REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 12 FEVRIER 2010

12 fév 2010

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 12 FEVRIER 2010



Le chef de l'ONUCI reçoit le nouveau patron de l'Union Européenne en Côte d'Ivoire
Le Nouveau Réveil
-« Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Y J Choi, a reçu jeudi le nouveau Chef de la délégation de l'Union européenne, Thierry De Saint Maurice, venu lui rendre une visite de courtoisie. « Il est normal que je vienne rendre visite au Chef de l'ONUCI et que je m'entretienne avec lui du rôle très important qu'il joue dans la situation particulière actuelle de la Côte d'Ivoire », a déclaré M. De Saint Maurice après la rencontre en fin de matinée au siège de la mission à Abidjan.Evoquant la situation actuelle, il a indiqué que la délégation de l'UE suivait avec beaucoup de préoccupations pour l'instant, l'évolution des choses. »

Le chef de l'ONUCI et l'ancien premier ministre Konan Banny examinent le processus électoral
Le Nouveau Réveil
-« Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Y J Choi, a reçu jeudi à Abidjan, l'ancien Premier ministre ivoirien, Charles Konan Banny, qui a dit être venu s'informer de la situation actuelle du processus électoral et faire quelques observations.
« J'observe qu'à quelque chose près, les mêmes problèmes commencent à resurgir, ne pouvant pas rester indifférent, je me suis entretenu avec M. Choi pour donner mon point de vue sur tel ou tel aspect de la question»., a déclaré M. Banny, au terme de l'entretien de près de quarante minutes au siège de l'ONUCI.
Interrogé sur le blocage du processus électoral, il a répondu que ce problème n'était qu'un détail, par rapport à l'ampleur des dégâts que le pays subit depuis cinq ans. « On pensait que le processus en cours tel que dessiné dans l'APO était de nature à nous sortir de cette situation. Faut-il donc conclure que nous sommes arrivés au bout de cet autre arrangement ?» s'est-il interrogé. « J'espère que non », a-t-il répondu. (...) »

Crise Identitaire- L'ONUCI à Bocanda. Simon Munzu (chef de la division des droits de l'homme): "Eviter que le feu ne se rallume"
Demain
-« La crise que vit la Cote d'Ivoire depuis 2002 a mis à rude épreuve les relations humaines et l'Opération des Nations Unies en Cote d'Ivoire (ONUCI) veut "éviter que le feu ne se rallume", a souligné mercredi le chef de la Division des Droits de l'Homme de l'ONUCI, Simon Munzu, au cours d'une rencontre avec les autorités administratives, politiques et sécuritaires du département de Bocanda, à 320 km, au nord-est d'Abidjan.M. Munzu, qui dirigeait la délégation onusienne, a expliqué le sens des Journées de l'ONUCI, une campagne d'information et de sensibilisation à travers plusieurs types d'activités. Comme lors des deux précédentes éditions, à Vavoua et à Hiré, les Journées, qui prennent fin vendredi, comportent également des consultations médicales gratuites, offertes par le bataillon pakistanais et un forum d'échanges avec la société civile ainsi que des activités sportives et culturelles. (...) »

L'ONUCI prévient les acteurs politiques ivoiriens : « La sortie de crise ne peut être indéfiniment financée »
Notre Heure
-« Le porte parole adjoint de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire(ONUCI), Kenneth Blackman n indiqué hier, au cours du point de presse hebdomadaire à Bocanda, que le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Côte d'Ivoire, YJ Choi, entreprend des « efforts »pour trouver une solution à l'impasse dans laquelle se trouve le processus de sortie de crise depuis l'éclatement de l'affaire Mambé et la gestion du contentieux électoral. (...).
Apportant un éclairage aux préoccupations des journalistes qui ont estimé que le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, YJ. Choi, aurait pris position dans l'Affaire des 429.000 personnes, M. Blackman a rectifié en précisant qu'il s'agissait d'une impression. « Je peux vous assurer qu'il n'en est pas ainsi. Le Représentant spécial n'a pas à prendre position et il ne l'a pas fait ».
Concernant la supposée passivité de l'ONUCI face aux nombreux reports de la période électorale, M. Blackman a indiqué que l'ONUCI avait sur cette question un rôle bien précis, déterminé par l'Accord Politique de Ouagadougou (APO). Bien au contraire, a soutenu M. Blackman, l'ONUCI s'investit toujours et fait beaucoup de plaidoyer dans ce sens. « Lorsqu'on constate qu'il y a des choses qui empêchent le processus d'avancer on fait tout pour aider les acteurs politiques à surmonter les difficultés », a-t-il dit avant de rappeler que la mission s'est véritablement impliquée pour surmonter plusieurs obstacles en apportant un appui logistique appréciable lors de certaines étapes dont le transport du matériel.
Au sujet de l'éternel recommencement de ce processus électoral estimé le plus cher au monde, et qui selon la presse aurait besoin de voir son mode de fonctionnement modifié, M. Blackman a souligné la spécificité du schéma ivoirien. Cependant, a-t-il dit, une fois des accords signés, la communauté internationale ne peut passer outre. « Pour qu'il y ait un changement dans ce schéma, il faut une série d'actions au niveau national, régional et international, mais la communauté internationale ne peut financer indéfiniment un processus de sortie de crise », a-t-il indiqué. (...) »

Réunion de crise à Ouaga: Compaoré et Soro demandent à Mambé de démissionner/ Mambé : « Je ne démissionnerai pas »
L'Inter
- « Convoqués à Ouagadougou par le président Blaise Compaoré, facilitateur de la sortie de crise en Côte d'Ivoire, les acteurs politiques ivoiriens en sont revenus sans avoir pu s'accorder sur le minimum pour relancer le processus électoral bloqué depuis quelques semaines. Cependant, la démission de ses fonctions du président de la CEI, Beugré Mambé, est plus que jamais à l'ordre du jour, à en croire une source très proche du dossier, qui nous a fait le point des discussions qu'il y a eue, ces trois jours dans la capitale burkinabé. Selon cette source, le Premier ministre Soro, qui a reçu le président Mambé mercredi, a demandé à celui-ci, avant sa rencontre avec le Facilitateur, de rendre sa démission de la CEI dans l'intérêt de la paix en Côte d'Ivoire. Mais, c'est par un niet que le chef de l'organe en charge du processus électoral ivoirien a répondu au chef du gouvernement, dépositaire des accords mis en œuvre dans le cadre de la sortie globale de crise. Beugré Mambé, dont on dit être parti à Ouaga avec l'appui ferme des leaders du Rassemblement des Houphouétistes, en l'occurrence le président Alassane Ouattara, leader du RDR, (parti du vice-président de la CEI, Jean-Baptiste Gomis également cité dans l'affaire des 429.000 électeurs), ne variera point dans sa détermination à aller vaille que vaille au bout de sa mission à la tête de la CEI. Même quand, à l'image du Premier ministre Soro, le Facilitateur Blaise Compaoré met dans la balance l'idée de sa démission. En effet, en vue de trouver une issue à cette autre crise, qui risque de remettre en cause tous les efforts accomplis pour l'organisation d'élections sans heurt censées mettre un terme à la crise ivoirienne, le médiateur du Faso, lors de sa rencontre avec Beugré Mambé, hier, a embouché la même trompette que le chef du gouvernement ivoirien. Blaise Compaoré aura demandé, à son tour, au président Mambé de rendre le tablier de la CEI en sacrifice pour faciliter la suite de la marche vers la normalisation de la situation en Côte d'Ivoire. Mais, cette autre requête n'attendrira point le mis en cause dans l'affaire des 429.000 électeurs, dont le cas grippe aujourd'hui le retour à la paix sur le sol ivoirien. Ainsi, ''l'affaire Mambé'' - comme cette crise est désormais baptisée - déportée à Ouaga, n'aura pas évolué d'un iota. Menaçant la paix sociale de plus en plus compromise, en raison d'une crispation des débats entre l'opposition rangée derrière le président de la CEI et le camp présidentiel, qui réclame sa tête. Avec le soutien non des moindres du Représentant spécial du secrétaire général de l'ONU dans la crise ivoirienne, Choi Young-Jin, aussi formel sur la question que les politiques. (...) »

Organisation des élections-Les kits électoraux remis à la CEI
Le Jour Plus
-« Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a remis à la commission Electorale Indépendante (CEI) les kits électoraux pour l'équipement des 11 000 bureaux de vote de Côte d'Ivoire, depuis vendredi dernier.
« Si on dit à la Commission Electorale Indépendante d'aller à l'élection aujourd'hui, il ne nous reste qu'à imprimer les fiches des candidats. La période pour signer un contrat avec une imprimerie pour les réaliser, nous allons procéder à la distribution des cartes d'identité et d'électeurs », a assuré une source digne de foi à la Commission Electorale Indépendante. Une réalité quand on sait que les kits électoraux ont été remis par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à la Commission Electorale Indépendante (CEI). (...). Le vendredi 5 février , l'entrepôt d'une usine désaffectée de Yamoussoukro remis en état par l'ONUCI a été remis à la CEI par le PNUD. (...) Tout est presque prêt. (...) »

Suite à l'agression d'Evariste Yaké à Man par des militants du RDR. La COMAJMG interpelle Choi et au Facilitateur
Le Quotidien d'Abidjan-«
Les mouvements et associations pro Laurent Gbagbo de la région des montagnes ont produit hier une déclaration pour condamner l'agression d'Evariste Yaké, le 6 février dernier à Man. Ils ont exprimé leur indignation et dénoncé ce qu'ils ont appelé la propension du RDR à privilégier la violence comme mode d'action politique. « la Coalition des mouvements et associations de jeunesse de la région des montagnes pour Gbagbo (COMAJMG) prend à témoin la communauté internationale, notamment le représentant du Secrétaire General de l'ONU et celui du Facilitateur sur les dérives régulières du RDR et les appelle à agir avec promptitude afin d'éviter le pire parce que nul n'a le monopole de la violence », a-t-elle mentionné dans cette déclaration dont nous avons reçu copie. [...] »