REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 14 DECEMBRE 2012

14 déc 2012

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 14 DECEMBRE 2012







L'ONUCI au
côté du ministre de la Communication pour la formation des acteurs




AIP –
Le Représentant spécial du
Secrétaire général des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), M. Bert Koenders
a affirmé jeudi, au ministre de la Communication Affoussiata Bamba-Lamine, la
nécessité d'une coopération de son institution avec la Côte d'Ivoire en matière
de communication et d'information pour la réconciliation nationale. "Nous avons
offert notre coopération, car la tâche du secteur de la communication est
primordiale dans le processus de réconciliation en cours, et cela passe par,
entre autres, la formation des journalistes", a déclaré M. Koenders qui a
souligné que la radio ONUCI-FM accompagne le pays sur cette voie de la
réconciliation. Au-delà de la formation, le ministre de la Communication a
souhaité que l'ONUCI appuie son département à parvenir à la couverture totale du
territoire national, en réhabilitant les centres émetteurs du pays. "La
télévision et la radio constituent un puissant vecteur dans la réconciliation
nationale", a relevé Me Affoussiata Bamba-Lamine. Elle a rappelé l'impérieuse
nécessité du professionnalisme des médias ivoiriens au moment où le pays prépare
la libéralisation de l'espace audiovisuel. "Nous avons déjà accepté ce
partenariat avec la RTI qui peut porter, outre la formation, sur le contenu des
programmes", a rassuré le ministre de la Communication.




 




Des tentes
pour les Frci




Nord  Sud
Le père Noël est passé
chez le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi. Ce père de Noël qui se
nomme dans la réalité Bert Koenders, a fait don de 905 tentes aux Forces
républicaines de Côte d'Ivoire. Chacune de ces tentes, apprend-on, peut abriter
une dizaine de personnes. Un joli cadeau pour les soldats de la part du Patron
de l'Onuci, en cette période où ils doivent redoubler de vigilance. 




 




 




L'ONUCI
équipe la préfecture de police de Yamoussoukro




AIP

L'Opération des Nations Unies en Côte
d'Ivoire (ONUCI) a remis jeudi, du matériel informatique à la préfecture de
police de Yamoussoukro, soulageant ainsi quelques difficultés des agents de la
police nationale exerçant dans la capitale administrative et politique
ivoirienne et dans d'autres régions qui en dépendent. Il s'agit de 10
ordinateurs de bureau et un ordinateur portable, de 10 onduleurs, cinq
imprimantes dont deux multifonction, un photocopieur, 10 cartons de papier
rames, un vidéoprojecteur, cinq clés USB de grande capacité, 12 boites d'encre
pour photocopieur et imprimante, cinq antivirus dont la valeur commerciale n'a
pas été révélée. Tout ce matériel est garanti pour une période d'un an. En
l'absence du préfet de police, colonel Sanogo Ismaïla, c'est le préfet de la
région du Bélier, préfet du département de Yamoussoukro, André Assoumou Ekponon
qui a réceptionné les dons des mains du chef contrôleur adjoint de la division
Réforme et Régulation de l'UNPOL, colonel Bertin Yawé. Le préfet  a apprécié le
geste de l'ONUCI et s'est en outre réjoui de sa collaboration avec les forces de
l'ordre et de sécurité nationales. « Je voudrais célébrer la collaboration avec
l'ONUCI à Yamoussoukro. Depuis trois mois, nous avons des contacts permanents
une fois par mois avec cette structure onusienne qui soutient la gendarmerie, la
garde républicaine et la préfecture de police pour mieux connaitre le terrain
mais surtout pour voir comment, ensemble, élaborer une méthode de riposte à
l'insécurité de plus en plus grandissante dans nos villes », a souligné
l'administrateur civil.Le préfet Ekponon a révélé que la prochaine rencontre
entre ces forces nationales et celles de l'ONUCI se souciera de la sécurité des
personnes et des biens durant les fêtes de fin d'année. « On leur demande
beaucoup de travail avec très peu de moyens », a-t-il précisé. Au nom du préfet
de police, le commissaire divisionnaire Sanogo Ismaïla, son adjoint, le
lieutenant-colonel Kouakou Boitini a reçu le don, promettant d'en faire bon
usage dans l'accomplissement des différentes missions de la police. Le
commissaire Boitini a rappelé que la préfecture de police de Yamoussoukro
s'étend sur cinq régions, avec 13 services de police. « Depuis la reprise de nos
activités après la crise postélectorale, l'ONUCI, par ses différentes
composantes, n'a cessé de nous soutenir en nous accompagnant dans la
sécurisation de nos services et des populations, mais aussi en réhabilitant nos
services. Elle en plus le renforcement de nos capacités à travers notamment une
formation gratuite sur l'éthique et la déontologie, les problèmes de racket,
l'apprentissage de l'outil informatique et plusieurs autres thèmes très
importants pour la promotion du policier et la maitrise de ses missions », a
rappelé le commissaire Boitini. Il y a deux semaines, l'ONUCI faisait des dons à
la gendarmerie nationale basée à Yamoussoukro, rappelle-t-on.




 




 




La
situation sécuritaire à Abidjan est "imprévisible" et "tendue", selon l`Onuci




Le Nouveau
Courrier
– La porte-parole de
l'opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) Sylvie Van Den Wildenberg
a qualifié jeudi d'"imprévisible'' et de "tendue'' la situation sécuritaire à
Abidjan, malgré l'accalmie après une vague d'attaques contre l'armée ivoirienne
dans la capitale économique et à l'intérieur du pays. "La situation générale est
relativement calme mais demeure imprévisible. À Abidjan, la situation
sécuritaire reste tendue avec des rumeurs d'infiltrations et d'attaques
armées'', a affirmé la porte-parole lors du point de presse hebdomadaire de
l'Onuci. "Les mouvements rapportés d'éléments armés dans le secteur d'Abidjan
sont toujours une préoccupation majeure'', a-telle poursuivi, indiquant que "la
Force onusienne et les forces de sécurité ivoiriennes continuent de collaborer
au renforcement de la sécurité sur toute l'étendue du territoire, en faisant un
effort sur Abidjan et ses environs pendant la période des festivités de fin
d'année''. L'armée ivoirienne fait face depuis août à une vague d`attaques de
ses positions, à Abidjan et à l'intérieur du pays. Le gouvernement a plusieurs
fois imputé ces attaques meurtrières et souvent accompagnées de vol d`armes et
de munitions, à des partisans de l`ancien président Laurent Gbagbo. Ce que
dément son parti, le Front populaire ivoirien (FPI).




 




 




Ouattara
ratifie le statut de Rome




Le Mandat
– Le Président de la République,
Alassane Ouattara signé le décret relatif à la reconnaissance par la Côte
d'Ivoire, des compétences de la Cour pénale internationale (CPI) hier. Selon les
termes du décret, est promulguée la loi n0 2012-1134 du 13 décembre
2012 insérant au titre VI de la Constitution, un article 85 bis et relative à la
Cour pénale internationale. Lequel article indique que la République peut
reconnaître la juridiction de la Cour pénale internationale dans les conditions
prévues par le Traité signé le 17 juillet 1998. En signant ce décret, Ouattara
vient de ratifier le statut de Rome.




 




CPI : 139
victimes autorisées à participer dans l'affaire Gbagbo




AIP

Cent trente-neuf victimes ont été
autorisées par la Cour pénale internationale (CPI) à participer, dans l'affaire
Laurent Gbagbo, ont révélé mercredi des fonctionnaires de cette juridiction à
des journalistes ivoiriens au siège de l'institution à La Haye (Pays-Bas). Ces
personnes qui ne prendront pas part en personne aux audiences y seront
représentées par leurs avocats, a fait Caroline Baugas du bureau de la Cour pour
la représentation et la reparation des victimes, précisant que leurs témoignages
ne concernent que les quatre incidents mentionnés dans le mandat d'arrêt de la
CPI contre l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, survenus durant la crise
postélectorale de 2010-2012. Il s'agit de la marche des partisans du président
Alassane Ouattara du 16  décembre 2010, réprimée par des forces pro-Gbagbo,
l'assassinat des femmes d'Abobo, le bombardement du marché d'Abobo, et le
massacre de Yopougon du 12 avril, tous intervenus durant les violences
postélectorales. Laurent Gbagbo est soupçonné d'être co-auteur indirect de
quatre chefs d'accusation de crimes contre l'humanité "à raison de meurtres, de
viols et autres violences sexuelles, d'acte de persécution et d'autre actes
inhumains". Il est en attente de l'audience de confirmation des charges retenues
contre lui, dont la date sera bientôt fixée par la chambre préliminaire 1.




 




Crise
post-électorale/ Poursuite des pro-Gbagbo : Les procédures judicaires
s'accélèrent : Le 10ème cabinet a terminé ses auditions




Le Mandat
– Les auditions des pro-Gbagbo
se poursuivent. Les juges en charge des dossiers ont décidé de donner un coup
d'accélérateur à ces procédures judiciaires. Après Odienné où Simone Gbagbo a
été entendue la semaine dernière, depuis le lundi 10 décembre, les magistrats
ivoiriens ont mis le cap sur Boundiali. Ils ont tour à tour auditionné, Alcide
Djédjé et Aké N'Gbo, ancien président de l'Université de Cocody. Ces anciens
barons du régime des refondateurs ont été entendus sur les faits de crimes de
sang, génocide, constitution et entretien de bandes armées. Une compétence qui
relève du 9ème cabinet d'instruction dirigé par le juge Cissé Locéni. De source
concordante, le juge Koné Mamadou, chef du 10 ème cabinet d'instruction du
Tribunal de 1ère Instance d'Abidjan qui a en charge les faits d'atteinte à la
Sûreté de l'Etat, a terminé des auditions des prévenus. Il attend la
programmation des procès des personnes poursuivies par ces délits. Quant à la
doyenne des juges d'instruction, Mme Delphine Cissé Makouéni, chef du 9ème
cabinet, elle s'occupe de l'audition les prévenus poursuivis pour des délits
économiques. Recevant les Wê le lundi 22 octobre 2012, le Président de la
République, Alassane Ouattara avait souhaité que les procédures judiciaires
s'accélèrent afin que ceux à qui, beaucoup de choses ne sont pas reprochées
soient libérés. C'est chose faite. En mission en France, le président de
l'Assemblée nationale, Guillaume Soro avait abondé dans le même sens que le Chef
de l'Etat. « Il me semble important que l'on accélère les procès et que les
décisions soient rendues par les tribunaux. Après, l'initiative revient au
Président de la République qui peut, s'il le veut, les amnistier. Donc je
demande qu'on laisse la justice ivoirienne faire son travail », a-t-il indiqué.
Poursuivant ses propos, le chef du parlement ivoirien a relevé que « Le
président de la République a le droit de faire grâce », conformément à l'article
49 de la constitution ivoirienne d'août 2000. Le Président Ouattara va-t-il
gracier les pro-Gbagbo.




 




 




La Cei rencontre les partis politiques




Soir Info,
Nord Sud
– Le Président de la
Commission électorale indépendante (Cei) aura une rencontre le mardi 18 décembre
2012 avec les partis politiques. Cette rencontre qui se tient au Secrétariat
général de l'Institution à Cocody a pour objectif d'informer les chargés des
élections au sein des partis politiques sur le mode opératoire des prochaines
élections couplées. 




 




La CEI
forme les commissaires centraux aux élections couplées




AIP
– La Commission électorale indépendante
(CEI) a organisé jeudi à Yamoussoukro, un séminaire d'information et de
formation à l'attention d'une trentaine de commissaires centraux sur le nouveau
mode de scrutin devant régir les élections régionales et municipales couplées
prévues pour se tenir le 24 février 2013. Pour le président de la CEI, Youssouf
Bakayoko, cet autre rendez-vous qui intervient après les élections
présidentielles et législatives, lesquelles ont permis la mise en place dans le
pays des institutions clés essentielles au fonctionnement d'une nation
démocratique, est tout aussi important. « Nous entrons dans une phase décisive
des préparatifs de nos élections qui se dérouleront pour la première fois de
façon couplée, dans notre pays. La mise en œuvre effective de ce mode de scrutin
inédit pour notre institution constitue un challenge pour nous. Je suis
conscient de votre détermination à le réussir, avec le même brio que lors des
précédents scrutins », a dit le président de la CEI. Youssouf Bakayoko a rappelé
par ailleurs que les élections de février permettront à la fois de boucler le
cycle électoral dont s'est doté le pays et permettront aux régions et communes
de se doter d'organes de développement rénovés et redynamisés pour les cinq
prochaines années. Il a noté que la semaine dernière, l'Assemblée nationale a
adopté les textes législatifs essentiels à l'organisation de ces deux scrutins.
« C'est la raison pour laquelle, nous n'avons pas hésité un seul instant pour
accéder à votre demande de renforcement des capacités. Cette formation
comportera les étapes majeures notamment la gestion des candidatures, la
sensibilisation de la population, le mode de déroulement des scrutins couplés
proprement dits », a-t-il dit à l'endroit des participants. Le premier
responsable en charge de l'organisation des élections nationales a souligné que
pour ces scrutins, la conduite de chacune des étapes susmentionnées constitue un
enjeu majeur, vu le nombre extrêmement important de candidatures attendues, sans
commune mesure avec les scrutins passés, car contrairement aux élections
antérieures, toutes les candidatures seront composées de listes variant de 25 à
60 voire plus de candidats. Aussi, le président de la CEI invite-t-il les
participants, les organes de presse, les organisations de la société civile, les
responsables administratifs, chefs traditionnels et religieux à s'impliquer et à
contribuer à l'atteinte de cet objectif. Samedi, les commissaires régionaux
recevront à leur tour des informations et une formation sur le nouveau mode de
scrutin retenu pour les régionales et municipales à venir.




 




 





Municipales et régionales 2013 : Des candidats piégés




Le
Démocrate
– La nouvelle loi
électorale adoptée jeudi par les députés, présente bien des subtilités et des
contradictions qui, si elles ne sont pas explicitées, pourraient conduire à des
désagréments. En effet, nos parlementaires, en travaillant sur le Code
électorale ancien, ont apporté des modifications majeures sur un ensemble de six
articles. Là, ne constitue pas pour nous à priori, le problème que nous
dénonçons ci dessus. La question préoccupante étant à nos yeux, ce fameux
Conseil d'Etat qui fait office, dans la nouvelle monture de cette loi, d'organe
central, chargé de traiter les désaccords, les litiges sur saisine et de valider
les candidatures définitives. Car au regard de la Constitution ivoirienne, cet
organe n'existe nulle part. C'est pourquoi, beaucoup d'observateurs se sont
interrogés pour savoir, pourquoi une institution virtuelle et dont l'existence,
la composition, les moyens de fonctionnement, ne sont pas encore clairement
définis, se voit déjà confier des attributions aussi importantes que ces
élections de sortie de crise. « Encore une fois, comme il est de tradition dans
ce pays, on va tout précipiter au dernier moment et tout de suite après, on sera
face à des blocages », interpelle un futur candidat à la municipale dans une
commune d'Abidjan. A-t-il tort ? A la vérité, l'inexistence de ce Conseil d'Etat
constitue en lui seul, un problème. Aura-t-il la capacité et le temps de traiter
avec diligence et impartialité les questions qui lui seront soumises ? Les
stigmates des élections présidentielles de l'année dernière, de même que celles
des dernières législatives (dans certaines circonscriptions), sont encore
vivantes et beaucoup d'Ivoiriens continuent d'en souffrir le martyr. La
Commission électorale indépendante a promis aux Ivoiriens et aux populations
vivants en Côte d'Ivoire, des municipales et des régionales qui leur feront
oublier le passé brumeux, et renouer avec une véritable culture démocratique. Le
flou et l'amalgame qu'entretiennent nos députés, inquiètent. Que cache la
nouvelle loi ?




 




 




Rencontre
Macky Sall-FPI : Ce qui n'a jamais été dit- Le feu vert de Hollande et Gbagbo




Le Mandat
– Après leur offensive
diplomatique en Europe, l'opposition ivoirienne n'a pas perdu de temps pour
mettre à exécution ce qui pourrait paraître comme une rumeur ou bien un ballon
d'essai car annoncé par le Pr. Gnaoulé-Oupoh Brunot, 2ème secrétaire général
adjoint chargé des relations avec les partis politiques et la société civile.
C'était le 27 novembre 2012 à Stockholm (Suède). «Ne soyez pas surpris si vous
entendez que le FPI est au Sénégal » avait-il lancé à la figure des militants du
FPI de la Scandinavie. Aussi, la délégation du FPI conduite par Miaka Ouretto et
qui a séjourné officiellement en Europe du 21 novembre au 1er décembre 2012, a
vu une bonne partie de sa composante rentrée à Abidjan et une autre partie
restée sur place. C'est le cas de Miaka Ouretto, Gnaoulé-Oupoh et Bamba Massany.
Et quand la nouvelle de la rencontre entre le président sénégalais et le FPI fut
confirmée par Stéphane Kipré depuis son exil ghanéen, Miaka Ouretto qui suivait
un soin intensif à Genève (Suisse) demande que les membres du Secrétariat
général restés à Abidjan, constituent une délégation pour aller rencontrer Macky
Sall. Malheureusement, ceux-ci refuseront l'offre de leur Chef. Pendant que
Miaka Ouretto se débattait pour trouver une solution, il reçoit un coup de fil
de Me Emmanuel Altit, l'avocat du président Laurent Gbagbo : « Le président
souhaite que vous honorez l'invitation de Macky Sall ». Pris de panique, Miaka
rentre précipitamment à Paris le vendredi 7 décembre et constitue une délégation
depuis la capitale française composée de Gnaoulé-Oupoh et Bamba Massany et
lui-même. Dans la soirée de samedi 8 décembre, Guina François, son conseiller
spécial chargé des affaires extérieures reçoit un mail contenant les billets
d'avions en provenance de la présidence sénégalaise. Les trois personnes
embarquent le lundi 10 décembre pour Dakar. Ils sont rejoints le même jour par
une autre délégation, cette fois venue du Ghana et composée de MM. Assoa Adou,
Ahoua Don Mello, Stéphane Kipré, Richard Dakoury et Odette Sauyet. Dans la
soirée, les deux groupes tiennent une réunion de mise en état à leur Hôtel. Le
mardi 11 décembre, la délégation du FPI rencontre le protocole de la présidence.
Le mercredi 12 décembre, Miaka Ouretto et ses amis ont eu une rencontre avec
Ousmane Tanor Dieng, Secrétaire général du parti socialiste sénégalais et
vice-président de l'internationale socialiste. Hier, jeudi 13 décembre 2012
l'opposition conduite par Miaka Ouretto a rencontré d'abord, le Ministre
sénégalais des Affaires étrangères avant d'exposer leur vision de la
réconciliation en Côte d'Ivoire, au président sénégalais, Macky Sall. «La
mission se passe très bien » a répondu in texto Miaka Ouretto joint au téléphone
et visiblement très occupé. Inutile d'énumérer ici le contenu des discussions si
ce n'est que demander au président sénégalais de peser de tout son poids pour
faire admettre à son homologue ivoirien que le jeu démocratique ne peut se faire
sans l'opposition. Mais déjà, plusieurs sources bien informées confirment que la
présente mission du FPI au Sénégal, outre les plaidoyers de Stéphane Kipré,
auraient eu la caution du président français François Hollande. Selon une source
diplomatique, François Hollande veut confier le dossier à Macky Sall. Enfin,
après Dakar, Miaka Ouretto qui a eu l'occasion de donner la version du FPI dans
cette crise postélectorale à travers les capitales européennes, est attendue à
Addis-Abeba (Ethiopie) dans le cadre de la 20ème session ordinaire de l'Union
africaine qui se tient les 27 et 28 janvier 2013. Et déjà on parle d'une
pétition pilotée par dame Zuma demandant la libération de tous les prisonniers
politiques en Côte d'ivoire, du retour des exilés et de la libération du
président Laurent Gbagbo.




 




 




Crise
postélectorale : Vagba, Dogbo Blé, Seka Seka... ces militaires rattrapés par leurs
crimes




Le
Patriote -
"Quand on t'envoie,
il faut savoir t'envoyer». Cette boutade de l'ancien président, Laurent Gbagbo,
résonne certainement encore dans les oreilles de Vagba Faussinaux, Dogbo Blé
Bruno, Seka Seka, Kipré Yagba et autres aujourd'hui dans les liens de la
détention. En effet, ces militaires se sont illustrés négativement pendant les
moments de gloire de la refondation. Le chapelet de leurs crimes meublés
d'assassinats crapuleux, de vols, de viols, d'arrestations arbitraires, de
tortures, de meurtres, est si long qu'il serait hasardeux de l'égréner.
Militaires de carrières formées par l'Etat ivoirien avec l'argent du
contribuable, ces soldats égarés ont déchiré l'éthique et surtout la tenue
militaire en mille morceaux pour enfiler la toge politique estampillée FPI. Plus
actifs que les responsables du parti à la rose, l'ancien commandant de la garde
républicaine, Dogbo Blé Bruno, l'ex-aide de camp de l'ancienne première dame,
Simone Gbagbo, Seka Yapo Anselme alias Séka Séka, l'ex-commandant Kipré Yagba
pour ne citer que ceux là ont fait feu de tout bois pendant la décennie de règne
de l'ancien député de Ouragahio. Confondant la République de Côte d'Ivoire à la
personne de Laurent Gbagbo, ils n'hésitaient pas à tuer les opposants au régime
dictatorial des frontistes. Combien sont-ils les ivoiriens qui ont été tués,
massacrés par la soldatesque de l'ex homme fort d'Abidjan? Bien malin celui qui
pourra répondre avec précision à cette préoccupation. Tant les militaires dans
leur perdition agissaient avec cruauté. Le paroxysme de la folie meurtrière a
été atteint au cours de la crise postélectorale. Totalement engagés, les
militaires pro-Gbagbo ont été sans pitié pour ceux qui ne chantaient pas l'hymne
de la refondation et qui ont eu le malheur de croiser leur chemin. Cependant,
''les Dieux'' d'un temps n'avaient pas compté avec le départ de leur champion du
pouvoir. Aujourd'hui condamnés par la justice pour certains d'autres, les
soldats perdus sont en face de leurs actes criminels. Face au miroir du passé,
ils se rendent comptent qu'ils ont sacrifié leurs carrières militaires par leur
entrée fracassante et surtout meurtrière sur la scène politique ivoirienne.
Seuls face à l'histoire, ils répondent de leurs actes. Eux qui avaient droit de
vie ou de mort sur leurs concitoyens doivent maintenant assumer la conséquence
de leurs décisions passées. 10, 15 ans de prison ferme qu'ils ont récoltés sont
les prix de la cruauté et de l'engagement politique en lieu et place de la
loyauté à la République de Côte d'Ivoire.




 




 




Grogne à
l'université, hier : Des étudiants dénoncent leurs conditions difficiles




Le Nouveau
Réveil –
Nous sommes retombés,
hier, dans le spectre de ce que furent nos campus universitaires par le passé.
Mais cette fois-ci, c'est de manière civilisée que les étudiants, membres de
plusieurs structures et mouvements syndicaux, ont bruyamment dénoncé les
conditions d'apprentissage. «Le départ nouveau tel que clamé par le ministre de
l'Enseignement supérieur n'est, en réalité, qu'un leurre dans la pratique»,
dénoncent-ils. Revenons sur une grogne qui n'a duré qu'1/4 d'heure. Hier, aux
environs de 10 h, par petits groupes, des étudiants ont chassé leurs camarades
qui faisaient cours pour aller exprimer leur colère à la présidence de
l'Université. Certains étudiants que nous avons rencontrés à l'université
Houphouët-Boigny ne sont pas passés par quatre chemins pour crier leur amertume
«Nous dénonçons le manque de salles de Td, il n'y a pas de laboratoire, pas de
toilette, même pour boire de l'eau, on a des difficultés, difficultés pour se
restaurer. Les deux restaurants sont à des prix au-delà de nos bourses, la
délocalisation du Quai Sotra nous crée des difficultés, notamment pour avoir
accès au campus. Nous dénonçons aussi la présence de Frci en armes sur le
campus. On nous avait dit que les travaux sont bouclés mais nous constatons
encore la présence d'engins lourds, de machines, d'ouvriers et dans un vacarme
assourdissant qui nous perturbe énormément». Pour cet autre étudiant toujours
sous le sceau de l'anonymat, «le plus grave, c'est qu'on parle de système Lmd
mais nous continuons de prendre les cours dans des amphis surchargés, sans
climatisation, très souvent, c'est à même le sol que nous prenons cours, il n'y
a pas de bibliothèque, quand on sait qu'il nous est nécessaire de nous
documenter. On nous a parlé de mise en ligne des cours, rien de tout cela...donc
nous voulons que l'opinion sache ce qui se passe ici, trop de choses se disent
mais la réalité est tout autre», a-t-il déploré. La présidente de l'Université,
qui a échangé avec ces étudiants, dit avoir pris bonne note de tout et a promis
que dans un délai très bref, les choses s'amélioreront. Pour rappel, les
universités ont été fermées pour 18 mois et leur réhabilitation a coûté la somme
de 110 milliards à l'Etat.




 




 




Me
Affoussiata Bamba (ministre de la Communication) au Cnp : « Vous devez assumer,
en toute liberté, les décisions à prendre »




Le Nouveau
Réveil –
Dans sa visite de prise
de contact avec les structures sous sa tutelle, le nouveau ministre de la
Communication, Me Affoussiata Bamba Lamine, était hier au Conseil national de la
presse. Accompagnée d'une forte délégation de son ministère, la nouvelle
patronne de la Communication en Côte d'Ivoire s'est imprégnée des conditions de
travail des personnels de cette structure et des conseillers. Devant les
conseillers, la ministre de la Communication a rappelé l'autorité indépendante
de cette structure. «Vous êtes une autorité indépendante et cette indépendante
est affirmée dans la loi portant régime juridique de la presse» a indiqué
d'entrée la ministre Affoussiata Bamba Lamine avant d'indiquer que l'exécutif
n'ayant pas l'intention de s'ingérer dans les prises de décisions. La ministre
du Gouvernement a, par ailleurs, reconnu la difficulté de la tâche du Cnp. «Le
rôle qui vous est assigné n'est pas simple. Il est devenu davantage complexe
dans cet environnement post crise empreint de suspicion et de méfiance» a-t-elle
fait savoir. C'est pourquoi, la ministre de la Communication a invité les
conseillers à travailler en toute liberté. «Vous devez assumer en toute liberté
en parfaite harmonie avec votre conscience les décisions à prendre. Il ne s'agit
plus pour vous de chercher l'équilibre d'un parti politique à travers
l'émanation de sa presse, mais plutôt celui de l'Etat de Côte d'Ivoire» a
indiqué, par la suite, la ministre Affoussiata Bamba qui n'a pas manqué
d'adresser les encouragements à cette structure. Elle a émis le vœu de voir le
Cnp œuvrer également pour la formation et le renforcement des capacités des
journalistes. Une oreille attentive a été prêtée aux préoccupations du Cnp à
travers la secrétaire générale, Mlle Amoakon, qui a entre autres émis le vœu de
voir les travaux du siège du Cnp s'achever. Au nom du président Raphael Lakpé,
empêché pour des contraintes familiales, et de l'ensemble du personnel et des
conseillers, la secrétaire générale du Cnp a réitéré sa gratitude pour cette
visite que la première responsable de la Communication en Côte d'Ivoire a bien
voulu rendre à la structure.




 




 





Affoussiata Bamba-Lamine (ministre de la communication) à propos de l'espace
audiovisuel : "Il faut mettre les bouchées doubles pour réussir la
libéralisation"




Le Nouveau
Réveil –
"Je sais que la
libéralisation devait se faire en mars dernier. Si elle n'a pu être une réalité,
c'est certainement parce qu'il y a des difficultés. Nous pensons qu'il est temps
d'analyser rapidement ces entraves et entreprendre une communication efficace
autour de cette libéralisation». C'est par ces mots que le nouveau ministre de
la communication Affoussiata Bamba-Lamine qui a entamé une série de visites dans
les différentes structures sous sa tutelle a invité le premier responsable de la
Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) à mettre les bouchées
doubles pour faire de la libéralisation de l'espace audiovisuel une réalité dans
un très bref délai. Après la RTI, l'ISTC, l'AIP et Fraternité matin, c'était au
tour donc de la HACA et le CNP de recevoir hier, le ministre de la Communication
par ailleurs porte parole adjointe du gouvernement, dans le cadre de sa prise de
contact avec les structures sous sa tutelle. Une visite qui aura permis au
premier responsable de la communication de s'imprégner et de s'instruire sur les
grands dossiers qui l'attendent sur la question de la libéralisation de l'espace
audiovisuel. C'est le président de la HACA, Ibrahim Sy Savané qui d'entrée
présente au premier responsable de la communication les grands chantiers en
cours. «Mme le ministre, la HACA est prête. Nous avons déjà préparé tous les
textes devant favoriser la libéralisation de l'espace audiovisuel, la commission
d'appel d'offre est fin prête... » a indiqué le premier responsable de la HACA,
Ibrahim Sy Savané. Pour le ministre Affoussiata Bamba, il ne faut pas attendre
que l'espace soit entièrement numérisé avant de faire la libéralisation. «Je
vous exhorte à mettre les bouchées doubles afin que nous puissions rapidement
combler cette frustration que nos populations ont subi en matière de diversité
de programmes télévisuels nationaux», a dit avec fermeté Affoussiata
Bamba-Lamine. Mais avant, le ministre et sa délégation était au Conseil national
de la presse (CNP). Un entretien avec les premiers responsables de cette
instance de régulation, en l'absence du président Raphaël Lakpé a permis de
s'imprégner des différentes tâches qu'accomplit le CNP dans sa mission de
régulation de la presse écrite en Côte d'Ivoire. Après avoir écouté les
doléances du Secrétaire général du CNP Mme Amouakon Armelle, sur la célérité des
travaux du nouveau siège du CNP, Affoussiata Bamba a souligné que ses actions
s'inscriront dans la continuité des grands chantiers déjà entamés par son
prédécesseur.




 




 




Le
président de la HACA prône pour la couverture des différentes sensibilités




AIP –
Le président de la Haute
Autorité de la communication audiovisuelle, Ibrahim Sy Savané, plaide pour la
couverture par les médias de toutes les sensibilités face à un traitement
"univoque" de l'information dans les médias, notamment l'audiovisuel."C'est en
cette saison d'intempéries politiques qu'il faut fournir plus d'effort encore en
faveur du pluralisme et couvrir plus amplement les différentes sensibilités", a
dit Sy Savané lors de la visite de prise de contact que le nouveau ministre de
la Communication, Me Affoussiata Bamba-Lamine, a effectué jeudi au siège de
l'instance de régulation l'audiovisuel. Pour lui, les médias doivent rompre avec
la "tendance du déni d'accès opposé aux opinions divergentes". "Les médias n'ont
pas pour rôle de traquer ni d'éradiquer les points de vue qui ne leur
conviendraient pas. Chacun a droit à la parole, dans le respect des règles",
estime l'ancien ministre de la Communication qui croit que "l'accès équitable à
l'audiovisuel public et privé" est un "enjeu démocratique majeur" que les
autorités en charge de la libéralisation doivent intégrer. D'ailleurs, a-t-il
insisté, "la HACA en tant qu'autorité administrative indépendante a vocation à
arbitrer, à décider en toute responsabilité" dans le cadre de ce processus de
libéralisation qui devra s'opérer dans la transparence tout comme la transition
numérique qui nécessite une "bonne maitrise". En réponse aux préoccupations des
responsables de l'organe de régulation de l'audiovisuel, la ministre Affoussiata
Bamba-Lamine a invité tous les acteurs de l'espace audiovisuel à analyser
rapidement les entraves qui empêchent la libéralisation d'être une réalité.
"Nous devons établir ensemble un calendrier rigoureux pour les différents
schémas à entreprendre une communication efficace autour de cette
libéralisation" de l'espace audiovisuel et du passage de l'analogie au
numérique, propose le ministre de la Communication. Le siège de la Haute
Autorité de la communication audiovisuelle constitue l'avant-dernière étape de
la deuxième série de visites des structures et organes sous-tutelle prévue pour
jeudi et vendredi.




 




 




Réunion
nationale des dozos à Korhogo : De grandes décisions pour la réorganisation




Le
Patriote
– Le ministre d'Etat,
ministre de l'intérieur et de la sécurité, le ministre Hamed Bakayoko, peut se
frotter les mains. Son département vient de franchir hier jeudi 13 décembre, un
grand pas dans l'un de ses importants chantiers, celui de la réorganisation de
la confrérie des dozos. Après la réunion du 1er novembre qui jetait à Abidjan
les bases de cette réorganisation, la grande rencontre de Korhogo qui a réuni
l'ensemble des différentes associations qui occupent le territoire national a
permis aux dozos de jeter les jalons de la nouvelle structure qui va régir la
confrérie. Bamba Cheick Daniel, le directeur de cabinet du ministre a décliné à
la place de l'indépendance de Korhogo où des milliers de dozos se sont donné
rendez-vous, les cinq grandes lignes de la nouvelle organisation des dozos de
Côte d'Ivoire. La nouvelle organisation. Il s'agit de la création d'un cadre
unique de gestion des dozos, le Binkadi de Vandougou, dans lequel vont se fondre
toutes les associations des dozos. Et ce, parce que le Binkadi de Vandougou est
la toute première association de dozos en Côte d'Ivoire. Le Binkadi de Vandougou
est créé en 1989 par des dozos qui ont suivi trois ans de formation au Mali,
selon son chef et fondateur, Coulibaly Brahima. Cette nouvelle association va
élaborer ses statuts et règlement intérieur dont la teneur sera la volonté des
grands chefs dozos, les dozobas. La troisième grande mesure de réorganisation
consistera au recensement des dozos avec le concours des autorités préfectorales
et les responsables de la confrérie aux fins de constituer une base de données
biométriques et une identification des armes utilisées par chaque dozo dans le
but d'avoir une traçabilité pour chaque arme. En vue d'assainir et de permettre
aux dozos de bénéficier d'éventuelles incitatives en leurs faveur, les reformes
vont voir l'édition d'une carte de dozo. Une carte délivrée par une autorité
étatique et qui sera la même sur toute l'étendu du territoire pour tous les
dozos. Enfin, l'Etat de Côte d'Ivoire œuvre pour la reconnaissance du dozoya
comme patrimoine mondial par l'UNESCO qui lui vaudra la mobilisation d'un
financement pour sa valorisation et sa préservation. Un ensemble de résultats
que l'on ne peut engager qu'avec l'engagement des dozos à assainir leur milieu.
Pour l'envoyé du ministre Hamed Bakayoko, les dozos sont déjà engagés sur cette
voie, eux qui se sont réunis et ont arrêté un certains nombre de décisions avant
d'aller à la rencontre de l'autorité. La rencontre de Korhogo a été aussi et
surtout une plate-forme d'enseignement sur les origines, les caractéristiques et
les engagements de la confrérie dozo. Sortir des dérives pour retrouver les
valeurs de fondement de la confrérie. Quatre grands chefs sont passés au pupitre
pour instruire les uns et les autres, y compris leurs frères dozos sur les
fondements de leur confrérie. Notamment, Coulibaly Brahima chef du Binkadi de
Vandougou dans la région d'Odienné, le pionnier de l'organisation des dozos en
association en Côte d'Ivoire. Selon ce dernier, les dozos, ces hommes intègres
qui n'accordent point d'intérêt au bien matériel ont toujours eu des chefs
placés sous l'autorité des chefs coutumiers. Selon Kamagaté Aboudou, professeur
à l'ENS, chef dozo venu de Yamousoukro au cours de leur conclave les dozos ont
convenu de mettre fin à la prolifération d'associations de dozos qui ont permis
l'infiltration de leur organisation par des personnes peu recommandables qui
ternissent chaque jour leur image. C'est fort de cet accord que le commandant
Koné Zacharia, le commandant de la police militaire, lui-même dozo a dit : «
aujourd'hui, c'est la fin de tous les dérapages.» Et le commandant d'indiquer le
nouveau mode de fonctionnement des dozos. Le chef dozo est choisi par le chef de
village. Ce chef dozo travaille sous l'autorité du sous-préfet qui doit donner
un accord préalable à toutes les activités des dozos, même les réunions. Pour
lui, il temps de lever l'équivoque. « Qu'on ne pense pas que les dozos sont des
mercenaires au compte du Président Alassane Ouattara. » Car cette organisation
existe et travaille avec le pouvoir bien longtemps avant l'arrivée du Président
Ouattara. Le dimanche 30 décembre prochain aura lieu la toute dernière grande
réunion de la confrérie dozo à Mankono. Selon Zacharia, cette réunion doit
boucler la série des réunions de reforme de la confrérie.




 




 





Investissement / Pour une Côte d'Ivoire plus attractive : Kaba Nialé choisit de
certifier les finances publiques





L'Intelligent d'Abidjan –
Pour
s'assurer le respect des réformes dans la gestion des finances publiques, il a
été lancé le jeudi 13 décembre 2012, au 20ème étage de l'immeuble Sciam
(Plateau), la deuxième revue du système de gestion des finances publiques. Mme
Kaba Nialé, ministre auprès du Premier Ministre chargée de l'Economie et des
Finances a assisté au lancement de cette seconde revue après celle intervenue en
2007. Elle a salué l'initiative des partenaires financiers dont le but n'est
rien d'autre que de passer au peigne fin les dysfonctionnements dans les
finances publiques et d'y apporter des solutions. Pour elle, tout cela participe
des bonnes pratiques de la gouvernance, à savoir s'assurer que les ressources
sont réellement affectées aux dépenses contenues dans le budget des finances,
notamment les dépenses pro-pauvres. En assainissant ainsi le système de gestion
des finances publiques, il s'agit de créer les conditions d'une certification
internationale de la Côte d'Ivoire auprès de la communauté des bailleurs de
fonds, de sorte à être attractive vis-à-vis des investisseurs. «C'est un
processus international de certification du cadre de gestion qui donne un
indicateur favorable pouvant augmenter la crédibilité tout en offrant des
garanties de viabilité des pays certifiés et ainsi attirer des financements»,
a-t-elle souligné. Pour Kaba Nialé, c'est la seule manière de créer les
conditions de la mise en œuvre des grands chantiers du Président Alassane
Ouattara dont la finalité est de faire de la Côte d'Ivoire un pays émergent à
l'horizon 2020. Le Pemfar vise le renforcement de la transparence dans la
gestion des finances publiques, l'optimisation de l'allocation des ressources,
le respect de la discipline budgétaire, l'assainissement du cadre
macroéconomique, l'amélioration de l'environnement des affaires et la réforme du
secteur financier. L'adhésion de la Côte d'Ivoire à ce processus qui constitue
un axe central du programme économique et financier, traduit l'engagement du
Gouvernement à l'amélioration continue des outils de gestion conformément aux
standards internationaux et surtout le renforcement de l'efficacité de la
dépense publique et d'optimisation du potentiel de recouvrement des recettes.
Aussi a-t-elle saisi l'occasion pour encourager l'ensemble des partenaires au
développement pour leur appui constant pour la mise en œuvre de la réforme
économique en Côte d'Ivoire. Mme Hadman-Elyse représentant pour l'occasion
l'Union Européenne et Madani Tall, directeur des opérations de la Banque
mondiale en Côte d'Ivoire, ont salué l'initiative ivoirienne visant à soumettre
le système de gestion des finances publiques à des évaluations. Pour ces deux
représentants d'institutions internationales, cela démontre l'engagement de la
Côte d'Ivoire à être transparente vis-à-vis de l'extérieur. Pour Mme Madeleine
Yao, coordonnatrice du Pemfar (gestion du système des Finances Publiques), la
seconde revue vient à point nommé, en ce sens qu'elle donne l'occasion à chacun
de prendre conscience afin que les résultats soient meilleurs que les années
passées.




 




 




Secteur
privé / Présidence de la CCI-CI : Nicolas Djibo remplace Jean-Louis Billon





L'Intelligent d'Abidjan –

Nicolas Djibo est désormais le président de la Chambre de Commerce et
d'Industrie de Côte d'Ivoire. Il remplace à ce poste Jean-Louis Billon, nommé
récemment ministre du Commerce, de l'Artisanat et de la promotion des PME. C'est
ce qui ressort de l'assemblée générale des élus de la CCI-CI tenue le jeudi 13
décembre 2012 au siège de la CCI-CI pour la désignation du nouveau président.
Selon Nicolas Djibo, l'administration est une continuité. «La philosophie qui
m'anime est la continuité du mandat de Jean-Louis Billon. Je suis venu pour
achever sa mission Lui succéder ne sera pas chose facile. Mais ne craignez rien,
nous serons à la hauteur des défis qui nous attendent», a-t-il rassuré. Il a
indiqué compter sur l'appui de ses collaborateurs pour mener à bon port son
institution afin d'atteindre ses objectifs. Pour montrer la transparence dans la
gestion de son mandat, Nicolas Djibo a dit mettre son agenda en ligne les
prochains jours, de sorte à permettre aux membres d'avoir des informations
relatives à ses activités. Cependant, il a déploré le caractère déficitaire de
la trésorerie de son institution pour l'exercice 2012. Proposant les
perspectives pour l'année 2013, Nicolas Djibo a exhorté les élus à travailler de
manière collégiale pour pallier les faiblesses. Les textes et règlements qui
régissent la CCI-CI stipulent qu'en cas d'absence ou de démission du président,
il revient au 1er vice-président de diriger la destinée de la chambre
consulaire.