par téléphone. L'intersyndicale de l'enseignement
comme on pouvait s'y attendre, a déjà dans une déclaration prompte, condamné
avec fermeté la mesure Kandia Camara. Dont l'objectif avoué vise à décourager
les syndicats à recourir à la grève, dans les temps à venir.






 






 





Journée mondiale de la radio / Mme Affoussiata Bamba-Lamine : « La radio est un
outil merveilleux pour rassembler et construire dans la paix »




 





L'Intelligent d'Abidjan

– La Journée mondiale de la radio est célébrée tous les 21 mars en Côte
d'Ivoire. La deuxième édition a été fêtée hier, jeudi 21 mars 2013, au ministère
d'État, ministère des Affaires étrangères. Mme Affoussiata Bamba-Lamine,
ministre de la Communication, qui a co-présidée cette rencontre avec le ministre
de l'Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable, Allah
Kouadio Rémi, a indiqué le rôle de la radio pour construire la paix. (...)