REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 21 JUIN 2013

21 juin 2013

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 21 JUIN 2013

















Arnauld AKODJÉNOU a reçu une mission onusienne




 






L'Inter -


Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte

d'Ivoire par intérim, Arnauld Akodjénou, a rencontré, le mercredi 19 juin 2013,

au Siège de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), une

délégation du Comité consultatif de l'Union interparlementaire (UIP) sur les

affaires des Nations Unies. En visite en Côte d'Ivoire, et accompagnée de

députés ivoiriens, la délégation de cette union était conduite par le Burkinabé

Mélégué Traoré. L'objet de cette première visite dans le pays est d'examiner

l'interaction entre le système des Nations Unies et le Parlement ivoirien.




 




 






Levée de l'embargo frappant la Côte d'Ivoire : L'Onuci fait des précisions




 






Nord-Sud -


La porte-parole de l'Onuci, Sylvie van den Wildenberg, a répondu, hier au cours

du traditionnel point-presse hebdomadaire de l'Onuci, aux autorités ivoiriennes

qui plaident pour la levée de l'embargo sur les armes qui frappe la Côte

d'Ivoire. « La levée ou non de l'embargo est entre les mains du Conseil de

sécurité. Nous entendons les remarques formulées par le gouvernement et les

transmettons à l'organe décisionnaire, mais c'est au Conseil de sécurité qu'il

appartient de statuer sur la levée ou non de cet embargo », a-t-elle déclaré.

Puis de rappeler aux autorités ivoiriennes qu'«il existe une procédure qui

permet au gouvernement, lorsqu'il souhaite des dérogations, d'introduire des

requêtes pour obtenir ces dérogations ». Lorsqu'il a rencontré, en début de

semaine, les responsables du groupe consultatif de l'Union interparlementaire

des Nations unies (Uip), Guillaume Soro, président de l'Assemblée nationale

avait, en effet, appelé à la levée de l'embargo onusien sur les armes à

destination de la Côte d'Ivoire. « Il n'est pas compréhensible que la Côte

d'Ivoire continue d'être sous embargo et que de fait, elle n'ait pas les moyens

d'assurer pleinement et entièrement sa souveraineté du point de vue de la

sécurité », avait regretté le chef du parlement ivoirien.




 




 






Sortie de crise: Badini encourage les Ivoiriens au "dialogue républicain"




 






Fratmat.info, Le Mandat -




« J'encourage le dialogue républicain que vous avez entamé. Les Ivoiriens

doivent continuer de se parler. Ce qui vous unit (la Côte d'Ivoire) est plus

important que ce qui vous divise », a indiqué, ce jeudi 20 juin, à

Abidjan-Plateau, Bouréima Badini, ex-représentant spécial du Facilitateur de

l'Accord politique de Ouagadougou (Apo). Bouréima Badini s'exprimait ainsi, à

l'occasion d'une cérémonie d'hommage et de reconnaissance que lui a rendue le

gouvernement ivoirien.






Aussi, a-t-il appelé les autorités ivoiriennes à « continuer de poser certains

actes forts pour prouver qu'il n'y a pas d'exclusion ». Poursuivant, il leur a

conseillé de ne « jamais se fatiguer de parler même à celui qui fait la sourde

oreille ». Car, selon lui, « l'appel de la nation finira par avoir raison de

toute réticence ». Au moment où sa mission prend définitivement fin en Côte

d'Ivoire, Bouréima Badini affirme: « La Côte d'Ivoire is back : belle et

majestueuse ».




Bien

avant l'intervention de celui-ci, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a

souligné que le nom de ce dernier est indélébilement associé au processus de

paix issu de l'Apo. Indiquant, par ailleurs, que Badini a assuré le suivi de la

mise en œuvre de ce dialogue inter-ivoirien. Pour le chef du gouvernement

ivoirien, « cette cérémonie est également l'occasion de célébrer la solidarité

et la fraternité » entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire. [...]




 




 






Insécurité à Abobo : L'Armée quadrille la commune




 




Le

Mandat -


A Abobo, on vit la peur au ventre. Des agressions multiples ont été signalées

ces dernières semaines. Des bandes de jeunes s'en prennent aux passants à la

nuit tombée. Vers 20 heures, beaucoup d'habitants d'Abobo rentrent chez eux pour

éviter de tomber sur ceux qui ont tué le gérant d'une cabine téléphonique il y a

quelques jours. Plusieurs dizaines d'adolescents armés de couteaux, machettes et

des tessons de bouteilles sévissent. L'Armée en alerte maximale. La haute

hiérarchie militaire prend très au sérieux la menace de cette bande armée à

Abobo. Des éléments des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) ont été dé-

ployés dans les différents quartiers de la commune d'Abobo. En civil comme en

tenue militaire, les agents de la police, de la gendarmerie et des militaires

sont sur le terrain. Ils veillent au grain.




Une

tournée dans les différentes artères d'Abobo dans la nuit du mercredi 19 juin,

nous a permis de constater ce dispositif de sécurité. «Nous avons été déployés

sur le terrain pour mettre fin aux actions de ces jeunes qui s'attaquent aux

honnêtes populations. Nous avons reçu mission de mettre la main sur ces

bandits», a confié un officier déployé sur le terrain sous le sceau de

l'anonymat. Le Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO),

quadrille également le terrain. Une force mixte composée de militaires, de

gendarmes et policiers, mais cette unité n`est pas la mieux outillée pour ce

genre d`opération. Le CCDO se déplace avec des armes lourdes. La police

criminelle, est la mieux expérimentée pour ces genres d'opération. [...]




 




 






Escorte des détenus de la crise postélectorale : les gardes pénitentiaires

menacent




 






Nord-Sud -


Il y

a de l'électricité dans l'air. Si rien n'est fait d'ici le début du procès des

pro-Gbagbo prévu en début juillet, les surveillants pénitentiaires des prisons

d'Abidjan et de l'intérieur du pays, pourraient cesser de transporter ces

détenus. Ces agents accusent l'administration pénitentiaire de bloquer leurs

primes liées à l'escorte des prisonniers de droit commun et des détenus de la

crise postélectorale. Selon des responsables du Syndicat national des agents

pénitentiaires de Côte d'Ivoire (Synap-CI), qui ont requis l'anonymat, l'escorte

ne fait pas partie des missions assignées aux geôliers. Ils soutiennent que cela

n'est pas prévu par les textes de l'administration pénitentiaire. «L'escorte est

le travail des policiers et des gendarmes. C'est par ignorance, et surtout sous

l'intimidation des magistrats, que nous faisons ce travail. Le problème, c'est

que les policiers et les gendarmes habilités à exécuter la tâche reçoivent une

prime. Les sous-officiers perçoivent 35.000 FCfa par mois, quand les officiers

ont une prime de 50.000 FCfa par mois. Nous qui faisons le travail d'escorte à

leur place, ne recevons rien ; cela n'est pas normal. C'est injuste ! », se sont

plaints les gardes pénitentiaires. « Nous avons récemment posé le problème à des

magistrats et à l'administration pénitentiaire. Ils ont reconnu que nous devons

recevoir une prime d'escorte. Ils ont promis saisir la hiérarchie pour  réparer

l'injustice », ont expliqué nos interlocuteurs, très remontés. Selon eux, la

situation est beaucoup plus grave car ils travaillent dans des conditions où

leur sécurité est constamment mise à l'épreuve. « Le véhicule transportant les

détenus ne bénéficie pas d'un minimum de sécurité. Nous n'avons aucune arme à

feu, alors que c'est nous qui allons chercher dans les prisons de Bouna, de

Katiola, de Boundiali et de Korhogo tous les détenus de la crise postélectorale.

Nous sommes livrés à toutes sortes d'attaques. Nous quittons souvent le tribunal

à 22h et transportons les détenus à nos risques et périls », ont-ils déploré.

Joint par téléphone hier pour avoir l'avis de la tutelle sur les griefs énumérés

par les agents, Joachim Koffi Kangoué, sous-directeur de l'administration

pénitentiaire, n'était sans doute pas dans les dispositions nécessaires pour

nous répondre. «Je ne réponds pas aux journalistes au téléphone. Je n'aime pas

cette manière de travailler », s'est-il emporté, avant de nous renvoyer vers son

supérieur hiérarchique. [...]




 




 






Procès à la CPI : une association invite les victimes à attendre le verdict dans

le calme




 






L'Inter -




L'Association des victimes et déplacés de guerre d'Abidjan (AVIDGA) a appelé ses

membres à attendre le verdict de l'audience de confirmation des charges contre

Laurent Gbagbo, dans la sérénité et le calme, dans une déclaration dont copie

nous est parvenue hier jeudi 20 juin. «L'Association des victimes et déplacés

de guerre d'Abidjan exhorte tous les Ivoiriens à rester sereins et calmes pour

attendre le verdict final de la Cour, afin de favoriser le triomphe de la

justice
», a écrit Dr Anon Christ Seydou, le président de cette association.

Il a affirmé que les membres de son organisation sont méprisés, estimant que «la

classe politique ivoirienne devrait faire preuve de plus de responsabilité et de

retenue de sorte à éviter toutes actions susceptibles de raviver la division

dans la société»
. Ainsi pour lui, l'exploitation tendancieuse des événements

survenus dans le pays, la violence verbale et physique, l'impunité, et surtout

le manque de tolérance du droit à la différence, sont les principaux facteurs de

frustration qui peuvent «exacerber la fragilisation de la société, au moment

où le pays s'engage dans la phase de sa reconstruction
». [...]




 




 




Le

CNP lève la suspension de huit entreprises de presse




 






Agence Ivoirienne de Presse, Le Nouveau Réveil, L'Expression, Notre Voie, Le

Quotidien d'Abidjan -


Le

collège des conseillers du Conseil national de la presse (CNP) a décidé, au

terme de sa session extraordinaire de mercredi, de lever la mise en demeure de

huit entreprises de presse après avoir complété leurs dossiers.






Suspendues à l'issue de la session ordinaire du 6 juin, les entreprises de

presse Société nouvelle d'édition de Côte d'Ivoire, éditrice de l'hebdomadaire

L'Eléphant déchaîné, Les Editions APPO, éditrice des journaux Le Sport et

Dialogue, Ayamr Group, éditeur du quotidien Le Quotidien d'Abidjan, Mayama

Editions et Production, éditeur du quotidien Le Patriote, Régie Arc-en-ciel,

éditrice de l'hebdomadaire Le Nouveau Consommateur, Telecom Action Faith,

éditeur de Alerte Actu, Cyclone Sarl, éditeur des quotidiens Le Temps, LG Infos

de l'hebdomadaire Prestige Mag ainsi que Open Mino, éditeur de l'hebdomadaire Le

Journal de l'Economie ont vu leur mesure de suspension levée après avoir

régularisé leur situation vis-à-vis de la loi de 2004, indique un communiqué du

CNP dont copie est parvenue jeudi à l'AIP.




 




Dans

sa mission d'assainissement de la profession, le CNP a, au terme d'une tournée

d'évaluation des entreprises de presse, a mis en demeure une vingtaine d'entre

elles, afin qu'elles régularisent leur situation. Une trentaine avait été

suspendue pour violation de leurs obligations (notamment la carte de journaliste

professionnel et la rémunération des journalistes), rappelle-t-on.




 




 






Menace sur la liberté presse / Le DP de « Le Quotidien d'Abidjan » a échappé

hier à un enlèvement




 




Le

Quotidien d'Abidjan –


Le DP

de « Le Quotidien d'Abidjan » a échappé hier à un enlèvement. Deux individus se

présentant comme des policiers en tenues civiles, ont fait irruption à la

Rédaction entre 14 et 15 heures demandant à voir le DP. Une fois devant lui, ils

tentent de l'amener de force avec eux sans aucun mandat. Mais il résiste et se

tire de leurs griffes. Des investigations menées auprès de la police nationale

et de tous les commissariats de la commune de Cocody, il ressort que personne

n'a mandaté qui que ce soit pour arrêter le Directeur de publication. Qui a donc

intérêt à mener ce genre d'opérations qui mettent à mal les autorités de ce

pays ? [...]