REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 12 DECEMBRE 2008

12 déc 2008

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 12 DECEMBRE 2008







Sortie de crise -
Le renouvellement du mandat de l'ONUCI discuté hier




Le Matin
d'Abidjan– « 
Le
Représentant spécial du Secrétaire général pour la Côte d'Ivoire, YJ Choi et le
Sous-secrétaire général des Nations Unies chargé des opérations de maintien de
la paix, Edmond Mulet, ont été reçus jeudi en audience à Yamoussoukro par le
Président Laurent Gbagbo. Les discussions ont porté sur l'appui que l'Opération
des Nations en Côte d'Ivoire (ONUCI), va continuer de fournir à la Côte d'Ivoire
dans le cadre  de la sortie de crise. A la fin de l'audience, M Mulet  a dit à
la presse que sa visite intervenait dans le cadre du renouvellement du mandat de
l'ONUCI qui expire le 31 janvier 2009. Il a dit avoir évoqué avec le Président
Gbagbo, les recommandations à proposer  au Conseil de sécurité dans ce sens. M
Mulet va ensuite s'entretenir avec les autres acteurs politiques ivoiriens,
notamment les Présidents du RDR, Alassane Dramane Ouattara et du PDCI, Henri
Konan Bédié. Il aura également des discussions avec le Président de La CEI,
Robert Beugré Mambé et le Représentant spécial du Facilitateur, Boureima Badini.
M Mulet conduit une mission d'évaluation technique. Il se rendra également à
Ouagadougou pour des échanges de vues avec le Facilitateur du dialogue direct
inter ivoirien, le Président Blaise Compaoré du Burkina Faso. » 




 






Audiences du President/ renouvellement du mandat de l`ONUCI - Le
SGA de l'ONU reçu par Gbagbo, hier à Yamoussoukro
 




Le Temps
 – « Le
Président de la République de Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, a reçu hier, dans
la capitale politique de la Côte d'Ivoire, Yamoussoukro, (...) M. Edmond Mulet,
Secrétaire général adjoint de l'Organisation des Nations unies (ONU) chargé des
opérations de maintien de la Paix. Après plus d'une demi-heure d'échange,
l'envoyé de Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU a précisé les raisons de sa
présence en Côte d'Ivoire. " J'ai eu le grand honneur d'être reçu par le
Président de la République de Côte d'Ivoire, SEM. Laurent Gbagbo ". Et de
poursuivre que "c'était une visite de courtoisie et aussi pour discuter avec lui
un peu sur les structures de l'ONUCI. Car, comme vous le savez, le conseil de
sécurité de l'ONU doit renouveler le mandat de la mission avant la fin du mois
de janvier de l'année prochaine ". Enfin, il a tenu à souligner que "l'ONUCI a
sur le terrain ici, une mission d'analyse technique et donc les discussions que
nous avons eues nous donnerons une idée de quelles recommandations le SG de
l'ONU va présenter au Conseil de sécurité ". Avant cette audience avec le
Président de la République, Edmond Mulet a rendu visite au contingent bangladais
(BANBAT4) de l'ONU-CI basé à Yamoussoukro, dans la matinée. Aujourd'hui,
l'adjoint au Secrétaire général des Nations unies anime une conférence au siège
de l'institution sis à l'Hôtel Sébroko à Abidjan. Après cela, il se rendra, au
Burkina Faso où il rencontrera le facilitateur de l'Accord politique de
Ouagadougou (APO), Blaise Comparé, Président du Burkina Faso. »




 






Edmond Mullet (Nations Unies) après sa rencontre avec ADO: "Nous
sommes venus évaluer la situation"
 




Le Patriote  – « LP
: Vous venez de rencontrer le président du RDR. De quoi avez-vous parlez ?




Edmond Mullet : Je
suis ici en Côte d'Ivoire dans le cadre d'une mission technique que le
Secrétaire général des Nations Unies a envoyée pour faire l'analyse sur le futur
de la mission, le processus politique électoral en Côte d'Ivoire. Le Secrétaire
général des Nations Unies doit présenter au Conseil de sécurité une
recommandation et un rapport avant la fin du mois de janvier. Le conseil prendra
des décisions en ce moment là. Mais nous voulions aussi avoir un peu plus de
détails sur le processus électoral, l'enregistrement des électeurs, les dates
pour les élections. Et cette visite de travail que j'ai eue avec le président
Ouattara, fait partie de cette analyse que nous faisons. J'aurai aussi
l'occasion de rencontrer d'autres acteurs.




LP : Quel est
justement le futur de cette mission ?




EM : C'est au
conseil de sécurité de décider. A la fin du mois de janvier, le conseil va
prendre une décision.




LP : Que
proposez-vous ?




EM. Ah ! Ça on
verra. A la fin de la mission on verra. Je suis arrivé hier soir (avant-hier
ndlr), alors je ne fais que commencer.




LP. Est-ce qu'il
y'a des mesures ?




EM. On verra. On n'a
pas encore des réponses à toutes ces questions. »




 




Le Nouveau Réveil

 écrit :

« Visite en Côte d'Ivoire du Sous-secrétaire général des Nations
unies, chargé des opérations de maintien de paix. Edmund Mulet après sa
rencontre avec le président Bédié hier : « Le processus avance, nous sommes sur
la bonne voie. »




 




Blaise Compaoré
aux Ivoiriens : « Réglez la question d'identité 




Nord Sud (Proche de
la primature) – « A l'occasion de la célébration du 11-Décembre 2008 à Fada
N'Gourma, le Président du Faso, Blaise Compaoré, a accordé un entretien au
journal Siwaya.le président du Burkina Faso a abordé les questions touchant à la
vie nationale mais aussi le dossier ivoirien.




 




S. : Au début de
la crise ivoirienne, vous avez été accusé de soutenir les rebelles. Et depuis
2007, vous êtes le facilitateur du dialogue inter-ivoirien. Qu'en est-il
réellement ?




Blaise Compaoré :
La crise ivoirienne a été une crise identitaire. Nous avons été présents à
toutes les rencontres, parce que nous avons pensé qu'il était important, que la
Côte d'Ivoire règle cette question d'identité. En formulant nos idées sur la
question comme sur les autres aspects, c'était pour que la paix revienne dans ce
pays. Et le président Laurent Gbagbo et le Premier ministre Guillaume Soro ont
eu l'impression que nous avions une connaissance qui pouvait les intéresser. Du
fait des relations multiples qui existent entre nos deux peuples. Ils ont
simplement pensé qu'en s'appuyant sur le Burkina qui est une partie de la Côte
d'Ivoire, comme la Côte d'Ivoire est une partie du Burkina, que nous pouvions
leur apporter une aide. Nous ne sommes que facilitateur. Ce sont eux qui ont
discuté et nous les avons seulement accompagnés.




 




S. : Vous vous
êtes illustré dans la résolution des crises sur le continent, notamment les
crises togolaise et ivoirienne en cours. Pourquoi les gens font-ils appel à
vous ? Est-ce l'expérience, la sagesse ?

Comment expliquez-vous cela?




B.C. :
Je ne sais pas ce qu'il faut dire. C'est vrai que depuis 1993, nous avons été
sollicité pour la résolution du problème des Touaregs au Niger. Mais ces succès
sont imputables au pays. Le Burkina a une tradition de dialogue.




Cela a des
répercussions sur notre vécu actuel. Ce qui nous permet parfois d'être mieux à
l'écoute peut-être sur des questions conflictuelles entre les gens. Il y a aussi
une confiance, parce que le Burkina parvient au niveau intérieur à organiser sa
stabilité par le dialogue permanent.




 




S. : Après
l'euphorie des Accords de Ouagadougou sur la crise ivoirienne, il y a toujours
des problèmes d'identification et les élections qui sont reportées. Peut-on dire
qu'on avance vraiment vers la sortie de crise en Côte d'Ivoire ?




B.C. :
Je pense qu'il faut apprécier la situation de la Côte d'Ivoire après les
accords. Les gens du Sud peuvent aller au Nord et vice versa. Ils sont en train
de s'inscrire sur les listes électorales, l'administration est mise en place,
mais il reste encore d'autres questions sur lesquelles nous sommes toujours
immobilisés.




D'une manière
générale, il y a eu un environnent de paix. C'est vrai qu'il y a eu des erreurs
d'appréciation sur le temps du recensement électoral.




Les études
théoriques et techniques montraient que 60 personnes par appareil, en 45 jours
on bouclait le recensement.




Mais il fallait
compter avec la formation des agents qui devaient manipuler ces appareils.




Pour des raisons
surtout techniques, le temps mis a été plus long que prévu. Je crois que pour
une crise qui a été aussi grave, ce n'est pas deux ou trois semaines, mais plus,
pour sortir avec des élections transparentes qui doivent nous amener à nous
plaindre.




 




S. : On vous
accusait d'être le parrain des rebelles, aujourd'hui on vous accuse de rouler
pour Gbagbo. Pour qui roulez-vous exactement dans cette crise ivoirienne ?




B.C. :
Je vais vous raconter une anecdote. L'autre jour, nous attendions de déjeuner,
Gbagbo, Alassane, Bédié et moi. Je leur ai dit qu'un seul sera président à
l'issue des élections, je leur ai demandé ce que les perdants feront. Je ne vous
dirai pas les réponses des uns et des autres.




Mais je pense que
pour être dans mon rôle, je n'ai pas le droit de choisir. [...] ».




 






Identification et enrôlement électoral: L'enrôlement lancé à
Katiola




Service de
communication de la CEI – « 
Le
Centre Culturel de Katiola a connu une ambiance particulière ce samedi 06
décembre 2008. Et pour cause, l'on a procédé au lancement des opérations
d'identification de la population et de recensement électoral. C'est le
Secrétaire Général de Préfecture, Monsieur lanciné Fofana, représentant le
Préfet Départemental qui a lancé officiellement cette opération qui durera au
total quarante cinq jours. Il dira en substance dans son allocution qu'il s'agit
d'une opération importante pour les populations. Pour lui, l'identification et
le recensement ont certes pour finalité de donner les Cartes Nationales
d'Identité et les Cartes d'Electeurs à ceux qui y ont droit mais cette opération
servira de base de données au gouvernement pour planifier les actions de
développement des différentes localités. [...] ».




 






Sécurité à la frontière du Libéria/ Général Philippe Mangou: "Les
rumeurs sont alarmantes"
 




Le Patriote  – « La
situation sécuritaire de l'ouest commence de nouveau à inquiéter. Mercredi
dernier, le général de division, Philippe Mangou, chef d'état major des Armées a
échangé au Mess des Armées pendant 6 heures avec le gouvernorat militaire, le
Centre de commandement intégré (CCI), le commandement du théâtre des opérations,
les responsables des milices et les cadres de la région. Nous l'avons interrogé
à ce sujet.




 




LP : Mon général,
pouvez vous nous donner la quintessence de la si longue réunion (6 h de temps)
que vous venez d'avoir avec le gouvernorat et les cadres de l'ouest ?




Général Philippe
Mangou :

Nous avons convoqué cette rencontre pour nous enquérir des nouvelles de l'ouest.
Les rumeurs qui nous parviennent sont un peu alarmantes. Les gens font état de
peuplement de certaines localités, de recrutement. Nous avons appelé les préfets
et sous-préfets militaires de la région, tous les cadres de l'ouest pour
discuter et voir la conduite à tenir, afin d'assurer la sécurité des
populations.




 




A part ce qui
vous a été dit sur la sécurité à la frontière avec le Libéria, que doit-on
savoir ?




Général Philippe
Mangou :

Comme tout pays, il faut sécuriser les frontières, surtout que bientôt nous
aurons les élections. Nous allons jouer notre rôle de sécurisation à
l'intérieur. S'agissant de l'ouest, il faut reconnaître qu'il y a des coupeurs
de route. Les populations ne peuvent se déplacer comme elles veulent. Il y a un
peuplement anormal, il s'agit pour nous de mener des opérations militaires pour
que nous ayons une certaine lisibilité. Il y'a aussi des armes qui circulent. A
l'instar de ce que nous avons fait au niveau d'Abidjan, en démantelant les
groupes d'autodéfense, qui il faut le reconnaître n'ont pas d'armes, nous leur
avons simplement demandé de rejoindre les familles après les avoir enregistré,
en attendant que des jours meilleurs se présentent. Nous allons entreprendre ce
genre d'actions dans l'ouest (le démantèlement des milices, Ndlr). Nous ne
laisserons en arme que les éléments des forces de défense et de sécurité.




 




LP : Mon général,
est ce que la question de Zéaglo a été abordée, où les populations déplacées ont
du mal à retrouver leurs plantations ?




Général Philippe
Mangou :

Oui ! Nous avons écouté respectivement le Sous-préfet de Bloléquin, le Préfet,
et les cadres. Nous avons estimé qu'il doit y avoir une entente entre les cadres
et les autorités préfectorales. Nous sortons d'une crise, tout ne se fait pas
comme sur des roulettes. Il faut demander l'avis des uns et des autres. Il faut
sensibiliser avant de mener des actions. Cela a un peu manqué. Nous avons
demandé aux uns et autres de s'entendre afin que les déplacés puissent rejoindre
leur plantation. Nous avons mis en place des éléments des forces de défense et
de sécurité pour éviter ce qui s'est produit à Petit Duekoué et Guitrozon. C'est
juste pour protéger les populations en attendant que des solutions soient
trouvées. Dès que la situation va s'améliorer, nous allons retirer nos hommes. »




 




Selon
L'intelligent 
 au sujet de la sortie de crise et de la polémique sur le
désarmement avant ou après les élections :

« Boureima
Badini entretient le flou. » Ce quotidien cite Boureima Badini : « L'essentiel
c'est que les gens ne portent pas des armes pendant les élections. »




 




Le Nouveau Réveil

 note à sa Une : « M
enaces sur les planteurs allogènes
un tract dangereux circule a l'ouest - Mahan Gahé Basile fait circuler un
dangereux tract a l'ouest »




 






Coopération Cote d`Ivoire- système des Nations Unies - Les
projets et actions 2008 passés au peigne fin
 -




Le Temps
 –
« Créer un cadre propice d'échanges sur les réalisations de l'année 2008,en vue
de dégager des recommandations et ajustements nécessaires devant permettre au
gouvernement ivoirien et aux Agences du Système des Nations unies, d'harmoniser
leurs interventions. Ce, sur l'année 2009 avec les priorités nationales de
développement. C'est l'objectif majeur que vise le ministère d'Etat, ministère
du Plan et du Développement et qui organise depuis hier à l'Hôtel du Golf
d'Abidjan, la revue annuelle conjointe des agences du système des Nations unies
en Côte d'Ivoire. Ce en Collaboration avec les dernières citées. A l'ouverture
des travaux, M. Georg Charpentier, le coordonnateur résident du système des
Nations unies en Côte d'Ivoire, a indiqué que la revue conjointe de ce jour,
marque tout d'abord dans un contexte de relèvement de la Côte d'Ivoire, la
période de transition de l'humanitaire vers le développement que le pays est en
train de vivre et une volonté commune du système des Nations unies et de ses
partenaires nationaux et internationaux de tourner ensemble la page de la crise
pour se concentrer sur la consolidation de la paix sur les défis du
développement durable. Puis, il parlé du plan cadre des Nations unies pour
l'aide au développement de la Côte d'Ivoire 2009-2013 (UNDAF) qui a été élaboré
en parfaite cohérence avec le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté
(DSRP). Pour sa part, le ministre d'Etat Paul Antoine Bohoun Bouabré, a salué
les représentants résidents de la Banque mondiale, le Fonds des Nations unies
pour la Population (UNFPA), l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le
Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) entre autres, pour leur
engagement aux cotés de la Côte d'Ivoire. Surtout depuis l'éclatement de la
crise en septembre 2002. Profitant de l'occasion, il a salué la présence du
ministre Gilbert Bleu Lainé, de l'Education nationale. " Merci à vous. votre
présence témoigne de l'importance que vous accordez aux projets et actions
programmés par le gouvernement et soutenus par le système des Nations unies".
Après quoi, le ministre d'Etat, a rappelé certaines actions fortes pour l'année
2008. Citons entre autres, la rédaction du DSRP en cours de finalisation, la
réintégration à l'école des enfants associés aux groupes armés, le soutien aux
collectivités et aux ONG avec obligation de résultats et la réalisation de
l'enquête sur le niveau de vie des ménages en Côte d'Ivoire. " La sortie de
crise nous impose des actions efficaces. D'où l'importance de cette revue
conjointe. Beaucoup reste à faire dans la consolidation de la paix. Sans oublier
le renforcement de la gouvernance locale et du soutien au secteur privé", a
conclu le ministre d'Etat Bouabré. [...] ».




 




 





La Côte d`Ivoire annonce un plan pour le respect des droits de
l`Homme




Abidjan.net

 –
« Le ministre
ivoirien de la Justice et des Droits de l'Homme, Mamadou Koné, a annoncé
mercredi à Abidjan l'élaboration d'un "plan" pour le respect des droits de
l'Homme à l'occasion de la célébration du 60e anniversaire de la déclaration
universelle des droits de l'homme. "Nous allons avoir un plan que nous allons
concocter en collaboration avec l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci)
et la Commission nationale des droits de l'Homme", a indiqué M. Koné qui a
invité les Ivoiriens à "se mettre ensemble pour mener le combat pour le respect
des droits de l'homme". "En 60 ans nous avons fait beaucoup d'efforts mais
beaucoup reste encore à faire. Que chacun fasse en sorte que les droits de
l'Homme soient respectés pour que nous allons encore plus loin pour le respect
de ces droits", a-t-il ajouté. Selon l'Onuci, la situation des droits de l'Homme
est " préoccupante" dans le pays coupé en deux depuis septembre 2002 par une
rébellion, notamment dans la région ouest du pays et dans la zone tampon entre
les ex-forces belligérantes. [...] ».