REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 18 FEVRIER 2011 ACTUALISEE

18 fév 2011

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 18 FEVRIER 2011 ACTUALISEE







Crise
post-électorale / Hamadoun Touré Porte-parole de l'ONUCI) : "L'ONUCI poursuit
ses activités de proximité"




Le Patriote  –

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies
pour la Côte d'Ivoire, YJ Choi, poursuit ses consultations autour du tryptique
qui constitue le mandat de la mission. Il s'agit de la protection des
populations civiles, de la sécurité de l`hôtel du Golf et de la sauvegarde des
résultats du second tour de l'élection présidentielle du 28 novembre 2010. Ces
contacts ont pour objectif de confirmer l'engagement de la mission à continuer
d'appuyer le peuple ivoirien jusqu'à la sortie de l`impasse politique née de la
crise postélectorale. M. Choi a tenu également à réaffirmer l'impartialité
militaire de l'ONUCI au moment où trois pays ont offert d`envoyer des troupes
dans le cadre du renforcement de la présence de l'ONUCI dans le pays. Parmi eux,
deux Etats ouest-africains qui ont déjà des bataillons en Côte d`Ivoire. De
même, l'ONUCI va acquérir des hélicoptères appropriés qui lui permettront de
mieux exécuter les tâches qui lui sont assignées dans le cadre du processus de
paix, y compris la protection des civils en danger. Parallèlement, la mission
poursuit ses activités de proximité pour la préservation d`un environnement
postélectoral apaisé. Ainsi, cette semaine, les villes de Séguéla et de Djamina
dans le Worodougou et celle d'Odienné, la capitale du Denguélé, vont abriter des
rencontres d`échanges et de sensibilisation avec les populations. Dans le même
esprit, la campagne de sensibilisation dénommée ONUCI TOUR, s'arrêtera dans la
localité de Tortiya (centre-nord du pays), après Béoumi, Ferkessédougou,
Bondoukou et Tengrela. Toutes ces initiatives sont destinées à préparer les
populations à la sortie de crise, à la réconciliation nationale et à la cohésion
sociale. En collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance
(UNICEF), l'ONUCI tiendra, la semaine prochaine, à Bouaké, une rencontre sur la
contribution des médias à la reprise de l`école et au fonctionnement du système
sanitaire, durant la période de crise post-électorale, dans la région de la
Vallée du Bandama. Cette rencontre qui s`inscrit dans le cadre des efforts du
système des Nations Unies pour l`amélioration des conditions de vie des
populations vulnérables, permettra, avec l'appui des autorités locales et des
leaders d'opinion, de lancer une vaste opération de sensibilisation
communautaire, à travers les médias régionaux. [...]




 




Crise
ivoirienne / L'Onuci s'arme : 3 hélicos de combat et 500 soldats en renfort





Nord-Sud  –


L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire renforce sa capacité de frappe en
se dotant de trois hélicoptères de combat et en maintenant sur place 500 soldats
de la mission de l`Onu au Libéria. La dernière résolution en date du Conseil de
sécurité sur la crise post-électorale autorise le maintien en Côte d`Ivoire de
500 Casques bleus de la Mission des Nations Unies au Libéria (Minul). Hamadoun
Touré, porte-parole de l`Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci),
explique : « il s`agit des cinq cents Casques bleus que l`on avait mis à la
disposition de l'Onuci au moment de l`élection présidentielle. Mais leur mandat
était de quelques semaines, c`est ce mandat qui a été prorogé à trois mois ».
Cette précision qu`a faite, hier, le fonctionnaire onusien, lors de la
conférence de presse hebdomadaire, fait aussi cas de l`envoi de matériel
militaire. « En même temps que ces cinq cents Casques bleus, il y a également
des hélicoptères utilitaires. Ce sont des hélicoptères de combat qui ont été
également à la disposition de l`Onuci ; ce qui va accroître notre capacité dans
les tâches qui nous sont assignées », a-t-il révélé. La résolution parle de «
capacité de dissuasion » dans une crise ivoirienne où des convois UN sont mis à
rude épreuve par une hostilité des manifestants qui réclament le « départ
immédiat » de la force onusienne. Selon le porte-parole, les prérogatives des
Casques bleus sont : la protection des civils et la sauvegarde des résultats
électoraux de l`élection présidentielle du 28 novembre dernier. Pour garantir le
succès de ces missions, le Conseil de sécurité avait approuvé en janvier l`envoi
de 2000 Casques bleus, en renfort aux 9500 autres présents en Côte d` Ivoire.
Selon M. Hamadoun, ce supplément se prépare à venir, mais d`ici-là des
négociations dont certaines sont « très avancées » se poursuivent avec des pays
africains prêts à envoyer des troupes.




 





Sécurité de l'Ouest : Le contingent Onuci de Toulépleu démantelé




Le Nouveau
Réveil  –

Le
département de Toulépleu, à l'extrême-ouest de la Côte d'Ivoire peut faire le
deuil de la présence des soldats de l'ONUCI qui y étaient établis jusque-là dans
le cadre de la mission de paix des Nations Unies en Côte d'Ivoire. Ce contingent
béninois des casques bleus vient d'être rappelé à la base, sans être remplacé.
Que se passe-t-il donc ? Se demandent encore les populations de ce département
et les observateurs. Toulépleu est une zone à haut risque, en ce sens que de par
sa position, il constitue une sorte de porte d'entrée des mercenaires et autres
miliciens libériens qui sont recrutés à longueur de journées par des émissaires
du régime de la refondation. Toulépleu est aussi et surtout une zone frontalière
qui a le plus besoin de sécurisation. Mais, malgré toutes ces raisons, le
contingent béninois, au lieu d'être renforcé a été rappelé. Depuis deux
semaines, les soldats de ce détachement se plaignaient de ce que leurs
provisions et autres nécessaire ne leur parvenaient plus du fait des attaques
répétées de leurs convois par des hommes excités. Les soldats ont du mal à se
nourrir et n'en pouvaient plus d'être harcelés quotidiennement par des hordes.
Ils ont donc saisi leur hiérarchie qui n'a eu d'autre solution que les rappeler
à la base. Laissant ainsi cette région à risque sans secours. La question est
maintenant de savoir quel sera le sort de ces populations de Toulépleu,
abandonnées ainsi à elles-mêmes. Les quelques gendarmes et le détachement des
FANCI ne suffisant pas pour la sécurisation totale de cette région. La compagnie
de l'ONUCI basée à Toulépleu avait réussi, avec l'appui des autres forces, à
encadrer le scrutin présidentiel qui s'est passé sans accroc ; elle a aussi
réalisé des grosses œuvres dans le département. Pourquoi doivent-ils maintenant
partir ces soldats ?




 




Côte
d'Ivoire : l'ONU espère que les chefs d'Etat seront bien accueillis




Le
Patriote

 -

Le chef de l'ONU Ban Ki-moon demande à toutes les parties
ivoiriennes de coopérer pleinement avec le groupe de cinq chefs d`Etat africains
qui doit arriver à Abidjan lundi pour tenter de dénouer la crise, a indiqué
jeudi son porte-parole. "Le secrétaire général exhorte toutes les parties
ivoiriennes à offrir leur coopération totale au groupe de haut niveau et à créer
un environnement (...) sûr pour permettre le succès des efforts du groupe", a
indiqué Martin Nesirky. Mis en place fin janvier par l`Union africaine, le
groupe de chefs d`Etat est présidé par le mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.
Il comprend aussi Idriss Deby (Tchad), Jacob Zuma (Afrique du Sud), Jakaya
Kikwete (Tanzanie) et Blaise Compaoré (Burkina Faso). Proclamé élu par le
Conseil constitutionnel ivoirien après la présidentielle du 28 novembre, le
président sortant Laurent Gbagbo refuse, malgré les pressions internationales,
de céder le pouvoir à son rival Alassane Ouattara, déclaré vainqueur par la
commission électorale et l`ONU. M. Ban s`est dit par ailleurs "inquiet de la
violence qui continue et des manifestations prévues qui pourraient accroître la
tension et saboter les perspectives d`une fin prochaine et pacifique de la
crise". Le chef de l`ONU a demandé "la fin de l`obstruction aux opérations de la
mission de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci) et le retrait du siège de l`Hôtel du
Golf", où réside M. Ouattara[...]Les cinq chefs d`Etat doivent se retrouver
dimanche à Nouakchott avant de se rendre à Abidjan.




 




Blaise
Compaoré se rendra lundi à Abidjan «comme prévu»




Le
Patriote

 – Le
chef de l'Etat burkinabé Blaise Compaoré se rendra «comme prévu» lundi à Abidjan
avec les autres membres du panel des dirigeants chargé par l'Union Africaine de
dénouer la crise ivoirienne, a-t-on appris jeudi auprès de la présidence.
«Jusqu'à preuve du contraire, le Président (Compaoré) va aller à Abidjan comme
prévu», a déclaré  à l'AFP sous couvert de l'anonymat une source à la présidence
burkinabé. «Il a été mandaté par l'UA dans un panel, il l'a accepté. La question
de son voyage sur Abidjan ne se pose donc plus» ; a-t-elle ajouté. La présence
de M. Compaoré au sein du panel est contestée par des partisans du président
ivoirien sortant Laurent Gbagbo, qui l'accusent de soutenir son rival Alassane
Ouattara, reconnu président élu par la communauté internationale, dont l'UA. [...]




 




Crise
en Côte d'Ivoire : Zuma et Goodluck discutent du navire sud-africain.




L'Inter –  -

L'affaire du navire de guerre sud-africain au large de la Côte
d'Ivoire a fait l'objet de discussion entre les présidents nigérian Goodluck
Jonathan et sud-africain Jacob Zuma. C'est ce qu'a indiqué, hier jeudi 17
février, la ministre des Affaires Etrangères d'Afrique du Sud, Maite
Nkoana-Mashabane. Selon la ministre, l'Afrique du Sud a expliqué à la Communauté
économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) qu'un navire de guerre était
stationné dans la région, dans l'éventualité d'une évacuation de ses
ressortissants. La CEDEAO, qui avait menacé d'user de la force pour contraindre
le président Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir, avait reproché, la semaine
dernière, à l'Afrique du Sud de ne pas l'avoir averti de la présence du bateau.
Le président de la Commission de la CEDEAO, M. Victor Gbého, avait critiqué
l'Afrique du Sud- dont le Président Jacob Zuma est un membre du Panel de chefs
d'Etat, l'accusant d'avoir envoyé un navire de guerre au large de la Côte
d'Ivoire. Goodluck Jonathan, président en exercice de la CEDEAO, s'était même
inquiété des manœuvres de l'Afrique du Sud sur les côtes ivoiriennes «Je suis
surpris qu'un pays aussi éminent que l'Afrique du Sud décide d'envoyer une
frégate en ce moment en Côte d'Ivoire», avait déploré M. Gbého, chef de la
commission de la CEDEAO. Hier jeudi, la ministre sud-africaine des Affaires
Etrangères a précisé que le navire de guerre SAS Drakensberg était stationné en
Afrique de l'Ouest pour se réapprovisionner en carburant en cas d'une évacuation
de ses citoyens hors de Côte d'Ivoire, pays plongé dans une grave crise. [...].




 




A
trois jours de la vérité sur de la réélection du Président Laurent Gbagbo :
Inquiète, la France durcit les sanctions contre la Côte d'Ivoire




Le Temps  -

Que prépare le Panel des cinq chefs d'Etat mandatés par l'Union
africaine sur la sortie de crise ivoirienne ? Bien malin qui pourra répondre à
cette question. Pour sûr, certaines déclarations du camp Ouattara en donnent une
idée...[...] Outre Jacob Zuma le président sud-africain, le panel des chefs d'Etat
de l'Union africaine comprend MM. Ould Abdel Aziz de la Mauritanie, Idriss Déby
Itno du Tchad, Jakaya Kikwété de Tanzanie et Blaise Compaoré du Burkina Faso.
Mais à trois jours de la venue de cette mission africaine en terre ivoirienne,
l'atmosphère est de plus en plus à la méfiance. Surtout dans le camp d'Alassane
Dramane Ouattara, candidat vaincu de la dernière présidentielle. Contrairement
au pouvoir du président Laurent Gbagbo qui affiche une sérénité certaine [...]
C'est d'abord le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon qui avait
donné le ton en se plaignant que «le recompte des voix serait une injustice au
président Ouattara». M. Ban venait donc de lever le coin de voile sur
l'inquiétude unanimement partagée par ceux qui se font appeler «la communauté
internationale qui a reconnu la victoire de M. Ouattara». Choï Young-Jin, son
Représentant en Côte d'Ivoire s'est plaint lui aussi, dans un entretien à
l'hebdomadaire panafricain, Jeune Afrique de la semaine du 13 au 19 février
2011. A la question de savoir «pourquoi l'Onuci refuse-t-elle de procéder à un
nouveau décompte des voix ?», le fonctionnaire onusien s'était dressé : «Il faut
être très clair. Les bulletins de vote n'existent plus. Après le second tour, on
a établi des procès verbaux pour chacun des 20.000 bureaux de vote et les
bulletins ont été détruits. C'est comme cela que ça se passe, tout le monde le
sait. Tout ce que l'on peut faire aujourd'hui, c'est recompter les
procès-verbaux qui sont conservés au siège de l'Onuci, à l'hôtel Sebroko. Mais
pour quoi faire ? On a déjà mis trois jours et trois nuits pour les recompter
une première fois ; 120000 agents ont été formés pour cette tâche. Les résultats
ne font aucun doute. Et si Laurent Gbagbo ne les accepte pas, c'est parce qu'il
a perdu». C'est donc clair pour Choï qui marche dans les sillons de son patron
Ban Ki-moon : il se montre méfiant vis-à-vis de la mission de l'Union africaine
qui pourrait ne pas les suivre, lui et son patron. Guillaume Soro se fera
beaucoup plus clair [...]




 




 




 




 




Après
la Bicici, Citibank et accès Bank, la Sgbci et la Baci ferment : Tout le système
bancaire ivoirien dans la tourmente




Le Nouveau Réveil
 -

Le système financier et bancaire ivoirien est dans la tourmente.
Après la BICICI, la CITIBANK et Accès Bank, la SGBCI et la BACI ont fermé leurs
agences depuis hier sur toute l`étendue du territoire nationale. Ecobank et la
BIAO ne devraient pas demeurer en marge de ce mouvement si l`on en croit des
sources proches de l'organisation professionnelle des banques. Face à la menace
de cette tempête financière et à ses conséquences incalculables sur le quotidien
des Ivoiriens, le gouvernement Aké N'gbô désemparé, balbutie. On est dans les
émotions, on accuse mais en termes de solution, c`est presque lamentable. Ceux
qui avaient trop tôt crié au complot et à une machination internationale pour
couler le régime Gbagbo sont obligés de se raviser. Hier, la SGBCI, la banque la
plus importante du pays, a décidé, elle aussi, de fermer ses agences, dans les
mêmes conditions que la BICICI et la CITIBANK. La Standard Chartered Bank, la
Banque Atlantique de Côte d'Ivoire ont également suivi le mouvement. Au cours de
la même journée d`hier, une folle rumeur faisait état de la fermeture de la BIAO
et de la probable fermeture d'Ecobank aujourd`hui. Ainsi contrairement à ce que
tentaient de faire croire Gbagbo et son gouvernement, ces banques étaient
confrontées à de réels problèmes de fonctionnement depuis le braquage de la
BCEAO et la dissolution de la commission bancaire, organe qui jouait un peu le
rôle de gendarme au sein du système. En effet, nonobstant le fait qu`elles ne
pouvaient plus faire appel à une liquidité conséquente auprès de la BCEAO pour
faire face à leurs opérations ou transactions, les banques commerciales étaient
confrontées à l'épineux problème de la compensation. Dès lors l`impossibilité
d'aller à la compensation condamnait les banques à la paralysie et à la
fermeture [...].




 




Banque
: Des hommes armés se signalent à la BIAO




L'Inter  -

Des éléments des forces de défense et de sécurité auraient fait
irruption hier au siège de la Banque ivoirienne de l'Afrique de l'Ouest(BIAO)
sis dans le quartier des affaires au Plateau. Selon des témoins que nous avons
interrogés, ces policiers étaient à la recherche du directeur général de cet
établissement bancaire. Cette présence des éléments armés serait due au projet
de fermeture de la banque. « Mais ils sont repartis quelques heures après »,
indique un employé, sans toute précision.




 





Fermeture des banques : Une autre forme de criminalité se développe




Soir Info
 – [...]

La décision de fermer les banques pour contraindre Laurent
Gbagbo, proclamé Président par le Conseil constitutionnel, à céder le pouvoir à
son rival Ouattara Alassane, reconnu Président par la Commission électorale
indépendante vient en rajouter à nos supplices. Cette situation déjà intenable
donne malheureusement des idées aux malfaiteurs qui en profitent pour développer
une autre forme de criminalité[...]Qui dans les distributeurs automatiques de
billets où l'on observe de longues files d'attente. La raison de tout ce ballet
est toute simple : retirer le maximum d'argent et aller le conserver
soigneusement chez soi. Puis, voir les choses venir avec beaucoup plus de
sérénité. Malheureusement, comme on l'a dit, un tel état de fait constitue une
réelle aubaine pour des criminels. En effet, comme d'honnêtes citoyens et
clients, les malfrats investissent les banques. Bien entendu, pas pour y retirer
des sous, mais pour observer les clients effectuer des retraits. Et lorsqu'ils
remarquent que l'un de ces honnêtes citoyens a fait le retrait d'une importante
somme d'argent, ces bandits se soustraient tranquillement des rangs et prennent
en filature ce client. Une fois dans un endroit jugé propice à l'attaque, ces
lascars se ruent sur ce pauvre client de la banque et le détroussent. Et plus
tard, pendant que la victime court aviser la police de son malheur, les
scélérats reviennent sagement se mettre dans les files d'attente devant les
banques, guettent encore une autre ''proie''. [...]




 




 




 




 





Manifestation contre le régime Gbagbo : Pourquoi Soro choisit Bouaké




L'Inter  -

Recul ou repli stratégique ? La révolution annoncée par Guillaume
Soro, Premier ministre d'Alassane Ouattara, pour faire partir du pouvoir Laurent
Gbagbo, a changé de date et de lieu. Ce n'est plus à partir du 21 février 2011
comme annoncé, mais deux jours avant, c'est-à-dire le 19 février, et cela
devrait se faire à partir des zones centre, nord et ouest, fief de
l'ex-rébellion. Dans un communiqué dont nous avons reçu copie, Guillaume Soro «
animera un grand rassemblement ce samedi 19 février 2011 à Bouaké ». Le
communiqué précise que des manifestations similaires devront se faire le même
jour dans les localités de Séguéla, Man, Odienné, Korhogo et Ferké, afin «
d'installer effectivement et définitivement », Alassane Ouattara, déclaré
vainqueur des élections du 28 novembre dernier par la Cei et reconnu président
par une grande partie de la communauté internationale. [...] Selon des sources
bien introduites, cette révolution devrait se faire à partir d'Abobo où un
commando mystérieux semble faire l'affaire du camp Ouattara. Pourquoi Soro
décide-t-il alors d'engager la bataille contre le régime Gbagbo depuis ses zones
? Ces manifestations dans les villes sous contrôle des Forces nouvelles
pourront-elles atteindre l'objectif recherché, à savoir l'installation
d'Alassane Ouattara au pouvoir ? Les jours à venir nous situeront. Mais en
attendant, ce repli du chef de l'ex-rébellion sur ses bases est diversement
interprète. Cela est perçu d'un côté comme une reculade face aux difficultés que
le camp Ouattara a eu jusque là à traduire en acte ses différents mots d'ordre
de mobilisation et d'action dans la zone gouvernementale[...]La détermination des
Forces de défense et de sécurité (Fds) restées fidèles à Gbagbo, pour faire
barrage à toutes les initiatives du camp Ouattara, constitue un réel facteur
bloquant. [...]




 




Convocation des
journaux libres





Nord Sud -

C'est
aujourd'hui que commence l'audition des organes de presse écrite convoqué à la
brigade criminelle. Ce sont Nord-Sud Quotidien et le Nouveau Réveil qui ouvrent
le bal respectivement à 10 heures et à 9 heures. Si le motif de la convocation
adressée n'a pas été signifié[...]l'audition s'inscrit dans le cadre d'une enquête
que mènerait le Procureur de la République Raymond Tchimou[...]Quand  au journal,
le Démocrate, il sait seulement qu'il est convoqué pour « délit de presse » le
21 prochain [ ...]




 





Incarcérés depuis plusieurs semaines : Les journalistes mobilisés pour la
libération des confrères de TVNP




Le
Patriote

 – La
détention prolongée des deux journalistes de TVNP (TV Notre Patrie) ne laisse
pas indifférents les journalistes et professionnels des médias de la région de
Man. D'autant plus qu'ils la jugent "arbitraire". Par conséquent, ils
considèrent leur arrestation, par les partisans de Laurent Gbagbo comme une
"grave violation de la liberté en général et celle des journalistes en
particulier". «Aucune démocratie véritable ne saurait se construire sans liberté
de la presse et d'expression», rappellent-ils. Mais, ce qui les préoccupe le
plus ce sont les "sévices corporels dégradants et autres mauvais traitement
infligés aux deux confrères » détenus dans les locaux de la brigade de
recherches de la gendarmerie du Plateau. Ce sont autant de préoccupations qui
ont amené ces professionnels de l'information réunis au sein d'une coordination,
à rencontrer ce mercredi 16 février les autorités préfectorales et militaires de
la ville ainsi que l'Onuci, pour partager avec elles leurs inquiétudes et
solliciter leur implication pour la recherche de solutions. «Nous allons tout
mettre en œuvre pour que le droit du journaliste triomphe», ont invariablement
répondu MM Fofana Inza, directeur de cabinet du commandant Fofana Losseni, et
Tidiane Mamadou Dabo, un responsable de l'Onuci/Man.




 





Gagnoa : La TCI inonde les foyers





Nord Sud -
Télévision
Côte d'Ivoire (TCI)'', la chaîne de télévision proche du Rassemblement des
Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) a diffusé ses premières
images sur les petits écrans de Gagnoa, mercredi dernier, dans l'après-midi. La
nouvelle, comme une traînée de poudre, a fait le tour de la ville avant que nous
ayons la confirmation, quelques heures plus tard. Un célèbre journaliste,
transfuge de la Radiodiffusion-télévision ivoirienne (Rti), animait une
émission-débat avec des responsables politiques du Rhdp. Débat portant sur la
situation actuelle du pays, à savoir la crise post-électorale. De bouche à
oreille, les militants du Rhdp se sont passés le message de sorte que, quelques
instants après, les foyers soient pris d'assaut par de nombreux curieux. Ils
sont restés scotchés tout le temps devant leurs postes téléviseurs.
Malheureusement, tous n'ont pas cet avantage. « Je n'arrive pas à avoir les
images chez moi, voilà pourquoi je vais chez mon voisin pour suivre cette chaîne
», déclare l'un des téléspectateurs qui se bousculaient à la porte du salon de
G.P., un leader d'opinion au quartier Dioulabougou. Selon celui-ci, c'est en
zappant sur les différentes chaînes étrangères qu'il est tombé à pic sur la TCI.
« Je n'y croyais pas. J'ai donc appelé un ami dans un autre quartier à qui j'ai
fait part de ma découverte. A son tour, il a confirmé qu'effectivement la TCI
était disponible sur le petit écran », s'est réjoui G.P. Jusqu'à 22 heures
encore, les téléspectateurs avaient le regard rivé sur les écrans pour suivre
les émissions que proposait la nouvelle chaîne. Le journal était suivi avec une
attention particulière. « Cela permet de rétablir la vérité », clame un autre
curieux qui a du mal à se faire une place assise parmi les siens.






Un meeting annoncé samedi






La TCI
apparaît du coup comme un facteur de rassemblement des Houphouétistes de Gagnoa.
A preuve les militants ont, pendant qu'ils suivaient les émissions, réitéré
l'appel de leurs responsables politiques locaux pour un gigantesque
rassemblement, prévu le samedi 19 février prochain au jardin ''sans fleurs'' du
quartier Dioulabougou [...).