REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 22 JANVIER 2010

22 jan 2010

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 22 JANVIER 2010







Présidentielle - Choi
dénonce la lenteur dans la réunification




Fraternité Matin  –
« 
Face
au Conseil de Sécurité, le Représentant spécial du SG de l'ONU, Young-Jin Choi,
a présenté, le 23e rapport sur la Côte d'Ivoire. Il a fait le point
du processus de paix, en particulier de la mise en œuvre de l'Accord politique
de Ouagadougou. Après les consultations à huis clos qui ont suivi ce conseil,
consultations d'où sortira un projet de résolutions à adopter la semaine
prochaine, M. Choi a reconnu face à la presse « l'existence d'une liste
électorale parallèle d'un demi –million de personnes qui constitue aujourd'hui
un handicap au respect scrupuleux du chronogramme déjà établi ». Le diplomate
coréen « espère que les parties ivoiriennes et le facilitateur arriveront à
résoudre cette situation pour que la période prévue des élections se situe au
printemps 2010 ». M. Choi, interpellé sur les enquêtes en cours à propos de
cette situation a insisté sur « la neutralité de l'organisation mondiale dans
cette histoire entre acteurs ivoiriens » (...) Il a exprimé son inquiétude au
niveau de la réunification du pays. Au point de repousser la période de la tenue
des élections au deuxième trimestre 2010 soit entre mars et mai. « Au-delà de la
présence de disputes sur la liste électorale, il y a un probable obstacle sur
l'ancien chronogramme. C'est l'unification du pays. Selon le 4e
accord complémentaire de Ouagadougou, une réunification de facto doit être
réalisée deux mois avant l'élection présidentielle...Le diplomate a également
plaidé pour que l'ONU poursuive son appui au plan sécuritaire. (...) ».




 




L'ONUCI n'a pas été
saisie d'une enquête




Fraternité Matin  –
« 
Le
porte-parole de l'ONUCI Hamadoun Touré, au cours du point de presse hebdomadaire
qu'il a animé à Abidjan ,espère qu'avec la mise en place du comité de suivi, à
la suite d'allégation de fraude à la CEI, « Le chronogramme relatif à la
validation des données sera respecté ».S'il s'est félicité de ce que le
dossiers de réclamation sont encore traités par certains tribunaux alors que
d'autres ont arrêté cette phase ,il dit en revanche suivre avec intérêt
l'enquête judiciaire engagée par le ministère de l'intérieur contre la CEI et
les médiations nationales en cours. « Nous suivons les deux phases », a-t-il
dit. Interrogé pour savoir si l'institution avait été saisie pour mener une
enquête comme l'avait suggéré le président de la CEI, Robert Beugré Mambé, le 15
janvier, pour faire la lumière sur ce sujet, il a été catégorique. « S'agissant
de l'enquête interne et de la demande publique d'enquête à l'ONU, officiellement
l'ONUCI n'a pas été saisie (...) ».




 




Alcide Djéjdjé (Représentant permanent de la Cote d'Ivoire) :




« Mon pays n'ira pas à n'importe quelle élection »




Fraternité Matin -
« 
Le
représentant permanent de la Côte d'Ivoire auprès des Nations, Alcide Djédjé, a
indiqué que les «  Ivoiriens sont certes pressées d'aller aux élections mais pas
à n'importe quelle élection et surtout pas à des élections qui les ramèneraient
à la case de départ, c'est-à-dire dans un nouveau conflit ». Il intervenait face
aux quinze membres du conseil de sécurité réuni à une séance de consultation
hier au siège de l'organisation mondiale. [...] »




 




Le PURCI opposé à
l'envoi en Côte d'Ivoire de soldats burkinabés pour sécuriser les élections 




Agence ivoirienne de
presse (AIP) -

« Le
Parti pour l'unité de la République de Côte d'Ivoire (PURCI), parti politique de
la mouvance présidentielle, dit non à l'envoi en Côte d'Ivoire d'un contingent
de 500 soldats burkinabés, pour "soi disant" sécuriser le processus
électoral."Nous disons non, non et non à la venue de ce contingent de soldats
burkinabés, fût-il artificiellement placé sous un mandat de l'ONU", a martelé la
présidente Djibo Aya Martine, jeudi, au cours d'une conférence de presse.Tout en
soutenant que cette décision prise, le 06 janvier, par le gouvernement burkinabé
n'est pas conforme et truffée "d'incohérences", Mme Djibo Martine a invité les
ivoiriens à "ne pas se laisser aveugler par les avancées apparentes du processus
de paix redynamisé par les accords de Ouagadougou".La présidente du PURCI
demande au président de la République,  au Premier ministre et au gouvernement
ivoirien de réexaminer cette initiative du Burkina Faso et de la France qui,
selon elle, cache quelque chose de louche. [...] »




 




Présumée fraude à la
CEI : La commission centrale de la CEI note ''un disfonctionnement manifeste de
certains de ses services

Agence ivoirienne de
presse (AIP) -

« La
Commission Centrale de le Commission électorale indépendante (CEI) a déploré,
jeudi, dans le cadre de l'affaire de la présumée fraude à la CEI, ''un
disfonctionnement manifeste de certains de ses services''.




Se
rapportant aux faits, la Commission centrale a déploré, l'installation, le 31
décembre dernier, par ses informaticiens, sur les ordinateurs de nombreuses
commissions locales, du fichier contenant les 429 mille pétitionnaires, '' à
l'insu des commissaires superviseurs de la CEI '' de ses localités. (...) Elle 
présente, par ailleurs, ses excuses pour '' les désagréments causés à la
Nation'', et s'engage à prendre dans ''les meilleurs délais toutes les mesures
correctives conséquentes. »




 




Contentieux
électoraux, affaire Mambé. Paul Yao-Ndré (Pdt du Conseil Constitutionnel) :«
Quand on a fauté, on démissionne » ,




« Nous sommes le
dernier recours »




L'Inter - « 
La
cérémonie, qui s'est déroulée dans les locaux du Conseil constitutionnel sis à
Abidjan-Plateau, a été une occasion pour M. Yao Ndré de commenter l'actualité
politique, marquée par l'affaire de fraude à la Commission électorale
indépendante (CEI). « Le Conseil constitutionnel est une haute institution.
C'est pourquoi quand il y a des bruits qui circulent (allusion faite à la fraude
à la CEI, Ndlr), nous on prend notre temps, parce que nous sommes le dernier
recours », a d'abord indiqué le président du CC, avant de poursuivre : « Quand
on a fauté, on doit se regarder dans le miroir et on dit : je démissionne, je
m'en vais, parce que j'ai fauté, j'ai gravement fauté et j'ai trahi mon pays. »
Yao Ndré a fustigé, à mots couverts, l'attitude de certains cadres PDCI d'ethnie
Ebrié qui, au nom de cette ethnie, ont affirmé leur soutien au président de la
CEI.[...] »




 




Marche de la jeunesse
du RHDP du 26 janvier: Bédié, Ouattara, Mabri et Anaky derrière leur jeunesse
-Le RHDP : « Mambé pas bouger »




L'Inter -
« [...] Les
leaders du Pdci, du Rdr, de l'Udpci et du Mfa, réunis au sein du Rhdp, ont tous
encouragé la jeunesse de leurs partis respectifs qui a décidé marcher
pacifiquement sur la télévision nationale en vue de la libérer. Comme en mai
2005, les présidents Konan Bédié, Alassane Ouattara, Mabri Toikeusse et Anaky
Kobénan ont apposé leur signature au bas d'un communiqué qui résume leur
desideratas et apporte leur soutien aux jeunes houphouëtistes. « L'Assemblée des
instances dirigeantes des partis du RHDP apporte son soutien aux jeunes du Rhdp
qui envisagent une action à compter du 26 janvier », note le communiqué final du
Rhdp lu par le président de son directoire, le Pr. Alphonse Djédjé Mady. Dans ce
communiqué, en effet, les Houphouëtistes ont apporté leur soutien à la
Commission électorale indépendante (Cei) et à son président, Robert Beugré
Mambé. [...] Le Rhdp a, en outre, exhorté le représentant spécial du secrétaire
général de l'Onu et celui du facilitateur à assumer leur mission de
certification et d'arbitrage du processus électoral. Les houphouëtistes, qui ont
mobilisé pour la circonstance une importante logistique pour se faire entendre,
ont demandé au secrétaire général de l'Onu et à toute la communauté
internationale de conjuguer leurs efforts pour faire respecter la décision du
Cpc du 3 décembre 2009 de tenir la présidentielle à « fin février-début mars ».
[..]   »




 




Contentieux électoral
: Rencontre entre « patriotes » et le 1er ministre 




Fraternité  Matin  -

« [...] Charles Blé Goudé a affirmé à sa sortie d'audience (qui a duré près d'une
heure), que lui et ses amis étaient venus dire à Guillaume Soro qu'ils n'ont
plus confiance au Président de la Cei, Robert Beugré Mambé. Cela, depuis,
l'éclatement de l'affaire des 429000 personnes qu'il aurait tenté
frauduleusement, d'inscrire sur la liste électorale provisoire. Tout le monde
sait que le processus est assez sensible. C'est pourquoi, il faut le confier à
des personnalités neutres et crédibles...Bien entendu, le Premier ministre aussi
veut des élections crédibles...Il nous a appelés au calme. Et nous a indiqué que
cette question doit être réglée dans les règles de l'art. Nous avons été
mandatés par nos amis. Nous les convoquons samedi, pour faire connaître notre
position définitive», confiait Charles Blé Goudé à la presse. Le leader de la
Jeunesse patriotique a donc souhaité que ses amis restent à l'écoute. Car,
disait-il, «les consultations continuent». Il indiquait, par ailleurs, avoir
rencontré hier matin, le Représentant du facilitateur. Aujourd'hui, il discutera
avec les rois et chefs traditionnels. Demain, samedi à 9h, il aura des échanges
avec les représentants de l'Onuci, avant son rendez-vous du Palais de la culture
à 11h. »