REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 12 MARS 2010

12 mar 2010

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 12 MARS 2010







Processus
électoral L'Onuci assure Bakayoko de sa collaboration




Fraternité Matin  –

« Le Conseil de sécurité de l'Onu qui se réunira le 17 mars prochain, se
penchera sur la situation ivoirienne. Avant de se rendre à New York pour prendre
part à ces consultations, le représentant spécial du Secrétaire général des
Nations unies en côte d'ivoire, Young Jin Choi, a échangé, hier, avec le nouveau
président de la commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko. a
la sortie d'audience, le numéro ii de l'Onuci, Abou Moussa a, dans une brève
déclaration à la presse, dit l'essentiel de cette rencontre : «C'est une
visite de courtoisie à la Cei qui vient d'être officiellement installée. Il
fallait que la mission puisse prendre contact avec le nouveau président et
l'assurer de notre esprit de collaboration, échangé un peu sur les perspectives»
.
L'adjoint de Choi a, répondant à une préoccupation relative au retard constaté
au niveau du redémarrage du contentieux, dit de ne pas avoir le sentiment que
rien ne se fait. Bien au contraire, soutient-il, «il y a beaucoup de choses
qui se font
». Aussi, demande- t-il aux uns et aux autres d'avoir un peu plus
de patience. »




 




Redémarrage du
contentieux électoral/ Abou Moussa :




"Il faut un peu de
patience "





L'Expression  –

« Le
chef de la mission du maintien de la paix en Côte d'Ivoire, YJ Choi, était hier,
dans les locaux de la Commission électorale indépendante (Cei) aux Deux
Plateaux, pour rencontrer son président, Youssouf Bakayoko. Accompagné de ses
collaborateurs, le patron de l'Onuci a eu un bref entretien avec le bureau
central de la Cei. Selon son second, Abou Moussa, il s'est agi de prendre
contact avec le nouveau bureau pour envisager l'avenir. «Il fallait que la
mission de paix prenne officiellement langue avec la commission et son président
pour les rassurer de notre esprit de collaboration et ensuite échanger un peu
sur les perspectives », a-t-il déclaré. Le contentieux électoral qui tarde à
redémarrer malgré la mise en place de la nouvelle Cei a certainement été au cœur
des discussions. Sur la question, Abou Moussa a estimé que les Ivoiriens, qui
commencent à s'inquiéter, doivent avoir un peu de patience. « Il ne faut pas
donner le sentiment qu'on ne fait rien. Il y a beaucoup de choses qui se font
derrière. Il faut avoir un peu plus de patience. Je crois que dans quelque temps
les choses vont démarrer », a-t-il rassuré. Toutefois, lors d'une visite rendue
mercredi au président du Pdci Henri Konan Bédié, le représentant du secrétaire
général des Nations Unies en Côte d'Ivoire a souhaité que la commission se mette
rapidement au travail pour résoudre, a t-il dit, le problème du contentieux qui
est en souffrance. Selon lui, il faut éviter par les différents reports
d'affecter le dynamisme électoral. Pour l'instant, la Cei cherche plutôt à
rassurer les uns et les autres sur sa volonté de travailler dans la transparence
et l'équité. Le président Youssouf Bakayoko qui continue sa ronde des acteurs de
la crise, veut avoir la confiance de tous avant d'engager les chantiers qui
l'attendent. L'ancien ministre des Affaires étrangères a des patates chaudes
entre les mains, notamment, la remise en cause de la liste électorale « blanche
» et le renouvellement des Cei locales souhaités par la mouvance présidentielle
et rejetés par l'opposition. »




 




Des journalistes
informés sur l'évolution des 1000 microprojets initiés par l'ONUCI




Agence ivoirienne de
presse (AIP) 

« Bouaké, 12 mars (AIP)-Quelque 20 journalistes ont échangé, mercredi à Bouaké,
avec l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) sur l'état
d'avancement des 1.000 microprojets qu'elle a initiés, lors d'un séminaire
organisé dans la capitale de la paix par la division régionale secteur Est de la
mission. Le séminaire dont le thème était "Appui aux ex-combattants et jeunes à
risques : L'exemple des mille microprojets", vise à nouer un nouveau partenariat
avec les acteurs des médias, en vue de vulgariser le projet, de sensibiliser et
d'encourager les bénéficiaires sur l'importance de leurs activités, a expliqué
le coordinateur régional de l'ONUCI secteur Est de Bouaké, Alassane  Fall. Il
s'est agit, pour les organisateurs, d'expliquer  aux participants, dans les
moindre détails, et à l'aide de diapositives et de projection de films, les
activités menées jusque-là sur le terrain. Les structures de mise en œuvre du
projet et certains bénéficiaires ont exprimé leur satisfaction et fait des
recommandations pour sa meilleure exécution. Les journalistes ont également
visité des sites d'élevage de poulets, d'une ferronnerie, de la vente de
boissons et de taxi-motos dans la ville de Brobo, à 20 km à l'Est de Bouaké. A
ce jour, 526 projets sont financés pour 3.483 personnes bénéficiaires dans  23
régions de la Côte d'Ivoire, dans le cadre des mille microprojets lancés pour la
réinsertion des ex-combattants et des jeunes à risques en août 2008. »




 




Grogne des policiers
du CCI Amani N'guessan en pompier à Bouaké





L'Expression  –

« Le
ministre de la Défense, Michel Amani N'guessan, a échangé hier, avec les
éléments de la brigade mixte de gendarmerie de Bouaké. Dans le fief de
l'ex-rébellion où les policiers du Centre de commandement intégrer (Cci) issus
des rangs des Fn observent un arrêt de travail depuis mercredi, le premier
responsable  de l'armée ivoirienne a prêté main forte au ministre de
l'Intérieur, Désiré Tagro. Devant les gendarmes du Cci, Michel Amani N'guessan
s'est prononcé sur la grogne des policiers qui revendiquent le paiement intégral
de trois mois d'arriérés de prime et la signature de leur décret d'intégration
dans la police nationale. Le ministre en charge de la défense nationale a promis
des solutions aux problèmes des 300 policiers recrutés chez les Fn et formés
pour intégrer le fichier des flics ivoiriens. «Le paiement des primes reprendra
à la fin de ce mois et nous allons faire des pieds et des mains pour la
signature du décret d'intégration des éléments», a-t-il rassuré. Cependant, « le
pompier » est-il parvenu à désamorcer la bombe ? Pas sûr. Et pour cause. [...].
Les « mécontents » ont estimé qu'ils sont délaissés par leur ministre de
tutelle. Selon eux, le ministre de l'Intérieur doit revoir sa méthode de travail
pour être plus proche des policiers sur le territoire national. »




 




Maintien du mot
d'ordre de grève des éléments du CCI à Bouaké




Agence ivoirienne de
presse (AIP) 

« Bouaké, 12 mars (AIP)-Trois cents éléments des Forces armées des Forces
nouvelles (FAFN, ex-rébellion) du Centre de commandement intégré (CCI) ont
exigé, mercredi à Bouaké, la signature d'un décret présidentiel pour leur
intégration à la Police nationale et le paiement de trois mois d'arriérés de
salaire. Selon le Lieutenant Traoré Souleymane, rencontré au commissariat mixte
du quartier Soukoura, la grève consistait à bloquer toutes les activités du CCI
sur toute l'étendue du territoire par les grévistes, jusqu'à satisfaction de
leurs revendications. Informé de la situation, le ministre de la Défense, Michel
Amani N'Guessan, a tenté en vain, jeudi, de rassurer ces mécontents quant à la
prise en compte de leurs revendications. Aux dernières nouvelles, les éléments
CCI de Bouaké maintiendraient leur mot d'ordre de grève. »




 




Les commandements
des Fds et des Fafn planchent sur les problèmes de matériel et d'effectifs




Fraternité Matin  -

« Comme il est de coutume depuis l'application de l'Accord politique de
Ouagadougou, les généraux Philippe Mangou et Soumaïla Bakayoko, respectivement
chef d'état-major des Fds-CI et Fafn, se sont retrouvés jeudi, dans les locaux
du Centre de commandement intégré (Cci). Pour plancher sur le déploiement des
différentes unités et l'harmonisation des effectifs du Cci. En divers, le
problème du matériel de maintien d'ordre et la vie des unités sur le terrain.
«Cette fois-ci, il a été question, dans un premier temps de faire le point du
déploiement du Centre de commandement intégré ; en deuxième phase, parler de
l'harmonisation des effectifs car à chaque période équivaut une nouvelle
posture. Et pour aller aux élections, il y a les forces de police, les forces de
gendarmerie et, éventuellement, les forces armées. Et puis en dernier recours
les forces impartiales. C'est de tout cela qu'il a été question. Et en divers,
on a abordé pas mal d'autres points tels que la vie de nos unités sur le
terrain, les problèmes de matériel conventionnel pour le maintien de l'ordre», a
indiqué à la presse, le colonel Kouakou Nicolas, commandant du Cci, au sortir du
conclave qui a duré près d'une heure. Qui, soulignons-le, a enregistré la
participation des généraux Amoussou Fernand, commandant des forces de l'Onuci,
Francis Autran, commandant de la force Licorne, et Brindou M'Bia, directeur
général de la police nationale. A cette occasion, le départ définitif du général
Amoussou de la Côte d'Ivoire a été annoncé, son mandat prend fin à la fin du
mois de mars. »