REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 1er FEVRIER 2013

1 fév 2013

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 1er FEVRIER 2013







FPI-Gouvernement/ Koenders (ONUCI) : «Il faut poursuivre les discussions jusqu'à
ce qu'il y ait un accord»




 





Notre Voie -

Le
représentant spécial du secrétaire général de l'Onu en Côte d'Ivoire, Berth
Koenders, a souhaité que les discussions entre le pouvoir et le Front populaire
ivoirien (Fpi), entamées depuis quelques jours, aboutissent à un accord, même si
cela doit prendre du temps. « Il faut poursuivre les discussions jusqu'à ce
qu'il y ait un accord, même si ça doit durer »,
a-t-il affirmé. Le
représentant spécial de Ban Ki-Moon a émis ce souhait, mardi dernier, lors de
l'atelier sur « La contribution des médias à la réconciliation nationale pour
un environnement apaisé »
, organisé par l'Opération des Nations unies en
Côte d'Ivoire (Onuci), à son siège sis à l'hôtel Sebroko.




Berth
Koenders a soutenu que le dialogue direct est un signe de décrispation qui va
dans le sens des recommandations de la résolution 2062 adoptée par le Conseil de
sécurité de l'Onu. Aussi a-t-il plaidé pour la contribution des médias pour
booster les choses. « La contribution des médias sera cruciale pour booster
le dialogue inclusif »
, a-t-il soutenu, avant d'ajouter que la presse
ivoirienne permettra de renforcer la démocratie en Côte d'Ivoire.





Issiaka Konaté, directeur de cabinet du ministre de la Communication, a abondé
dans le même sens en soulignant que la réconciliation est une priorité qui
mobilise les énergies. Le directeur de cabinet a ajouté que la presse doit
accepter d'accompagner ce processus en remplissant correctement sa tâche qui
consiste à informer en vue de former et éduquer les masses populaires.




Le
président de l'Unjci, Traoré Moussa, lui, n'a pas dit autre chose. Dans sa
communication, il a indiqué que la presse est incontournable. « Le
journaliste devra accompagner le peuple dans la réconciliation nationale. Elle
doit permettre au citoyen de s'informer. Elle doit développer une culture de
tolérance»,
mentionnera-t-il. Le patron de l'Unjci a exhorté les uns et les
autres a fait preuve de patriotisme pour éviter d'aggraver la situation du pays.
En somme, une invitation à tous les professionnels des médias à s'engager sans
réserve en faveur de la paix. [...]




 




 





Discussions avec le gouvernement : Voici l'arme secrète du FPI contre le pouvoir
Ouattara. (...) L'appui d'Albert Koenders au FPI.




 




LG
Infos –

Le
Front populaire ivoirien (Fpi) de Laurent Gbagbo dispose d'une puissante arme
que lui a donné la communauté internationale pour en finir avec les
tergiversations du régime Ouattara qui ruse avec le retour de la normalité
depuis le 11 avril 2011. Cette puissance de feu c'est la résolution 2062 du
Conseil de Sécurité sur la Côte D'Ivoire, adoptée le 26 juillet 2012. En effet,
« la résolution 2062 met en exergue les défis et les axes d'interventions
majeurs pour une sortie durable de la crise ne Côte d'Ivoire. Il s'agit tout
d'abord des défis sécuritaires, tels que la restauration de l'autorité de l'Etat
(...).




 





L'appui d'Albert Koenders au FPI.





 




Albert
Koenders, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Côte
d'Ivoire, a levé un lièvre le mardi 29 janvier dernier, au cours d'un séminaire
sur le thème : « la contribution des médias à la réconciliation nationale pour
un environnement apaisé », qui a eu lieu à l'hôtel Sebroko, siège de l'Onuci. En
effet, le fonctionnaire de l'ONUCI a été sans ambages sur l'issue des
négociations gouvernement-FPI : « Je lance un appel à tous les acteurs pour
qu'ils poursuivent leurs discussions approfondies en vue de la normalisation de
la situation en Côte d'Ivoire. Même si cela doit prendre du temps ». C'est
clair, le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU a apporté de l'eau
au moulin du FPI que le pouvoir veut faire chanter en mettant en avant le fait
que les élections locales ne peuvent pas être reportées au-delà de 2013. L'ONU a
une tout autre lecture de la situation en Côte d'Ivoire : le gouvernement Duncan
et le FPI de Laurent Gbagbo doivent prendre le temps qu'il faudra pour réussir
les négociations directes qu'ils ont nouées, et in fine aller à des élections
inclusives et sécurisées. [...]




 




 





Réconciliation et environnement apaisé : les médias s'engagent à jouer leur
partition




 




LG
Infos -

« La
contribution des médias à la réconciliation nationale pour un environnement
apaisé ». C'est le thème qui a été soumis, le 29 janvier dernier, au siège de
l'ONUCI à Sebroko, à la réflexion des journalistes de la presse et des radios de
proximité, à l'initiative de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire
(ONUCI). (...) A la fin des travaux qui ont duré une journée, les participants au
séminaire ont pris d'importantes résolutions, entre autres s'abstenir de relayer
des propos de nature à compromettre le processus de réconciliation nationale ;
médiatiser la Résolution 2062 (...). Dans son allocution de bienvenue, Albert
Gérard Koenders, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en
Côte d'Ivoire, a invité les médias ivoiriens à accompagner le processus de
réconciliation nationale. [...]




 




 





Législatives partielles / Les mises en garde de Bert Koenders




 





Fraternité Matin –

Les
élections partielles prévues dimanche prochain dans cinq localités vont se
dérouler sur haute surveillance de l'opération de l'Onu pour la Côte d'Ivoire
(Onu-ci). Le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu, Albert Gérard
Koenders, insiste là-dessus. Ces échéances sont les dernières qu'il a à
certifier. Et il tient boucler avec la même rigueur, cette mission qui a débuté
avec l'élection présidentielle de novembre 2010. A ce propos, prévient : M.
Koenders «aucune violence ne sera tolérée.» Et de poursuivre : «toute
personne qui posera des actes visant à entraver le bon déroulement du processus
sera passible de poursuites judiciaires
».




Le
fonctionnaire international tient ce discours ferme, surtout en l'endroit des
protagonistes des circonscriptions électorales de Bonon et de Facobly. On se
souvient que dans ces deux localités, l'élection avait débouché sur de graves
violences. Surtout à Bonon où des soldats de l'Onuci avaient essuyé des tirs de
fusils d'assaut alors qu'ils convoyaient le matériel électoral après le vote.
L'attaque s'était soldée par la mort de plusieurs assaillants. A écouter Bert
Koenders, l'Onuci n'a vraiment pas envie de revivre une telle situation. D'où
ces mises en garde qu'il a exprimées, mardi dernier, à l'ouverture du séminaire
que sa structure a organisé sur «la contribution des médias à la
réconciliation nationale pour un environnement apaisé
». Pour l'heure, Bert
Koenders veut bien croire que les choses vont se dérouler normalement. En tout
cas, s'il s'en tient à la promesse des différents candidats de respecter le Code
de bonne conduite des partis politiques. Ils ont exprimé cette profession de foi
à l'occasion de la visite de terrain qu'il a effectuée, la semaine dernière en
compagnie d'un représentant du gouvernement, en la personne du commissaire
Jean-François Neubout, conseiller du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur.
Comme le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu le signifie à juste
titre, les partielles du 3 février prochain sont la dernière étape de la mission
de certification d'élections post-crise en Côte d'Ivoire par l'Onuci. En ce qui
concerne les prochaines consultations locales, ce ne sera pas la même
implication. Les forces onusiennes seront présentes à un niveau plus limité, aux
côtés des forces de sécurité ivoiriennes pour la sécurisation des opérations de
vote. Place est donc faite maintenant au « transfert de la responsabilité
principale au gouvernement
». Il s'agit, pour l'Onuci, de se limiter à sa
mission de maintien de la paix en se contentant d'«appuyer et de catalyser».
L'Onuci ne veut pas donner l'image de «mauvais invité». Car, il est
impoli de quitter ses hôtes avant la fin du diner. Mais il est aussi impoli de
s'éterniser
», explique-t-il.




 




 





Gérard Koenders, hier aux membres de la Cour suprême : "La certification n'est
pas applicable pour ces élections"




 




Le
Patriote, Le Nouveau Réveil -


Ouvert, hier, le séminaire de renforcement des capacités des membres de la Cour
suprême sur la gestion des contentieux de l'élection des Conseillers régionaux
et municipaux prend fin, aujourd'hui à l'hôtel Belle Côte. La cérémonie
d'ouverture a été marquée par l'allocution inaugurale du Représentant Spécial du
Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Albert Gérard
Koenders et le discours du président de la Cour Suprême, Koné Mamadou.
L'allocution d'Albert Gérard Koenders a porté sur la contribution des Nations
Unies au cycle électoral de sortie de crise en Côte d'Ivoire et les leçons
apprises de l'assistance électorale et de la certification. Il a félicité
l'Institution pour la tenue de ce séminaire. « C'est, pour nous, le signe que le
président de la Cour a perçu, avec justesse, la portée du défi que représente la
gestion du contentieux électoral dans la dynamique globale de consolidation de
la paix en Côte d'Ivoire », a-t-il relevé.




 




Il a
partagé le souhait de l'organisation qu'il dirige et qui est de voir ces
élections se dérouler dans une atmosphère calme et politiquement apaisé.
Qu'elles soient en plus, inclusives, libres et justes.





Relativement aux principes gouvernant l'assistance électorale des Nations Unies
en général, il a expliqué aux séminaristes que les méthodes en matière
d'assistance électorale ont évolué avec le temps. S'agissant de la condition
requise, l'émissaire du secrétaire général de l'organisation internationale
précise : « L'ONU ne doit fournir une assistance électorale que si un État
membre le demande ou si elle est décidée par le Conseil de sécurité ou
l'Assemblée générale».




 




Pour
ce qui est des élections régionales et municipales de 2013, le Représentant
spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire a annoncé
une moindre implication de l'ONUCI. Cela conformément à la Résolution 2062 du
Conseil de sécurité des Nations Unies qui autorise l'ONUCI à apporter une
assistance appropriée aux élections locales en fonction des ressources et des
capacités dont elle dispose. Cela, dans les zones où elle est déployée, sans
préjudice des grandes priorités de son mandat. Albert Gérard Koenders fait
observer que face à ce défi, l'ONUCI a opté pour une solution qui permettrait à
la fois de préserver les acquis du processus de sortie de crise, tout en restant
dans les limites de son mandat. « En lieu et place de la Division Electorale,
une cellule électorale d'effectifs réduits a été créée», précise-t-il. Cette
cellule a pour mission de conseiller et de coordonner l'action de l'ONUCI dans
le domaine des élections.




 




Le
patron de l'Onuci a mentionné le fait que l'organisation appuiera le dialogue
politique et les efforts engagés pour que les élections locales soient les plus
inclusives et apaisées. Elle veillera aussi à la protection des civils pendant
ces élections et à la prévention des violences électorales. Pour ces élections
locales, l'Onuci a un mandat plus en retrait que pour les élections précédentes
commente Gérard Koenders. D'autant que, fait-il savoir, la mission de
certification n'est pas applicable pour l'élection des conseillers régionaux et
municipaux. [...]




 




 





Elections locales : L'Urd, l'Usd, le Rdp et l'Udp disent non




 





Fraternité Matin, Le Mandat -

Malgré
les discussions en cours entre le gouvernement et les partis de l'opposition,
les élections locales n'enregistreront pas la participation de tous. L'Urd,
l'Usd, le Rdp et l'Udp, quatre partis membres de la plate-forme Agir pour
la nation (Apn) ne participeront pas à ces scrutins locaux. L'information a été
donnée par Danièle Boni Claverie. « Ne constatant aucune avancée
satisfaisante dans le traitement des questions soumises au gouvernement, l'Urd,
l'Usd, le Rdp et l'Udp ont le regret de faire savoir qu'ils ne peuvent
participer, dans les conditions actuelles, aux prochaines élections »,

a-t-elle justifié, hier, à son domicile, au cours d'un point de presse. Ces
partis d'opposition sont membres du Cadre permanent de dialogue. Au cours des
discussions avec le gouvernement, ils ont ré- clamé, entre autres, « une
modification de la composition de la Commission électorale indépendante (Cei),
le dégel des avoirs et la libération des détenus politiques ». Mais, au dire de
leur porte-parole, « les trois postes proposés à la Cei aux partis de
l'opposition par le gouvernement paraissent insuffisants et sur la question de
la libération des prisonniers, le gouvernement a indiqué que les procédures
devaient suivre leurs cours ».
Danièle Boni Claverie a rassuré toutefois que
ces quatre partis restent toujours dans le Cpd, en vue de participer au dialogue
pour une réconciliation vraie entre Ivoiriens.




 




 





Législatives partielles / Les craintes d'un candidat à Facobly




 





L'Inter -

Henry
Tohou, président de l'Union socialiste des peuples (USP), candidat à l'élection
législative partielle à Facobly, n'est pas content du changement à la tête de la
Commission électorale indépendante (Cei) locale. Il nous l'a signifié, hier
jeudi 31 janvier, en dénonçant la CEI locale qui, à ses yeux, veut le copinage.
Le président de l'USP a indiqué qu'Abel Oulai, choisi par le secrétariat général
de la CEI pour diriger cette structure à Facobly, est le cousin de Koua Vincent,
employé au secrétariat général de la Présidence de Côte d'Ivoire et membre
influent du staff de campagne du candidat du Rassemblement des républicains
(RDR), Séa Honoré. Pour Henry Tohou, en nommant un proche du candidat Séa, la
CEI éveille les suspicions des partisans des autres candidats et même des
candidats. C'est pourquoi Tohou Henry qui croit fermement en ses chances dans ce
3ème tour de l'élection législative à Facobly, exhorte la CEI à procéder au
remplacement du nouveau président qui n'inspire pas confiance à tous les
candidats. Le faisant, elle éviterait des dérapages et des affrontements
violents dans un tel contexte.




 




 





Pour diffamation : Cissé Bacongo porte plainte contre N'dohi Raymond




 





L'Inter, Le Patriote -

Le
député de Koumassi, le ministre Cissé Ibrahim Bacongo a porté plainte contre le
maire de sa commune, N'Dohi Yapi Raymond, hier jeudi 31 janvier 2013.
L'information émane des proches du ministre-député qui estime, selon eux, avoir
été diffamé par son adversaire aux élections municipales, à travers des
interviews que celui-ci a accordées à la presse. Le maire N'Dohi aurait traité
dans les colonnes de certains journaux, le ministre Bacongo « d'homme violent »
qui l'aurait menacé avec une arme à feu. Toujours selon ces proches de Bacongo,
le maire sortant de Koumassi aurait traité, en filigrane, son adversaire de «menteur»,
au regard des promesses de campagne de ce dernier. Toute chose qui a conduit le
ministre, dit-on, à assigner en justice M N'Dohi à travers une citation à
comparaître. «La convocation a été déposée auprès du concerné, ce jeudi 31
janvier 2013 par un huissier
», a informé le proche du ministre de
l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui nous a joint hier
par téléphone. Pour en savoir davantage, nous avons pris contact par téléphone
en début de soirée, le directeur de cabinet du maire N'Dohi Yapi Raymond, qui
s'est étonné de cette information. «Le maire vient de partir (hier 18h45,
ndlr). Je suis encore là. S'il elle (la plainte) existait, je vous le dirais. Ça
n'existe pas
», a déclaré M. Guy Charles Wayoro. Qui s'est interrogé sur les
motifs de la plainte, quand nous les lui avons donnés. «Si c'est pour ça
qu'il a porté plainte, nous avons mille raisons de porter plainte contre lui.
C'est lui qui nous injurie dans ses meetings puisqu'il n'a pas de bilan à
défendre. Quant à nous, on l'attaque sur sa gestion du ministère de
l'Enseignement supérieur depuis 10 ans qu'il est là
», a dit en substance, le
collaborateur de M N'Dohi.




 




 





Bonon / Kouadio Denis (candidat indépendant aux législatives):« Le RDR me menace
de mort»




 





Notre Voie -

La
campagne pour les législatives partielles du 3 février prochain dans la
circonscription électorale de Bonon et Zaguiéta commune et Sous-préfecture, bat
son plein. Le candidat du Rdr, Yacouba Koné, commente la situation sur le
terrain en ces termes : « je n'ai pas de problème sur le terrain. La poli-
tique est un jeu démocratique. Je déteste l'animosité, la violence et les
injures pendant la campagne. Je préfère perdre dans la dignité et j'accepterai
le résultat des urnes. Une défaite n'est pas une fin en soi »
Pour sa part,
candidat indépendant Kouadio Denis se dit très inquiet pour sa sécurité. «
Les partisans de Yacouba Koné me menace de mort. Ils ont élaboré un plan qui
constituerait à refuser de signer les procès verbaux des bureaux de vote venant
des campements Baoulé dans le seul but d'annuler ces résultats. Mon adversaire
est train d'intimider les Baoulés dans les campements en leur disant que s'il
n'est pas élu, le Rdr chasserait les Baoulés de la forêt du parc national de la
Marahoué. Pour la sécurité, j'ai peur pour le bon déroulement du scrutin et j'ai
interpellé l'ONUCI pour qu'elle prenne les dispositions sécuritaires spéciales
pour que la CEI proclame les résultats »,
a-t-il affirmé.




 




 





Issia : Le président de la Cei en campagne pour le Rdr




 





Notre Voie -

Le
président local de la Commission électorale indépendante (CEI) d'Issia a cessé
d'être indépendant pour voler au secours d'un candidat pour les élections
législatives partielles à Issia. Il s'agit de Daouda Koné qui est en ce moment
en campagne pour le candidat Issiaka Koné dit Lobilo. Militant du Rdr qui se
présente sous l'étiquette indépendante. Censé être neutre, il a remis pourtant
ses habits de militant.




Nos
sources expliquent qu'il a mis en place un dispositif dans sa volonté d'appuyer
son candidat. Les mêmes sources soutiennent qu'il fait partie de ceux qui
auraient suscité la candidature de Issiaka Koné. Des personnes bien introduites
indiquent que depuis la semaine dernière, un spécimen des bulletins était en
circulation. Et que, dans la nuit du dimanche dernier, une rencontre se serait
tenue sous le regard de Daouda Koné afin de redistribuer les rôles pour battre
leur adversaire Alexis Kpokpa Blé par la fraude. Ce qui amène des observateurs
de la vie politique à dire qu'entre les seuls candidats du Rdr sans adversaires,
il ne peut se passer de la tricherie.




 




 




Le
1er ministre reçoit les conclusions des échanges Gouvernement-Fpi, ce soir




 




Le
Nouveau Réveil -

C'est
ce soir à 18h 30mn que le Premier ministre Daniel Kablan Duncan recevra les
conclusions des échanges que le Gouvernement a initiés avec le Fpi. On saura
donc ce soir si cette formation politique va prendre part ou non aux prochaines
élections régionales et municipales.




 




 





Gouvernement - Fpi : vers l'échec du Dialogue républicain. Les conséquences d'un
entêtement radical




 




Le
Nouveau Réveil –

La fumée blanche attendue le mercredi 30 janvier entre le Gouvernement et
le Fpi n'est pas au rendez vous. L'accord tant attendu aussi. Deux jours de
travaux en commission, vendredi 25 et lundi 28 entre les différentes parties, et
les débats dans les différentes commissions, (à savoir, la commission Sécurité,
Jeu électoral, état de droit et la réconciliation) n'auront pas suffi. Le Fpi
n'a pas changé d'un iota sa conception de l'état de droit et sa vision de la
réconciliation. En fourchant ses préalables et conditions. « On est venu pour
demander que le pouvoir aille à la normalisation. C'est le seul mot que nous
avons en bouche. On ne peut pas continuer de nous regarder en chiens de faïence.
C'est pour cela que le pou voir doit poser des actes forts. Il doit rassurer.
Nous aussi, nous avons des actes à poser, mais il lui revient de décrisper la
situation avant... », a déclaré ce même mercredi Tchéidé Jean Gervais (membre de
la direction du FPi et pour la circonstance rapporteur pour ce parti). On
constate, à la fin de ce round de négociation, que malheureusement, l'on
continue de se regarder en chiens de faïence, du moins du côté du FPi et que,
nonobstant la volonté affichée et traduite du Gouvernement d'aller à la
décrispation, le FPi n'est pas encore disposé à poser les actes. il brandit
encore et toujours ses préalables qui se résument en la libération de Gbagbo, la
libération des autres prisonniers, le retour des exilés, la prise d'une loi
d'amnistie et la fin immédiate de toutes les poursuites, la refonte de la Cei,
le financement des partis poli tiques. Comme depuis le début, rien n'a varié
dans la position du FPi. En face, le Gouvernement qui a déjà fait libérer
certains barons du régime Gbagbo, qui n'entend pas laisser transférer d'autres
(accusés de crimes graves à la CPi), qui tend la main depuis toujours, est
convaincu d'avoir donné déjà des signes forts de sa détermination à aller à la
réconciliation. (...)





Radicalisme orthodoxe





Allègrement, le FPi est en train de planter le décor d'une situation
inextricable qui, à la longue, n'arrangerait personne. Car en fait, rien ne dit
que ces revendications ne sont qu'un épouvantail pour se maintenir dans la
position radicale d'affrontement telle qu'il l'a adoptée depuis 1990. [...]




 




 





Après son inculpation : le Cojep plaide pour la libération de Blé Goudé




 




Le
Démocrate, Fraternité Matin, Soir Info, L'Inter -

Le
Ministre de l'Intérieur Hamed Bakayoko a reçu en audience Hier jeudi 31 janvier
une délégation du Congrès des jeunes Patriotes. Ils sont venus négocier la
libération de leur leader Charles Blé Goudé, en détention. En plus de ce
dernier, ils disent plaider aussi pour la mise en liberté de tous les
prisonniers de la crise poste-électorale. Et cela, ont-ils précisé au nom de la
réconciliation nationale. En réponse à la requête des jeunes patriotes, le
Ministre de l'Intérieur dit avoir pris acte de la démarche. Et non sans indiquer
qu'il faille laisser la justice suivre son cours. Car a-t-il précisé « Blé Goudé
a été arrêté dans le cadre d'une procédure judiciaire et donc la réconciliation
nationale à laquelle nous nous souscrivons tous ne saurait déroger à la justice
».




 




 





Hamed Bakayoko (Ministre de l'Intérieur) : "On ne peut pas faire l'économie de
la Justice et de la repentance"




 




Le
Patriote -

« Je
prends bonne note de votre demande. Vous demandez la clémence du Chef de l'Etat.
Je me ferai fort de transmettre cette demande. Ce que je peux cependant noter,
c'est que Charles Blé Goudé a été arrêté dans le cadre d'une procédure
judiciaire. Nous sommes tous engagés dans le processus de paix et de
réconciliation. La réconciliation a ses exigences, elle a ses contraintes. Vous
demandez également une loi d'amnistie pour toutes les personnes qui font l'objet
de poursuites. Nous enregistrons cette demande. Mais nous disons aussi que la
loi d'amnistie est un processus qui ne peut pas faire l'économie de la justice,
de la repentance et du pardon. Notre pays a connu une crise très grave. Il y a
les parents des victimes. Il y a des milliers de morts. Il y a des dégâts. C'est
vrai, Il faut s'arrêter à un moment donné pour faire la comptabilité ça et là de
ces dégâts. Mais on ne peut pas, si nous voulons prospérer, si nous voulons
améliorer notre société faire l'économie de la justice. Je viens de recevoir des
ONG des droits de l'Homme. Elles par contre demandent d'aller au bout du
processus judicaire. [...]




 




 





Situation politique : le Cojep et le Fpi s'engagent à «mener des actions
concertées»




 





Soir Info, L'Inter, Le Nouveau Courrier, Notre Voie, Le Temps, LG Infos  -

Le président par intérim du Congrès panafricain pour la justice
et l'égalité des peuples (Cojep), groupe de pression devenu récemment parti
politique, Joël Poté s'est exprimé, en marge d'une réunion d'une heure et demie
entre les dirigeants du Cojep et du Fpi, ce vendredi 31 janvier 2013, au siège
du Front populaire ivoirien (Fpi), sis à Cocody. Il a annoncé, à cette occasion,
une coopération politique plus étroite avec ses « alliés naturels » du Fpi,
notamment dans l'optique d'apporter son soutien au Fpi dans ses discussions en
cours avec le gouvernement : « Le Cojep et le Fpi ont décidé, à l'avenir, de
mener des actions concertées » a-t-il indiqué. Le président par intérim du
Cojep, a informé que les questions abordées ont surtout eu trait à la libération
des prisonniers politiques et en particulier, des présidents fondateurs des deux
partis, respectivement, Laurent Gbagbo pour le Fpi et Charles Blé Goudé pour le
Cojep, sans toutefois s'étendre sur les poursuites judiciaires en cours les
concernant. Pour l'obtention de la libération des prisonniers, Joël Poté a
évoqué des actions en cours et a confié que son parti, le Cojep « a été instruit
sur la conduite des différentes manifestations en cours pour demander au pouvoir
une loi d'amnistie générale pour tous les prisonniers ». Cette loi d'amnistie
générale est, d'ailleurs, une des revendications du Fpi dans le cadre de son
dialogue avec le gouvernement pour sa participation aux élections locales. A
noter la présence du côté du Fpi, de la vice-présidente du parti Marie Odette
Lorougnon et du secrétaire général par intérim Richard Kodjo.




 




 





Traque des exilés / Ouattara lance une fatwa contre les pro-Gbagbo à Accra




 




Le
Nouveau Courrier -

Plus de peur que de mal pour Mosis Christian-Pierre, un exilé ivoirien au Ghana.
Enlevé mercredi 23 janvier dernier à Accra, il a finalement été libéré le 29
janvier à 19 heures par le Bureau of National Investigation (BNI), équivalent
local de la DST. Un autre réfugié ivoirien, Koffi Serge alias «Anaconda», a eu
moins de chance. Arrêté selon le même modus operandi, il est toujours porté
disparu au moment où nous mettons sous presse. Que lui est-il arrivé ? A-t-il
été extradé dans des conditions extrajudiciaires ou enlevé par des éléments
venus directement d'Abidjan dans le cadre d'une opération en marge de la
légalité ? En tout cas, il ne se trouve pas au BNI, ce qui inquiète profondément
la communauté des réfugiés ivoiriens...




Dans
ce climat de traque des réfugiés politiques ivoiriens au Ghana par le régime
Ouattara, l'ancien ministre du gouvernement Aké N'Gbo, Charles Rodel Dosso, le
leader de la galaxie patriotique et Gohourou Claude, ancien responsable
d'association de défense des victimes des déchets toxiques, en conflit avec
Adama Bictogo dans le cadre du scandale qui lui a valu son poste de ministre de
l'Intégration africaine, ont échappé récemment à un enlèvement, alors qu'ils se
trouvaient ensemble, selon des informations parvenues à la rédaction du Nouveau
Courrier. Il y a une dizaine de jours, poursuivent nos sources, l'ex-DG de la
douane, Alphonse Mangly, a vu sa maison d'Accra attaquée par des hommes armés
qui seraient vraisemblablement venus le kidnapper. Il a échappé in extremis à un
enlèvement. Depuis ces différentes tentatives d'enlèvements ciblés à Accra,
c'est la psychose au sein des exilés pro-Gbagbo qui soupçonnent certains des
leurs de servir d'infiltrés à la solde du régime d'Abidjan, en échange d'espèces
sonnantes et trébuchantes.





L'attitude des autorités ghanéennes difficilement lisible Le hic, c'est que
Interpol et des agents venus de Côte d'Ivoire en mission opèrent à leur guise.
Alors que le Parlement ghanéen avait voté une loi en session extraordinaire
accordant le statut de refugiés politiques à tous les Ivoiriens exilés au Ghana
depuis la guerre post-électorale. Et ce, deux jours avant la visite à Accra
d'Alassane Dramane Ouattara, le 6 octobre 2011. La carte bleue d'exilé avait été
ensuite distribuée. Elle place les victimes du régime d'Abidjan sous la
protection de la Constitution ghanéenne et interdit l'extradition d'un exilé
politique dans son pays. Les autorités ghanéennes vont-elles laisser piétiner
leur propre loi en regardant opérer librement Interpol sur leur territoire ?
Cette traque sournoise s'opère-t-elle avec leur bénédiction ? Au cours d'une de
ses sorties publiques en décembre dernier, après l'élection de John Dramani à la
tête de l'Etat ghanéen, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, avait déclaré
que le rapatriement des exilés politiques était une question de temps. [...]




 




 





Divo : Des semaines sans eau




 





Fraternité Matin -

La
ville de Divo est confrontée, depuis quelques semaines, à une grave pénurie
d'eau. Selon les responsables de la Sodeci, elle est consécutive à une panne du
moteur de la pompe de la station de distribution d'eau. Pour faire face à cette
situation, il a été fait appel à l'Office national de l'eau potable (Onep), à
Abidjan, qui a fait venir une citerne, afin de ravitailler les populations en
eau, par quartier. A cela, il faut ajouter le concours de l'Onuci qui, avec
d'une citerne aux populations, sillonne les quartiers, tour à tour, pour donner
de l'eau aux populations. « C'était par semaine que nous distribuons l'eau à
raison de 10.000 litres. Mais compte tenu de la forte demande, nous les
ravitaillons par jour, en raison de 20.000 litres»
a fait savoir le
lieutenant Hari Gambi de l'Onuci. Avant d'ajouter que c'est dans le cadre du
volet humanitaire de leur mission. [...]




 




 





450.000 cas d'apatridie réglés




 





L'Inter -

Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, des Droits de l'Homme et des
Libertés publiques, Gnénéma Mamadou Coulibaly, a réglé le lundi 28 janvier 2013,
au 14ème Etage de la Tour B au Plateau où sont logés ses bureaux, le problème de
450.000 cas de sans papier vivant sur le territoire ivoirien. Selon
Guillaumesoro.com, les documents ont été paraphés avec le Bureau du Haut
Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés (Unhcr), avec qui le
gouvernement ivoirien avait signé un premier accord en 2009 alors que Guillaume
Soro était le Premier ministre. Sur son blog, le président de l'Assemblée
nationale s'est réjoui de cette situation parce que pour lui, tous les
Ivoiriens, partout sur le territoire national devraient avoir leurs cartes
d'identité.




 




 





Grève annoncée du 4 février / Kandia demande une trêve aux enseignants. Vers la
perte des vacances scolaires prochaines




 





Soir Info, Le Nouveau Courrier, L'Expression

- Le
directeur des affaires financières du Ministère de l'Education nationale et de
l'enseignement technique (Menet), Touré Kaffoumba, a indiqué que la ministre
Kandia Kamissoko Camara a demandé une trêve aux enseignants de l'Intersyndicale
du secteur Education. Formation (Isef) qui envisagent de faire une grève de 10
jours, à compter du lundi 4 février 2013. La raison, c'est que le Gouvernement
est disposé à améliorer leurs conditions sociales et de travail. Aussi, l'Etat
a-t-il fait des efforts pour satisfaire certaines de leurs revendications. Ces
informations ont été données à la presse, le jeudi 31 janvier 2013, à la salle
de conférences du Menet, au Plateau. Le conférencier a soutenu que les
indemnités de directeurs d'école et de maîtres d'application, et d'études
surveillées des années 2009-2010, ont été payées, fin novembre et fin décembre
2012, comme promis. De même, le reliquat de l'indemnité contributive de logement
de 5 mille francs Cfa à verser aux enseignants du primaire, fin janvier 2013,
l'a été. La moitié des 50% restants de la bonification indiciaire des
enseignants et du reclassement des conseillers pédagogiques du préscolaire et du
primaire, sera payée, fin mars 2013 avec les rappels de janvier et février, à en
croire Touré Kaffoumba. Une partie du rappel du Cap 88-92 a été payée en juillet
et les deux autres sont programmées pour cette année et 2014. Les 25% restants
des effets du reclassement seront payés en 2014. L'inspecteur général,
coordonnateur général de l'inspection générale, Kourouma Ibrahima, a laissé
entendre que près de 3 à 8 semaines de cours sont déjà perdues, du fait des
grèves. « Si nous continuons ainsi, nous allons perdre les vacances. L'Etat n'a
pas refusé, mais il demande de patienter. Il a donné ce qu'il a promis et fera
encore ce qu'il a dit», a- t-il noté.




 




 





Centres de santé, hôpitaux, chu / La grève du lundi prochain maintenue




 





Soir Info, Le Nouveau Courrier, L'Inter, L'Expression, Le Temps -

La
Coordination des syndicats des personnels soignants de la Santé a maintenu la
grève du lundi 4 février 2013, annoncée depuis le 7 janvier. Cela a été signifié
lors d'une conférence de presse, le jeudi 31 janvier 2013 à Treichville, par Dr
Boka Atté Ernest, le porte-parole de ladite coordination. « La coordination
regrette le manque d'intérêt affiché par le ministre de la Fonction publique et
de la Réforme administrative dans la gestion de la crise sociale du secteur de
la santé. Elle affirme donc avoir franchi l'étape de discussions avec le
ministère d'emploi. Aussi, la coordination interpelle-t-elle le Premier ministre
pour qu'il se saisisse du dossier du secteur de la santé dès maintenant, en vue
d'y apporter des solutions satisfaisantes. Sur cette base, le slogan de lutte
syndicale de la coordination reste en vigueur : « s'il n'y a rien pour le
personnel soignant, il n'y aura rien à l'hôpital ». Dès lors que le seuil de
satisfaction n'aura pas été atteint au soir du dimanche 3 février, la grève
démarrera effectivement le lundi 4 février 2013, à 7h30mn, en observant le
service minimum dans les unités des urgences des hôpitaux généraux, des hôpitaux
régionaux, des Chu et des instituts », a rappelé Dr Boka. Toutefois, il a
reconnu la célérité avec laquelle le gouvernement a effectivement payé les 25%
des indemnités dues à la fin du mois de janvier 2013, à raison de 31.250 francs
Cfa pour les cadres supérieurs, 21.500 francs Cfa pour les spécialistes, 10.000
francs Cfa pour les diplômés d'état et de 7.500 francs Cfa pour les aides
soignants.